Le guide de survie aux cons à l’usage des introvertis

Je ne pense pas que tu sois arrivé ici par hasard… si tu es ici c’est que tu es introverti et que tu te sens entourés de personnalités plus ou moins nuisibles.

Peut-être, es-tu aux prises avec un chef un peu trop autoritaire, des collègues un peu lourds ou encore un entourage qui profite de toi ? Les possibilités sont nombreuses et le « con » se retrouve sous diverses formes.

Tu souhaites, plus que probablement, te mettre à l’abri de ces comportements nuisibles et éventuellement apprendre à faire valoir ton point de vue.

Et quand on est introverti, ce n’est pas chose facile !

Rassure-toi, tu es loin d’être le seul dans ce cas. 30 à 50% de la population est introvertie.

Moi-même, très introverti, j’ai longtemps souffert de difficultés au travail.

Mais qu’est-ce que l’introversion ?

Comme déjà abordé de nombre fois sur le blog, l’introversion est un mode de fonctionnement qui vous oblige à vous reposer seul entre chaque échange social !

Discuter, échanger, faire une présentation consomment votre énergie au point ou vous pouvez vous retrouver complètement à plat après vos réunions d’équipe !

Évidemment, l’introversion peut être vécue comme un frein dans nos entreprises où l’extraversion et l’hyper-communication sont valorisées !

Souvent vos collègues vous trouveront bizarre… au point de parfois adopter des attitudes que l’on pourrait qualifier de « cons » !

Vos camarades pourraient ainsi dire que :

  • Vous n’avez jamais d’opinion
  • Vous n’êtes pas sociable
  • Vous êtes incapable de prendre des décisions
  • Vous êtes un mauvais vendeur
  • Vous êtes incapable de gérer une situation d’urgence… que des gentillesses !

Pourtant c’est FAUX !

Vous avez juste besoin de rassembler les informations et de formuler une réponse structurée.

Et pour ce faire, vous avez besoin de réfléchir seul.

Plus d’informations sur l’introversion ici : Comment savoir si vous êtes introverti ?

Mais revenons au sujet de l’article. Comment survivre aux cons quand on est introverti ?

Lisez l’article jusqu’au bout, le conseil qui m’a été le plus utile est à la fin ! Suspens…

Définissons l’objet du débat… le « con ».

Tout le monde passe un jour par cet état… que ce soit parce que l’on a eu une mauvaise journée ou parce que la personne en face de nous nous irrite prodigieusement.

Nous n’allons pas nous mentir, nous avons tous eu des comportements dont ne nous sommes pas fiers !

Souvent nous affublons une personne de ce qualificatif lorsque celle-ci nous a blessé, a eu une attitude qui nous a choqué ou tout simplement nuit.

Cette personne n’est pas moins intelligente ou pas forcément de mauvaise volonté mais elle n’a pas eu la bonne attitude (celle que l’on souhaite), au bon moment. Rien de plus…

Parfois, nous sommes face à des cas pathologiques (les très à la mode… pervers narcissiques) mais je préfère me dire qu’ils restent minoritaires.

Enfin minoritaire… On estime leur nombre à 5% avec une forte présence dans les fonctions de manager et direction… Gloups.

Restons positifs et croyons en la nature bienveillante de l’être humain 😉

Après avoir défini l’oiseau, passons aux conseils pour l’apprivoiser…

4 conseils en or pour aider les introvertis en milieu hostile

  1. Ne jamais réagir à chaud

Si j’ai appris quelque-chose lors de mes expériences professionnelles, c’est qu’il ne faut jamais réagir à chaud en entreprise. Votre collègue vous manque de respect ? Dans 90% des cas, il vaut mieux feindre l’ignorance que de lui sauter dessus à bras raccourcis…

Premièrement parce que l’improvisation est loin d’être votre fort… vous êtes introverti !

Deuxièmement parce qu’en réagissant, votre enquiquineur pourrait se placer en position de victime.

Restez zen. Utilisez la stratégie du poisson mort.

L’idée est de montrer le moins d’émotion possible à votre interlocuteur. Celui-ci sera désarçonné et ne pourra surenchérir.

Si vous ne rentrez pas dans son jeu, il se lassera…

La stratégie du poisson mort

Si l’injustice est trop criante, répondez de manière factuelle et impersonnelle. N’attaquez jamais la personnalité de la personne en face de vous au risque de devenir un con à votre tour.

Déstabiliser les gens dominants
  • Mettez de la distance

Cette petite astuce n’a l’air de rien mais qui peut faire la différence.

Imaginez que votre con partage votre bureau… en face de vous toute la journée ! La galère…

Vous êtes dans son viseur en permanence. Chacun de vos gestes sont épiés et commentés.

La première réaction que vous devez avoir est de mettre de la distance.

J’ai connu cette situation. Ce que j’ai mis en place est très simple. J’ai déménagé dans le bureau d’à côté avec des collègues qui m’étaient favorables. L’ harceleur ne m’avait ainsi plus dans sa ligne de mire et ne pouvait plus me tourmentait sans témoin !

Plus de détails sur le blog : Comment vaincre un pervers narcissique à son propre jeu ?

On pense souvent qu’une telle réaction n’est pas possible. Mais détrompez-vous… tout le monde voit et juge les attitudes déplacées que vous subissez régulièrement et vous serez compris du plus grand nombre.

Moins radical que le conseil ci-dessus, vous pouvez simplement évitez les contacts visuels en mettant une plante devant son nez ; évitez d’écouter ses brimades en mettant des écouteurs ou évitez sa présence en adaptant vos horaires.

Mettez de la distance
  • Prenez soin de vous

Dans cette situation, on perd vite pied et on se remet en question.

Ne serait-ce pas de notre faute ?

N’aurait-il pas raison ?

Nous avons tendance à ruminer, à être stressé et pouvons devenir pénible pour nos proches.

Je sais que c’est difficile mais arrêtez de vous plaindre.

Nous pouvons somatiser au point de devenir insomniaque, développer de l’eczéma ou d’autres réactions peu sympathiques.

Vous devez comprendre qu’il s’agit là d’un cercle vicieux. Plus vous serez mal, plus vous serez vulnérable et plus vous serez la cible de votre drôle d’oiseau !

Donc prenez soin de vous !!! tous les moyens sont bons… Méditation, vacances, activité en familles et entre amis, un bon bouquin.

Pensez d’abord à vous et arrêtez d’attacher autant d’important aux autres. C’est votre vie et vous ne devez laisser personne la gâcher.

Prenez soin de vous
  • Entourez-vous

Vous vous rappelez, au début de l’article je vous disais que le conseil qui m’a été le plus utile était ce dernier… Nous y sommes !

En tant qu’introverti, nous aimons bien notre petite « solitude ». Nous recherchons le contact de quelques personnes mais nous n’aimons pas la foule. Être populaire n’est pas vraiment notre talent naturel.

Pourtant, le fait de se faire bien voir et de pouvoir nouer des alliances (comme à Koh-Lanta…) constitue un bouclier social fort. Cette protection dissuadera les harceleurs et autres nuisibles en puissance.

OK… mais quand on est introverti comment peut-on mettre en place cette stratégie ?

Nous ne sommes, peut-être, pas naturellement doués pour faire de grand discours à un large public mais nous sommes capables de créer de vraies relations. Ce que nous perdons en quantité nous le gagnons en qualité ! Donc liez avec vos collègues… allez vers ceux qui vous inspirent le plus confiance et discutez ! Votre personnalité est attachante et vous arriverez à nouer de belles amitiés.

J’ai eu du mal à intégrer ce conseil. Lors de mon harcèlement, j’ai eu tendance à me couper des autres, à m’isoler.

N’oubliez jamais… l’union fait la force. Les autres peuvent être une source de réconfort et de support !

