Guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise- Comment se sortir de leurs griffes ?

le piège du pervers narcissique

Échapper au pervers narcissique

Bonjour !

Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !

C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog

Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!

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Lorsque le pervers narcissique aura fait son œuvre, vous serez pris au piège.

Il aura pris soin de saper toutes traces de confiance en vous et aura découragé toute aide externe que vous auriez pu solliciter.

Vous serez seul et à la merci de ses attaques.

Vous serez discrédité et plus personne ne vous croira.

Vous n’oserez plus prendre aucune initiative et penserez qu’aucune de vos idées n’en vaut la peine.

Vous serez stressé en permanence et des troubles somatiques apparaitront.

Votre humeur sera changeante. Vous passerez de la profonde tristesse et sentiment d’impuissance à la colère.

Cette colère s’exprimera dans votre sphère familiale, amicale et vos relations se dégraderont.

Vous finirez malade et en burn-out.

Voilà le travail du pervers narcissique…

Personnellement, j’ai développé un très fort eczéma et je n’étais pas très loin de la dépression.

Je me revois encore à bout de nerfs… La frustration que je ne pouvais exprimer sur mon travail ressortait en dehors. Mes proches ne me comprenaient plus…

Outre mon travail, mon PN impactait directement ma vie privée et familiale.

Je dormais mal et étais en permanence malade.

Je ne voulais plus rien faire et ne sortais de chez moi que pour aller travailler.

Au boulot, le stress était permanent. Je m’y rendais la boule au ventre.

Je fuyais à l’approche de mon PN et ne savais pas aligner trois mots en sa présence.

Mes collègues et responsables me voyaient comme quelqu’un d’incompétent.

Je voulais que cela finisse… enfin.

Vous l’aurez compris quand vous êtes prisonnier d’un pervers narcissique, il semble impossible de s’en sortir. Aucune échappatoire ne semble à portée, si ce n’est la fuite.

Ne pas fuir face à un harceleur

La fuite… voici la réponse que l’on trouve sur les nombreux sites spécialisés sur ce sujet.

Mais trouvez-vous normal qu’après avoir investi autant de temps dans vos études, votre recherche d’emploi et votre job, vous devez fuir parce qu’un ignoble type / femme l’ait décidé ?

Trouvez-vous normal que ce soit à vous de vous écraser et de partir ?

Quand on est dans la situation, je peux comprendre que l’on peut le penser… On a l’impression de ne pas être à la hauteur et que l’on ne sait rien y faire.

Mais c’est faux. C’est ce que votre PN vous a mis dans la tête… et dans la tête de votre entourage.

Il vous a mis dans une prison « mentale ».

La première chose à faire pour sortir de son emprise et de comprendre que ce qu’il vous a mis dans la tête est faux.

Ce n’est pas un PN qui peut vous définir !

Évidemment, si vous avez une meilleure opportunité de travail, n’hésitez pas… partez.

Mais si vous n’avez pas d’autre option, ne lâchez pas et suivez les conseils ci-dessous.

Comme dit plus haut, la première étape est la prise de conscience.

Celle-ci passe par la compréhension des mécanismes mis en place par votre PN !

Il a manipulé aussi bien votre propre perception que celle de votre entourage.

Donc refusez l’image qu’il vous a mis dans la tête.

Rappelez-vous qui vous êtes ! Remémorez-vous toute vos réussites.

Vous n’êtes pas le nul qu’il voudrait vous faire croire. C’est lui l’incompétent qui a besoin de s’abreuver de la confiance et du travail d’autrui pour exister !

Se renforcer face au pervers narcissique

Tous les jours renforcez-vous… et pour cela tous les moyens sont bons :

  • Méditation pour apprendre à prendre de la distance par rapport à ses croyances
  • Affirmation positive pour gonfler sa confiance en soi. Même si cela peut paraitre complètement en décalage avec ce que vous vivez, le fait de se répéter que l’on est capable tous les jours aura un impact.
  • Faites du sport. L’impact sur le moral sera « magique ». Vous évacuerez vos frustrations et, en insistant, celà modifiera votre apparence.
  • Investissez-vous dans des activités autres que le travail. La manière de s’aider… c’est d’aider autrui. Si vous aider les gens dans le besoin, vous vous rassurez sur votre valeur et sur votre utilité.
  • Parlez ! A vos amis, à vos proches… Je ne vous dis pas de tourner en boucle sur votre histoire de PN mais bien de discuter d’autres sujets. Efforcez vous d’avoir un discours positif et concentrez vous sur ce qui va.
  • Tenez un journal de gratitude. Tous les jours, notez trois choses dont vous êtes content. Cela peut être des réussites ou simplement le fait d’être en santé et entouré des gens que l’on aime.
  • Ayez une vie personnelle riche.
  • Prenez le temps d’apprécier les petites choses. Il ne faut parfois qu’une belle promenade, un bon repas ou partager un moment privilégier pour que nos tristes histoires prennent de la distance.

Vous l’aurez compris plus le « socle de votre vie » sera fort moins vous serez facilement perturbable au travail. Ce socle est fait de tout ce qui vous définit… vos pensées, votre famille, vos amis, votre vie ! Car oui, votre vie ne se résume pas qu’à la situation avec votre PN.

J’ai utilisé l’ensemble de ces techniques. Et je vous confirme qu’une fois « renforcé », il est beaucoup plus difficile à votre harceleur de vous toucher.

Celui-ci se nourrit de vos doutes et de vos peurs. Si vous n’avez plus de doute et si vous n’avez plus peur… il n’a plus de prise directe.

Parfois, le fait de prendre du recul peut conduire à des réactions « disproportionnées ».

Je me rappelle, que rentrant de vacances prolongées, j’avais ouvertement envoyé sur le rose mon triste PN.

Le pauvre, n’étant pas habitué à autant d’audace, s’en était retourné penaud.

Évidemment, la vengeance ne se fit pas attendre mais j’avais osé… j’avais osé ne pas céder face à sa toute-puissance.

Rétrospectivement, je n’aurai pas dû le prendre de front… mais cela m’a fait un bien fou.

Une fois « gonflé à bloc », il va falloir reconstruire le relationnel que votre PN avait pris soir de démolir.

Le bouclier social ou comment se faire des alliés face au pervers narcissique

Il va falloir trouver des alliés !

Souvent le PN a fait d’autres victimes et de nombreuses personnes le détestent en secret.

Personne ne prendra le risque de le confronter mais ne soyez pas dupe, beaucoup se rendent compte de ses manœuvres.

Essayez donc de discuter avec des collègues et connaissance susceptible de vous soutenir.

Se faire des alliés est ce que j’appelle le bouclier social.

Il est toujours mieux de se le constituer lors des premières semaines de travail quand vous présentez l’attrait de la nouveauté et que le PN n’a pas encore commencé sa campagne de calomnie.

Mais, même après plusieurs années, il est toujours possible s’en construire un.

Dans tous les jobs que j’ai eu, chacun de mes PN avaient de nombreux ennemis.

Il est assez facile de les identifier. Ce sont les personnes que votre harceleur n’hésitais pas à attaquer devant vous quand vous étiez dans la première phase… vous vous rappelez la phase rose ?

Souvent il s’agit de chefs d’autres services ou d’anciens « amis » de votre PN.

Cherchez donc du soutien auprès de ces personnes.

Mais restez prudent, certains pourraient utiliser votre tentative pour récupérer les faveurs du PN.

Donc allez-y progressivement.

L’idée n’est pas de parler en mal du harceleur mais plutôt de montrer que vous êtes quelqu’un de sympathique et de compétent.

Bien sûr, ce conseil s’applique à chaque personne que vous rencontrez.

Cette campagne de séduction aura plusieurs avantages :

  • Les gens commenceront à se demander pourquoi votre harceleur s’en prend à vous… des gens parleront et cela pourrait remonter vers les responsables.
  • Vous serez plus soutenu et l’air deviendra plus respirable. Vous aurez des « amis » avec qui manger, discuter, prendre le café… votre lieu de travail sera plus accueillant.
  • Plus entouré, vous serez moins accessible aux manigances de votre harceleur et vous aurez toujours un témoin bienveillant dans les environs.

Dans un premier temps, prenez soin d’être relativement discret dans votre approche.

Si le PN se rend compte de votre stratégie, il fera tout pour la casser… donc discrétion.  

Une fois les relations et amitiés établies, il sera difficile / impossible pour lui de les briser.

Quand il se sera rendu compte de vos nouveaux alliés, il sera trop tard. Et cela le rendra dingue. Préparez-vous à un pétage de plomb en bon et due forme.

Dans un de mes jobs, j’avais commis l’erreur de m’afficher un peu trop ouvertement avec mes nouvelles connaissances face à mon PN.

Furieux, il m’avait alors interdit toute communication avec ces nouveaux contacts ! Ce que je ne fis évidemment pas.

Plus que m’intimider, il essaya de me discréditer, une fois de plus, face à ces personnes. Ce qui malheureusement eut l’effet escompté…

Je vous dis cela pour souligner l’importance de rester discret dans un premier temps.

N’hésitez pas à voir vos « amis » de travail en dehors du boulot pour que cela ne soit pas trop visible.

Par exemple, vous pouvez

  • Fréquenter la même salle de sport que vos nouveaux contacts
  • Participer à un projet d’une autre équipe
  • Les rencontrer lors de séminaire ou autres évènements d’entreprise

Bref, tous les moyens sont bons pour créer du lien social.

Ce lien m’a beaucoup aidé dans mon job actuel. Si je n’avais pas eu quelques fidèles amis pour contrer les manipulations de mon PN, je ne serais plus en fonction.

Mes contacts ont pris ma défense lors d’une « enquête » de ma direction qui se posait des questions concernant mes compétences.

Mon PN était, évidement, à la base de cette entreprise.

Heureusement, mes bons contacts ont démonté les dires de mon harceleur. Plus que conforter mes compétences, ils ont appuyé sur le fait qu’il était agréable de travailler avec moi et que le problème venait de l’accusateur.

Vous pouvez imaginer que mon PN a perdu toute crédibilité par la suite.

Après avoir souligné l’importance d’entretenir de bons contacts, je voudrais vous partager une autre astuce.

Évitez le pervers narcissique au bureau

La meilleure manière de se protéger d’un PN est de léviter le plus possible.

On néglige souvent ce point. Mais quelques aménagements mineurs peuvent vous mettre à l’abri d’une bonne partie de l’influence de votre manipulateur.

J’aborde ces techniques plus en détails dans mon article : guide de survie aux cons à l’usage des introvertis.

Le premier conseil est de vous éloigner le plus possible de votre PN.

Il est fort probable que, par ses petites manœuvres, votre PN vous ait placé à portée de voix/ regard/ insulte/ brimade…

Il vous aura installé près de lui ou près d’un de ses sbires pour vous contrôler et s’assurer que vous soyez toujours sous pression.

Tous les moyens sont bons pour échapper à son contrôle et sa pression.

Voici quelques idées, inspirées de mon expérience personnelle :

  • Si vous partagez le même bureau, vous devez en changer ! Mon drôle d’oiseau m’avait placé entre deux de ses adeptes et j’y ai vécu l’enfer… jusqu’au jour où j’ai changé, sans concertation de bureau. Évidemment, j’ai eu une remontrance pour avoir osé déménager sans l’avertir mais j’ai tenu bon et je ne suis jamais retourné dans ma geôle. Vous pouvez, bien sûr, appliquer ce conseil de manière plus soft en passant par les RH… Mais parfois, il n’y a pas d’autre choix.
  • N’hésitez pas à fermer votre porte ! Il avait pris l’habitude de faire un détour pour passer régulièrement devant mon bureau et regarder insidieusement dedans pour voir si j’y étais. Rien de plus simple que de fermer la porte.
  • Si vous ne pouvez pas changer de bureau, bouchez la vue ! Plante, farde, armoire… tout ce qui peut l’empêcher de vous fusiller du regard est bon à prendre.
  • Changez vos horaires ! Mangez à un autre moment… commencez plus tôt quand il n’est pas là et finissez à l’heure. N’acceptez pas les heures sup.
  • Prenez vos pauses en dehors de l’entreprise… avec vos nouveaux amis.
  • Ne répondez à ses mails et coups de téléphone que quand vous y êtes contraint. Le laissez tomber sur la messagerie est une bonne technique. Frustré que vous ne lui répondiez pas, il pourrait s’enflammer et laisser quelques précieuses preuves sur l’enregistrement. Idem pour les mails, ne regardez ses mails qu’une fois par jours ou moins si possible et ne répondez que si c’est utile.
  • Ne vous garez pas au même endroit tous les jours… il ne saura jamais si vous êtes là.

Pour revenir sur mon « changement spontané » de bureau, je peux ajouter que j’avais pris soin de me rapprocher de « bons camarades ». N’étant plus sous contrôle et ayant des alliés – témoins à côté de moi, il était impossible de m’attaquer.

J’espère vous avoir convaincu que de petites modifications peuvent souvent avoir une forte influence sur votre ressenti et sur les attaques de votre harceleur.

La communication avec un pervers narcissique

La communication avec votre harceleur sera très délicate. Mais malheureusement, vous ne pourrez pas faire sans.

Même si vous appliquez mes conseils, il y aura toujours bien un moment ou vous le croiserez. Vous finirez bien par recevoir un de ses appels ou un de ses mails.

Il va falloir vous en prémunir.

Concernant la chasse à l’erreur, ne doutez pas que quelque-soit la qualité de votre travail, il trouvera quelque-chose qui ne va pas ! Donc ici aussi, prenez du recul…

Pour ce faire demandez un second avis sur votre travail.

L’important est de trouver quelqu’un susceptible de vous donner un avis impartial sur vos résultats !

Si vous avez suivi les conseils précédents, vous devez avoir dans votre entourage quelqu’un susceptible de vous y aider.

Si vous présentez les « corrections » de votre PN à celles-ci, vous pourrez noté son incompréhension voire son indignation.

Faites-le dans un souci d’améliorer votre travail pas dans le but de démontrer la mauvaise foi de votre harceleur.

Le jugement de votre PN est partial donc ne le croyez surtout pas.

S’il s’agit d’échanges verbaux, faites le devant témoin et demander à ceux-ci de confirmer vos dires.

Prenez des notes et distribuer un compte rendu ! il est plus difficile de contester quelque-chose mis par écrit.

Faites le non pas pour avoir raison ou tenter de discréditer votre harceleur mais plutôt pour vous assurer que rien ne puisse vous être reproché et surtout pour vous rassurer sur votre propre compétence.

Évitez de lui donner des informations qui ne le regarde pas. Moins il en sait, mieux cela vaut pour vous.

Aucune information personnelle et pour le travail, juste ce qu’il lui ait utile… pas plus.

Ne lui donnez jamais vos idées ! Il s’empresserait de se les approprier. Partagez-les plutôt avec des personnes de confiances, des responsables équitables ou par écrit directement avec les décideurs.

Ne cédez jamais à la colère ou ne fondez pas en larme devant lui. Si vous le faites, il l’utilisera contre-vous !

Pourtant il essaiera de vous faire craquer afin de déposer plainte ou de vous rabaisser encore plus… ne lui faites pas ce plaisir.

Au contraire, feignez l’indifférence… adoptez la stratégie du « poisson mort ». Pour ce faire, regardez dans le vague sans montrer d’émotion.

Indiquez que vous ne comprenez pas et demandez toujours de clarifier, si possible par écrit. Comme dit plus haut, le PN joue sur le doute et utilise le flou.

Il restera toujours en zone grise. Il essaiera de ne pas s’engager, ni de laisser de preuves. Forcez lui la main et faites le éclaircir ses propos.

Les RH et les pervers narcissiques

Gardez des preuves de tout ! Faites un dossier avec chaque échange.

