Homme introverti – Comment dépasser vos 5 principaux blocages en entreprise ?

Définition de l’introversion et plus particulièrement du profil INFJ

Il est toujours difficile de trouver sa place en tant qu’introverti, plus particulièrement dans le monde professionnel…

Introverti, vous souhaitez vous épanouir dans votre carrière ? Cet article est fait pour vous…

Premièrement, pourquoi suis-je bien placé pour aborder ce sujet ?

Et bien… je vous parle d’expérience car je suis fortement introverti et plus précisément mon profil suivant les théories de Myers-Briggs est ce fameux INFJ.

J’ai souvent, sans le savoir, été victime de mes réflexes introvertis et cela m’a couté beaucoup d’opportunités professionnelles et personnelles.

C’est pour cela que je prends la peine de partager mon analyse et mon expérience de l’INFJ en entreprise.

Petit rappel sur ce qu’est un introverti et plus particulièrement un INFJ

Tout le monde a déjà entendu parler des introvertis… ces êtres que l’on qualifie souvent de timide ou de peu sociable. Pourtant ces deux qualificatifs sont faux ! On peut très bien être introverti et à l’aise en société …

Introverti veut simplement dire que participer à un groupe, échanger avec ces semblables consomme notre énergie au point d’être épuisé après nos échanges.

Je dis souvent que nous possédons des batteries d’extraversion qui se vide lorsque nous quittons notre bulle de confort introvertie. Une fois épuisé, nous devons nous retrouver dans « nos moments calmes » afin de nous recharger.

Ces moments nous servent à nous recentrer et nous détendre mais également à nous forger des opinions et générer des idées.

Au contraire des extravertis qui s’enthousiasment et se dynamisent à travers leurs relations sociales. Leur créativité s’exprime dans le groupe.

Comme abordé dans un autre article, INFJ est un type de personnalité rare représentant moins de 2% de la population.

Les INFJ sont connus pour leur gentillesse et leur caractère secret. Nous ressentons les émotions d’autrui et nous prenons à cœur de rendre notre entourage heureux.

Pour rappel, le I représente l’introversion ; le N, la vision globale ; le F, l’empathie et le J, l’organisation.

Porté par un sens de la justice fort, nous sommes souvent appelés les avocats.

Vous me direz que ce sont de bien belles qualités mais… il y a un revers à la médaille et nous avons également nos « difficultés » et de nombreux défis qui se dressent à travers notre carrière professionnelle.

Introverti, comment réussir en entreprise?

L’introverti INFJ, un homme sensible

Oui, la sensibilité peut être un atout quand on a appris à la maitriser… Oui, c’est une belle qualité de pouvoir s’émouvoir et de pouvoir sympathiser sincèrement avec tout le monde.

Mais même si la sensibilité est un beau trait de caractère, elle devient souvent pour l’INFJ de l’hypersensibilité et peut constituer un frein à notre évolution.

La sensibilité est souvent et injustement considérée comme une faiblesse, qui plus est pour un homme.

Les choses changent mais je reste, comme beaucoup d’entre-nous, de la génération où les sentimentaux étaient considérés comme faibles…

Des parents qui vous disent de nous endurcir, des « camarades » qui se moquent de nous au point de devenir des harceleurs… Ensuite, des collègues de bureaux auxquels il faut cacher sa vraie nature au risque de devenir une « cible ». Et pour finir devenir un manager « fort » pour entrainer son équipe vers la réussite ses « objectifs ».

Pourtant, un caractère sensible et humain peut être une force et fédérer un groupe… Mais il faut trouver le bon groupe…

Bref, toutes ses injonctions, à croire que la sensibilité est une faiblesse, est devenue une partie de vous-même et vous avez fini par entretenir une « honte ». Celle-ci, entretenue sur plusieurs années et « confirmée » par les mauvaises rencontres, est devenue de plus en plus toxique.

Certains sont restés dans ce mal-être, ayant peur de montrer leur caractère et cultivant diverses angoisses alimentant un cynisme malsain ou pire encore une phobie sociale.

D’autres, ce sont créés un personnage de l’homme dur, dépourvu d’affect… pouvant aller jusqu’au cliché du macho. Évidemment, un tel décalage entre sa nature profonde et ce que l’on reste paraitre n’est pas viable sur le long terme. Un tel jeu d’acteur vous amènera à un épuisement psychologique et vous finirez par craquer.

La solution est comme bien souvent… l’acceptation.

Il faut réinventer sa masculinité intégrant son caractère sensible et sa définition de ce qu’est être un homme.

Il faut jeter les clichés véhiculés par notre société !

Il nous faut nous tailler à costard à notre carrure…

Homme introverti

La carrière de l’introverti INFJ

On touche ici un point très sensible pour moi…

J’ai longtemps souffert du « manque de sens » si souvent rencontré chez les hommes INFJ dans le milieu professionnel.