L’union fait la force

Conclusions – Inutile de monter au front pour savoir se défendre !

Vous l’avez compris, la méthode de défense introvertie que je vous propose ici est basée sur la temporisation, la distanciation (pas celle du Corona…) et la sociabilité.

  • Pas de réaction à chaud
  • Mettre autant de distance que possible
  • Ne jamais s’isoler.
  • Et surtout… ne doutez jamais de votre propre valeur !

Mon expérience personnelle m’a appris à me méfier des plaintes adressées aux responsables et ressources humaines…

En vous plaignant, vous risquez de devenir « le problème ». Et certains règlent rapidement « leur problème »…

Si j’ai un dernier bon conseil à vous donner avant de vous quitter, c’est de d’abord de tenter l’approche proposée dans cet article.

Cet article a été inspiré du livre Le guide de survie aux cons – Robert I. Sutton

Le guide de survie aux cons

Citations Bonheur Introverti #1

Je pense que les temps sont durs pour beaucoup d’entre-nous…

Même si le confinement est plus facilement vécu par les introvertis qui visitent ce blog, le temps commence à se faire long.

Le manque de nos proches et de nos activités habituelles se fait sentir. Et le moral en prend un coup…

Afin de nous soutenir, je vous propose de partager tous les jours une citation sur le bonheur à la manière de ce qui est fait sur le très bon blog Soif de Joie

J’espère que ces quelques inspirations positives vous aideront…

Pour ma part, le fait d’insuffler un peu de positivisme me fera le plus grand bien 😉

Donc première sitation d’une longue liste qui commence ce vendredi 08/05…

« 

« Ce n’est pas ce que vous avez, ni qui vous êtes, ni où vous êtes, ni ce que vous faites qui vous rend heureux ou malheureux. C’est ce que vous pensez. « 
Dale Carnegie

Citations Bonheur Introverti #1

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Pourquoi talent n’est pas synonyme de succès !

Un goût d’injustice

Beaucoup d’entre nous, on ce gout d’injustice… cette impression que malgré notre « talent » ou notre investissement, nous sommes et ne serons jamais reconnus.

Plus fort encore, beaucoup s’interrogent du pourquoi certains moins « doués » réussissent mieux…

On nous a longtemps vanté l’égalité des chances et la promotion par le mérite si chère à nos démocraties libérales… nous aurait-on menti ?

Hé bien… OUI !!!

Effet Matthieu et injustice (Image PIXABAY)

Connaissez-vous l’effet Matthieu ?

Ahhh les biais cognitifs… ils m’ont toujours beaucoup amusé !

Voir à quel point nous sommes influençables alors que nous nous pensons logiques et factuels… est tout simplement hilarant 😉

Le petit dernier découvert sur le net est une petite révélation… du moins pour moi !

Il s’agit de l’effet Matthieu, extrait de l’évangile selon saint M : « on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a »… sympathique !!!

Cet effet est attribué au Pr Merton dans les années 60 et établit que la renommée des scientifiques n’est pas forcement liés à leur qualité mais plus à leur visibilité !

« The Matthew effect in science »

Il explique ainsi pourquoi certains scientifiques moyens ont eu une brillante carrière et se sont vu attribués le mérite de leurs collègues parfois plus brillants…

Ce phénomène s’applique également aux scientifiques féminines qui se sont fait spolier le mérite de leur travail par leur collègues masculins…

Ici, on parlera plutôt d’effet Matilda, établi par l’historienne Matilda Joslyn Gage.

Un exemple de cet effet est « l’oubli » de Rosalind Franklin dans la découverte de l’ADN au profit de James Watson, Francis Crick et Maurice Wilkins avec Nobel à la clé… pas bien !

Mais quelque soit le genre, l’effet existe.

A l’image de « on ne donne qu’au riche »… on ne donne du crédit qu’à celui qui en a déjà !

Idem pour les institutions qui abritent les scientifiques « stars » et profitent ainsi d’un effet halo…

Effet Matthieu en Sciences (Image PIXABAY)

Les Kardashians des sciences…

L’effet Matthieu s’applique aux publications scientifiques : « plus tu publies, plus tu es renommé, plus tu as de financements, plus tu as accès aux postes prestigieux, plus tu as d’étudiants, plus tu as de main d’œuvre donc plus de publications et plus tu as faciles à publier »…

Le problème est que le facteur chance joue énormément en début de carrière et qu’une fois lancée, il n’est pas possible de rattraper la machine. Donc gare aux faux-départs ! Et allez-y sur le fayotage… ça paie.

Tout ceux qui réussissent dans ce milieu sont lancés par un parrain / prof senior !

Un corolaire amusant de l’effet Matthieu est l’indice K ou indice Kardashian…

Les scientifiques sont très fiers de leur indice de publication (qui renforce leur effet M et donc leur crédibilité…).

De manière assez caricaturale, l’indice K a vu le jour avec l’avènement des médias sociaux !

Ainsi nos amis des sciences apparaissent de plus en plus sur les médias sociaux !

Sous couvert de vulgarisation scientifique ou de communication de « la/leur vérité », on les croise de plus en plus…

On le voit avec la crise CORONA c’est la foire aux « scientifiques de salon virtuel ». On se croirait du temps des lumières 😉

L’indice K est lié au rapport du nombre de publications dans des journaux scientifiques / nombre de publications média – social.

Dans son article “The Kardashian index : a measure of discrepant social media profile for scientists” , Neil Hall démonte la science selon Twiter…

Et cela de manière très scientifique et avec beaucoup d’humour !

La cerise sur le gâteau est que cet article la propulsé au rang de scientifique Kardashian vu le nombre de tweets tournant autour de celui-ci !

Bien que caricatural, l’indice K profite également aux scientifiques… Donc pourquoi devraient-ils s’en priver !

Des applications dans bien d’autres domaines…

L’effet M explique la renommé de nombreuses stars dans de nombreux domaines…

Dans le domaine de la musique, par exemple, des études ont montrés que nos choix sont guidés par la popularité des artistes et non pas par la qualité de leur production!

Idem pour la littérature…

Les ventes de livres sont dopées par le nom de l’auteur. Et la couverture…

« Une place à prendre » a été vendu à des millions d’exemplaire car publié sous le nom de J.K Rowling alors que « L’appel du coucou » publié sous un nom d’emprunt ne sera quasi pas vendu . Quasiment pas vendu… jusqu’au moment où, son auteur soit dévoilé et que les ventes explosent !

Allez faire un tour sur l’article suivant pour plus d’exemples…

Comment l’effet Matthieu détruit le talent

Évidemment, l’effet M s’applique en entreprise… Tout le monde connait les stars des salles de réunions qui sont encensés quelque soit l’ânerie qu’ils sortent 😉

A cet effet M, s’ajoutent les petits jeux politiques et le népotisme…Rassurez-vous, le mérite n’est que rarement lié à la compétence ou l’implication et surtout en entreprise !

L’effet Matthieu et l’introversion

Comme dit de nombreuses fois sur ce blog, l’introverti a souvent des difficultés à se mettre en avant, de part son mode de fonctionnement…

Comment savoir si vous êtes introverti ?

En découle, moins d’opportunités et une moindre renommée, les deux étant liés (via effet M).

Avec cet effet Matthieu qui lie ouvertement le « bruit de la renommée » avec la crédibilité, il est d’autant plus crucial d’apprendre à se mettre en avant !

Oui, il y a un réel impact sur les carrières et les opportunités.

Et non personne ne remarquera votre mérite si vous ne le mettez pas en avant…

Heureusement, les médias sociaux semblent être une belle machine à promotion. Mais aux risques de faire monter son indice K 😉. Perso, je ne vois pas le problème.