Vous ne pouvez pas enregistrer sans le consentement mais rien ne vous empêche d’avoir des témoins.

Arrangez-vous pour que vos « discussions » se fasse près de vos « amis » ou personnes susceptibles d’intercéder en votre faveur.

Ne vous plaignez pas aux ressources humaines sauf si vous sûr de la qualité de celles-ci.

Bien souvent, elles ne cherchent qu’à minimiser les problèmes et il est malheureusement plus facile de se débarrasser d’un harcelé que de l’harceleur. A long terme, c’est un mauvais calcul mais je peux vous le confirmer… c’est bien souvent la victime qui paie les pots cassés.

Les RH n’interviendront que s’il y a preuves fortes et si vous introduisez une plainte !

Vous pouvez le faire via la médecine du travail, les syndicats ou même civilement.

Mais cela laisse toujours des marques professionnellement et personnellement.

Personnellement, je n’essaierai même plus cette approche…

Se libérer du pervers narcissique

Le PN ne cèdera pas mais son environnement changera. Il finira par commettre une erreur qui lui sera fatale.

Je vous l’ai dit plus haut… j’ai fini par récupérer le poste de mon harceleur. Cela a pris 5 ans… Mais il a fini par lasser avec ses petites histoires et ses erreurs « réelles » à répétition.

Gardez à l’esprit qu’il s’agit d’un marathon. La lutte contre un PN se fait toujours sur la durée. Il va falloir être patient… agir subtilement et par petites touches.

« Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise » – Quelles sont les manœuvres classiques des manipulateurs et comment s’en prémunir ?

Bonjour !

Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !

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Après avoir appris à dissuader les manœuvres malsaines des PN et autres harceleurs, il est temps d’aborder plus en détail les stratégies utilisées par ces drôles d’oiseaux pour nous déstabiliser.

Techniques des pervers narcissiques

Il faut tout d’abord garder à l’esprit que le but du PN est de vous faire douter… En effet le doute est l’arme n°1 des PN !

Il va jeter le discrédit sur votre travail, semer la zizanie entre les collègues et saper votre confiance en vous.

Le but ultime est de vous laisser sans défense, ni volonté afin d’assoir son emprise et de prendre un ascendant total.

Mais je vais un peu vite dans la description. Commençons par le début…

Dans un premier temps, le PN revêtira le masque de la sympathie.

Il sera bienveillant, conciliant. Il vous encouragera et tout ce que vous faites sera merveilleux !

Ses premiers objectifs seront :

  • Vous faire baisser la garde et créer un lien « affectif » qu’il pourra exploiter
  • Se montrer sympathique au reste du groupe pour que l’on ne puisse pas lui reprocher de ne pas faire des efforts d’intégration. Il pourra également se placer en victime le jour où vous ne serez plus d’accord avec ses demandes.
  • Recueillir des informations qu’il pourra utiliser dans un second temps.

Cette phase de séduction peut durer longtemps et le PN n’enclenchera la suite des hostilités que s’il a une bonne raison de le faire. Généralement quand vous lui ferez de l’ombre…

Bref, au premier regard, le PN est quelqu’un de bien qui est souvent entouré et qui est très sympathique.

Vous verrez bien quelques mouvements d’humeur et vous entendrez bien quelques ragots sur l’individu. Mais vous n’y prêterez pas garde… Il est si gentil.

Personnellement, j’ai pu observer cette phase de jovialité plusieurs fois…

Dans mes deux premiers jobs, la situation était assez particulière.

Mes responsables m’avaient présenté comme le futur « chef » mais sans m’en donner l’autorité, ni la fonction.

Ils m’avaient donc placé dans une situation très périlleuse surtout qu’ils se reposaient sur l’évaluation des mes collègues directs.

Les premiers jours s’étaient bien passé. Mes camarades de travail étaient courtois.

Les personnalités « plus difficiles » faisaient des efforts pour cacher leurs vilains petits défauts.

Il y avait bien quelques compliments mais rien de vraiment marquant.

D’un autre côté, le travail de sape avait déjà commencé… mais pas ouvertement.

Il s’agissait de petits commentaires ou « d’obstructions ». Le matériel utile dont j’avais besoin n’était curieusement pas disponible… enfin rien de grave.

C’est seulement dans mon dernier cas de PN que j’ai pu vraiment observer cette phase de séduction que j’appelle la phase « rose »…

Mon PN était gentil… très gentil… il me jetait des fleurs pour des réussites qui, pour moi, n’en n’étaient pas !

Des choses futiles à mes yeux lui paraissaient exceptionnelles. Bref, il était tellement dans la caricature que cela me semblait suspect.

Dès qu’il m’a perçu comme une menace son comportement à changé du tout au tout, ce qui a été assez perturbant.

Il est intéressant de noter que notre PN peut retomber dans sa phase « rose » si les circonstances l’exigent.  

Notre « drôle d’oiseau » pourrait ainsi reprendre sa parade grotesque si :

  • Il a commis des erreurs et a besoin de vous pour les couvrir. Sa stratégie préférée sera toujours de les mettre sur votre dos. Mais si vous avez des preuves à son encontre, il fera tout pour que vous soyez dans son « camp ».
  • Il a besoin de vous pour discréditer quelqu’un d’autre. Dans mon cas, mon PN avait besoin de moi pour saper sa propre responsable. Évidemment, je n’ai pas pris parti… Mais finalement, il n’a pas eu besoin de mon soutien pour faire « virer » sa propre chef !
  • Toutes les situations où son intérêt personnel le justifie !

Lorsque votre PN n’a plus besoin de vous ou, pire encore, quand vous lui apparaissez comme une menace, il cessera d’être gentil et passera en phase « grise ».

Ici il ne sera pas très hostile mais son comportement sera très différent.

Plus d’encouragement, ni de compliment… votre travail sera devenu « passable ».  Il ne cherchera pas à vous nuire ouvertement mais vous serez devenu un élément négligeable.

Il n’hésitera pas à vous lancer une petite pique ou à faire une critique sur votre dos. Mais cela ne sera pas de manière régulière.

Il vous évitera, ne répondra pas à vos mails, ne vous donnera pas les ressources utiles, ne soutiendra pas vos projets…

Assez rapidement, la situation se dégradera. De personnes négligeables vous passerait à personne à abattre. Et là, la vraie manipulation du PN rentrera en jeu. C’est la phase noire.

Le fait de vous considérer comme ennemi justifiera, à ses yeux, toutes ses basses manœuvres.

Sa stratégie n°1 sera de vous discréditer aux yeux du groupe.

Il s’attaquera ouvertement à vos idées et votre travail. Il insistera sur vos nombreuses erreurs sans jamais vous les montrer ni vous expliquez en quoi elles le sont et comment les corriger.

La chasse à lerreur sera donc ouverte !

Il est toujours possible de trouver des « erreurs » car celles-ci sont souvent très subjectives.

Il y a la faute évidente mais tout l’art du PN sera de faire passer un point mineur comme étant critique !

Il déformera vos propos, les sortiront de leur contexte…

Il changera les règles afin de vous déstabiliser.

Il mentira ouvertement et ira chanter sur tous les toits que vous êtes incompétents.

Il ira se plaindre de vous à vos supérieurs et insistera sur le risque que vous représentez pour la société.

Comme indiqué plus haut, le but sera de faire douter… vous faire douter de vous-mêmes et faire douter l’environnement de vos compétences.

Évidemment, à force de répétition, vous commencerez à stresser et vous commenterez des erreurs réelles !

Erreurs réelles qu’il pourra prendre pour des « faits » et preuves de votre incompétence.

Personne n’ira chercher, que votre PN à créé de toute pièce un climat hostile pour vous pousser à la faute. Personne ne verra que l’ harceleur a braqué l’attention de chacun sur vos erreurs, vos problèmes et que la perception est complétement faussée.

Vous serez le nul de service qui faut éliminer…

Lorsque votre PN est votre responsable hiérarchique, la situation devient encore plus critique.

Je me rappelle des évaluations où mon harceleur avait pris l’habitude de me « malmener ».

Il prenait soin de relever tous les « problèmes » fictifs qu’il avait pu observer tout au long de l’année et m’en faisait l’énumération. Évidement, les points positifs étaient oubliés…

A cette liste, étaient ajoutées de sympathiques petits commentaires comme quoi je ne savais faire que les tâches simples et que la perspective d’évolution dans la société était nulle.

C’est assez amusant de noter que, quelques années plus tard, j’ai récupéré son poste à la suite de son écartement pour incompétence.

La deuxième grande stratégie corolaire de la première consiste à créer une ambiance délétère.

Une fois le doute installé, votre PN va inciter les autres à adopter un comportement hostile.

L’exemple le plus marquant que j’ai vécu remonte à mon premier job.

Le collègue harceleur avait donné la consigne à l’ensemble de l’équipe de ne plus me parler ! Évidemment, un membre de l’équipe m’avait rapporté ces propos… Mais malheureusement, comme bien souvent dans ces cas de harcèlement, personne ne voulait témoigner.

Pour créer une ambiance délétère, le PN aura de nombreuses astuces.

Son non verbal sera fermé et il refusera tout contact visuel. Il ne vous dira même plus bonjour.

Il haussera les épaules quand vous prendrez la parole et soupirera.

Il vous coupera sans cesse afin que vous ne puissiez pas défendre votre point de vue.

Il fera ses petits commentaires sur votre tenue, votre apparence, votre manière de parler, de vous comporter…

Il haussera le ton et vous criera ses injonctions.

Il se taira quand vous rentrez dans la pièce.

Il donnera des consignes floues et se rétractera un peu plus tard, prétendant n’avoir jamais rien demandé.

Ou au contraire, il vous reprendra sévèrement parce que le travail n’a pas été fait comme il le souhaitait. Et cela même, si vous avez suivi ses consignes à la lettre.

Il vous chassera dans vos moments libres.

Il vous donnera du travail pour le week-end ou vos soirées.

Il vous appellera à n’importe quelle heure pour des futilités.

Il vous réprimandera ou insistera lourdement sur votre nullité juste avant de partir en vacances… question que vous gardiez un bon souvenir de lui !

Il fouillera vos affaires personnelles afin de trouver des éléments « à charge » et de renforcer votre sentiment d’insécurité.

Une des armes qu’il pourra également utiliser pour rendre l’air irrespirable est l’intimidation.

Il vous fera des menaces ouvertement.

Allant dire qu’il va dénoncer votre comportement aux RH… Ce qu’il fera, n’en doutez pas.

Il criera… mais jamais devant témoin.

Le but de créer une ambiance délétère est de vous pousser à bout. Il veut votre départ, votre burn-out ou que vous soyez suffisamment démoli pour ne plus être un obstacle pour lui.

Il jouera sur le flux de travail

Ici deux manières de procéder sont possibles.

Soit le PN ne vous donnera aucune tâche à réaliser soit il vous noiera sous le travail.

La première partie a pour but de démontrer votre inutilité. A vos yeux et aux yeux de vos collègues / responsables.  

Bien évidemment, même si il ne vous donne rien à faire, il n’hésitera pas à vous faire passer pour un fainéant.

Il peut également vous donner des tâches qui ne correspondent pas votre fonction.

Vous serez donc amené à faire du rangement, faire les inventaires ou autres tâches administratives que votre PN ne veut pas faire lui-même.

Il indiquera, à vous et à qui veut l’entendre, qu’il ne peut vous donner que ces tâches car vous commettez des erreurs.

Vous serez donc piégé. Incapable de prouver votre vraie valeur !

L’autre manière de jouer sur le flux de travail et de vous submerger.

 J’ai vécu personnellement cette technique lors de mon premier job.

Comme dit plus haut, le travail était sciemment accumulé quelques semaines avant les départs en congé de l’ensemble de mes collègues. Je restais alors seul à devoir tout traiter en une ou deux semaines.

J’ai appris, un peu plus tard, qu’il s’agissait d’une consigne du manager… Laissez le travail pour le nouveau !

Je passais donc de zéro activité à une surcharge.

Évidemment, je prenais à cœur de résorber tout le retard accumulé ce qui avait le don d’énerver mes petits camarades.

Dans la stratégie de l’immersion, vous avez aussi le tsunami de tâches futiles. Tout ce que personne n’a jamais voulu faire et qui tombe sur le dernier entrant !

Il est normal de commencer par des tâches simples voir des tâches ingrates mais il y a des limites…

Ici je parle d’une quantité de travail ingérable par une personne seule… des tâches qui, bien souvent, n’ont aucun intérêt.

Si vous êtes en présence d’un PN « fort », il pourra même insister sur l’inutilité de la tâche ou sur le fait que, de toute façon, vous n’êtes capable de ne faire rien d’autre.

Vous serez ainsi contraint :

  • De ranger et nettoyer les locaux de travail seul alors que ce n’est pas votre fonction.
  • De faire des inventaires en retard de plusieurs années.
  • De rédiger, résumer, lire des informations non utiles ou obsolètes
  • De photocopier, scanner, relier… des documents que personne ne lira.
  • De nettoyer le bocal du poisson rouge de votre PN.

Vous l’aurez compris l’important sera d’insister sur vote inutilité.

Avec un tel traitement, vous serez vite réduit à néant aussi bien aux yeux de vos collègues, qu’aux vôtres !

Il sèmera la zizanie

Outre faire croire que vous êtes incompétent, votre PN s’attachera à créer des tensions dans les équipes.

Il ira jusqu’à mentir pour que vos collègues vous prennent en grippe.

Il déformera vos propos pour que vous deveniez la « bête noire » de l’entreprise.

Le but est évidemment d’écarter toute personne qui pourrait vous prendre en compassion et devenir une alliée.

Vous serez isolé et victimes des foudres de vos camarades.

Ceux-ci vous reprocheront des griefs dont vous n’êtes pas responsable… Mais le PN aurait tellement bien fait son œuvre que vous serez le responsable tout désigné.

Dés qu’il y aura un problème dans l’entreprise ou l’équipe, vous serez le bouc émissaire !

S’il y a une panne informatique ou s’il y a le feu, ce sera vous… et cela, même si vous êtes en congé.

Il sera très commode pour votre PN de vous mettre dans cette position.

D’une part parce que l’environnement maintiendra la pression sur vos épaules et d’autre parce que cette animosité collective justifiera son attitude…

Il pourra ainsi dire « je vous l’avez bien dit qu’il était nul »…

Une autre technique très perverse pour créer des rivalités dans une équipe est de créer une injustice forte.

Votre PN pourra ainsi mettre un collègue sur un piédestal pour vous déstabiliser.

D’un côté, en flattant l’orgueil de la personne, il s’en fera un allié contre vous.

De l’autre, il pourra, encore plus, vous amoindrir par comparaison !

Il vous assènera ainsi de petites piques du genre : « ton travail n’est pas à la hauteur de … ».

Il divisera donc pour mieux régner.

A contrario, il n’hésitera pas à casser ses concurrents en criant au favoritisme !

Ainsi, mon dernier PN n’a pas hésité à faire courir des bruits de couloir sur le don de son chef qui s’entendait, selon lui, un peu trop bien avec une collègue.

Il rendra le travail impossible

La manière la plus simple de vous bloquer dans vos tâches est simplement de vous priver des ressources utiles pour les réaliser.

Votre PN pourra ainsi :

  • Vous priver des informations nécessaires ! La bonne vieille rétention d’information.
  • Changer l’heure d’une réunion sans vous avertir.
  • Vous priver des ressources informatiques utiles ou de tout matériel.

Il pourra également rendre les conditions de travail plus difficiles :

  • En vous plaçant dans un bureau inapproprié (bruit, chaleur, isolement…)
  • En interrompant systématiquement vos tâches ou en les changeant régulièrement.
  • En vous donnant des directives peu claires, à la dernière minute et avec des délais impossibles à tenir.