Pour nous le travail est bien plus qu’un revenu ! Il doit être porteur de sens, être utile à la société et nous amener vers un but plus élevé.

Le job alimentaire n’est pas fait pour nous.

Nous souffrons, plus que d’autres, des structures lourdes et des objectifs dépourvus de sens.

La recherche de l’argent pour l’argent n’est que de la vanité à nos yeux. Certes, il en faut pour vivre mais « aider » les autres, participer à quelque-chose d’utile au monde a bien plus de valeur.

Nous souhaitons progresser dans notre carrière, gravir les échelons car nous pensons que cette « élévation » apportera du sens à notre travail.

Pourtant, je vous le confirme, être promu ne va pas de pair avec être utile. Je dirai même que c’est souvent le contraire car une promotion nous coupe de la réalité du terrain. Souvent les directeurs isolés dans leur tour d’ivoire ne se rende même plus compte de ce qui se passe dans le monde réel.

Une carrière introspective sera plus faite pour nous. Nous pourrions être épanoui en tant que psychologue, artiste ou écrivain… Ce n’est pas pour rien que j’ai débuté ce blog sur la psychologie des introvertis !

Nos sources d’intérêt sont diverses et souvent qualifiées d’étrange. Nous pouvons ainsi combiner une passion pour les sciences tout en gardant une fibre artistique forte.

Une solution qui a fonctionné pour moi a consisté à allier une carrière classique en entreprise avec des activités connexes.

Mon travail principal est source de revenu et peut, par moment, me fournir des défis intéressants ainsi que nourrir mon besoin de relationnel.

Mes activités connexes alimentent mon besoin de nouveauté, étanche ma curiosité et apaise mon besoin d’utilité. Même si ce n’est que quelques heures par jour… cela suffit pour recharger se batterie et vous éviter les craquages… à comprendre : jeter son activité principale faute de reconnaissance ou de sens !

J’ai ainsi pu sortir de ma crise de carrière INFJ !

INFJ, une introversion solitaire

L’INFJ est un introverti par excellence ! Notre besoin de solitude est un socle dans notre vie et nous avons besoin d’introspection pour être équilibré.

Ces moments seuls sont propices à la lecture, à la réflexion et nourrissent ainsi notre créativité.

Ce n’est pas que nous sommes asociaux mais nous ne ressentons pas de manque en l’absence de contact humain. Je dirai même que ces temps de confinement n’ont que peu de prise sur nous.

Face à un défi ou une question importante, nous préférons nous retirer pour approfondir notre réflexion. Ceci peut être très perturbant pour un extraverti qui souhaite rentrer directement dans le vif du sujet et s’empresse de partager (ou imposer) ses idées à brule pourpoint !

Mais vos proches se sont habitués à votre mode de fonctionnement et maintenant les gens ne s’offusquent plus quand vous vous retirer dans votre « grotte » pour méditer.

Il vous faudra jouer de ces moments calmes habilement pour exploiter au mieux votre mode de fonctionnement tout en gardant une certaine sociabilité.

Comme tous les introvertis, il vous faudra organiser des pauses fréquentes après chaque échange afin de recharger vos batteries d’extraversion.

S’aménager un endroit à soi dans lequel on se sent bien et signifier que l’on ne souhaite pas être dérangé à des moments précis vous aideront à vous sentir bien et augmentera votre productivité.

Combiné avec une activité créative (écriture pour moi), ces bulles de calme ont été salutaire. Certes, j’ai besoin de calme mais cela ne m’empêche pas d’être à l’écoute des autres.

INFJ cet introverti invisible

Encore un point que j’ai fréquemment expérimenté… le INFJ est discret au point que l’on peut l’oublier !

Nous sommes équilibrés (quand tout va bien…) et cherchons à maintenir l’harmonie dans le groupe. Bien loin de nous, l’idée de créer des problèmes ou d’être le centre de l’attention. Véritable caméléon, nous nous fondons dans le paysage.

Oui nous sommes à l’écoute. Oui, nous aidons volontiers les autres. Nous sommes des thérapeutes nés… Mais cela ne doit pas être au point de s’oublier soi-même.

La première personne qui doit compter à vos yeux, c’est vous-même ! Oubliez les platitudes et prenez votre place dans le monde. Gardez bien à l’esprit que vous ne constituez que 2% de la population et vous êtes plus que probablement les seuls prêts à vous effacer pour garer « l’harmonie » du groupe.

Les INFJ, un job pour les introvertis

Encore une fantaisie qui peut faire le vide autour de vous.

Le INFJ a un don pour la philosophie et la pensée en générale au point de parfois saouler son monde.