Cette machine est assez facile d’accès aux introvertis vu qu’il s’agit d’interactions « contrôlées » : par écrit ou en vidéos préparées.

L’effet Mattieu et les stars du blogging

Il n’y a qu’un pas à faire pour dire que plus vous publiez, plus vous serez connus… plus vous serez connus, plus vous serez crus… et vous passerez pour des experts ! Donc vous vendrez… si c’est votre but…

Donc publiez !!! Mais toujours de la qualité… ou pas.

Quel est le critère primordiale impactant la crédibilité/ le succès d’un article ? La qualité ou la visibilité de son auteur ?

Avoir une liste de témoignages et commentaires positifs / like n’est-il pas plus pertinent que l’article en lui-même? Ou serait-ce, le fait de sortir dans le top de Google ?

J’espère vraiment que la qualité compte…

L’effet Matthieu est la politique…

Euh… vous connaissez beaucoup des politiques qui utilisent tweeter pour bombarder leur audience de désinformations grossières/ informations pseudo scientifiques… moi, OUI 😉

Et cela leur réussit par une magie que l’on peut maintenant expliquer !

Effet Matthieu

Êtes-vous timide ou introverti ?

Comment savoir si l’on est introverti ou timide ?

Introverti
Êtes-vous timide ou introverti ?

Une des grandes questions que l’on aborde lorsque l’on se découvre introverti est : suis-je également timide ?

Contrairement à ce que beaucoup pensent… Non être introverti ne veut pas forcement dire être timide !

Les deux caractéristiques ne vont pas de paires.

Il n’y a qu’à faire un tour dans le dictionnaire (Google en papier 😉) pour s’en rendre compte. Ce sont deux mots avec des définitions bien différentes.

Comme je l’ai déjà abordé sur le blog, être introverti veut dire que l’on a une capacité limitée à échanger avec autrui et qu’il nous sera nécessaire de nous ressourcer après chacun de ses échanges. Celà vide nos batterie !!! Comment savoir si vous êtes introverti ?

Être timide est synonyme de peur, d’anxiété lors de nos contacts. Cette peur peut aller jusqu’à la phobie sociale et au repliement sur soi-même !

On peut très bien avoir un fonctionnement introverti et n’avoir aucune peur à aborder les gens !

De nombreuse personnes qui paraissent très à l’aise en société sont introverties !

Les stars introverties et/ timide !

Parmi ces personnalités introverties à l’aise en société (donc des introvertis non timides), on retrouve des personnes très connues !

Parmi ces exemples, on note Bill Gates qui est un grand introverti.

Il est calme, tourné vers la lecture… et pourtant il est insensible aux critiques et à l’aise dans ses discours ! Dès lors on ne peut pas le qualifier de timide…

Également à citer : B. Obama, Tom Hanks, J.K. Rowling … les exemples ne manquent pas.

A contrario il existe des personnalités introverties et timides :

Par exemple, Emma Watson et même Lady Gaga qui se considèrent comme timide / mal à l’aise en société.

Emma watson – introverti

Emma Watson indique même : « être tellement sous pression lorsqu’il y a trop de monde qu’elle doit se retenir de prendre la fuite ! »

6 major stars who prefer life as an introvert

La preuve que même timide, il est possible de réussir et de dépasser ses peurs.

Définition d’introverti et timide

Donc la timidité et l’introversion sont bien deux choses différentes. La timidité est une anxiété qui se nourrit de la peur du jugement. L’introversion, le besoin de se retrouver seul dans un environnement calme pour se ressourcer !

Il est possible de mettre ces deux traits en graphique. L’axe horizontal correspondant à la tendance extravertie- introvertie et l’axe verticale anxieux (donc timide) ou stable.

Les caractéristiques sont purement indicatives… Ce sont des tendances. On peut très bien être introverti et enthousiaste ou extraverti et conciliant… 😉

Définition d’introverti et timide

Il existe un parallèle avec la médecine d’Hippocrate qui classe nos tempéraments suivant nos humeurs (fluides).

The Key Differences Between Shyness And Introversion

  • Humeur sanguine (sang) – extraverti stable
  • Humeur colérique (bile jaune) – extraverti impulsif
  • Humeur flegmatique (mucus) – introverti calme
  • Humeur mélancolique (bile noire) – introverti anxieux d’où timide

Il s’agit donc bien de caractéristiques distinctes !

Personnellement, je suis un introverti calme 😉 Donc pas timide.

Pourquoi assimilons-nous donc introverti et timide ?

Parce que leur attitude est proche !

Un introverti stable aura peu tendance à s’exprimer.

Non parce qu’il a peur de parler mais plutôt parce qu’il ne prendra la parole que lorsqu’il aura quelque chose de pertinent à dire.

Il ne racontera pas sa vie juste pour meubler !

Le timide (introverti anxieux) aura peur de parler donc parlera aussi peu que l’introverti… mais pas pour les mêmes raisons.

Le problème est que notre société est forgée pour les extravertis !

Ceux qui parlent le plus seront considérés comme plus sympathiques et compétents que ceux qui parlent peu ou plus lentement !

Il est vrai que l’introversion et la timidité se « chevauchent ».

Une personne timide peut développer son inclinaison pour l’introversion faute de pouvoir assouvir sa nature extravertie initiale, par exemple.

Au contraire, un introverti peut développer une anxiété de contact à la suite d’expériences traumatisantes impliquant un épuisement introverti ou à la suite de brimades !

Les deux critères peuvent être liés mais ce n’est pas obligatoire.

Personnellement, il arrive que l’on confonde mon introversion avec de la timidité. Cela ne me dérange absolument pas !

Ce qui m’embête le plus c’est la tendance qu’à la société à rejeter aussi bien les introvertis que les timides.

Certains peuvent confondre la timidité (et l’introversion) pour de la faiblesse ou de la soumission. Ce qui « justifie » ,à leurs yeux, des comportements inacceptables.

Pourtant il ne suffit que de respecter la nature de ses personnalités et de leur tendre la main pour qu’une relation constructive s’établisse !

Chacun doit trouver sa place et tout le monde a droit au respect.

L’idéal serait que le temps de parole ainsi que l’avis de chacun soient respectés ! Et que les règles de politesse de base soient de vigueur… Arrêtez les interruptions et les changements de sujets intempestifs !

L’injustice des beaux parleurs

Pourquoi la société favorise-t-elle les personnes loquaces au détriment des introvertis et/ou des timides ?

Ce n’est pas parce que l’on parle avec aisance et abondance que nos idées sont plus pertinentes. J’aurai même tendance à dire le contraire…

Une personne introvertie ne prendra la parole que lorsque son raisonnement sera abouti et donc de qualité.

Au contraire, la personne extravertie construira son raisonnement en même temps que son discours et en fonction du feed-back de ses interlocuteurs.

En découle, une opinion changeante et des incohérences… Ce qui est normal vu qu’il s’agit d’une manière de construire un raisonnement qui n’est pas encore figé.

Malheureusement, nous sommes plus jugés à notre occupation du temps de parole et à la qualité de nos phrases qu’au fond de notre discours !

Un peu comme si le fait de parler beaucoup était un signe d’intelligence/ dominance !

D’un point de vue animal je peux comprendre que celui qui fait le plus de bruit soit le dominant 😉

Il est vrai que parfois, je pourrai imaginer certains de mes collègues se taper sur le torse à la manière de gorilles pour attirer l’attention…

Des études très sérieuses abordent ce sujet. Certaines soulignent même cette injustice du temps de parole (et du respect qui va avec) en fonction du genre.

Genre et parole

Interruption and Influence in Discussion Groups

Rethinking Language and Gender Research: Theory and Practice

Les ravages créatifs d’une société trop bruyante

Dans une société civilisée, il faudrait envisager des méthodes d’échange plus propice à la créativité de chacun qu’au niveau sonore !