Pour arriver à ses fins, votre harceleur ne reculera devant rien. Il pourra aller jusqu’au sabotage !

Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive des stratégies des PN… Ils sont très créatifs quand il s’agit de nuire.

J’ai subi directement les effets de celles que je vous cite ici. Et à force, j’ai appris à m’en prémunir et à les contrer.

Une fois identifiées, celles-ci sont plus « faciles » à gérer… Ne serait-ce parce que l’on peut souligner le mauvais comportement et demander qu’il cesse !

Certes il faut éviter la confrontation qui n’amènerait qu’à une escalade.

Mais vous pouvez déjà mettre en place quelques actions pour vous protéger…

Actions qui seront abordées dans le prochain chapitre.

Écriture du livre : « Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise » Comment dissuader les attaques?

Bonjour !

Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !

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Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!

Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.

Troisième partie du livre en cours d’écriture…

Impossible de tenir le rythme de 2000 mots par jour. La vie professionnelle, la vie de famille, les coups de mou… rendent une telle discipline intenable.

Enfin avec 2-3 jours de retards, j’arrive péniblement à 7000 mots. A cette vitesse, il me faudra bien deux mois pour l’écrire. Sans compter les relectures et remise en forme qui seront bien nécessaires.

Mais bon, comme promis, voici le contenu de cette troisième partie.

Comment réussir quand on est introverti ?
Comportement anti pervers narcissiques

Quelles attitudes adopter pour dissuader les PN de tout poil ?

Comme le dit une vieille citation latine « Qui veut la paix prépare la guerre ».

Si vous voulais avoir la paix et dissuader tous les PN et harceleurs potentiel, il faut ne pas avoir le profil de la victime potentielle.

Pour ce faire, il faut travailler à plusieurs niveaux.

Au niveau « interne », il faut prendre soin de soi et de ses pensées.

L’une des stratégies préférées des PN est de saper la confiance en soi de sa cible. La cible ainsi amoindrie, ne sait plus comment réagir et finit par commettre des erreurs ce qui renforce l’emprise du PN.

La première chose à faire est de vous renforcer !

Si vous apparaissez sûr de vous inébranlable cela vous mettra déjà à l’abri.

Rappelez-vous que ce type harceleurs cherche la faille par laquelle il pourra vous toucher.

Il va donc être indispensable de vous créer une armure.

C’est quelque chose que l’on entend souvent mais personne ne nous dit comment faire…

Mais ici, je veux partager quelque chose de pratique et pas de bons conseils bien creux, donc voici ma méthode pour créer ce mur anti-con comme le dirait Florent Pagny.

Une grande clé pour se forger cette armure est de renforcer l’estime que l’on se porte.

Pour ce faire, je vous propose de travailler sur trois grands axes.

Le premier est la reprise en main de votre monologue intérieur.

Bien souvent, les personnes ayant peu confiance en elle-même alimentent un bien triste discours interne.

Certes des événements externes ont, à un moment de leur vie, ébranlé leur confiance. Mais ce sont bien les pensées « négatives » entretenues des années durant qui, à force, les ont convaincus de leur faiblesse.

Si quelqu’un vous dit que vous êtes nul… vous n’êtes pas obligé de le croire et encore moins de vous le répéter sans cesse.

Malheureusement, c’est ce que font de nombreuses personnes.

Personnellement, j’ai eu une adolescence pas très épanouissante.

Cette période a été difficile non pas du fait de ma famille mais plutôt à cause de l’environnement scolaire.

Étant nouveau et « intello » mes petits camarades m’ont vite pris en grippe et m’ont fait subir ce que l’on appellerait maintenant « harcèlement scolaire ».

Insultes, crachats, poussées dans les escaliers, isolement… bref les « petites » brimades malheureusement bien courantes à l’adolescence.

Étant un enfant assez sensible, ces remarques quotidiennes ont changé ma perception de moi-même me rendant plus renfermé et moins sur de moi.

La fêlure était là. Et à force de répétition, ce mal-être et ces doutes ont finis par intégrer ma personnalité.

Rétrospectivement, j’avais peur de rentrer en communication et cela se sentait.

Tout cela pour vous dire que tout le monde est susceptible de développer un complexe d’infériorité ou une anxiété sociale. Tout dépend le vécu de chacun.

Mais le vécu c’est par définition du passé… et il y a un moment où il faut se relever !

J’en reviens donc à comment se relever et comment restaurer sa confiance en soi.

Avoir un monologue intérieur positif est la clé.

D’abord en prenant garde à ne pas s’ auto-fustiger journalièrement. Prendre conscience de son monologue négatif et du mal que l’on se fait à soi même est la première étape.

Il existe de nombre technique pour sortir de cette mauvaise habitude allant de la méditation au renforcement négatif.

La méditation, je pense qu’en 2020, tout le monde la connait. En résumé, il s’agit d’observer ses pensées et systématiquement les laisser s’échapper.

Pour le renforcement négatif, un exemple qui m’a marqué est la technique de l’élastique. Placez celui-ci à votre poignet et chaque fois que vous avez une pensée dévalorisante, tirez dessus… évidement vous allez le sentir passer. Mais c’est le principe.

Personnellement, je préfère la première technique…

Une fois ayant identifié vos pensées négatives essayez de noter les moments de la journée où celles-ci traversent votre esprit.

Souvent il s’agit de moment creux de la journée où l’on est un peu fatigué… après le repas ou en fin de journée.

L’énergie est en effet très liée à ce monologue.

Personne ne va dire qu’il est nul après une bonne séance d’entrainement. Sauf peut-être les personnes très exigeantes qui n’ont pas rencontré leurs objectifs…

Une fois noté ces moments, vous pouvez mettre en place une stratégie pour tenter de les bloquer. Par exemple, une activité plaisante. Personnellement, j’ai tendance à lire un bon livre dans ces moments creux.

Se promener dans la nature est aussi une bonne option.

Comme dit plus haut, faire du sport régulièrement est aussi une très bonne manière de se prémunir des idées noires.

Mais même si vous pouvez réduire le nombre de pensées néfastes en les anticipant…

Il y aurait toujours un moment où vous aurez des doutes… dans ce cas vous pouvez appliquer la technique de substitution de Anthony Robbins.

Elle se base sur le fait que vous ne pouvez pas penser à deux choses en même temps.

Il suffira donc de vous concentrer sur une pensée plus agréable pour faire disparaitre la précédente.

Pour ce faire, de nombreuses stratégies sont possibles :

  • Visualisez l’idée négative se dissoudre et être remplacée par une image positive
  • Écoutez une musique entrainante et s’efforcer à ressentir des émotions plus positives
  • Parlez à un ami qui a le don de vous remonter le moral

L’important est de penser à quelque chose de positif.

Une autre technique qui permet d’anticiper les idées négatives et renforcer son estime de soi est les affirmations…

Certains y voient un cliché mais pourtant cela fonctionne…

Imaginez les dégâts que des pensées néfastes font si elles sont répétées avec conviction tous les jours… et maintenant considérez ce que pourraient faire des pensées plus gratifiantes pourraient vous apportez si elles répétées avec la même fréquence ?

Je ne sais plus dans quel livre j’ai pu lire ce concept… mais l’inconscient n’est pas très intelligent et ne fait que reproduire ce qu’il a intégré ! Et comment celui-ci intégrer des idées et nouveaux comportements ? Par la répétition !!!

Si vous vous répétez des choses négatives en boucle et sachant que l’inconscient pilote 80% de votre vie, imaginez le résultat !

Donc faites des affirmations positives tous les jours…

Pour ma part, la méditation, le sport et les affirmations ont été les principaux moteurs de mon changement « interne ».

Après les facteurs « internes » parlons des facteurs externes.

Votre estime de vous se construit grâce aux expériences positives que vous pouvez faire.

Si vous souhaitez donc doper votre estime en vous-même, il est donc parfaitement logique de chercher activement ces expériences positives et de les renforcer.

Il va donc être primordiale de s’entourer de personne qui vous font du bien et à qui vous souhaitez ressembler.

Si vous restez en permanence avec des personnes négatives qui ressassent tous les jours les mêmes problèmes, aucune évolution ne sera possible.

Comme le disait Jim Rohn, nous sommes la moyenne des 5 personnes que nous côtoyons le plus.

Dès lors entourez-vous de personnes positives !

Bien entouré et en vous exposant au expériences positives, votre confiance en vous grimpera progressivement.

Une autre manière d’augmenter l’effet des expériences positives est la gratitude.

Il s’agit également d’un sujet très « à la mode » et repris dans de nombreux livres.

L’idée est de forcer notre cerveau à voir le positif dans ce qui nous entoure.

On change ainsi le focus et plutôt de ne voir ce qui ne va pas, on regarde ce qui nous fait du bien.

Pour ma part, je m’efforce chaque jour à noter quelques points positifs de ma journée dans un agenda.

N’hésitez pas à vous remémorer ces moments agréables pour plus d’effet.

Vous pouvez y ajouter des images, des photos…

Également, il est intéressant de reparcourir ce calepin régulièrement pour fixer ces moments heureux.

Votre vie vous paraitra plus agréable et vous vous focaliserez d’autant plus sur vos réussites.

Vous l’aurez compris, la première méthode pour se protéger du harcèlement est de se renforcer soi-même et avoir un cercle d’amis & familial fort.

Il sera aussi utile de faire attention à son apparence et son attitude en général.

Une apparence soignée, dynamique et sympathique vous rendra d’office plus apprécié et moins « attaquable ».

Prenez soin de vous, faites du sport…

Marchez la tête droite, ne longez pas les murs.

Posez votre voix pour faire preuve d’assurance.

Ne vous plaignez pas. Personne n’aime les gens qui se plaigne sans cesse.

De plus, en vous plaignant, vous donner des arguments à votre PN… autant d’éléments qui pourront l’aider à vous déstabiliser.

Une technique qui m’a également beaucoup aidé est le bouclier social.

Comme vu précédemment, le PN / harceleur n’est pas grand-chose sans son public.

Il va tenter de rallier à sa cause des alliés afin de vous discréditer.

Ne vous laissez pas faire… En étant sympathique et en parlant à tout le monde vous vous constituerez une base de supporteurs qui pourront vous aider le cas échéant.

Si l’animal se rend compte que vous êtes supporté, il ne va pas se risquer à s’attirer les foudres du public en disant du mal de vous.

Donc dès le départ, quand vous commencez un nouveau job, discutez et essayez d’être agréable avec tout le monde.

Finalement, le dernier conseil que j’aimerai vous donner est d’éviter la confrontation autant que possible.

Comme dit dans le premier chapitre, votre drôle d’oiseau a une faille narcissique forte qui « justifie » son comportement déplorable.

Il cherche en permanence une victime à vampiriser ! Donc restez discret… N’attirez pas son attention.

Évitez de rentrer en conflit ouvert avec lui surtout devant un public… ne le vexez pas.

Dans un premier temps, n’attirez pas trop l’attention en sa présence. S’il pense que vous êtes susceptible de lui « voler » son prestige, il va s’en prendre à vous.

Attendez d’avoir une bonne base de fan avant de vous mettre trop en avant en sa présence.

Et quand vous le ferez, soyez préparer à en subir les conséquences.

Quelques mots pour conclure

Difficile d’écrire un livre… et pourtant je ne suis qu’à la troisième partie.

Avoir la discipline et le temps nécessaire à l’écriture est la difficulté n°1.

Je trouve encore assez facilement l’inspiration mais je doute de la qualité de ce que je produis…

N’hésitez pas à me conseiller !

Ecriture du livre : « Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise » Identifier un pervers narcissique !

Bonjour !

Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !

C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog

Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!

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Avec un jour de retard mais avec le double de mots ;-), voici la deuxième partie.

Elle n’est pas encore relue mais est extrêmement riche d’expériences personnelles.

Les pervers narcissique et harceleurs d’entreprise

Qui sont les harceleurs, les pervers narcissiques (appelés dans le jargon PN) et comment les identifier ?

Le pervers narcissiques, un phénomène de mode ?

Dans les années 2010, le concept pervers narcissiques a été très à la mode.

Le terme est devenu tellement vague que le patron un peu trop autoritaire, le compagnon désagréable, le voisin envahissant en étaient qualifiés.

De nombreux articles ont été rédigés sur le sujet disant un peu tout et n’importe quoi…
Cet engouement a été tel que même des sites comme TOPITO a proposé des TOP des personnalités narcissiques dans vos séries télé !

Les médias ont fait leurs « choux gras » de ce concept proposant de nombreuses émissions à ce propos.

L’existence et l’omniprésence de ces personnalités malfaisant a été tellement mise en avant que nous avions / avons tous l’impression d’en connaitre !

Et pourtant… je vais surement vous surprendre mais ce terme est complétement creux…

Les pervers narcissiques nexistent pas !

Enfin c’est ce que disent une bonne partie de la communauté des psychologues.

Pour eux, le terme est déjà, en lui-même, un pléonasme, le pervers étant par sa nature même narcissique.

De plus, la bible des psys reprenant toute les maladies mentales (le DSM-5) n’en fait pas référence.

Pourtant le terme a été défini par le psychanalyste Paul-Claude Racamier. Le PN souffrirait d’un moi lacunaire et aurait besoin de se nourrir chez les autres pour compenser son narcissisme défaillant. Une espèce de vampire de l’amour propre.

En simplifié, il n’a pas beaucoup d’estime de lui-même et a besoin de rabaisser les autres pour se sentir bien.

On affuble souvent de ce qualificatif les personnes agressives qui ne font de cas du mal qu’elles peuvent faire à autrui.

Vous l’avez donc compris… il n’y a pas d’unanimité sur l’appellation et sur l’existence même de la pathologie.

Pourtant nous avons tous rencontré des personnes désagréables qui prenaient un malin plaisir à nous rabaisser plus ou moins subtilement. Vous connaissez tous des personnes dont la seule présence vous met mal à l’aise et qui vous laisse sans énergie lorsque vous les quittez…

Personnellement, peu m’importe l’appellation ou l’origine… je pense bien que ce type de personnalités existes.

Des personnes qui rabaissent les autres juste pour oublier leur propres faiblesses… évidemment que cela existe. C’est même un défaut très courant.

Je dirai même que tout le monde le fait ! Il suffit d’avoir eu une mauvaise journée ou quelques soucis au travail et notre humeur en pâtit. Et bien souvent, notre frustration se manifeste sur nos proches. Proches qui par définition seront plus patients ou moins susceptibles de réagir que de purs étrangers ou des collègues qui pourraient répliquer.

Donc dune certaine manière, nous sommes tous un peu des PN.

Chacun a sa part de narcissisme, ce qui est en fait très sain quand elle reste raisonnable.

Maintenant c’est comme dans tout, il y a des cas plus ou moins graves.

Le problème vient plutôt des actions entreprises dans le but de faire souffrir sciemment autrui. Et là, on tombe dans la vraie pathologie, domaine qui reste le terrain des psys.

Écartons les vrais cas de sociopathies qui je l’espère restent rares. Il nous reste une population d’individus qui ne prennent pas « plaisir » à faire consciemment souffrir mais qui le font quand même dans divers objectifs.

Il ne faut pas être naïf, même si l’on souhaite présenter les entreprises et à fortiori les multinationales comme des organisations où chaque employé œuvre dans l’intérêt de la société (donc du patron et actionnaires dans le modèle capitaliste), la réalité est très différente.

Les motivations des PN et autres harceleurs d’entreprise

Chacun a ses objectifs et intérêts propres. Mêmes s’ils ne sont pas conscients, ces motivations cachées dirigent les comportements et réactions. Je parle bien des buts personnels et non pas des objectifs creux fixés lors des évaluations.