Oui, réfléchir à des sujets complexes est utiles. Mais n’oubliez pas que la plupart des gens ne cherchent qu’à se distraire… Oubliez la philo à la machine à café et restez sur des sujets plus accessibles.

Moi, cela fait bien longtemps que j’ai arrêté les discours trop complexes… du moins dans la vie physique pas sur le blog…

Ma pensée complexe, je la garde pour l’introspection ou la résolution de problème. Inutile d’en faire étalage…

Cette réflexion sera beaucoup plus appréciée à travers un travail créatif et surtout ciblé sur des personnes susceptibles d’être intéressées. Passez à l’écriture… cela aura le mérite de développer votre pensée, les consigner et les partager avec qui le veut sans saouler vos collègues de bureau.

L’introverti au travail

Vous l’avez compris, l’INFJ (et plus largement les introvertis) pourrait passer pour faiblement équipé face au monde du travail…

Solitaire, ayant du mal à se faire remarquer, parlant de sujets complexes mais ayant peu d’intérêt pour la plupart d’entre-nous…

Pourtant, sa force de réflexion utilisée à la résolution de problème, sa vision globale permettant de voir des subtilités que seul lui peu et son organisation peuvent faire pencher la balance.

Pour ce faire, il doit dompter sa nature introvertie en adoptant des temps calmes.

Il doit se rendre plus accessible et comprendre qu’il est l’exception (2% de la population).

Avec un peu d’entrainement, j’ai pu faciliter ma communication et utiliser au mieux ma créativité.

Donc c’est possible !

Hypersensible introverti

Pas plus tard que ce matin, j’échangeai avec une abonnée sur les sujets de l’introversion et de l’hypersensibilité…

Le sujet me touchant de prêt, j’ai eu envie de vous partager mon point de vue dans ce petit billet. Nina merci pour l’inspiration.

L’hypersensible introverti

Hypersensible, une vie qui nous échappe

Souvent, la vie nous submerge. Les émotions sont simplement « trop » !

Les petites choses, les remarques, un regard, une ambiance… autant de petits riens qui nous paraissent insurmontables à nous les hypersensibles.

Et les autres qui sont si insensibles et qui nous jugent… qui nous toisent quand nous réagissons à fleur de peaux au point de paniquer et pleurer…

Certains diront que nous sommes comme cela ! Un cerveau spécifique, des câblages particuliers… une susceptibilité extrême aux stimulus externes. Mais personnellement, je n’ai jamais lu aucune étude sérieuse attestant de ceci.

en revanche, je l’ai vécu.

La sensibilité à la lumière (qui me donne des migraines à coup sûr), les bruits plus sourds que fort d’ailleurs… impossible de me concentrer sur une conversation dans un environnement bruyant surtout quand cela résonne ! Les odeurs qui me refilent des rhinites.

Et puis, il y a les sentiments, les ambiances… Je rentre dans une pièce et en quelques secondes, je porte le poids des émotions de chaque personne dans la pièce.

A cela s’ajoute la rumination mentale si chère (et pesante) aux introvertis.

Car nous sommes sensibles à notre environnement mais également à nos propres pensées…

De l’inné ou de l’acquis

Dire qu’il s’agit d’un comportement inné ou acquis… personne n’en sait rien.

J’ai pu noter qu’il y a des familles d’hypersensibles, tout comme il y a des familles d’HP. Mais je n’ai pas assez de données pour trancher entre la part de génétique et celle de l’éducation.

En revanche, il semble y avoir une corrélation forte entre l’introversion et l’hypersensibilité. On peut ainsi lire que 70% des hypersensibles sont introvertis. Est-ce que l’hypersensibilité induit une plus grande fatigabilité au contact et donc une introversion. Cela me semble logique.

Mais il s’agit de similarité entre profil et pas de preuves anatomico-scientifiques.

Ce que je note aussi c’est que 30% des extravertis sont hypersensibles… ouf !!! Nous ne sommes pas seul (les introvertis) à « souffrir » de nos excès de sentiments 😉

Mais cela c’était avant…

Oui maintenant, j’ai appris à accepter et « apprivoiser » ma nature.

On ne change pas mais on peut apprendre à contrôler ses réactions internes et in-fine externes. On trouve également des forces dans son hypersensibilité… Lorsque l’on ne se laisse plus submerger, cette sensibilité devient une alliée nourrissant notre intuition, notre gout pour le beau et l’harmonie.

La vie devient plus contrastée avec elle.

Et après, on découvre que l’on n’est pas seul et que l’on peut aider les autres. Et puis, on fait un blog…

Mais revenons à nos amis les introvertis sensibles et les problèmes que nous rencontrons.

Un bruit assourdissant

Comme je le disais plus haut, nous souffrons d’une forte sensibilité aux bruits.