Un exemple frappant est la mode du « brainstorming »… qui est en réalité une vaste blague !

Des études ont montré que cette pratique était contre-productive et que les idées / avis étaient pilotés par les individus « dominants »…

Why Most Brainstorming Sessions Are Useless

Productivity Loss in Brainstorming Groups: A Meta-Analytic Integration

Même s’il est question de respecter les idées de chacun et le temps de parole (en principe), certains individus vont prendre l’ascendant et orienter le débat.

Une manière de générer des idées beaucoup plus efficaces est de laisser à chacun le temps de les préparer à l’écrit.

Pour ce faire de nombreux outils très efficaces sont disponibles… de la carte mentale à l’écriture « créative » voir accidental genius…

Comment devenir un expert en résolution de problèmes ?

Une fois nos idées couchées sur le papier nous n’avons qu’à les partager et sélectionner celles avec le plus d’intérêt (en utilisant la technique des chapeaux, par exemple).

Conclusions

Bref, je reviens à la thématique de l’article…

  • Non, timide et introverti ne veulent pas dire la même chose.
  • Oui, il est possible de valoriser des personnalités introverties voirtimides si l’on prend la peine de construire une société / des entreprises qui tiennent compte de ces diversités et favorisent des échanges équitables.
  • Oui, les idées des personnes introverties et timides valent aussi bien (si pas mieux) que les idées des « beaux parleurs ».

En quoi l’empathie peut-elle devenir un avantage lorsqu’elle est maitrisée ?

S’il y a bien un sujet qui me touche personnellement en tant que INFJ, c’est l’empathie !

Pour ceux qui connaisse le MBTI, le profil INFJ est très sensible à l’empathie et à la compassion. C’est une force mais également une faiblesse lorsque nous n’y prêtons pas garde.

Si tu es ici c’est que toi aussi tu te sens empathique et peut-être, est-ce parfois difficile pour toi de gérer cette partie de ta personnalité …

Mais ne t’inquiète pas, beaucoup d’entre nous sommes empathiques même si certains ont dû s’endurcir sous les coups de la vie…

Empathie définition

Empathie définition

La définition de l’empathie est la faculté de se mettre à la place d’autrui, de ses mettre dans ses chaussures et d’adopter son point de vue (empathie cognitive).

Il peut également s’agir de ressentir les émotions d’une autre personne (empathie émotionnelle). Ce qui peut être très utile quand on cherche à aider mais qui peu également être un fléau quand on confond ses propres émotions avec celles d’autrui.

Il est indispensable de faire la distinction entre soi / autrui et pouvoir moduler sa réponse émotionnelle.

J’ai longtemps eu du mal à maitriser cet aspect de ma personnalité… Étant de nature extrême emphatique, j’avais la fâcheuse tendance à m’identifier et assimiler les émotions d’autrui de manière complétement inconsciente. J’étais d’humeur changeante et extrêmement impacté par mon environnement.

Ce transfert d’émotions s’appelle la contagion émotionnelle et est (probablement) liée aux neurones miroirs… des études ont montré que lorsque nous voyons une personne en souffrance nos propres aires cérébrales liées à la sensation de douleur sont activées… nous ressentons la douleur d’autrui !

Cadeau… voici 45 videos au sujet de l’empathie, question de travailler votre anglais 😉

https://www.ted.com/talks?topics%5B%5D=empathy

Définition de l’empathie

A quoi sert l’empathie ?

Certain diront que l’empathie est une qualité purement humaine…

Personnellement, je ne pense pas.

Il est vrai que l’être humain de part le développement de son cortex préfrontal et de la métacognition (liée à la maitrise avancée du langage) présente des dispositions à l’empathie mais il n’est pas rare de voir des preuves d’empathies chez les animaux.

Cette caractéristique est typique des animaux sociaux. L’empathie favorise, en effet, les comportements prosociaux et décourage les comportements agressifs.

Un déficit d’empathie peut être la cause de la mise à l’écart du groupe.

Le but de l’empathie serait donc de favoriser les interactions sociales positives et donc, en définitive, assurer la survie du groupe.

Differential pattern of functional brain plasticity after compassion and empathy training

Quelle est la différence entre empathie, sympathie et compassion ?

Comme nous venons de le voir, l’empathie est la faculté de se mettre à la place d’autrui d’un point de vue cognitif ou émotionnel.

La sympathie est liée à un sentiment de rapprochement et est souvent à la ressemblance entre deux individus. Deux personnes partageant les mêmes centres d’intérêt ou les même valeurs (par exemple) se trouverons sympathiques. Ce sentiment est plus lié à la mécanique d’appartenance aux groupes.

La compassion désigne le fait de ressentir la souffrance d’autrui et vouloir aider l’autre.

Mon expérience personnelle de l’empathie

Étant enfant et jeune ado, j’avais tendance à absorber les émotions d’autrui. Mon humeur était parfois changeante sans que j’en comprenne la réelle raison.

Cette sensibilité et quelques caractéristiques propres que vous pouvez découvrir sur mon blog m’ont valu d’être mis à l’écart de mes petits camarades…

https://introverti.news.blog/2020/02/18/marre-des-zebres-surdoues-et-de-ceux-qui-en-profitent/

Je me suis refermé sur moi-même et me suis concentré sur mes études coupant en partie mes liens à autrui.

A posteriori, je me rends compte que ce n’était pas la bonne attitude et que cela m’a privé de belle expérience. Mais étant jeune, je n’avais conscience qu’il existait d’autres manières de réagir.

Une réaction plus saine aurait été d’apprendre à moduler mes émotions et à me détacher de l’avis des autres. Mais allez raconter cela à un ado… 😉

La clé est de pouvoir faire la distinction entre ses propres émotions et les émotions qui ne nous appartiennent pas.

Faite de l’empathie une force

Adulte, j’ai appris à utiliser mon empathie.

Elle est devenue une force qui me permet de construire des relations plus solides et d’ainsi mieux connaitre les gens qui m’entourent.

C’est un formidable outil quant il s’agit de comprendre les réactions et les mécanismes sociaux à l’œuvre.

Protocole pour faire de votre empathie une alliée

  • Apprendre à faire taire son jugement et s’attacher à écouter autrui. Ce n’est pas forcement naturel et cela peut demander un peu d’entrainement !
  • Faire la distinction entre ses propres émotions et celles d’autrui. Indispensable pour ne pas se retrouver submerger…
  • Comprendre ses propres sentiments (et pour cela je vous renvois vers l’article traitant de l’effet miroir : https://introverti.news.blog/2020/04/19/leffet-miroir-comment-lutiliser-a-son-avantage/)
  • Comprendre la source des sentiments d’autrui et tenter de la valider. Il est important de ne pas partir sur des interprétations !!!
  • Agir dans l’intérêt de tous… en respectant ses propres besoins et celui de l’autre.

Bien utiliser, ce simple petit protocole peut vous aider à mieux comprendre vos relations, vos réactions et celles d’autrui.

Empathie et zèbre, y-a-t ’il un lien ?

Je ne suis pas neurologue et j’ai quelque doute quant à la définition de zèbre…

Mais ce que je peux vous dire de mon expérience :

  • Être zèbre induit une hypersensibilité des sens (hyperesthésie) mais également émotionnelle. Cette particularité amplifie les perceptions et donc nous rend plus réceptif aux émotions d’autrui.
  • Nous pouvons « émuler » la réflexion des personnes qui nous entourent. A comprendre, nous pouvons anticiper les pensées et actions. Du moins, nous en avons l’impression. Évidemment, il y a toujours une bonne part d’interprétation… d’où l’importance de toujours valider son ressenti ! Sous peine de partir dans des délires paranoïaques.