Il peut s’agir de l’obtention de la reconnaissance de son chef qui parfois symbolise la figure paternelle ou la recherche de prestige auprès de ses collègues ou des horaires plus commodes, ou encore plus simplement une promotion avec salaire plus avantageux à la clé… les motivations sont nombreuses.

Bien souvent, la motivation n°1 qui nous pousse à nuire à autrui est l’effet miroir. Cet effet veut que nous nous en prenions aux personnes qui nous rappelle nos propres failles. En l’écrivant, je me rends compte que ceci est assez proche de la définition du pervers narcissiques et renforce l’hypothèse que nous le sommes tous un peu…

Le motivation n°2, selon moi, est la perte de prestige ou d’attention. Typiquement, il s’agit du petit nouveau qui met un peu dans l’ombre les plus anciens, alimentant ainsi les rancœurs.

Je ne pense pas que les motivations plus pragmatiques sont les moteurs principaux… Je pense qu’il y a toujours une blessure de l’amour propre qui justifie les actions mesquines.

Portraits des PN et harceleurs d’après mon expérience personelle

Pour illustrer mon point de vue, je vous propose de revenir sur mon expérience personnelle.

Ma vie professionnelle a commencé, il y a déjà quelques années, comme étudiant -chercheur.

Vous le savez peut-être, le monde académique n’est pas forcement si paisible et bienveillant qu’il n’y parait.

Oui, j’ai bien vécu ce premier job du fait de la richesse des échanges et de la grande autonomie qui était mienne mais j’ai pu observer et subir quelques comportements et attitudes « hostiles ».

Il faut comprendre que, comme partout, il y a une forte compétition entre les chercheurs afin d’accéder aux financements et à la reconnaissance des chefs de départements.

Certains chercheurs se contentent de « fayoter » leur responsable afin de s’en attirer les faveurs, d’autres misent sur leur compétence et leur recherche, d’autres encore n’hésitent pas à saboter plus ou moins consciemment leurs collègues.

Il faut également ajouter qu’il y existe une espèce de système pyramidale des publications.

Les nouveaux entrant travaillant afin de générer des connaissances et publications permettant aux intermédiaires chercheurs et professeurs confirmés d’augmenter leur prestige académique.

Le prestige académique vous permet d’obtenir des postes particulièrement bien rémunérés ainsi que des financements.

Donc quand vous rentrez dans le système, souvent grâce à une bourse d’état, vous êtes un peu la main d’œuvre de base.

Certains responsables en abusent clairement plus que d’autres… mais c’est la réalité du terrain.

Personnellement, je suis tombé sur un encadrant qui n’avait qu’une année d’expérience dans le domaine et qui voyait en moi une manière de remplir son portefeuille de publications.

Ce qui, en soi, ne me dérangeait pas mais qui posa des problèmes quand cette personne voulut régenter mon travail de manière autoritaire sans aucune concertation.

Rétrospectivement, ce n’était pas quelqu’un de foncièrement mauvais mais plutôt une personne inexpérimentée en management et qui avait de grandes ambitions.

Je vous dis cela pour que vous compreniez que, pour moi, 90% des situations de harcèlement ressentis viennent plus d’un manque de compétence en management que vraiment d’une volonté de nuire.

Mais même si les intentions n’étaient pas négatives, les actions entreprises derrières le sont vite devenues.

Frustrées de mon manque de réceptivité à son autorité, mon encadrant entama une campagne de dénigrement. Cette stratégie est surement la technique n°1 des harceleurs et PN en tout genre.

Elle a pour effet d’isoler la personne et ainsi de limiter ses moyens d’action mais également de rassurer le PN ou autres oiseaux quant à la légitimité de son attitude.

Si vous allez « chanter sur tous les toits » que tel collègue est nul et que vos camarades de boulots vont dans votre sens… vous serez d’autant plus convaincu de la véracité de vos dires et n’hésiterez pas à aller plus loin dans la dynamique. De plus, même si c’est faux, vos ragots laisseront des marques.

Pour revenir à ma situation personnelle, cette campagne de dénigrement eu pour effet qu’un chercheur senior cru les allégations et m’appela dans son bureau.

Après un bon savon , je me suis retrouvé découragé au point d’envisager d’arrêter ma formation.

Heureusement, des secrétaires « bienveillantes » avaient entendus les échanges et rapporté ceux-ci au chef de département qui s’empressa de remettre tout le monde à l’ordre.

La situation se calma et je continua ma formation avec succès.

Un point intéressant est que le chef de département pour m’inciter à rester m’a clairement dit qu’il était au courant du comportement inadapté de l’encadrant et que cette personne allait partir à l’étranger plus d’un an.

Ce qui est honteux c’est que l’encadrant obtenu une promotion à son retour de l’étranger alors que tout le monde était au courant de ses agissements inadaptés !

Je vous dis cela pour que vous compreniez que, bien souvent, tout le monde est au courant de ces comportements et les tolèrent. Plus encore, les responsables ne voient leurs intérêts personnels et ne vont pas se mouiller.

Ici, il s’agissait de garder un maximum de personnels sous financement d’état.

Les chefs passent la pommade pour limiter les frictions mais ils prendront rarement de mesures fortes d’écartement dans ce genre de situation.

Pour revenir à la campagne de dénigrement, cette technique a trois objectifs :

  • Discréditer pour isoler
  • Orienter la perception afin que le groupe se concentre sur les erreurs ou les difficultés et reste aveugle à ce qui est positif
  • Saper la confiance en soi de la victime afin qu’elle n’entreprenne plus rien, qu’elle commette des erreurs sous l’effet du stress ou qu’elle démissionne.

J’ai terminé ma formation mais je suis persuadé que si j’avais pu travailler dans une ambiance plus constructive et bienveillante j’aurais probablement pu accéder à des fonctions d’enseignements et de recherche.

L’impact sur ma personnalité a été très faible et je ne me suis pas retrouvé « détruit psychologiquement ». Juste quelques doutes qui se sont vite évaporés.

Je n’étais clairement pas dans une situation de PN / harcèlement lourd mais je souhaitais partager ceci pour vous faire comprendre que ce genre de comportement est très banal…

Je dirai qu’il s’agit du petit harcèlement quotidien que tout le monde rencontre couramment sans que l’on soir face à un « vrai PN ».

Ma deuxième expérience est assez similaire.

Après avoir terminé ma formation, j’ai rapidement intégré une société multinationale.

Le salaire était intéressant mais je ne savais pas où je mettais les pieds…

J’ai été engagé par un manager en fin de carrière voyant en moi son successeur.

Jeune et naïf, j’avais fait forte impression lors de mes interviews et je fus présenté comme futur responsable à l’équipe.

Celle-ci était composée de collaborateurs plus âgés et expérimentés mais moins diplômés.

Évidemment, quelques anciens qui bridaient la place ne furent pas du même avis…

Rétrospectivement, cette frustration était palpable lors des entretiens d’embauche durant lequel des questions plus ardues que la normale m’avaient été posées par ces « anciens ».

Je comprends parfaitement le sentiment qui les animaient à l’époque. Personne n’aime voir un petit jeunot diplômé rentrer en fonction dans l’optique de devenir le chef.

Mais d’un autre côté, le petit jeune ne cherche qu’à avoir un job et tant qu’il respecte ses collègues, il ne devrait pas y avoir de difficulté.

Ces collègues auraient plutôt du interoger le management et tenter de comprendre pourquoi les plus expérimenter n’ont pas été promus !

Bref, me voilà face à un public très critique qui guettait la moindre bêtise pour m’accabler.

Outre les ragots de la machine à café, une stratégie plus, terre à terre, a été mise en place pour me déstabiliser. Cette technique fonctionnait en deux temps :

  • Lorsque le personnel était complet, j’étais simplement privé de travail. Celui-ci était géré par les plus anciens et les techniciens. C’était assez amusant car quand je me suis plains de la situation, on me répondit que je devais générer mon travail moi-même !
  • La deuxième phase avait lieu à l’approche de congé. Mes collègues accumulaient du travail sans m’en avertir et m’annonçaient la veille de leur départ de ce qu’il y avait à faire. Bien évidemment, le petit nouveau face à une montagne de travail double de ce qui était traité normalement ne pouvait pas faire face. Mais malheureusement pour eux, à leur retour, le travail était fait et géré jusqu’au bout.

Cette anecdote a pour but de vous montrer a quel point la charge de travail peut être instrumentalisée pour nuire. Allant de l’absence totale de travail poussant au désœuvrement à la surcharge ayant pour but de faire plier sous le poids.

Rétrospectivement, je n’aurai pas du tout prendre sur mes épaules et insister sur le fait qu’il n’était pas normal que tout le monde sauf moi prenait congé en même temps.

Autre point intéressant, à leur retour de congé, frustré que tout le travail était réalisé, mes camarades de travail trouvaient toujours quelques choses à reprocher dans ce qui avait été fait en leur absence.

Comme quoi, on peut faire tout ce que l’on peut… si votre encadrant a envie de vous faire un reproche il trouve toujours.

Après quelques mois de ce régime, je finis par me plaindre directement de la situation aux ressources humaines. Je demandais que l’on me change de service.

Je fus assez étonné de l’effet de ma demande.

Le manager de département fut appelé et réprimandé pour son manque d’encadrement.

Les personnes à l’origine du comportement n’ont pas été, à ma connaissance, inquiétées.

Et moi, je fus licencié.

Lors des quelques derniers mois à prester, je pus travailler directement avec le chef de département. Il s’agissait des mois d’été et nous étions les seuls à être présent.

Le chef me dit ouvertement qu’il était content du travail réalisé ces dernières semaines et qu’il était dommage que je n’avais pas montré ces qualités plus tôt !

Évidemment, il ne s’était pas intéressé à la situation avant d’été appelé lui -même au RH.

Par ce paragraphe, je voulais souligner l’importance du manager d’équipe dans la dynamique de groupe.

Si celui-ci est proche de son équipe et se rend compte personnellement des contributions de chacun, ce genre de phénomènes se met plus difficilement en place !

Pour moi, le harcèlement d’équipe vient surtout de la faiblesse du responsable !

Autre point important, se plaindre au RH s’est foncer (bien souvent) dans le mur.

Le but des RH et de la direction est de « limiter » les problèmes. Et pour ce faire, écarter une personne (jeune et naïve) victime de harcèlement est la manière la plus efficace de traiter la difficulté.

La troisième expérience professionnelle eut lieu également dans une multinationale.

Malheureusement, bien que la mentalité des multi ne soit pas « très positives », celles-ci restent les principales pourvoyeuses d’emploi dans ma région.

Donc me voilà reparti pour le cirque d’entreprise…

Fort de mon diplôme, j’entre dans une position de responsable projet.

Je dois travailler avec une petite équipe d’une dizaine de personnes qui assurent le travail technique.

Mon supérieur hiérarchique, en fin de carrière, est en charge de cette équipe qui est principalement constituée de personnes plus jeunes que moi.

Je commence donc mes premières journées de travail.  

Curieusement, rien n’est prêt… pas de poste de travail, pas d’ordinateur…rien. Ce n’est pas bien grave, j’emprunte l’ordinateur d’un collègue pour débuter les formations théoriques.

Après quelques jours passés à la théorie, j’arrive logiquement à la pratique.

Pour ce faire, le responsable d’équipe m’attribue un parrain et indique que je dois apprendre le métier à la base, donc job technique. Ce que je trouve très bien !

Et c’est là que commence les problèmes… Le chef m’a, encore une fois, présenté comme étant « une perle rare » qui n’a pas besoin de beaucoup de formation. 

Ce qui a encore une fois eu l’effet d’énerver mes collègues et de clairement limiter le temps imparti à ma formation.

Évidemment quand vous entrez dans un nouveau job, d’autant plus dans la partie technique, il vous faut apprendre « les gestes », le savoir-faire typique de chaque métier. Et cela, un diplôme ne peut vous l’apprendre.

A défaut, d’avoir quelqu’un qui m’apprenne avec bienveillance cette partie, j’ai été contraint de me former par essai – erreur.

Et quand quelqu’un qui vous est vendu comme le mouton à 5 pattes commet des erreurs… c’est inadmissible !

La chose la plus amusante est que les personnes qui devaient corriger ce travail étaient les personnes que j’allais devoir encadrer à court terme…

J’ai souligné plusieurs fois que la situation était partiale mais les responsables ont fermé leurs oreilles comme bien souvent.

Je m’englue donc dans cette position de « pseudo-manager » faisant le travail technique (pour lequel il n’est pas formé) et évalué par ses futurs techniciens (expert des tâches demandées).

Plusieurs mois passent…

De nouveaux bureaux de type paysager sont construits. Une partie est destinée à l’encadrement et l’autres aux responsables techniques.

En toute logique, ma fonction et mon diplôme indique que je dois aller du côté encadrement ; en pratique, me voici de côté technique.

Ceci aurait pu être très bien avec une équipe constructive dont le but est de faire avancer les projets mais ici l’objectif (avoué ou non) était tout autre… Il était clairement de me pousser à la démission pour éviter les indemnités et l’impact négatif sur le manager direct.

Étant en prise direct avec mes détracteurs, la situation empire.

Je finis par m’en plaindre à la direction.

Deux semaines plus tard j’étais licencié d’un commun accord. Le problème est… que je n’étais pas d’accord.

Mais bon, encore un fois, je laisser passer. Je trouverai bien un nouveau job.

Je preste mon préavis.

Ayant droit à quelques jours pour recherche d’emploi en plus de mes congés à solder, je suis moins présent au travail.

Mes collègues ayant noté mes absences trouvent anormal que j’ai autant de congés… et vont jusqu’à fouiller mes affaires personnelles pour trouver ma feuille de présence.

Ils comprennent alors que j’ai été licencié.

Curieusement, ils deviennent beaucoup plus sympathiques et je ne commets plus « d’erreurs ».

Si on s’intéresse à la dynamique de groupe de cette équipe, il y avait un meneur et deux suiveurs.

Le dominant était tel que même ses responsables hiérarchiques n’osaient rien lui dire. Les suiveurs ne faisaient que colporter les ragots.

Le reste du groupe se mettait au diapason et personne n’osait contredire l’autorité du chef autoproclamé.

Le vrai manager laissait faire ne sachant pas comment réagir et ne voulant pas gérer cette situation quelques années avant sa pension.

Il y avait bien quelques individus « bienveillants » qui m’indiquaient ne pas comprendre le comportement du groupe ou me rassurant sur la qualité de mon travail. Mais visiblement pas suffisamment pour changer la perception générale.

Retrouver un emploi n’a pas été un problème… le problème vient plutôt de l’impact cumulé sur ma carrière et sur ma confiance en moi.

Jeune, on néglige souvent ce genre d’expérience malheureuse. On se reconstruit.

Mais après quelques années, on se dit : « et si cela s’était bien passé… où en serais-je ?

Ces deux dernières expériences sont très proches.

Le problème étant la manière dont j’avais été présenté et l’existence de problèmes sous-jacents : un manager faible ne sachant pas encadrer les personnalités fortes de son équipe.

Je vous dis cela pour que vous compreniez que le problème ce n’est pas vous ! C’est souvent une situation pourrie qui est révélée quand quelqu’un de nouveau arrive et remet en question la structure.

Le cas suivant est un peu différent…

Je retrouve un emploi assez rapidement comme responsable projet avec une petite équipe pour une PME.

Mon responsable est un peu plus jeune que les précédents. Il a une dizaine d’année de plus que mois et est encore assez loin de sa pension.

Ayant une bonne expérience technique et la reconnaissance de sa direction, il a une position forte et est écouté.

Mon équipe est très bien. Les âges et profils sont variés. Il n’y a pas de personnalité « trop forte » qui a un compte à régler avec ses responsables.

La situation est donc très différente et positive.

Quelques années passent… je développe ma propre expertise.

Je réussis brillamment quelques projets au point de commencer à éclipser involontairement mon responsable et à me faire remarquer par le direction.