Les symptômes sont nombreux : impossibilité de se concentrer, fatigue excessive, maux de tête, énervement. La sensibilité au bruit est courante chez les introvertis et chez les hypersensibles.

Certains diront que tout le monde souffre du bruit mais croyez-moi… cette sensibilité est vraiment insupportable… au point de fuir les groupes de plus de quelques personnes parce qu’elles parlent trop.

Cette sensibilité est aussi valable pour la lumière, les odeurs… toutes stimulations externes.

Le poids des mots

Les mots nous touchent plus qu’ils ne devraient. Les critiques nous clouent au sol. Les reproches nous laissent sans voix.

Impossible de nous défendre ou de ne serait-ce faire une objection.

Nous sommes comme des lapins dans les feux des voitures… sidérés !

Ce n’est pas que nous manquons de verves, mais les mots ne sortent pas.

Au mieux, un bégaiement ou des mots à demi étouffés. 

Le hamster dans sa roue

Autres comportements désastreux pour les hypersensibles : la sur-analyse.

Autant la majorité ne notera pas les détails, les petites choses insignifiantes autant nous… nous en ferons un fait d’importance vitale.

On ne nous dit pas bonjour… qu’avons-nous encore fait ? On nous en veut !

Nous sommes des pros pour trouver des explications à tout, et toujours des explications avec une bonne connotation négative.

Des sentiments qui tâchent

La moindre contrariété, un petit reproche, une moquerie… et nous voilà partit pour les montagnes russes émotionnels. Et pourquoi, il a fait cela… et cela n’arrive qu’à moi et… On creuse, on creuse au point de ne plus pouvoir se sortir de la boucle infernale.

Point de repos

Qui dit fatigabilité extrême dit besoin de plus de repos. Vous tombez comme un mouche le soir venu pour nous réveiller en sursaut au milieu de la nuit parce qu’un « bruit » nous a réveillé. Bien sûr vous êtes le seul à avoir entendu quelque-chose.

Personnellement, je rêvais énormément… Et toujours des rêves anxiogènes ! J’étais somnambule… quand je vous dis que je cumulais ! Ici aussi pas de preuves scientifiques mais du bon sens… si nous sommes plus sensibles aux stimulus, peut-être que notre cerveau n’arrive pas à trouver le repos.

Incapacité à lâcher prise

Même en vacances, vous n’arrivez pas à vous détendre. Stressé par le départ, l’avion, les enfants qui crient, la chambre qui n’est pas top, le temps maussade…

Vous lisez, un livre ? Vous finissez par angoisser à l’idée de la réunion de demain.

L’angoisse de ne pouvoir y arriver

Nous n’avons jamais l’impression d’être à la hauteur. Si l’on nous met un délai un peu serré c’est l’angoisse.

Nous nous comparons toujours aux autres qui sont tellement mieux et tellement plus capables…

Jamais content

Impossible de nous satisfaire pleinement. Oui, les petites attentions nous touchent (parfois plus que de raison…). Mais nous ne sommes jamais pleinement heureux. Il y a toujours quelque-chose qui coince. Et si ce n’est pas le cas… çà va surement arriver !

A fleur de peau

Qui dit stress permanent, manque de sommeil dit épuisement émotionnel.

Parfois nous passons du rire au larme sans même savoir pourquoi.

Nous sommes tout le temps fatigué.

Nous « absorbons » la tristesse d’autrui… comme une éponge ils disent.

Bref, nous sommes à bout.

Le corps rappelle à l’ordre

Eczéma, tachycardie, névralgie, problème digestif… autant de signal que quelque chose coince.

Vous vous jeter sur la nourriture pour vous calmer, pour vous « remplir ». Personnellement, j’avais une forte affinité avec le sucre. La moindre contrariété – stress et hop je m’enfilai une tablette de chocolat.

La cocote minute

Stressé, fatigué et à fleur de peau… nous explosons pour la moindre petite babiole au grand étonnement de nos congénères.

Le nombre de fois que j’ai pris mes jambes à mon coup car je n’en pouvais plus.

Le nombre de job que j’ai sabordé car je ne supportais plus l’ambiance…

Pourtant, il ne faut pas grand-chose pour désamorcer ce mécanisme.

S’émouvoir en bien comme en mal

L’introverti sensible ne supporte pas la violence, la cruauté ou toutes formes de malveillances. Il est incapable de telles actes et ne comprends pas comment de tel comportements sont possibles.

Souvent, il sera surpris par la « noirceur » du monde.

D’un autre côté, il saura apprécier plus qu’un autre la beauté, la douceur, la fragilité… Il sera particulièrement sensible à la nature.

Un introverti sensible ayant réussi à « dompter » sa nature pourra tirer de grande force de son hypersensibilité. Il saura se dresser face à l’injustice et deviendra un combattant féroce s’il découvre « sa » cause.