Donc, je dirais Oui. Il y a bien une corrélation entre empathie et HP. Mais ce n’est absolument pas une conclusion scientifique ! Il faudrait déjà que les notions de HP/zèbres/ surdoué le soient…

D’un autre côté, être « intelligent » (voir HQI…) d’après les définitions en vigueur (qui sont également contestables…) n’est pas un gage d’empathie ! Il existe des individus extrêmement intelligents et qui en sont dépourvus.

Mon avis très personnel… est que les aires du cerveau responsable de la logique (/intelligence classique) et de l’empathie sont différentes.

Il peut y avoir une corrélation du fait d’un développement (supposé) plus important de ces deux aires dans certains cas.

Mais ce n’est absolument pas une causalité.

Il existe des publications faisant le lien entre empathie et désintégration de Dabrowski (sujet souvent abordé dans les communautés zèbrées…).

Empathy: The Heart of Dabrowski’s Theory 1

Abstract : La capacité de ressentir les sentiments, l’ouverture à la douleur, une profonde préoccupation des autres – ces caractéristiques empathiques – sont observables chez les enfants et constituent la base de l’altruisme.

Aux niveaux inférieurs de développement, il n’y a pas de capacité d’empathie, c’est ce que Dąbrowski (1970) a appelé «des formes primitives et impulsives de syntonie». Dąbrowski a estimé qu’il était essentiel de distinguer la syntonie de l’empathie, qu’il a appelé une «émotion supérieure».

L’empathie «contient de fortes composantes intellectuelles», résultant de la transformation psychique intérieure et de la désintégration positive. Les études démontrent que certains enfants sont vraiment empathiques. Est-il alors possible d’être à plusieurs niveaux dans l’enfance?

Empathie et MBTI ?

Tant qu’a parler de zèbre… parlons d’un autre système psychométrique : le MBTI et plus particulièrement les profils NF.

Pour rappel, NF veut dire que la personne réfléchit de manière globale et est orientée affectif.

Je vous invite à aller lire les articles du blog à ce sujet et faire le test en ligne : https://introverti.news.blog/2019/09/06/infj-mon-profil-dintroverti-suivant-le-mbti/

Je pense que le lien avec l’affectif est assez direct.

Le lien avec le critère pensé globale (N) serait plus lié au coté intuitif… le fait de ressentir les émotions de l’autre sans utiliser une pensée rationnelle.

Donc oui, je pense qu’il existe un lien fort entre les profils NF et l’empathie.

Probablement du fait, que les réponses du test MBTI qui orientent vers des profils NF sont justement portées sur des réactions empathiques…

Je pense que de nombreuses personnes empathiques se reconnaissent dans les profils types NF et les profils zèbres. Je répète… bien que je pense qu’il puisse y avoir une corrélation, ce n’est, en aucun cas, une causalité ! 😉

Ici aussi ce n’est pas une preuve d’intelligence dans le sens commun du terme (logique) mais plutôt une forme d’intelligence émotionnelle.

L’effet miroir : comment l’utiliser à son avantage !

Qu’est ce que l’effet miroir en psychologie ?

L’effet miroir : le déclencheur

Vous êtes vous emporté sur quelqu’un à la suite d’un mauvais comportement ou une habitude qui vous énerve ? Je suis sûr quoi oui… et souvent en plus ! C’est une chose naturelle.

Bien sûr, le sentiment induit peut être de la colère ou de la tristesse, de l’indignation ou autres réactions émotionnelles plus ou moins forte.

Vous allez être choqué mais votre réaction vous renvoie directement à vous-même et la personne en face de vous n’en n’est pas responsable. Elle n’est juste qu’un déclencheur !

Oui, notre réaction nous renvoie à notre propre réalité et à notre conditionnement.

Lorsque l’on condamne l’autre, on se condamne un peu soi-même !

L'effet miroir explique votre rapport à l'autre
Effet miroir psychologie – Image PIXABAY

Exemple d’effet miroir négatif : la sensation de rejet

Un exemple qui me touche personnellement est le rejet.

Plus jeune, je manquais cruellement de confiance en moi. Je ruminais continuellement que je n’étais pas assez bien, que je n’étais pas aimable et que je n’avais pas de conversation.

Ces croyances induisaient un inconfort lors de mes échanges sociaux… une maladresse, un sentiment de malaise qui rendaient les relations difficiles.

Sentant mon malaise, les gens m’évitaient ou pire j’arrivais à les vexer pour une broutille.

Je faisais le vide autour de moi sans même m’en rendre compte…

Et évidemment, je condamnais les autres ! Ils sont tous les mêmes… des égoïstes et des profiteurs ! Personne ne m’aimera jamais…

Cette sensation de rejet nourrissait mes croyances. « Tu vois, j’avais raison… personne ne t’aimera jamais ! ». Ce qui renforçait mes comportements négatifs.

A force je préférais être seul que d’être dans cet inconfort et de risquer d’être repoussé.

Ce qui est assez tragique, c’est que plus la personne en face de moi était susceptible de me correspondre, plus j’avais tendance à faire n’importe quoi. Un peu comme si je me disais « foutu pour foutu autant tout gâcher directement »

Exemple d’effet miroir positif : la sensation de confirmation

On parle souvent de l’effet miroir dans le sens « négatifs ». On explique nos sensations négatives par un rappel à nos fausses croyances.

Mais il existe aussi un effet miroir que j’appelle « positif ». Pas parce qu’il nous est profitable… loin de là. Mais plutôt parce qu’il crée du lieu avec les autres.

Reprenons l’exemple cité plus haut.

On part de mon ancienne croyance que je ne suis pas assez bien et que les personnes sont égoïstes.

Imaginons que je rencontre quelqu’un dans une situation similaire à la mienne, appelons cette personne.

On discute, on arrive au sujet sensible et c’est parti…

Ancien moi : « Ah oui, je suis rejeté par xxx. C’est toujours la même chose. Tous des égoïstes… »

Interlocuteur : « C’est vrai. Je suis dans le même cas que toi… toujours la même chose ».

Vous voyez le problème.

La personne en face de vous agit tel un miroir qui valide et renforce votre croyance !

L’effet miroir : une opportunité de mieux se connaitre

Avec un peu d’entrainement, il devient facile d’identifier ces effets de miroir. Ils deviennent alors une porte pour mieux comprendre nos mécanismes et limitation.

Posez-vous les bonnes questions.

  • Pourquoi réagissez-vous si fort face à tel comportement ?
  • Y-a-t ’-il un lien avec vos croyances, votre éducation ?
  • Est-ce vrai ? Pouvez-vous confirmer votre pensée ?
  • Tout le monde réagit-il toujours comme cela par rapport à vous ?
  • Cette croyance n’est-elle pas le fruit d’une expérience malheureuse passée qui n’a plus raison d’être ?
  • N’y a-t-il pas d’autres interprétations possibles ?
  • N’y-a-t-il pas d’autres réactions possibles face à ce comportement ?
  • Votre attitude ne pourrait-elle pas être la cause du problème ?
  • Comment identifier vos croyances limitantes grâce à l’effet miroir ?
Mieux se connaitre grâce à l’effet miroir

Voici un petit protocole qui vous aidera à identifier vos effets miroir et les croyances sous-jacentes

  • Pensez aux personnes qui vous énerve le plus dans votre entourage ou les personnes qui vous font le plus souffrir ou vous mettes mal à l’aise.
  • Quels sont les comportements de ces personnes qui induisent votre état ?
  • Pourquoi ces comportements vous dérangent-ils ?
  • Observez-vous régulièrement ce comportement chez plusieurs personnes ?
  • Font-ils échos à une/plusieurs de vos expériences passées ? Ici vous touchez votre croyance limitante…
  • Êtes vous sur de votre interprétation de cette expérience ? Cette expérience (/croyance) était-elle vraie ? Est-elle toujours d’actualité ? N’avez-vous pas changé ? Vous remettez en cause cette croyance…
  • Pourriez-vous adopter une autre croyance plus constructive ? « Je ne suis pas toujours rejeté… je me suis juste senti rejeté parce qu’il y avait tel circonstance… »

Je ne vous dis pas de vous déresponsabiliser de tout mais plutôt d’envisager d’autres angles d’observation de vos expériences passées.