Mon chef le prend assez mal et coupe la communication.

Commence une forme de « harcèlement » très différent de deux précédents pour peu que les deux derniers rentrent dans cette catégorie.

Ici la mécanique s’apparente à la définition même du harcèlement et le profil de mon responsable rentre plus dans la catégorie PN, pour peu qu’ils existent.

La première technique utilisée fut la rétention d’information et l’absence de travail.

Du jour au lendemain, me voici sans aucune tâche à accomplir et sans information utile.

Difficile de justifier mon utilité dans ce contexte…

Ayant un peu plus d’expérience, je m’organise et trouve de nouveau canaux d’informations et de travail.

J’entre en contact direct avec la direction et les clients. Ce qui a le don d’énerver mon PN.

Deuxième technique que je connais maintenant très bien : la campagne dénigrement.

Je deviens, en un jour, incompétent ! Alors que cela fait plusieurs années que je travaille pour la même boite et que mes évaluations sont bonnes…

Ici aussi, mon expérience m’a enseigné à réagir correctement. Je parle de la situation à mes collègues qui me confirment le problème relationnel du PN.

Le fait, d’avoir pu faire mes preuves avant que le PN ne révèle sa vraie nature et ne me prenne en grippe, a été un grand avantage. Il est plus difficile de discréditer quelqu’un qui a des alliés.

Troisième technique qui était toute nouvelle : diviser pour mieux régner.

Non content de me diminuer en public, il choisit quelques-uns de mes collègues à mettre en avant.

Des exemples qui, selon lui, sont les éléments forts. Pour ce faire, il prend des personnes qui jusqu’alors n’avaient pas vraiment retenu son attention et qui n’avaient pas de bons résultats et commence à en faire la promotion.

Pourquoi pas… chacun doit avoir sa chance. Mais il faut garder un peu de justice !

D’un autre côté, il profite de ses nouveaux alliés achetés via ses faveurs pour en faire des « béni oui oui » et renforcer sa campagne de désinformation.

J’investis deux fois plus d’énergie auprès de ses collègues pour maintenir le bateau à flot et éviter de couler sous le coup des décisions douteuses.

Quelques années plus tard, ce management eut pour conséquence des erreurs graves et la perte de clients.

M’étant inscrit contre ces pratiques et ayant informé des erreurs en question, je n’ai pas été impacté directement par les foudres de ma direction.

En revanche, le manager a été écarté de sa fonction et les suiveurs rappelés à l’ordre.

Je fus promu à la place de l’ancien responsable.

Je voulais souligner dans ce petit paragraphe les points suivants :

  • Les stratégies utilisées sont souvent les mêmes : discréditer, décourager, empêcher que le travail ne se fasse et semer la zizanie.
  • Le harcèlement peut venir de tous les côtés : collègues directs, supérieurs et même des personnes que vous encadrez
  • Le PN seul n’est pas grand-chose en entreprise, il a besoin de sa cour.
  • Il y a toujours, à mon avis, un moment où vous apparaissez comme une menace pour le PN et qui sert de déclencheur.
  • Le PN est convaincu qu’il a raison et ses fans le rassurent dans son action.
  • Il ne faut jamais s’isoler. En revanche, se trouver rapidement des alliés est plus qu’utile !

Je disais à l’instant que le harcèlement peut venir de toutes les directions…

Je vais illustrer ce propos par la dernière petite anecdote.

Une personne que j’encadrais, probablement influencée par les petits jeux du PN, s’est mis en tête que je n’étais pas la personne adéquate pour manager.

Pourquoi pas ? Je suis loin d’être parfait et je peux commettre des erreurs… Il faut toujours écouter les critiques constructives !

Le problème est que, dans ce cas, la personne refusait systématiquement toute consigne et allait se plaindre régulièrement à la direction.

Comme toute « bonne » direction, celle-ci vu l’individu plus comme un problème qu’autre chose et ce dernier se retrouva en difficulté.

Mais bon, c’est toujours assez désagréable pour un manager… surtout qu’en pratique, rien de concret ne pouvait m’être reproché.

J’aurai pu me retrouver en position d’ harceleur voir de PN si j’avais un penchant pour faire souffrir autrui.

Mais non, au contraire, je retendus la main vers la personne à de nombreuses reprises afin de pacifier la situation.

J’ai défendu plusieurs fois ses intérêts et lui ai donné des tâches gratifiantes parfois au détriment d’employés plus méritant. Mais visiblement, ce n’était pas assez.

Des personnes qui adoptent des mauvais comportements pour de mauvaises raisons

Voilà j’arrive à la fin de ce chapitre… contrairement à ce qui était annoncé je ne vous ai pas brossé le portrait des PN et harceleurs types. J’ai préféré vous partager mon expérience personnelle du harcèlement.

Je pense que les vrais PN (pour peu qu’ils existent) sont rares et que la plupart du temps on se retrouve face à des personnes qui se mettent dans un « mode de défense » qui justifie toutes leurs mauvaises actions ! Ils sont alors aveugles à leur propre comportement et rejettent toute la faute sur leurs victimes.

Je le répète, ce ne sont pas tous de mauvaises personnes… Ce sont des personnes qui adoptent des mauvais comportements pour de mauvaises raisons.

Le problème est qu’une fois qu’ils sont convaincus, il est impossible de les faire changer d’avis.

Du moins, c’est mon point de vue de « non-psychologue ».

Je rappelle encore une fois… je ne parle pas des cas pathologiques !

Écriture du livre : « Guide de survie aux pervers narcissiques ».

Bonjour !

Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !

C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog

Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!

Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.

Voilà, je débute un nouveau projet ! Et quel projet… l’écriture d’un livre sur un de mes sujets de prédilection : « le harcèlement professionnel et les pervers narcissiques au travail » Ce n’est pas un sujet facile mais c’est un sujet que me touche personnellement et que je souhaite le partager.

L’objectif est de rédiger environ 2000 mots par jour ! A ce rythme, je compte termine le livre en 30 jours… du moins le premier jet. J’invite la communauté à lire, commenter voir corriger… Merci d’avance.

Les premières lignes que je rédige aujourd’hui ne sont qu’une entrée en matière… mais il faut bien commencer quelque-part !

Alors bonne lecture pour ce premier jet de mon premier livre.

Écriture du livre : « Guide de survie aux pervers narcissiques »

Avant-Propos

On a tous plus ou moins connus des situations de harcèlement… Au travail ou dans la famille, il s’agit de ces petites actions du quotidien qui nous font nous sentir mal sans que nous sachions vraiment pourquoi.

Il peut s’agir de votre boss qui vous impose des heures supplémentaires sans que ce soit réellement nécessaire ou d’une vieille tante qui vous culpabilise systématiquement de ne pas aller la voir.

Les situations et formes de harcèlement sont variées et souvent anodines…

Souvent on accepte sans broncher. Ne sachant comment réagir, pensant qu’il n’est pas utile de rentrer en conflit ou, pire encore, croyant que la situation est « normale ».

Le problème est, qu’à force, le malaise s’installe, la situation s’amplifie au point de ne plus être supportable. Et là c’est la rupture. La crise de nerf, le burn-out ou quelle que soit l’appellation le : « c’est assez ! ».

Le problème est que cette « rupture » est souvent dévastatrice et couteuse pour la victime du harcèlement. Souvent les « spectateurs » ne comprennent pas ce qui ce passe et juge négativement la personne au bout du rouleau…

Étant assez affectif, j’ai souvent été confronté à ces petits abus du quotidien.

Parfois, il ne valait effectivement pas la peine de réagir. Mais à d’autres moment, j’aurai dû m’affirmer et me défendre plus rapidement!

Plus particulièrement dans ma vie professionnelle, où l’acceptation de l’inacceptable m’a coûté du temps, du bonheur en famille, de l’argent et ma santé.

J’aurai pu me dire que c’était du passé… que maintenant ma vie professionnelle et personnelle sont stables et que je peux tourner la page.

Mais je pense qu’il était de mon devoir de partager mon expérience dans mon blog « introverti.news.blog » mais également dans ce livre.

J’écris pour tous ceux qui vivent ce que j’ai vécu et qui ne savent pas quoi faire.

Courage ! Quelle que soit la situation, nous ne sommes jamais vraiment seul et nous pouvons toujours réagir.

Ce que vous trouverez dans ce livre

Dans ce livre, vous trouverez :

  • De nombreuses anecdotes qui me sont arrivées personnellement ou que mes proches et amis ont vécues.
  • Des parades pour limiter les influences négatives et les dégâts du harcèlement quotidien
  • Des techniques qui m’ont permis de désarmer « mes » harceleurs.
  • Mon expérience personnelle

Ce que vous ne trouverez pas dans ce livre

J’aurai bien voulu vous donner la clé qui vous libèrera de la situation dans laquelle vous vous sentez enfermés.

Mais j’en suis désolé, je ne vous connais pas personnellement et ne peut vous donner de solution sur mesure.

Tous les cas de harcèlement sont spécifiques.

Même si certains points communs les rassemblent, chaque harceleur a ses caractéristiques propres. Certaines actions fonctionneront à merveille sur un et absolument pas sur un autre.

Je ne vais pas vous mentir, c’est à vous de trouver l’échappatoire ! Ce livre pourra vous y aider mais ce n’est pas l’unique solution.

Vous ne trouverez donc pas dans ce livre :

  • Un plan de sauvetage à suivre pas à pas pour vous échapper de l’emprise de votre manipulateur
  • Des techniques oratoires vous permettant de prendre l’ascendant sur des personnalités fortes
  • Un remède miracle à votre amour propre blessé
  • Une formation de gestion des personnalités manipulatrices
  • Contrairement, à ce que le titre indique… ce n’est pas LE guide de survie au PN. Il s’agit plus d’un recueil d’expériences qui pourront vous être utile !

Comment lire ce livre

Vous ne pourrez probablement pas appliquer chaque conseil donné dans ce livre.

Mais s’il y en a un seul qui peut vous aider, un tant soi peu, cela en aura valu la peine que je l’écrive.

J’ai organisé ce livre en grandes questions.

Ces questions portent plus particulièrement sur le harcèlement professionnel.

  • Qui sont les harceleurs, les pervers narcissiques (appelé dans le jargon PN) et comment les identifier ?
  • Quelles attitudes adopter pour dissuader les PN de tout poil ?
  • Quelles sont les manœuvres classiques des manipulateurs et comment s’en prémunir ?
  • Comment se sortir des griffes d’un PN ?
  • Comment se reconstruire après s’être fait écraser par un PN ?

Il s’agit d’un vaste programme qui devrait intéresser plus d’un.

Loin de moins de vous inviter à entrer en guerre contre les PN ! Je souhaite juste vous aider à surmonter la situation.

Lisez le livre comme bon vous semble. Parcourez les questions dans l’ordre qui vous intéresse, complètement ou partiellement…

Le plus important est que vous en tirez quelque-chose d’utile, une idée qui pourra améliorer votre quotidien

Les lecteurs du blog auront la chance de découvrir le livre, à l’avance ! En effet, je publierai les chapitres du livres au fur et mesure de son écriture.

Dissuader les pervers narcissiques, se prémunir des manœuvres des manipulateurs, sortir des griffes d’un PN ou se reconstruire après un harcèlement ?

Oui, c’est possible. Ou du moins cela a été possible pour moi.

Je dis bien que cela a été possible pour moi, dans ma situation !

J’ai pu m’en sortir principalement par essai et erreur, en investissant beaucoup de temps et de ressources émotionnelles.

Ce que j’essaie de faire à travers ce livre c’est de vous faire gagner du temps et d’éviter que vous vous preniez les mêmes coups que moi.

Mais ne soyez pas naïfs, même avec les meilleurs conseils du monde, vous devrez vous faire votre propre expérience. C’est un chemin et cela prendra du temps.

On n’a rien sans rien.

Vous trouverez dans ce livre et sur le blog plusieurs idées. Des idées que vous avez peut-être lues ailleurs mais surtout des idées issues de mon expérience personnelle.

Je ne saurai être exhaustif dans ce domaine… Ce ne sont pas des recettes de cuisine qui fonctionnent quasi à tous les coups. On touche au domaine de l’humain et l’humain est, par nature, imprévisible !

Passez à l’action aujourd’hui.

Un proverbe chinois dit :

« Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le Deuxième meilleur moment est maintenant ».

Il ne sert à rien de tourner en boucle sur ses échecs… sur ce que l’on aurait dû faire ou dire.

Revenir en arrière est stérile. La seule chose que vous pouvez faire maintenant c’est agir !

Je ne vous dis pas de faire n’importe quoi mais plutôt de mettre en place les actions qui vous permettront de vous en sortir dès aujourd’hui.

L’important est moins la connaissance que se mise en pratique.
Vous pourrez lire des centaines de livres sur le sujet mais cela ne changera en rien la situation.

Donc AGISSEZ !

A propos de l’auteur

Introverti est mon nom de plume comme ils disent.

Un nom emprunté qui me permet de ne pas mélanger mes vies.

Mon travail actuel de salarié m’épanouit.

Mais je ne pense pas que discuter ouvertement de mes expériences professionnelles passées soient bien perçu. Et je ne souhaite pas mettre ma position actuelle en difficulté.

Très jeune, j’ai été victime de harcèlement scolaire. J’étais le petit nouveau qui n’avait pas d’ami et qui était la cible privilégiée des brutes de la cours de récré.

Intello, et par la suite dépisté « haut potentiel » (comme ils disent), je ne rentrais pas dans le moule et me faisais donc rejeter.

Plus tard, je me suis épanoui dans le supérieur. Bien que la compétition y est dure, j’ai me suis senti bien durant cette période.

Arrivant dans le monde professionnel, cela a été une sérieuse déconvenue.

L’idée d’être utile à la société, de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice à vite été balayée par les intrigues de bureau et les chefaillons en manque d’amour propre.

Mais je ne vais pas développer ceci ici. J’aborderai ces expériences pros dans les chapitres suivantes.
Tout ce que je vais dévoiler dans ces paragraphes, c’est que j’ai eu droit à des situations d’harcèlement professionnel qui m’ont mené à des « démissions – licenciements ».

Évidemment quand on est dans cette situation, on lit beaucoup sur le sujet, on discute et on analyse… donc je me suis constitué mon expérience dans mes lectures et sur le terrain !

Non pas comme psy mais comme personne subissant le harcèlement… tout comme vous.

Je partage donc votre ressenti !

Plus tard, la situation s’est améliorée. Les harceleurs, PN et autres collègues mal intentionnés ce sont / ont été éloignés.

On ne le croirait pas comme cela mais souvent la situation change d’elle-même.

Puis, après avoir développé mes compétences en management et avoir suivi de nombreuses formations en développement personnel, je me suis dis que mon expérience et ma maniére de voir le problème devait être partagée.

Mon affinité pour l’écrit m’a donc conduit à l’écriture d’un blog (intriverti.news.blog) et maintenant d’un livre que je débute ici.

Remerciement

Je tiens à remercier toutes les personnes qui me sont proches et qui m’ont d’une manière ou d’une autre aidé à rédiger ce livre.

Paradoxalement, je souhaite souligner l’importance des nuisibles qui m’ont, un temps, gâcher la vie !Sans eux, je ne serai pas qui je suis et cet ouvrage ne verrait pas le jour.

Également, je remercie tous les auteurs qui m’ont fait prendre conscience de qui j’étais et de comment je devais réagir…

Guide de survie au pervers narcissiques, un premier jet

Voici donc le premier jet de mon livre… je me rends compte qu’écrire 2000 mots par jour va être difficile.

Jongler entre plusieurs activités et ma vie familiale sera un sacré challenge.

A demain pour la suite… Si la motivation ne s’évanouit pas d’ici là.