L’éponge à émotion

Comme dit plus haut, nous sommes des éponges qui absorbons tous les états émotionnels de notre environnement. 

Un parent triste et nous sommes tristes en 30 secondes également. Rien qu’une image peut changer notre humeur…

je suis hypersensible mais je me soigne

Vous l’avez compris … la vie d’un hypersensible est loin d’être de tout repos.

Souvent limitant, ce trait peut devenir une force lorsque l’on sait comment l’exploiter.

Mais cela ce sera l’objet d’un autre article.

Comment les introvertis vont-ils sauver le monde ?

Pourquoi les introvertis peuvent-ils sauver le monde ?

Les introvertis… ces êtres souvent sensibles qui privilégient l’introspection ! Comment pourraient-ils bien apporter des solutions aux maux de notre monde en pleine mutation ?

Comment des personnes aussi « calmes » pourraient faire bouger les choses ?

Certains diraient qu’il nous faut des personnes loquaces et influentes, que seuls des chefs dominants peuvent solutionner les défis de notre époque !

Mais détrompez, les solutions viennent rarement de ceux qui font le plus de bruit. Regardez ce qui se passe outre-Atlantique avec ce triste Donald. Porté par l’opinion, richissime et « fort » … qu’a-t ’il laissé à nos cousins américains ? Si ce n’est que le chaos.

Regardez maintenant des personnes plus posées tel que Obama et Biden (ISTP pour les fan de MBTI) … calmes, introvertis mais d’une efficacité et d’une cohérence toutes épreuves. De nombreux présidents US sont d’ailleurs introvertis. Quelques-uns sont repris ici : 10 présidents US introvertis

Ils ont laissé et laisseront un héritage indéniable alors que POTUS Trump est déjà relégué au status de pire président des États-Unis dixit Gouvernator Schwarzenegger.

Schwarzenegger critique Trump

Ces exemples démontrent bien que les personnalités introverties ont beaucoup à apporter au monde.

On pourrait pousser le raisonnement un peu plus loin en disant que si nous étions plus représentés et si nous arrivions à faire entendre notre voix… les choses iraient mieux.

Dans cet article, je vous invite à découvrir pourquoi les introvertis détiennent les clés d’un monde meilleur, un monde où les gens sont respectés pour leur contribution et non pas pour le bruit qu’ils font.

Voici donc les raisons pour lesquelles le monde a besoin des introvertis.

Les introvertis sauveront-ils le monde ?

Les introvertis sont des spécialistes de la résolution de problème

On nous reproche souvent d’être trop dans la réflexion et pas assez dans l’action !

Et pourtant, vous conviendrez que notre monde est riche en problèmes complexes que seuls des penseurs profonds, analytiques et divergents peuvent solutionner. 

Nous, les introvertis ne prenons pas de raccourcis. Nous considérons un maximum de variables, envisageons diverses situations et essayons d’anticiper au mieux les conséquences.

Nous tachons de faire nos recherches et évitons les décisions hâtives qui pourraient nous conduire à des conséquences désastreuses.

Souvent, nous ne souhaitons pas participer aux réflexions en équipe alias brainstorming si à la mode… Nous évitons soigneusement de nous engluer dans des réunions « stratégiques » sans résultats. Nous esquivons les négociations spectacles ou la recherche de consensus inatteignables.

Mais soyez en sur, quand nous proposons nos solutions ou que nous partageons nos idées, celles-ci sont fondées et pratiques !

L’introverti est, part sa nature même, orienté résultat.  

Pour atteindre de tels résultats, il nous faudra éviter les pièges de la rumination ! Car oui, la pensée analytique est l’une de nos forces… mais celle-ci peut facilement dériver dans l’auto-flagellation et un tempérament maussade.

Cette tendance est d’autant plus forte que le climat ambiant est anxiogène… N’écoutons donc plus ces médias cyniques et catastrophique et axons-nous sur ce que nous pouvons contrôler. Encourageons également tout ce qui peut nous garantir un certain équilibre car la paix intérieure est souvent mère de la créativité.

Finalement, nous pouvons montrer aux autres comment être seuls de manière saine. Les temps seul augmente la productivité, suscite la créativité, renforce la force mentale, vous donne l’occasion de planifier votre vie, vous aide à vous connaître et augmente l’empathie.

Les introvertis écoutent plus qu’ils ne parlent.

Vous l’avez surement déjà entendu… les introvertis sont souvent sensibles et empathiques.

Peut-être chercherons-nous moins le contact, nature oblige.

Mais notre but sera plus de créer des relations profondes que nombreuses. Nous chercherons à créer une vraie connexion et écouterons sincèrement l’autre.