L’effet miroir dans le couple

Environ 50% de couples se séparent chaque année. Et lorsque l’on interroge les anciens amants… les réponses sont souvent les mêmes…

  • Manque d’attention
  • Manque d’écoute
  • Infidélité et jalousie
  • Pas assez impliqué dans le couple
  • Ne s’occupe pas assez des enfants
  • Fait passer son travail, ses amis en premier…

Bref, le problème c’est l’autre.

Il est assez rare de rencontrer une personne qui dise… c’est de ma faute, je me suis trompé !

Le problème dans les relations de couple est que nous projetons beaucoup d’attente sur notre partenaire. Celui-ci devient le responsable de notre bonheur mais également de notre malheur.

Nous cristallisons souvent sur lui nos angoisses, notre mal-être et nos peurs.

Combien de disputes n’ont-elles pas pour causes réelles un manque de satisfaction dans son travail ou dans sa situation personnelle.

Il est plus facile de rejeter ses propres responsabilités sur l’autre et s’enchaine alors une escalade des reproches si nuisible aux familles et surtout aux enfants.

Une première étape serait d’identifier nos propres erreurs et leur cause profonde (et non ce n’est pas notre partenaire… cherchez plus loin 😉) Oui, votre croyance de ne pas être assez bien ou capable de faire de belle chose est peut-être la cause de votre non-implication dans votre couple… ou votre croyance de ne pas être assez séduisant est peut-être la cause de votre jalousie.

Il existe des circonstances extérieures qui justifient votre comportement (attitude inacceptable du conjoint…) mais souvent il ne s’agit que d’une interprétation qu’il est assez facile de remettre en cause.

Effet miroir et introversion

Il est intéressant d’envisager l’effet miroir dans le cadre de l’introversion.

Un introverti est une personne qui a besoin d’être seul pour se ressourcer. Ainsi rechargé, il pourra à nouveau discuter et être sociable.

Donc c’est un mode de fonctionnement.

Pourtant, on pourrait envisager que certains se réfugient dans une fausse introversion pour fuir leurs propres croyances.

Imaginez une personne convaincue qu’elle n’est pas aimable et intéressante… cette personne va naturellement se replier sur elle-même rendant ainsi ses échanges plus difficiles / inconfortables.

Cet inconfort induisant le malaise autour d’elle, la personne se retrouvera seule ce qui validera sa pensée.

Imaginez maintenant qu’elle rencontre quelqu’un d’introverti qui lui explique son monde de fonctionnement. Et la… click ! Nouveau mode de pensée… Je ne suis pas inintéressante mais introvertie. Ce qui n’a rien à voir mais offre une nouvelle explication au comportement.

Voilà une nouvelle croyance de formée. Elle n’est pas forcement vraie mais c’est une autre manière d’envisager son monde.

Pour rappel, l’introversion est un mode de fonctionnement qui implique de devoir se ressourcer après chaque échange social. Cela peut expliquer un certain inconfort en société mais ce n’est pas la seule explication possible.

https://introverti.news.blog/2020/04/09/comment-savoir-que-vous-etes-un-introverti/

L'effet miroir est le sentiment f'appartenance
Effet miroir introverti (Image PIXABAY)

L’effet miroir et influence

L’effet miroir est souvent utilisé en marketing et séduction pour obtenir la sympathie de la « cible ».

L’idée est de mimer le comportement, le discours et l’intonation d’autrui pour créer une ressemblance.

Évidemment en adoptant ce genre de stratégie, on induit un effet miroir positif fort… Et la personne en face de vous dira quelque-chose comme : « enfin quelqu’un qui me comprend ».

C’est une approche court terme que je ne recommande pas… Je suis plus relation vraie et de confiance sur le long terme.

L’effet miroir négatif peut également être utilisé à des fins démagogiques et/ou de contrôle des foules… mais franchement la manipulation politique non merci !!! 😉

Langage non verbal et mirroring

Effet miroir – quelques mots pour conclure

Vous l’avez compris… l’effet miroir impacte fortement notre relation à autrui !

  • Il est une opportunité d’apprendre à mieux se connaitre mais également de corriger nos fausses croyances et d’améliorer nos relations.
  • L’effet miroir est également utilisé à des fins d’influence utiles au marketing.

Merci pour votre lecture sur Introverti

L’effet miroir – introverti (video PIXABAY)

N’hésitez à vous inscrire pour obtenir votre cadeau de bienvenue https://introverti.news.blog/2020/04/14/annonce-formation-gratuite-comment-reussir-quand-on-est-introverti-les-conseils-de-14-experts-en-3h-de-video/

Quelques video intéressantes sur le sujet

Comprendre les émotions d’un simple coup d’oeil
Neurones miroirs

Introverti, Pourquoi le confinement vous fait du bien ?

Introverti et confinement

En ces temps de COVID 19, nous sommes nombreux à devoir travailler de chez nous.

Après une période d’acclimatation, nous avons trouvé nos marques… nous nous sommes adaptés comme nous le pouvons.

Beaucoup rencontrent des difficultés dans ce confinement. Les plus extravertis ressentent un vide… eux qui ont besoin de relations humaines pour se dynamiser en sont privés. Bien évidemment, il reste les téléconférences… mais ce n’est pas la même chose.

D’autres se sentent étrangement mieux… au point de parfois culpabiliser.

Plus de réunion sans fin, plus de pause entre collègue, plus de ragot de couloir, plus de commérage, plus de team-building, plus de voyage imposé par le patron 😉

Ce changement de fonctionnement pourrait être paradisiaque pour les introvertis, s’il n’avait pas ce fichu et anxiogène virus !

As an Introvert, Working From Home Is My Heaven

Coronavirus et introversion (Image PIXABAY)

Une journée d’introverti avant et après COVID 19

Journée d’introverti avant

Une bonne journée commençait par la course matinale… réveil à 6h du matin, 5 minutes de petit déjeuner, déposer les enfants à l’école et hop direction les bouchons !!!

Ensuite, arrivée au boulot, dire bonjour à ses collègues (qui tirent la tête… compréhensible non ?), et c’est parti pour le marathon : réunion, téléphone, travail d’équipe…

Pause midi, où il faut faire bonne figue même si l’on a envie de s’enfuir en courant.

Et c’est reparti jusqu’à 18h quand on avait de la chance.

Retour du boulot vers 19h… évidemment épuisé.

On s’écroule dans le divan devant une ânerie à la TV !

On dit non aux enfants qui veulent un peu d’attention et on finit par tomber de fatigue.

Journée d’introverti après

Réveil à 8h… euh mais c’est les vacances ou quoi ? petite routine matinale au ralenti jusqu’à 8h30 puis boulot !

Oui, oui, on garde une petite réunion (pour ne pas être dépaysé et rassurer le patron) mais via Skype, Teams ou autres gadgets plus à la mode… 1h maximum ! Et le reste du temps, on s’organise comme on le souhaite. On fixe ses pauses comme on le veut. Tant que le travail est fait… pas de problème.

Plus de collègue qui déboule dans votre bureau. Plus de guéguerre de bureau à gérer… zen quoi !

Bon il y a les coups de fils mais pour peu que votre job ne nécessite pas une « hot line » permanente… on peut les gérer les coups de téléphone.

On arrive vers 18h et hop c’est fini.