Comment supporter des collègues difficiles quand on est introverti ?

Aujourd’hui, un petit article pour vous aider à supporter vos collègues… 😉

problème de collègue

L’introverti et ses collègues

Comme tout bon introverti, vous en avez ras-le-bol des collègues envahissants et bruyants qui ont la fâcheuse tendance à s’approprier le mérite de votre boulot !

Cette situation est assez normale.

Étant introverti, vous êtes épuisé par les échanges sociaux et les environnements bruyants. Allez faire un tour sur le lien suivant pour plus de détail !

Introverti Définition

A l’heure des réunions et des « Open Space », on peut dire que vous n’êtes pas gâté !

A cela s’ajoute le fait que vous avez des difficultés à faire valoir votre point de vue à l’oral et que la société récompense les plus bruyants – visibles… Et vous avez une belle caricature du monde du travail actuel.

Évidemment, je force le trait… mais avouez-le il y a un peu de vrai de tout cela !

L’idéal serait de devenir auteur ou d’avoir une activité vous permettant de vous couper du monde et de vivre sur votre ile. Mais ce doux rêve est difficile d’accès et il va falloir vous adapter à la dure vie en entreprise « extravertie ».

L’une des questions récurrentes des introvertis en entreprise est : « Comment supporter vos collègues de travail ? »

Comme vous pouvez le lire sur le blog, j’ai surmonté pas mal de difficultés dont certaines liées au travail… allant jusqu’au harcèlement

Comment vaincre un pervers narcissique à son propre jeu?

Comment survivre en entreprise quand on est surdoué ?

Mais ici je souhaite plutôt aborder les petites frustrations quotidiennes qui ne rentrent pas dans le cadre d’un harcèlement mais qui peut empoisonner la vie de celui qui les subit.

Avant de vous dire comment apprivoiser vos collègues un peu difficiles, je vous propose de les passer en revue.

Nos collègues préférés

Le râleur chronique

Avec lui, jamais rien n’est positif… le patron qui profite de ses employés, le travail qui n’est pas assez valorisant, sa vie personnelle qu’il étale sans gêne, les collègues qui ne sont jamais assez bien, le salaire qui est insuffisant… tout est bon à critiquer.

Je ne parle pas de celui qui déprime pour un oui ou un non mais plutôt de celui qui prend un malin plaisir à démolir pour démolir.

Très négatif, il a la fâcheuse tendance à vous vider de votre énergie.

Le pinailleur

Alors lui, il va dans les détails ! Pas pour améliorer les choses mais plutôt pour le plaisir de couper les cheveux en quatre et de montrer qu’il est plus malin que les autres.

Il est épuisant et surtout chronophage pour les équipes s’il n’est pas encadré.

La commère

Il passe sa vie à la machine à café à raconter le dernier ragot. Pas bien méchant, il a juste besoin d’échange… Il ne sera pas garder une information pour lui donc méfiez-vous.

Le « mou »

Il n’avance pas, n’a aucune idée ou aucun avis…

Ici, il faut faire la distinction entre :

  • La personne qui manque naturellement d’énergie et qui n’y peut rien. Heureusement que nous ne sommes pas tous des piles électriques d’ailleurs
  • L’introverti qui ne dit rien mais qui a son avis ! Il ne le dira pas en réunion et sans un minimum de maturation mais il en a un…
  • Le fainéant qui veut juste en faire le moins possible.
  • Le fuyant qui évite le conflit. Ou qui devant quelques personnalités dominantes préfère se taire !

Le dictateur

Petit chef, il fait tout mieux que tout le monde. Il ne respecte rien ni personne.

Il maltraitera ses subordonnés mais également ses chefs ! Seul son avis compte…

Le fils à papa

Lui, il doit son poste à un piston !

Il a peut-être les diplômes mais pas l’expérience. Si bien que la compétence laisse à désirer.

Parfois tyran parfois simplement incompétent, il est là pour apprendre…

Le problème est qu’il est rare que ce type de personne ait l’humilité suffisante pour poser ce constat !

Le manipulateur

Il n’hésitera pas à mentir ou à modifier les faits à son avantage. Vous ne pouvez pas lui faire confiance !

Si le manipulateur se double d’une tendance perverse, il n’hésitera pas à vous nuire si cela peut l’aider… quitte à vous démolir si vous lui apparaissez trop dangereux !

Le rigolo de service

Lui, il veut juste plaire et être apprécié. Assez maladroit, il ne se rend pas compte de ce qu’il fait…

Le problème vient plus de s’il se trouve une « victime » préférée…

Maintenant que vous savez à qui vous avez à faire… il est temps d’apprendre à savoir s’en protéger.

Comment gérer les difficultés relationnelles au boulot

Ayez compassion de vos collègues

Tout le monde est humain, avec ses forces et ses faiblesses… Votre collègue peut manquer de confiance en lui, avoir des soucis personnels, une journée difficile.

Peut-être vous lui rappelez quelqu’un ou peut-être voit-t ’il en vous ses propres faiblesses. Ou au contraire, peut-être ne supporte-t-il pas vos qualités.

Bref, le problème ce n’est pas vous.

Bien évidemment, quand il s’agit de harcèlement lourd, le fait de savoir que ce n’est pas personnel ne va pas vraiment vous aider…

Mais en revanche le fait de voir que d’autres personnes sont également victimes du harcèlement donnera une autre dimension au problème. Rien de tel que de se trouver des alliés !

S’il ne s’agit de personnes mal dans leur peau… laissez couler et passez à autre chose.

Ne vous focalisez pas sur le problème

La vie se n’est pas que votre boulot ! Enfin j’espère…

Profitez de votre vie, de votre famille, des autres collègues sympathiques !

Vous n’allez pas laisser un zouave vous gâcher la vie quand même.

Le fait de s’entourer et de se faire apprécier est un bon moyen de se protéger… un bouclier social anti-harcèlement 😉

Si vous vous focalisez sur le problème, vous allez déprimer et devenir plus agressif. Vous allez faire le vide autour de vous et serez encore plus susceptible de subir les piques de vos « méchants » collègues.

Ne cherchez pas à changer vos collègues

On va faire simple… il est impossible de faire changer quelqu’un ! Surtout quand il n’en a pas envie.

Vous aurez beau écouter et conseiller… La personne doit prendre conscience de son problème et décider de changer.

Bon pour un cas léger (le rigolo, la commère…), on peut lui dire gentiment mais pour un cas grave (harceleur), laissez tomber.

Vous trouvez que c’est une drôle d’idée qu’une victime veuille changer son harceleur… et pourtant c’est souvent le cas. On tend la main en pensant que les choses vont s’améliorer et… crac c’est reparti.

Lisez le guide de survie aux cons à l’usage des introvertis

Dans cet article, je vous donne quelques stratégies pour mettre de la distance entre le « con » et vous. Cela marche également pour les collèges difficiles…

Donc changez de bureau, modifier vos horaires, évitez les réunions où il est présent… effacez ces mails si vous pouvez éviter d’y répondre, laissez-le tomber sur la messagerie…

Le guide de survie aux cons à l’usage des introvertis

Comment un introverti peut-il supporter ses collègues ?

Si je n’avais qu’un conseil à donner à un introverti en souffrance professionnelle… c’est de mettre de la distance entre son problème et lui. Il faut garder son espace personnel et surtout ne pas se laisser polluer mentalement par la personne « hostile ».

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Cadeau de bienvenue ! – Les conseils de 14 experts internationaux pour vous aider à travers votre introversion !

Comment réussir un entretien d’embauche quand on est introverti ?

Le stress du chercheur d’emploi introverti

Vous devez passer un entretien d’embauche ? Mais c’est la panique à bord… Vous pensez que vous n’allez pas y arriver, que vous n’êtes pas capable ? Vous avez envie de vous enfuir ?

Rassurez-vous… c’est une réaction normale pour la plupart des introvertis !

Je parle d’expérience car je suis un grand introverti à tendance anxieux 😉

Comme vous le savez, un introverti est une personne qui a besoin d’être seul pour se ressourcer et « réfléchir »… Je pense que vous avez assez de contenu su le blog sans que je rappelle tout ceci ici mais pour ceux qui arrive… un petit lien.

Introverti Définition

L’introverti est souvent calme et a besoin de temps pour se forger une opinion et avoir des idées… il n’est absolument pas « naturellement » bon dans l’art de la répartie !

Pour peu qu’il soit stressé, il aura tendance à se figer de peur de dire quelque-chose qui pourrait lui nuire ! Avec pour effet de paraitre timide ou bizarre…

En entretien, ce genre de réaction est particulièrement négative car l’interviewer vous juge à la va-vite.

Il faut également réaliser que vous êtes en compétition avec des extravertis qui sont des as de la conversation et qui n’hésiterons pas à se vendre voir se sur-vendre. Ce qui, en soi, n’a rien de mal…

Donc le jeu est pipé ! Et il va falloir contrebalancer « vos faiblesses » d’introvertis.

Bien évidemment, vous avez des tas de qualités ! Mais malheureusement, en entretien, pas le temps de les exprimer… et seul « l’esbroufe » va compter ! j’exagère à peine…

Comme dit plus haut, je suis un grand introverti anxieux… et j’ai passé de nombreux entretiens.

Curieusement, j’ai assez vite compris les mécanismes qui se cachent derrière cette « interaction » et j’ai beaucoup lu sur le sujet.

J’en ai tiré quelques règles – conseils que je vais partager avec vous ci-dessous.

Si cela peut aider un d’entre vous tant mieux 😉

Ne pensez pas que l’interviewer verra vos qualités si vous ne les montrez pas !!!

Un des grands problèmes des introvertis est qu’ils croient que les autres finiront par voir leurs qualités… Ceci est malheureusement faux !!!

Si vous ne vous vous mettez pas en avant, personne ne vous verra.

Donc quand vous êtes en entretien, vous montez sur le ring ! Oubliez la gentillesse… vous êtes là pour décrocher le job ! Les autres ne vous feront pas de cadeau… donc n’en faites pas.

Gardez à l’esprit que l’interviewer va voir des dizaines de candidats et que si vous ne sortez pas du lot vous n’avez aucune chance.

Je dis cela parce qu’en tant qu’introverti, nous avons tendance à nous laisser faire, à éviter le conflit, à ne pas faire de vague. En temps normal, cela peut passer… mais en entretien, c’est fatal !

Pour vous convaincre, voici quelques commentaires de nos chers recruteurs adressés à quelques candidats introvertis :

  • Vous êtes trop effacé et vous allez vous faire écraser par le reste de l’équipe…  Bein voyons, pour avoir une équipe qui fonctionne, il faut associer différents profils. Si vous ne mettez que des extravertis forts dans la même pièce, cela va devenir la foire ! Le problème est plutôt que beaucoup de mauvais manager sont incapables de maintenir un équilibre dans leur équipe et finisse par se faire « bouffer » par les dominants du groupe 😉
  • Vous n’avez pas l’énergie pour assumer le job… personnellement, je pense qu’une bonne organisation est la meilleure solution pour abattre les jobs chronophage ou énergivore ! Et curieusement, les introvertis sont souvent doués dans l’organisation.
  • Vous n’avez pas le leadership nécessaire pour gérer une équipe. Voici encore une idée reçue… de nombreux introvertis sont d’excellents leader. Certes on parle de style de leadership moins tape à l’œil… mais cela fonctionne !
  • Vous n’êtes pas un bon communicant. Ce qui devrait être nuancé par vous n’êtes pas un bon communicant lorsque vous êtes en situation d’interview… Dans le travail de tous les jours, les introvertis sont précieux et aident à échanger les informations de manière calme et factuelle !
  • Vous ne vous adapterez pas à la culture d’entreprise. Encore, une réponse creuse… Ce sont les travailleurs qui forgent la culture par leur attitude. Si évidemment, on engage qu’un seul type d’individus, on se retrouve avec une culture déséquilibrée !!! C’est ainsi que certains types d’entreprises comptent de nombreux ISTJ (voir MBTI) dans leur rang. Ce qui est très bien quand on est dans un environnement très « régulé » mais qui est assez catastrophique quand on a besoin d’une solution pragmatique ou une approche globale. Avoir quelques introvertis et quelques profils de type F est souvent intéressant pour balancer un peu ce genre d’équipe.

Bon c’est intéressant mais je dérive un peu…

Vous l’aurez donc compris… il va falloir prendre un peu sur vous et sortir de votre carapace ! Ne serait que le temps de l’interview.

 Je ne vous demande pas de devenir  un extraverti mais d’apprendre à vous vendre.

Pour ce faire, rappelez-vous vos réussites et répétez quelques bonne vielles affirmations positives. Celà ne viendra pas en un jour… ce convaincre de sa valeur est un travail de tous les jours !

La première personne que vous devez convaincre, c’est vous !

N’allez pas dans l’excès de confiance également.

Gonflez votre niveau d’énergie

Un des reproches que l’on fait souvent aux introvertis en entretien… c’est leur manque d’énergie.

Évidemment c’est une ânerie mais cela peut vous couter des points !

Donc en période d’entretien, prenez soin de vous : alimentation, sport, sommeil… tout ce qui est susceptible de remonter votre énergie au top (légalement) est à prendre.

Programmez une rapide séance de sport avant un entretien peut en changer l’issue…

Regardez des vidéos de motivations.

Pensez à la musique !!!

La méditation peut également vous aider.

Ce conseil est simple mais est loin d’être simpliste…

Préparez votre entretien minutieusement

Le minimum est de connaitre l’entreprise, le job et les notions qui tournent autour de celui-ci. Pour cette partie, vous êtes généralement bien préparé…

En revanche, quand il s’agit des questions « bateaux » des RH vous ne savez plus quoi dire.

Alors préparez-vous. L’avantage est que tous les RH posent les mêmes questions… donc si vous vous intéressez à cela vous serez vite parés à presque toutes éventualités.

Alors dans le pire des questions RH, j’ai eu droit :

  • Ou vous voyez vous dans 5 ans ? Comme si on pouvait prévoir ce genre de chose… Personnellement je préfère quelqu’un capable de rebondir et de flexible que quelqu’un qui va vous donner un plan de carrière qui ne se réalisera pas car : « il n’y a qu’en théorie que tout se passe bien » (P. Desproges) . Mais bon préparez une bonne réponse bien bateau…
  • Quelles sont vos qualités et vos défauts ? J’ai eu un introverti qui m’a répondu comme quoi il avait du mal avec les choses nouvelles. Ce qui, en soi, est très honnête mais qui l’a grillé auprès de mon RH.
  • Quels sont vos réussites et échecs ? Ici aussi, une bonne préparation et hop…
  • LE PIRE : racontez-moi une blague… Alors là, j’étais scotché ! Je vais en entretien… sérieux et bien préparé et on me demande une blague.

Je ne vais pas lister toutes les questions creuses des RH mais bon vous avez compris le principe… préparez-vous.

Certains sortent les tests de QI, test de personnalités… donc cela vaut aussi la peine de s’y préparer.

Pour montrez que vous vous êtes préparé n’hésitez pas à poser des questions précises à votre tour … Si vous cadrez la conversation sur des sujets intéressants vous éviterez que le comique de la bande ne vous entraine sur des questions foireuses 😉

Un petit livre sur les questions des recruteurs… pour 5 euros en kindle, je pense que celà vaut l’investissement 😉

Les questions pièges pour introvertis ?

L’apparence

Souvent les introvertis pensent que l’apparence compte peu… Erreur !!!

L’apparence compte pour plus de 50% (probablement plus mais je ne veux pas vous faire peur…) dans les échanges sociaux grâce à l’effet de halo… Personne ne l’avouera mais cet effet impacte aussi bien la sélection en entretien, que les résultats de vos examens oraux ou votre salaire !!!

Donc soignez votre apparence !