Cette écoute passera également par les émotions. Être attentif aux autres…

Si vous êtes comme moi, cette hyper-empathie peut être handicapante. Je passe d’un état émotionnel à un autre sans parfois même en comprendre la cause. Mais souvent, une cause externe ou de la rumination le justifie.

Mais revenons à notre sujet, en quoi l’empathie des introvertis peut être un outil face aux défis qui nous attendent ?

Peut-être l’avez-vous remarqué mais la société devient de plus en plus sourde… Les politiques sont centrés sur leur nombril et leur future réélection.  Les médias chassent l’audience en semant la peur et l’inquiétude. Les scientifiques même courent après la notoriété garante de subsides et postes de prestiges.

Tout le monde est afféré à servir ses propres intérêts mais plus personne ne prend la peine d’écouter.

Et pourtant, si nous prenions la peine d’écouter nos enfants… nous pourrions prévenir tellement de drames ! Si les politiques passez plus de temps à entendre la voix du peuple, imaginez le monde dans lequel nous vivrions… Certes pas un monde d’élites centrés sur elles-mêmes mais un monde où chacun aurait sa place.

Les introvertis ne voient que les résultats et sont peu sensibles à la flatterie.

Quand nous entamons un nouveau projet, nous ne rechignons pas à nous investir pour obtenir les meilleurs résultat. Nous ne le faisons pas pour nous mettre en valeur mais plutôt par soucis du travail bien fait et de la valeur que nous pouvons apporter.

Personnellement, je vise l’efficacité. J’ai horreur des personnes qui se cachent derrière leur « perfectionnisme ». Il s’agit, bien souvent, que d’une excuse à la procrastination ou pire encore une forme de narcissisme ! Les personnes qui se disent perfectionnistes sont souvent les mêmes qui se disent débordées… Pour moi, il ne s’agit que d’un appel à l’attention. Du genre, regardez-moi je fais tout mieux que tout le monde et je suis indispensable…

Je préfère parler d’engagement. Et nous-autres introvertis sommes engagés quand une cause nous tient à cœur.

Quand nous sommes pleinement engagés, le temps s’efface et nous pouvons passer des heures sur ce projet qui nous passionne tant.

Cette force est telle que nous pouvons dépasser nos limites d’introverti. Nous ne sommes plus épuisés au contact d’autrui mais galvanisé, porté par ce projet.

Oubliant notre propre personne et nos intérêts, nous pouvons ainsi atteindre des sommets. Regardez Obama ou Mandela… introvertis mais ayant transfiguré leur pays.

Plaçant nos idées avant nous, nous devenons immunisés à la flatterie. Seul compte l’atteinte de notre but.

Pour que nous soyons ainsi porté, notre objectif devra être ambitieux, symbole de justice et d’harmonie.

Nous sommes des champions discrets des causes qui nous tiennent à cœur.

Notre culture confond visibilité et valeur. Mais attirer l’attention n’est pas la même chose que d’avoir un impact.

Les introvertis ont besoin de trouver un sens à leur vie

Voici un point qui me parle particulièrement

Après de « trop » longues études, je me suis retrouvé face à un monde du travail inhumain et dépourvu d’âme ! Les beaux rêves se sont vites dissipés laissant place à la réalité des jobs alimentaires.

Certes, il est toujours possible de trouver de l’intérêt dans son emploi mais ne nous mentons pas… la réalité tient plus de réunions stériles, de mails inutiles et de stress envahissant.

Plus qu’une déconvenue, ma rencontre avec les grandes entreprises m’a plongé dans une remise en question profonde de ce que je voulais et de ce que je pouvais apporter à la Société… je parle de la Société avec un grand S et pas un employeur qui ne se soucie guère de nous.

Cette remise en question, je la partage avec nombres de mes congénères introvertis, ou non d’ailleurs. C’est un peu le mal de la génération Y comme on peut le lire partout… la recherche du sens.

Avant, avoir un job, une famille, des amis étaient suffisant ! Maintenant, il nous faut embrasser de grande cause ou au moins répondre à un sentiment d’utilité sociale.

Certains introvertis se lanceront dans l’humanitaire, d’autres deviendrons scientifiques, d’autres encore artistes.

Il y aura le slasher comme moi qui combineront plusieurs activités afin de combler le sentiment de vide tout en gardant un métier « rémunérateur »…

Mais dans tous les cas, il nous faudra alimenter ce besoin d’utilité pour être des introvertis équilibrés.

Cette quête du sens combinée à l’enthousiasme de la cause juste fait des introvertis un réel moteur du changement.

Les introvertis cherche à s’améliorer eux-mêmes avant les autres.

Nous autres introvertis somment particulièrement sensibles au développement personnel.

Certains diront que cette amélioration de soi n’est qu’une quête romantique sans finalité. Ils diront qu’elle est la manifestation d’une société nombriliste et qu’il est possible de s’abimer toute sa vie dans une introspection stérile.