Bilan, on a abattu deux fois plus de travail que si l’on était en présentiel et 3h de récupéré (bouchon et autres bêtises improductives)…

Introverti vs Covid 19

L’impact sur un introverti

Le fait de ne plus subir la pression sociale et d’avoir le temps de se ressourcer quand nécessaire fait un bien fou ! Bon c’est compensé par le stress généré par ce fichu virus mais quand même quel changement.

Ce n’est pas que je n’aime pas les gens… au contraire. Mais devoir rester en contact permanent avec des personnes que vous n’avez pas choisies… Supporter les blablas incessants et les egos surdimensionnés… c’est compliqué pour un introverti !

Vous n’imaginez pas la baisse d’énergie quand on reste plus de 60 minutes à écouter les discours autocentrés de certains.

Difficile de rester agréable après avoir été interrompu 3 fois par un collègue en mal d’occupation.

Curieusement, nous n’avons plus de problème d’énergie maintenant et nous sommes prêts à abattre une montagne de travail sans rechigner !

Quand nous avons fini notre boulot, il nous reste encore de l’énergie pour nos familles !!! Miracle…

Et même assez de temps pour s’adonner à nos passions.

Après quelques semaines, mon eczéma s’est calmé et j’ai retrouvé le sommeil 😉. Je n’imagine même pas l’effet à long terme. Et pourtant, j’ai droit à ma dose de stress journalistique quotidienne.

Repenser le travail ?

Télétravail ou pas télétravail ?

Évidemment, ce changement n’a été possible que parce que mon travail était faisable de chez moi. Oui c’est une chance.

Et je pense à tout ceux qui ont continué leur boulot en présentiel (nos héros du corona) et ceux qui sont malheureusement au chômage économique.

J’espère vivement que cette crise soit passée et que tout le monde reprenne le chemin du travail !

J’espère que l’on reverra rapidement nos proches dé-confinés.

Et que l’on puisse le soigner efficacement, quelque soit le remède !!! (brevetable ou non…).

Mais franchement, ce serait bien si notre société pouvait enfin admettre que beaucoup de jobs auraient intérêt à être réalisé à distance ! Avec tous les outils utiles au contrôle si cela peut rassurer les patrons…

Mais de grâce, arrêtons de flinguer notre santé et la planète avec ces déplacements inutiles ! On le voit l’impact sur la qualité de l’air… on ne peut plus le nier.

Corona et pollution

Vous imaginez le gain de productivité et l’impact sur la santé des travailleurs !

Beaucoup de jobs peuvent se faire à distance ! Alors pourquoi s’en priver ?

Impact sur les relations ?

Le plus intéressant est que cette distanciation semble rassembler les équipes ! Du moins, d’après ce que je constate…

Un peu comme si le fait de respecter l’espace nécessaire à chacun apaisait les tensions. Et comme si, nous nous rendions compte de ce qui était réellement important !

A croire que ce fichu virus a réussi à souder les équipes et à nous faire accepter la technologie utile au télétravail en quelques semaines… alors que nos responsables en ont été incapables depuis des années.

Mais ce virus reste la pire crasse des 50 dernières années !

Ce virus est une plaie… je ne risque pas de dire le contraire. Mais cette pandémie était prévisible et a été prédite ! On aurait mieux fait d’écouter Bill…

La prochaine pandémie

La mondialisation de l’économie va de paire avec une mondialisation des risques et donc des pandémies plus fréquentes.

Et ce n’est que la première partie ! Car avec l’impact sur l’approvisionnement et sur l’économie nous ne sommes pas près de sortir de ce cauchemar.

Il est temps d’adopter un système anti-fragile comme le dirait Nicholas Taleb !

Antifragile !!!

Un système qui se renforce face aux crises et ne s’écroule pas si une banque fait faillite.

J’espère que cette fichue crise servira de bon coup de pied au … pour nos responsables politiques et économiques. Et que la société se rendra compte que des alternatives sont possibles… et des alternatives qui respecteront plus l’humain quelque soit sa nature (introvertie ou non).

Bon courage à tous… introverti comme extraverti !!!

Les conseils de 14 experts de l’introversion en 3h de vidéo !

Les conseils de 14 experts de l’introversion en 3h de vidéo ! – Image PIXABAY

Bienvenue !

Si tu es ici, c’est que toi aussi tu es un introverti et que tu as surement beaucoup de questions à ce sujet.

Tu l’as surement remarqué, il n’est pas facile de réussir et de s’épanouir dans un monde forgé par et pour les exravertis.

Déjà plus jeune, tu préférais te retirer dans ta chambre pour lire un bon livre ou t’adonner à tes passions plutôt que de participer à des fêtes bruyantes et des conversations souvent anodines.

Élève, tu n’étais pas à l’aise lors des défenses à l’oral et tu as le sentiments de n’avoir jamais été apprécié à ta juste valeur.

Dans le monde du travail, tu n’as pas réussi à la hauteur de ton potentiel car tu n’as pas su vendre tes compétences, tes talents… Tu as horreurs des évaluations que tu trouves inutiles.

Tu es un bon employé, tu travailles bien mais tu n’arrives pas à valoriser tes résultats. Tu as l’impression que d’autres, moins travailleurs, moins talentueux, s’approprient tes idées et se mettent à avant à ton détriment.

Tu rêves d’être reconnu et apprécié pour ce que tu es. Tu souhaites que les gens découvrent à quel point tu es une personne formidable.

Moi aussi, je suis comme toi. J’ai rencontré les mêmes galères : le sentiment d’étrangeté, la pression de la société pour être plus extraverti, le manque de reconnaissance… et nous sommes loin d’être les seuls.

Pourtant il est possible de réussir en tant qu’introverti ! J’ai d’ailleurs créé ce blog pour aider des gens comme nous à nous épanouir et réussir.

De nombreux introvertis ont réussi et sont même devenus célèbres. Plus discrètement que leurs homologues extravertis mais pas moins brillamment.

Pour t’en convaincre, j’ai rassemblé les meilleurs témoignages et conseils d’introvertis de classe mondiale. Auteurs à succès, scientifiques, conférenciers, entrepreneurs !

C’est un petit cadeau de lancement de blog !

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Comment réussir quand on est introverti ?

Quels sont les traits de personnalité qui conduisent aux succès ?

Les nouveaux traits de caractère menant au succés : le « High Potential Trait Inventory »

Depuis de nombreuses années, les psychologues essaient d’identifier, avec plus ou moins de succès, quels sont les traits de personnalités qui conduisent à la réussite en entreprise.

L’une des tentatives les plus aboutie est le célèbre MBTI (indicateur de Myers-Briggs) utilisée par près de 90% des grandes entreprises US pour « qualifier » leurs employés. Cette classification défini par exemple la différence entre introverti et extraverti ; pensée globale – soucis du détail ; émotionnel – rationnel ; organisé – pragmatique.

From Every Direction—How Personality Traits and Dimensions of Project Managers Can Conceptually Affect Project Success

D’autres entreprises utilisent le QI (de manière complémentaire) à l’aide de test plus ou moins scientifiques dont le célèbre WAIS 4. Ici aussi, certains (dont Taleb) mettent en doute cet indicateur.

https://introverti.news.blog/2020/02/20/les-tests-de-qi-ou-test-wais-4-sont-elles-de-belles-arnaques/

IQ is largely a pseudoscientific swindle

Le QI est un outil également intéressant. Ce qui me dérange c’est plus le coût des tests et le fait que l’on présente celui-ci comme le « Saint Graal » ;

Il y a eu les théories des intelligences multiples soulignant que l’intelligence ne se limite pas aux critères logico-mathématiques et au langage.