Dans le même registre et souvent oublié… soignez votre vocabulaire, votre langage non verbal, votre intonation… bref toutes ces « petites » choses que vous ne considérez que trop rarement mais sur laquelle se fonde la 1ere impression.

N’oubliez pas qu’il s’agit d’un « jeu de séduction » autant qu’un « test d’aptitude ».

Un petit article sur slate pour vous expliquer en quoi l’apparence influence votre jugement…

Comment la beauté influence votre jugement

Votre apparence influence comment on vous juge…

Ne lâchez pas l’affaire

Ici c’est un conseil qui m’a permis de décrocher quelques jobs.

La plupart des gens pensent qu’une fois l’interview terminé, les dés sont jetés… C’est faux !

Il faut garder à l’esprit que la personne en face de vous voit défiler des dizaines de personnes pour un poste et qu’elle oubliera la moitié d’entres elles après quelques jours.

Donc, si vous voulez marquer les esprits, il faut maitriser l’art de la relance.

Laissez passer quelques jours après l’entretien puis envoyez un mail de remerciement ! Dans celui-ci prenez soin de rappeler 3 de vos qualités qui seront des forces pour le travail visé…

Peu de gens font cela donc vous sortirez d’office du lot.

Laissez passer quelques 3-4 semaines, puis relancez à nouveaux par téléphone.

Si vous êtes assez audacieux, vous pouvez indiquer que vous avez reçu d’autres propositions mais que le job auquel vous avez postuler vous intéresse tellement et que l’entretien s’est tellement bien passé que vous seriez heureux d’y travailler… C’est un peu forcé mais vous voyez l’idée !

Cette approche vous mettra de plus en position de force pour la seconde étape… la négociation.

Ne lachez rien et demarquez vous !

N’acceptez jamais la première offre !

Il est impératif de connaitre le salaire moyen de la fonction que vous visez.

Beaucoup d’introvertis seront tellement heureux d’avoir un second entretien qu’ils ne penseront même pas qu’ils ont la possibilité de négocier leur salaire ! Erreur fatale car le salaire de départ va vous impacter pendant toute votre carrière.

Utilisez les outils en ligne pour estimer votre salaire potentiel en considérant votre diplôme et expérience.

Vous devez garder à l’esprit que si vous demander trop peu, vous serez sous-évalué ! Donc ne soyez pas modeste.

L’idéal est que le futur employeur fasse une première proposition. Ensuite vous lui annoncez ce que vous souhaitez… si l’offre est en déviation complète par rapport au salaire du marché. Dîtes-le !

Si cela correspond, vous pouvez ajouter 10 à 20%.

N’oubliez pas les avantages… ici aussi renseignez-vous.

Ici aussi un petit livre à 5 euros pour apprendre à négocier son salaire…

Quand un introverti négocie son salaire…

Dernier conseil pour la route… entrainez-vous !

Plus vous vous mettrez en situation, plus vous serez à l’aise et pourrez lâcher la bonne répartie 😉

Toutes les situations sont bonnes à prendre, que ce soit en simulation d’entretien ou en famille ou entre amis.

Un bon plan pour vous entrainer est de faire un peu de bénévolat… Cela renforcera votre CV et vous donnera un sérieux entrainement pour peu qu’il s’agisse d’une activité un peu sociale.

Faites des formations !

Suivez des cours de langues avec tables de conversation.

Je vous dirai bien de vous inscrire aux introvertis anonymes mais je ne pense pas que cela existe. Et pourtant un groupe de soutien serait intéressant 😉

Entrainez vous pour obtenir le job de vos rêves !

Conclusions d’un introverti pour décrocher un job

Les entretiens d’embauche sont souvent vécus comme une épreuve par les personnes introverties.

Oui, ce n’est pas une activité pour laquelle ils sont naturellement doués.

Mais à force d’entrainement, il est possible de devenir « très bon » dans ce petit jeu des entretiens.

Si je devais ajouter un dernier conseil bonus a cet article c’est qu’il ne faut pas considérer l’entretien comme un événement isolé… Quand un introverti est à la recherche d’un nouveau job, il doit se créer « une routine » spécifique faite de sport, de motivation, de préparation mentale… et considérer l’entretien que comme l’opportunité de mesurer son amélioration ! Il ne faut surtout pas le voir comme un obstacle infranchissable. Qu’il soit positif ou négatif ce n’est pas le plus important… L’important est plutôt le chemin parcouru !

Pour tous ceux qui sont en recherche d’emploi en ces temps « difficiles »…

Gardez à l’esprit qu’il y a des jobs… bien sûr ils ne sont pas tous « visibles » mais avec un peu d’audace et de créativité, je suis sûr que vous allez réussir à décrocher le job de vos rêves !

Voilà… encore un article d’écrit 😉 Un article qui me touche car je connais beaucoup de personnes dans cette situation. Ce n’est pas facile mais c’est surmontable !

Pour finir… un très bon podcast…

Se vendre quand on est introverti

Quelques liens internes qui pourront vous aider…

Le guide de survie aux cons à l’usage des introvertis

Êtes-vous timide ou introverti ?

Et n’oubliez pas de vous abonner pour obtenir votre « petit » cadeau (via le lien ci-dessous) et soutenir l’auteur du blog 😉

Cadeau de bienvenue ! – Les conseils de 14 experts internationaux pour vous aider à travers votre introversion !

Comment savoir si un introverti est amoureux ?

En voilà un sujet inconfortable pour un introverti… le sujet des sentiments amoureux…

Personnellement, je suis en couple depuis un bout de temps et la question ne se pose plus vraiment.

Mais bon, il s’agit d’un thème qui m’a fortement « perturbé » pendant plusieurs années et qui semble intéresser les lecteurs donc abordons le !

Comment savoir si un introverti est amoureux ?

Introverti et amour

Pour ceux qui vienne d’atterrir sur le blog 😉… petit rappel de ce qu’est l’introversion.

Une personne introvertie aura tendance à dépenser son énergie en société et au contraire se ressourcera en étant seul.

Ce besoin de solitude est « fonctionnel » et permettra à l’introverti de reconstituer son énergie mais également de « réfléchir ». Ce temps de réflexion est utile pour se forger une opinion et avoir des idées.

Certains diront qu’il s’agit d’une caractéristique neurologique, d’autres qu’il s’agit d’habitude acquise à travers l’expérience te l’éducation… Personnellement, je n’en sais rien.

Mais je vois l’impact sur ma vie quotidienne et peut confirmer qu’il s’agit de quelque-chose de réel.  

Évidemment un tel fonctionnement influence la vie professionnelle, sociale et fortiori amoureuse.

L’introverti ayant une force tendance à faire tourner en boucle les mêmes idées

Il aura tendance à agir comme une « caisse de résonance » et amplifie tout. D’où des réactions qui peuvent apparaitre de l’extérieur comme disproportionnées ou au mieux bizarre.

Passant de froid et « apparemment » distant à « chaleureux » voir collant 😉, les changements de comportement peuvent en déstabiliser plus d’un.

Avec un peu de pratique tout cela se maitrise mais, à l’adolescence… cela peut poser des problèmes.

Déjà qu’un introverti adolescent est une cible de choix pour les harceleurs en puissance, alors amoureux… c’est pire.

Mais revenons à la question de cet article : comment savoir si introverti est amoureux ?

Pour y répondre, il y a deux cas de figure à considérer… en fonction de si l’introverti se sent en confiance ou non avec vous.

Si l’introverti ne se sent pas à l’aise

Si l’introverti ne se sent pas à l’aise

Dans cette situation, l’introverti pourrait vous sembler scotché… Peu réactif, il feindra l’indifférence (pour les plus aguerris) ou virera au rouge écarlate et ne sera pas capable d’aligner deux phrases.

Il faut comprendre que dans sa tête, l’introverti est toujours en train « d’évaluer la situation » sur base de son ressenti.  

Ressenti qui est souvent faussé car basé plus sur des interprétations que sur l’observation de ce qui se passe réellement.

Sa vision de la situation sera faussée et le conduira à ne pas réagir, par peur de commettre une erreur.

Le problème est qu’en se taisant… vous allez le juger comme timide (au mieux) ou peu intéressant.

Donc, si l’introverti se fige… il est submergé par ses pensées ou ses sentiments et vous pouvez en conclure que vous ne le laisser pas indiffèrent.

Se rendre compte de cette situation n’est pas bien compliqué… il est plus délicat de débloque l’introverti quand il est dans ce cas de figure !

Pour débloquer la situation, il faudra dédramatiser et montrer que vous ne le jugez pas… A force, la relation deviendra naturelle et vous rentrerez dans le deuxième cas de figure.

Si l’introverti est en confiance

Si l’introverti est en confiance

Il partagera son introversion

Dans cette situation, l’introverti est « ouvert » et partagera toute son intériorité avec vous…

Le signe le plus fort est qu’il partagera ses pensées. Il vous donnera son avis sans crainte d’être jugé et vous demandera le vôtre. Il partagera ses rêves, ce qui l’inspire et créera une vraie connexion.

Il baissera sa garde, perdra ses filtres et affichera sa vulnérabilité.

Il jouera les extravertis

Il pourra faire des efforts surhumains pour vous plaire… à comprendre tentera de passer pour un extraverti.

Ce qui est évidement une mauvaise idée… mais on passe tous par là.

Certains diront qu’ils quittent leur zone de confort. Mais pour moi, adopter un comportement qui n’est pas naturel est une bêtise.

Il vaudra mieux qu’il respecter sa personnalité et évite de s’épuiser dans une extraversion contre nature.

Il se montrera romantique

Souvent, les introvertis sont d’indécrottables romantiques… A force de gamberger le sujet, ils développent une vision magnifiée de la relation amoureuse.

Ils vont donc chercher à vous couvrir d’attentions et de cadeaux.

Ce qui est particulier chez un introverti, c’est que cette phase de « petites attentions » ne diminue pas avec le temps et à même tendance à s’intensifier avec l’attachement.

Il ne sera que peu attaché à l’apparence physique ou d’autres stimulations « externes ».

La nature même de la relation et de ce que vous partagez suffira à entretenir le couple. Le sentiment aura tendance à s’amplifier, ce qui explique pourquoi l’introverti est loyal.

Mais également jaloux… car il attendra de vous autant que ce qu’il apporte.

Évidemment, une telle vision n’est pas saine et durable. Il faudra apprendre à calmer le jeu

Faire durer un couple avec un introverti

L’introverti doit garder son individualité et ne pas se perdre dans une conception fausse d’un couple idéalisé.

Le partage est une belle valeur mais il faudra qu’il maintienne un équilibre. Il est important qu’il garde ses moments calmes et une part de son intériorité.

Également, il faudra éviter un attachement démesuré. Pour ce faire, il doit garder des activités personnelles et ne pas tout partager.

Le problème est que, bien souvent, même si l’introverti a besoin de temps seul, il souffre également d’une forme de « solitude ».

Lorsqu’il entame une relation (surtout les 1ere relation) il aura tendance à croire qu’il a trouvé « la » solution à ce « manque ».

L’erreur est que ce manque / vide vient le plus souvent d’une fausse idée (idée que d’apprécier être seul est mal).

D’où surinvestissement dans la relation

Pour remplir ce vide, il est plus souvent utile de se trouver une passion (non amoureuse) …

Une fois équilibré et enrichi pour ses passions, l’introverti pourra entre dans une relation d’échange qui sera plus saine mais c’est une autre histoire.

Conclusion d’un introverti

Il s’agissait d’un sujet assez délicat qui a fait remonter quelques vieux souvenirs…

Ce que je retiens c’est que le jeu de la séduction est particulièrement difficile pour un introverti… tout comme la communication dans son ensemble.

Mais à force de tentatives et avec de la patience, tout finit par s’arranger !

Une chouette vidéo qui résume le sujet…

Comment savoir si un introverti est amoureux

Comprendre le langage corporel et les expressions faciales

Un problème pour les introvertis

Comprendre le langage corporel et les expressions faciales est souvent problématique pour les personnalités introverties.

En effet, le propre de ce type de personnalité est d’être tourné sur son propre ressenti. Dés lors, comprendre les réactions d’autrui devient difficile et peut amener à des erreurs d’interprétation.

J’ai longtemps été dans cette situation. J’étais tellement fixé sur mon propre flux mental que je ne remarquais pas les réactions des personnes qui m’entouraient. Ce n’est pas que leur opinion ne m’importait pas, au contraire. Mais mon manque d’attention me conduisait à des erreurs de jugement et à des réactions non adaptées.

A force de lectures et de formations, je me suis construit une « boite à outil » me permettant de « mieux interagir ».  Je vais vous donner à travers ce rapide article quelques-unes de mes astuces…

Mais commençons par le commencement !

Le non verbal

Qu’est-ce que le langage non verbal et en quoi est-ce important ?

Il s’agit du langage corporel (et donc non verbal) que nous utilisons pour communiquer. Jusque là rien de compliqué…

Souvent on pense que ce sont nos mots qui portent le message… et bien c’est faux !

La majorité du signal vient de notre apparence, de notre non verbal, de notre intonation… les mots exprimés interviennent pour moins de 40% dans le message exprimé. Bon c’est une estimation de psy mais, l’idée est là !

Il est souvent plus judicieux de travailler son apparence et son non verbal plutôt que de perfectionner le contenu de son discours ou de sa présentation !

A contrario, lorsque nous discutons, il est très intéressant d’observer les signaux non verbaux de notre interlocuteur pour mieux le comprendre.

Vous pourrez ainsi noter des incohérences entre le discours et l’attitude… vous mentirait-on ?

Le message doit être considérer dans son ensemble et avec son contexte.
L’analyse du langage non verbal et des expressions faciales sont des outils précieux dans cette remise en contexte.

Expressions faciales et émotions

Les expressions faciales seront particulièrement utiles pour déterminer l’état émotionnel de votre interlocuteur.État émotionnel qui sera d’une importance capitale si vous avez une demande à réaliser… L’importance du timing.

N’allez pas demander une augmentation si votre boss a sa tête du contrarié du lundi matin 😉
Voici quelques exemples d’émotions qui peuvent être exprimées via des expressions faciales : bonheur, tristesse, colère, surprise, dégoût, peur, confusion, excitation, envie, mépris…

L’émotion que vous afficherez aura également une forte importance sur la manière dont vous serez reçu par votre interlocuteur… Adopter un état émotionnel positif et décontracté (et donc la tête qui va avec…) et on aura envie de vous parler et de vous croire ! C’est bête à dire mais tout commence là…

Les expressions faciales

L’expression faciale qui vous rendra digne de confiance implique un léger haussement de sourcils et un léger sourire. Mais franchement, est-ce possible de contrôler ses expressions aussi finement en restant naturel !
Les expressions faciales font également partie des formes les plus universelles de langage corporel. Les expressions utilisées pour exprimer la peur, la colère, la tristesse et le bonheur sont similaires dans le monde entier.

Tout le monde tire la tronche de la même manière…

Plus fort encore… notre visage et nos expressions influent sur le jugement de notre intelligence et de notre compétence !!! Vive l’effet halo…

Un visage fin et une expression de jovialité vous fera passer pour quelqu’un d’intelligent… au contraire des expressions liées à la colère…

Le non verbal de l’impatience

Les yeux

Vous l’avez déjà entendu, les yeux sont les fenêtres de l’âme … en effet, ceux-ci laissent passer énormément d’information sur notre état émotionnel.
Alors lorsque vous engagez une conversation, prenez note des mouvements des yeux de votre interlocuteur.

Par exemple, le regard est-il franc ou évitant ? Un regard direct est souvent signe d’honnêteté… Attention toutefois, un regard évitant peut-être le signe de mensonge mais également de timidité…

Lorsqu’une personne vous regarde directement dans les yeux pendant une conversation, cela indique qu’elle est intéressée et qu’elle prête attention. Cependant, un contact visuel prolongé peut être menaçant.