Mais, personnellement, je ne suis, encore une fois, pas d’accord.

Certes, il y a des dérives… Certains gourous du développement personnel surfent sur la vague et engrangent des millions d’euros sur le dos de leurs clients.

Mais il existe des coachs honnêtes qui ne cherchent qu’à partager leur expérience dans l’intérêt commun.

Curieusement, beaucoup de coachs sont des introvertis ayant souffert de leur « état » et qui ont réussi à faire de leur particularité une force.

Il y a certainement une bonne part de « storytelling » dans leur discours mais on ne compte plus les anciens bègues, timides, maladroits en société qui deviennent, au prix de leurs efforts, de brillants conférenciers… tout aussi brillamment rémunérés.

Mais avant d’aider les autres, nous devons nous améliorer nous-même.

Pour changer le monde, il nous faut nous changer nous-mêmes. Et bonne nouvelle, les introvertis sont doués dans ce domaine.

Pour peu que nous arrivions à dépasser nos faiblesses telles que le trop de sensibilité et la rumination, notre facilité à l’introspection et notre capacité à faire la chose juste font de nous des êtres en constante amélioration.

Autant un extraverti se concentrera sur les autres et sur son image en société, autant nous chercherons à nous comprendre et à nous améliorer.

Nous passerons ainsi des heures à lire, à rechercher l’information utile, à écrire afin de trouver la « solution » ou du moins la bonne idée à essayer.

Certains se sont construit tout un business sur cette démarche d’auto-formation / amélioration. Et nous pouvons voir leur évolution au fur et à mesure de leur montée en compétence.

C’est ainsi que l’excellent Olivier Roland a débuté son activité avec « des livres pour changer de vie », il y a quelques années déjà.

La progression est flagrante entre ses premiers articles et ses dernières vidéos.

L’auto-entrepreneur est devenu un businessman à succès.

Conclusions introverties

Vous l’aurez compris, je suis un fervent défenseur d l’introversion.

Dans un monde, où tout n’est que bruit et auto-promotion, je pense qu’il est impératif de redonner une place aux introvertis ! De laisser leur voix s’exprimer et qu’enfin, nous prenions le temps de nous écouter les uns les autres.

A mes camarades introvertis… exprimez-vous, faites-vous entendre ! Vos idées ont de la valeur… plus que tout ce que l’on peut entendre dans les médias.

Le monde a besoin de vous !

Êtes-vous un introverti sensible ou un narcissique secret ?

Et si vous n’étiez finalement pas des introvertis ?

Et oui… un titre assez provocateur pour quelqu’un qui se défini comme introverti !

Il est vrai que l’introversion est une thématique « à la mode »… un peu à la manière des surdoués et des pervers narcissiques d’ailleurs !

L’introversion sert souvent de fourre-tout dans lequel on assimile sans distinction timidité, phobie sociale … Évidemment, comme nous l’avons déjà abordé dans un article précèdent, l’introversion n’est pas liée à ces concepts qui relèvent plus de la sphère de l’anxiété.

Pour rappel, l’introversion est un mode de fonctionnement inné.

Nous avons besoin de nous retrouver seul de temps en temps pour recharger nos batteries sociales. Une fois ressourcé, nous pouvons rentrer en contact et partager avec nos semblables sans difficulté, ni peur !

Les extravertis, au contraire, ne se fatiguent pas lors des échanges sociaux…   Ils s’en retrouvent énergisés !

Dans les mélanges, on trouve également le méli-mélo introversion – hypersensibilité.

Certains disent que l’introversion n’est pas liée à l’hypersensibilité.

Elle ne serait pas liée à une sensibilité au stimuli sensoriel !

Beaucoup d’introvertis supportent facilement des stimulations telles que les bruits ou les lumières vives. A contrario, des extravertis s’y montrent sensibles.

Ces experts prétendent que cette susceptibilité à l’information est plus étroitement liée à l’anxiété et à l’ouverture à l’expérience qu’à l’introversion.

Personnellement, je mêle l’hypersensibilité avec l’introversion donc difficile de répondre à la distinction entre ces concepts.

Je pense que l’hypersensibilité induit bel et bien une fatigue physique qui renforce l’introversion.

Et finalement, il y a la confusion entre introverti « vrai » et narcissique secret, question qui nous intéresse dans cette article…

Introverti ou narcissique ?

Et si vous étiez narcissiques ?

Le terme est lâché… NARCISSIQUE !!! Celui que l’on taxe d’égotiste, d’égocentrique ou d’autres joyeux qualificatifs. Celui que l’on met au banc de la société parce qu’il fait passer ses intérêts avant ceux des autres.

Et oui… le concept d’introversion se mêle parfois à ce que l’on appelle les narcissiques secrets ou discret.