Un petit test qui vaut ce qu’il vaut…

Test intelligence multiple

The Validity of a New, Self-report Measure of Multiple Intelligence

Le quotient émotionnel qui tentait d’expliquer pourquoi des personnes très intelligente (d’un point de vue QI) ne réussissait pas en entreprise.

Ici l’article de la BBC dont je m’inspire traite d’une étude de Ian MacRae, psychologue et co- auteur du livre High Potentiel. Celui-ci identifie (à son tour) les traits de caractère ayant un impact sur la réussite.

The secrets of the ‘high-potential’ personality

Comme l’auteur l’indique … la vérité est plus nuancée; l’important est de savoir exactement où vous vous situez sur chaque spectre, et comment tirer le meilleur parti de vos forces et tenir compte de vos faiblesses (ce qui est aussi valable pour le MBTI…).

MacRae et le MBTI



En revenant sur le MBTI, MacRae explique ceci : «Pour ouvrir la conversation, c’est un bon outil, mais si vous l’utilisez à grande échelle pour prédire la performance ou pour essayer de trouver des candidats très performants, cela ne fonctionne pas»

A travers leurs publications, Alexandra Teodorescu, Ian MacRae et Adrian Furnham de l’University College London ont identifié six traits liés au succès en entreprise combinés dans le « High Potential Trait Inventory » (HPTI). Donc encore une échelle 😉.

Plus d’information sur Ian MacRae et Adrian Furnham

Les nouveaux traits de caractère menant au succès : le « High Potential Trait Inventory »

Trait correlates of success at work

Traduction de leur abstract

L’identification et le développement d’individus à fort potentiel est fondamental à la réussite des entreprises et des organisations. La présente étude se concentre sur les traits de personnalité des individus à fort potentiel. Le « High Potential Traits Inventory » (HPTI) a été utilisé pour étudier les associations entre les traits de personnalité et les mesures de la réussite professionnelle, sur un échantillon de 383 personnes. Les résultats indiquent que les traits de personnalité de l’HPTI sont liés aux mesures subjectives et objectives du succès, la conscience étant le prédicteur le plus puissant. Les résultats de la présente étude sont cohérents avec les recherches précédentes sur les High Flyers. Les implications de la présente étude sont discutées, suggérant qu’une opérationnalisation plus claire du succès est cruciale pour comprendre les mécanismes sous-jacents qui mènent de la personnalité au potentiel.

Les participants sont invités à « auto-évaluer » leur réussite suivant des critères subjectifs (réussite avec promotion, réussite scolaire…) et objectifs (salaire, temps depuis la dernière promotion…). Cette évaluation est croisée avec une « auto-évaluation » de leurs traits de caractères.

Plus de références, ci-dessous

Motivation and Performance: A Guide to Motivating a Diverse Workforce

The dark side of work values

Les six traits du le « High Potential Trait Inventory »

Conscience

A comprendre le fait de définir un plan et de s’y tenir / l’exécuter à la lettre. Ce trait favorise la constance (discipline) et le fait de cibler des objectifs long -terme. Ce critère est clé pour la réussite scolaire (juste après le QI…). A l’excès, vous serez psychorigide et incapable de toute adaptabilité. Ce premier trait me fait penser au critère J/P du MBTI (organisé vs pragmatique).

L’ajustement

J’interprète ce trait comme la capacité de recadrer une situation et de ne pas se laisser impacter négativement. Je confirme qu’une interaction négative peut avoir un impact dramatique sur votre productivité. Ce point correspond à la faculté de « maitriser » ses pensées ou plutôt le fait de pouvoir prendre du recul et de ne pas les croire. Ce trait est probablement lié au caractère affectif du MBTI (F)

L’acceptation de l’ambiguïté

Ici, on parle de l’art de prendre des décisions dans un environnement incertain. Pour ce faire, il faut apprendre à vivre avec le fait que rien n’est blanc, ni noir et que rien n’est jamais certains. Il s’agit d’un critère clé pour les postes de direction. Cette caractéristique est développée dans les programmes de MBA (leadership) et certains cours portent même un intitulé dans ce sens.

Un leader ayant une faible tolérance à l’incertitude deviendra tyrannique !!!

Au contraire un excès de cette caractéristique vous conduira à voguer d’un projet à l’autre de manière totalement instinctive.

Je pense qu’il y a un lien à faire avec les critères NP et SJ en MBTI qui seront, selon moi, aux extrêmes de cette échelle.

Également, ce trait me fait penser à « Système 1/ système 2». Le système 1 intuitif allant dans le sens de la tolérance à l’incertitude et le système 2 allant dans le sens de la collecte d’information avant décision.

La bonne marche à suivre et d’utiliser les deux systèmes alternativement.

La curiosité

La curiosité (et l’apprentissage) font partie de nos moteurs. Une personne pour laquelle le besoin d’apprendre est élevé sera d’autant plus motivée à avancer.

https://introverti.news.blog/2020/04/08/personal-mba-5-dompter-son-cerveau-pour-ne-plus-se-faire-avoir/

Évidemment, il faut une bonne dose de cohérence dans cet apprentissage pour ne pas se disperser.

la tolérance au risque/ à l’inconfort

Pouvoir accepter un inconfort court terme pour un avantage à long terme. Une des clés en stratégie. Ce trait est fortement corrélé à l’ajustement et à la conscience. Il est probable qu’un profil MBTI de type « NT » soit favorisé pour ce type de trait. Également, on retrouve ce trait dans la « définition » du QE.

The intelligence of emotional intelligence

L’esprit de compétition

La compétitivité peut être un formidable moteur quand bien utilisée. Elle peut créer un esprit de groupe visant à dépasser la compétition. A contrario, une compétition entre deux individus d’une même équipe peut être dramatique.

Est-ce bien scientifique ?

MacRae aurait validé son approche en suivant des chefs d’entreprises dans divers secteurs.

L’utilisation de ces traits prédiraient la réussite de manière subjective et objective. Ceux-ci expliqueraient 25% de la variation du revenu ce qui est comparable à l’impact du QI.

La compétitivité et l’acceptation de l’ambiguïté se sont révélées être les paramètres les plus impactant le salaire. La conscience prédirait la satisfaction au travail.

Il s’agit de tests psychométrique donc très dépendant du contexte et de l’interprétation… donc scientifique autant qu’un test psychométrique peut l’être.

Avis d’un introverti

Il s’agit bien d’une nouvelle échelle psychométrique… avec ses avantages et inconvénients. L’auteur la vend comme étant le nouveau standard scientifique permettant une embauche optimale et la prédiction des hauts profils.

Personnellement, je ne la trouve pas plus pertinente qu’une échelle MBTI.

L’intérêt est de combiner ces différentes échelles afin de « s’approcher » du caractère de l’individu. Il s’agit plutôt d’un outil permettant l’introspection et ouvrant la discussion.

Il n’y aura jamais d’échelle parfaite car le nombre de critères possibles est trop important et la diversité humaine trop riche. En sélectionnant, un ou l’autre critère, les auteurs orientent les résultats.

Autre point qui me perturbe, l’article tient principalement sur une corrélation entre les traits de personnalité et une auto-évaluation et la réussite des candidats.

Finalement, il y a des réussites « hors du commun » de profils qui sont complétement hors de cette échelle et qui réussissent (à leur façon).

Je pense que la réussite tient plus de notre aptitude à connaitre nos forces et faiblesses et de savoir les exploiter au mieux.

En suivant cette échelle, il ressort que pour réussir en entreprise il faut :

  • Avoir un objectif défini et s’y tenir
  • Être organisé mais flexible
  • Tolérer la frustration et l’incertitude
  • Être curieux et adopter une saine compétition

Donc rien de transcendant…

Le livre en question n’est pas repris dans la liste du personal MBA mais pourrait l’être…

Quels sont les traits de personnalité qui conduisent aux succès ? (Image PIXABAY)