D’un autre côté, rompre le contact visuel et détourner fréquemment les yeux peut indiquer que la personne est distraite, mal à l’aise ou tente de cacher ses sentiments réels.

N’allez pas trop vite dans l’interprétation… considérez l’ensemble des signaux et vérifier votre ressenti

Il y a également le coup du « je regarde à droite ou à gauche » en fonction que je me remémore ou j’invente… Personnellement, j’ai testé et je n’ai jamais vu de corrélation.

On peut ajouter la dilatation des pupilles en fonction de « l’excitation »… également assez subtil car dépendant de la luminosité !!!

Les gens clignotent souvent plus rapidement lorsqu’ils se sentent angoissés ou mal à l’aise.

Des clignotements peu fréquents peuvent indiquer qu’une personne essaie intentionnellement de contrôler ses mouvements oculaires (ex : les joueurs de pokers…)


L’importance du regard (PIXABAY)

La bouche

Outre le fait de parler, les mouvements de la bouche font partie de la communication non verbale.

Se mordiller la lèvre inférieure peut indiquer de l’inquiétude ou de la peur.

Également, resserrer les lèvres peut être un indicateur de dégoût, de désapprobation ou de méfiance.

Cacher sa bouche (sauf si l’on parle de bâillement ou de toux…) peux signifier que votre interlocuteur tente de vous dissimuler quelque chose ou qu’il souhaite cacher ses réactions.

Plus encore, la bouche est l’organe du sourire ! Sourire qui peut en dire long… allant de la sympathie à la joie ou au contraire au cynisme !

Les plus simples : une bouche des commissures sont légèrement relevées peut signifier que la personne se sent heureuse ou optimiste. Légèrement tournée vers le bas peut être un indicateur de tristesse, de désapprobation… Ah bon …

Lorsque l’expression est forcée… on tombe dans l’ironie ! Surtout si associée avec un regard moqueur…

L’expression de la bouche va de paire avec celle des yeux… pour identifier un vrai sourire il faut d’ailleurs regarder les yeux. Si ceux-ci sont fixes / sans expression… et bien c’est un sourire de complaisance sans émotion !

Attention à l’influence culturelle… en Asie sourire vous fera passer pour un benêt 😉

Le sourire (PIXABAY)

Les gestes

Ici, l’interprétation est assez simple… quoi que, l’impact de la culture est très important également ! Ne vous y risquez pas sans être sûr de l’interprétation culturelle…

  • Poing fermé : colère et menace
  • Pouce en haut : approbation
  • Le signe OK sera bien perçu en Europe mais considéré comme vulgaire en Amérique latine
  • Le signe V sera le signe de victoire au royaume unis mais signe de guerre en Australie.

Bon… je n’ai jamais vérifié ces histoires de signes et personnellement je ne les utilise pas !

Plus intéressant… la position des bras et des jambes peut donner beaucoup de renseignements.

En gros, des bras et des jambes croisées sont un signe de fermeture donc d’aversion ou de gène.  Une attitude fermée pourra être un effort pour ne pas attirer l’attention. Cela peut aussi indiquer qu’une personne se sent défensive.

Au contraire, une attitude visant à s’élargir (mouvements amples qui vont souvent avec le volume sonore d’ailleurs…) indique que votre interlocuteur veut se donner de l’importance.

Et souvent, doute du message qu’il veut transmettre. Je me rappelle un évènement ou un chef souhaitait me faire une remontrance par rapport à une erreur supposée. Je le revois encore avec ses grands mouvements, limite à se mettre sur la pointe des pieds pour s’agrandir 😉

Il s’est avéré par la suite que son discours n’était que de l’esbroufe utiliser pour masquer sa propre responsabilité.  Donc, les personnes qui essaient de se « grandir » ont souvent un complexe d’infériorité ou ne sont pas sûr de leur discours.

Se tenir debout avec les mains placées sur les hanches (position dite de superman…) peut être une indication qu’une personne est prête à prendre le contrôle, ou cela peut aussi être un signe d’agressivité.

Le fait de serrer les mains dans le dos peut indiquer qu’une personne se sent ennuyée, anxieuse ou même en colère.

Taper rapidement des doigts ou s’agiter peut-être un signe qu’une personne s’ennuie, s’impatiente ou est frustrée

L’importance du croisement bras dans le non verbal

La posture


La posture fait référence à la façon dont nous tenons notre corps ainsi qu’à l’attitude globale d’un individu.

Celle-ci a un impact fort sur la communication non verbale ! Elle nous renseignera sur le niveau de confiance d’une personne et sa tendance à dominer ou se soumettre.

C’est l’un des premiers points à travailler quand on veut améliorer sa communication… et en plus c’est assez facile à faire.

Cela va également de pair avec l’état émotionnel et la condition physique… mais il est possible de « corriger » sa posture ou du moins de se défaire de mauvaises habitudes.

Commencez par vous tenir droit ! Si vous penchez, on va croire que vous vous ennuyez ou êtes peu attentif…
Ayez une posture ouverte… celle -ci s’exprime à travers : les bras et les jambes (voir point précèdent), le regard et le sourire. 

L’astuce ici est de se forcer à s’intéresser à l’autre ! Il est toujours possible de « fausser son ressenti » et de trouver des points d’intérêt.
Éviter les postures hostiles ou agressive… En réalité, on ne communique avec les gens que lorsque l’on est prêt ! Si vous êtes en colère ou de mauvais poil… isolez-vous et allez-vous calmer 😉

Essayez également d’occuper l’espace et d’avoir une posture décontractée… droite mais décontractée. Et surtout essayez de rester naturel… plus facile à dire qu’à faire hein…

La juste distance

Si une personne s’approche trop de vous, vous allez ressentir un malaise… D’où l’importance de trouver la bonne distance d’interaction ! On parle de proxèmique (E.T Hall)

Pour Hall,il y a quatre niveaux de distance sociale

Moins de 50 cm :

C’est la zone d’intimité. Seul vos « proches » sont autorisés à y rentrer.

Entre 50 et 120 cm
C’est la zone d’interaction pour la famille et amis proche

Entre 120 et 300 cm

C’est la distance de communication pour les connaissances, collègues…
Plus vous vous entendez bien avec une personne plus celle-ci acceptera votre proximité.


Au-delà de 300 cm

C’est la distance publique… pour le livreur 😉 Mais bon c’est un peu loin pour interagir… Enfin en temps de corona… pourquoi pas

Ce besoin de distance varie d’un individu à l’autre mais également d’une culture à l’autre !

Par exemple, il existe une différence entre les cultures latines et les cultures asiatiques.

Ici gardez à l’esprit qu’il faut respecter la distance sociale quand vous rentrez en communication… Essayez de s’approcher progressivement tout en regardant l’attitude de votre interlocuteur est une bonne manière de créer du lien. Mais au moindre signe de malaise, éloignez-vous.

Derniers conseils d’introverti sur le langage non verbal

Il n’est pas facile d’interpréter tous les signaux. Il faut les considérer dans leur ensemble. Un petit exercice consiste à regarder la TV en coupant le son. Vous serez obligé de faire plus attention aux signaux non-verbaux !

Également quand vous engagez une conversation, faites attention au regard !

D’un autre côté, quand vous devez avoir une conversation importante… faite surtout attention à votre état émotionnel et votre niveau d’énergie.

Il est possible de corriger un peu son attitude mais croire vous pourrez tout contrôler est faux. Regardez les joueurs de poker… ils sont spécialisés dans la dissimulation de leurs émotions et pourtant ils se laissent encore avoir 😉

Le TRUC ultime pour établir de bonnes relations est de s’intéresser sincèrement aux gens…

Également un dernier point intéressant, il y a un lien entre votre état émotionnel et votre posture… Donc entrainez vous à prendre une posture qui inspire la confiance. Vous serez surpris sur l’impact de celle-ci sur vos sentiments.

Il est possible de faire un cours sur ce sujet… mais je pense qu’avec ces quelques astuces, vous pouvez débuter dans cette « étude » du langage corporel et surtout améliorer le vôtre.

N’oubliez pas qu’à force de répétition, une attitude qui vous semble anormal sur le moment deviendra une nouvelle habitude… donc redressez-vous, ouvrez les bras et souriez 😉

Introverti

Comment aider son enfant introverti ?

Introverti
Aider un enfant introverti

Mon expérience d’enfant introverti

Étant enfant, j’ai beaucoup souffert de cette introversion qui me coupait des autres. L’introversion faisait de moi quelqu’un de « différent »… quelqu’un qui ne s’intègre que difficilement et qui fini par être rejeté, voir harcelé.

Évidemment en grandissant, j’ai fini par dompter « ma nature ». J’ai compris mon mode de fonctionnement et je suis arrivé à me faire apprécier. Mais l’enfance et l’adolescence a été assez difficile.

A cet âge les émotions sont floues et vives. Souvent l’introversion se mêle à de la timidité, de l’incompréhension voir de la colère pour la société qui ne comprend pas le jeune introverti.

Ce n’est pas une situation évidente, surtout pour les parents qui souhaiteraient tant aider leur enfant mais qui ne savent pas comment s’y prendre.

Je me rappelle mes parents me conseillant d’aller vers les autres… mais moi, je n’en n’avais pas trop envie et en plus je ne savais pas comment faire…d’où le sentiment d’être différent, anormal… sentiment qui n’aide absolument pas.

Pourtant les enfants introvertis n’ont aucun problème !!! Comme déjà dit plusieurs fois sur ce site, les introvertis représentent 50% de la population et même s’ils représentent la moitié la moins bruyante… ils ne sont pas anormaux !!!

Ces enfants sont riches d’un grand potentiel et ont besoin que l’on les laisse un peu tranquille… et que l’on arrête de vouloir en faire des extravertis.

Laissez-les bouquiner tranquillement ou simplement rêver.  Ils ne doivent bien sûr pas complètement s’isoler… mais avoir quelques amis de qualité ne vaut-il pas mieux que d’être « populaire » ?

Plutôt que de vouloir changer les enfants introvertis en extravertis, il vaut mieux les accompagner dans leur particularité et leur apprendre à exploiter leurs forces.

Pour ce faire, quelques conseils pour aider les parents des petits introvertis :


Reconnaitre l’enfant introverti et le rassurer

Vous le savez… la norme est l’extraversion. Pas parce que les individus de ce type sont les plus nombreux mais plutôt parce qu’ils font le plus de bruyant ! Sérieusement, les médias n’ont de cesse que de valoriser des individus dont le seul but n’est que de se mettre en avant… c’est assez fatigant !
Votre enfant préfère le calme, la solitude, lire des livres… il y a de forte chance qu’il soit introverti. Et c’est une bonne nouvelle.

Dites-lui que son comportement n’a rien d’extraordinaire et que c’est même une force !

Les introvertis ont une très forte capacité d’analyse et une grande créativité.

Donc pas de panique !!! Votre progéniture ne sera probablement pas le prochain animateur télé mais est-ce vraiment si enviable que cela ?

Prenez le temps de rassurer votre enfant… discutez avec lui de ses difficultés sans le juger ni le forcer à adapter un comportement qui ne colle pas avec sa personnalité (qui reste en construction). Rassurez-le sur sa « normalité ».

Discutez des introvertis célèbres ensemble !!!

Ne laissez pas les professeurs, « amis » ou autres adultes critiquer votre progéniture

Ce qui m’a particulièrement déstabilisé lors de mes études, c’étaient les commentaires assassins de certains de mes professeurs… « il est timide », « il doit se mettre plus en avant »…

Des petits commentaires faciles qui n’ont d’effet que de renforcer le sentiment d’étrangeté et l’isolement.

Alors si un professeur vous dit que votre enfant est anormal parce qu’il préfère lire un livre plutôt que d’être avec une bande d’amis… dîtes lui qu’il se trompe et surtout laisser votre enfant tranquille avec ces commentaires déplacés.

Mais dans la grande majorité, je pense que les professeurs seront ouverts au fait que l’enfant soit introverti…

Favorisez l’auto-apprentissage, la lecture, ses sujets d’intérêt, ses passions

Une des grandes forces des introvertis est leur capacité à apprendre seul.

Souvent ils préfèreront explorer la matière à travers un livre (pour les plus anciens) ou à travers des vidéos…

Notre époque est une bénédiction pour cet auto-apprentissage !!! Tout est sur Youtube, ou dans des MOOC divers et variés. Surtout en ces temps de COVID.

L’enseignement traditionnel qui consiste à écouter un professeur déballer un savoir prémâché est sur le point d’être obsolète… et c’est une bonne chose…

Encouragez votre enfant à aller plus loin que ce qu’il apprend en cours. Encouragez son esprit critique, la recherche de plusieurs sources d’informations

Si j’avais une chose à refaire durant mes études, c’est de ne pas m’arrêter à ce que l’on m’a enseigné !!!

Développer d’autres compétences, passions … est souvent un point fort pour la vie professionnelle et personnelles !!!

Donc, ce n’est pas si mal si votre enfant se passionne pour un sujet au point de délaisser sa vie sociale… C’est peut-être un futur Bill Gate ou un Elon Musk en puissance !

Apprenez-lui à participer en classe 

Non, votre enfant ne va pas spontanément lever son doigt en classe pour donner une réponse préformatée… Mais si on lui laisse l’occasion de préparer un message sur un sujet qui l’intéresse, il n’aura aucune difficulté à en parler !

Il faudrait que l’enseignement encourage plus les passions individuelles et partager celles-ci… plutôt que la restitution d’un savoir usé !

Parfois, il est aussi intéressant d’amener son enfant à comprendre que ce qu’il lui est enseigné en classe n’est qu’une infime partie de l’information. En lui montrant qu’il y a bien plus de chose à apprendre, vous pourriez éveiller sa curiosité et l’amener à s’intéresser.

Vous serez surpris de voir qu’il devient rapidement plus ouvert et loquace quand le sujet l’intéresse.

Respectez le besoin de « temps seul »

Les parents des petits introvertis doivent comprendre que leur enfant a besoin d’être seul pour se construire. Ils ont besoin de réfléchir avant d’avoir un avis ou une réponse. Et qu’il est stérile de les pousser à répondre s’ils n’en n’ont pas envie ou simplement parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent !

Je ne dis pas qu’il faut encourager la grossièreté… mais qu’il faut arrêter de relancer l’enfant s’il n’a pas l’air disposé à répondre. Demandez-lui de réfléchir à la question mais n’insistez pas à avoir une réponse de suite.

Soyez attentif aux signaux de harcèlement scolaire

Les petits introvertis sont souvent des cibles de choix pour les harceleurs en puissance… Évidement leur manque de répartie (à chaud), fait qu’ils sont vites débordés.

C’est le rôle des parents et des professeurs d’empêcher ce type de comportement.

De grâce évitez les commentaires du genre :

  • Il faut que tu te défendes
  • Ou au contraire… tu dois faire semblant de rien car sinon cela va empirer…

Je le répète… ce n’est pas à l’enfant de faire cesser ce comportement bien aux adultes !!!

Personnellement, j’ai eu droit à ma dose de harcèlement scolaire… et cela laisse des marques. On se demande toujours si l’on est normal ou si on ne « mérite » pas ce traitement.

Cela aurait pu finir en phobie scolaire ou en timidité maladive.

En bref, pour aider son enfant introverti :

  • Cessez de vous inquiéter… votre enfant est normal !!! Rassurez-le…
  • Écoutez le et laissez lui le temps de formuler ses idées
  • Encouragez ses passions et l’auto-apprentissage
  • Faites taire les gens qui collent une étiquette négative à votre enfant
  • Protégez-le des harceleurs
Aider un enfant introverti
Aider un enfant introverti

Un chouette article traitant du sujet sur le blog super-parent