En effet, l’image de l’introverti sensible est souvent une bonne couverture pour masquer ces traits de caractères moins appréciables

Lorsque l’on pense narcissisme, on voit ces êtres extravertis à outrance, agressifs, sur d’eux, gorgés de confiance en eux, de mégalomanie et de vanité. Appelés « narcissiques manifestes », ils n’hésitent pas  à exploiter leurs semblables pour assouvir leur besoin d’attention.

Nous pouvons les classer un peu rapidement dans la case « pervers narcissique ». Mais ici aussi, on peut nuancer. 

Ce n’est pas parce que l’on est narcissique que l’on prend du plaisir à faire du mal à autrui !

Un petit rappel de ce qu’est un pervers narcissiques dans le lien suivant..

Les pervers narcissiques: Qui sont-ils ? Comment fonctionnent-ils ? Comment leur échapper ? (Comprendre et agir - Les clas...

Mais revenons à nos narcissiques discrets

C’est en 1938 que Henry Murray psychologue à Harvard identifie parmi ses étudiants ce nouveau type de profil narcissique.

Bien qu’ils se disent introvertis et sensibles, ils apparaissent simplement égoïstes ! Ils ne parlent que de leurs problèmes et se déprécient pour attirer l’attention. Ils aiment souligner l’injustice dont ils sont victimes et ne cessent de parler de persécution.

Des profils de ce type, nous en connaissons tous… Nous les qualifions souvent de victime.

Une échelle pour les narcissiques

Dans les années 90, cette distinction entre narcissique manifeste et narcissique secret a été quantifié via des échelles dites de « grandiosité – vulnérabilité ».

Le critère commun entre les deux types de narcissique reste la tendance à faire valoir ses propres besoins en premier sans  tenir compte  ceux des autres.

Évidemment la grandiosité était associée à nos narcissiques manifestes…qui correspondent à nos « extravertis » narcissiques.

Les « introvertis » narcissiques sont associés au critère de vulnérabilité lié à l’hypersensibilité, la défensive et l’anxiété. Pour ce genre de narcissique, il est assez facile de dissimuler son narcissisme sous le masque de l’introversion vraie et de la sensibilité.

L’anxiété et le mal-être ressenti par ces narcissiques secrets est réel… et quitte à être narcissique, il vaut mieux être manifeste, pour soi… pas pour les  autres…

Diverses échelles psychométriques ont été mises en place pour distinguer les introvertis vrais des narcissique secret maladapté… échelle nommée MCNS

23 questions pour savoir si vous êtes introverti ou narcissique ?

Vous trouverez ici la traduction de l’échelle MCNS, telle que définie par Scott Barry Kaufman dans son article 23 signes que vous êtes un narcissique secret déguisé en introverti sensible !

https://blogs.scientificamerican.com/beautiful-minds/23-signs-youe28099re-secretly-a-narcissist-masquerading-as-a-sensitive-introvert/

Cette de 23 éléments a été présentée à la conférence 2013 de l’Association for Research in Personality par Jonathan Cheek, Holly Hendin et Paul Wink.

Le test consiste en une série de questions auxquelles il faut répondre par une appréciation telle que reprise ci-dessous :

1 = Jamais

2 = Parfois

3 = neutre

4 = Souvent vrai

5 = Toujours vrai

Je peux devenir entièrement absorbé par la réflexion sur mes affaires personnelles, ma santé, mes soucis ou mes relations avec les autres.

Mes sentiments sont facilement blessés par le ridicule ou les remarques insultantes des autres.

Lorsque j’entre dans une pièce, je prends souvent conscience de moi-même et je sens que les yeux des autres sont sur moi.

Je n’aime pas partager le mérite d’une réalisation avec d’autres.

Je pense que j’en ai assez sur le dos sans me soucier des problèmes des autres.

Je pense que mon tempérament est différent de la plupart des gens.

J’interprète souvent les remarques des autres d’une manière personnelle.

Je suis facilement absorbé par mes propres intérêts et j’oublie l’existence des autres.

Je n’aime pas être avec un groupe à moins de savoir que je suis apprécié par au moins une des personnes présentes.

Je suis secrètement « décontenancé » ou ennuyé lorsque d’autres personnes viennent me voir avec leurs problèmes, me demandant leur temps et leur sympathie.

Je suis jaloux des belles personnes.

J’ai tendance à me sentir humilié lorsque je suis critiqué.

Je me demande pourquoi les autres n’apprécient pas davantage mes qualités.

J’ai tendance à voir les autres comme étant formidables ou terribles.

J’ai parfois des fantasmes de violence sans savoir pourquoi.

Je suis particulièrement sensible au succès et à l’échec.

J’ai des problèmes que personne d’autre ne semble comprendre.

J’essaie d’éviter à tout prix le rejet.

Mes pensées, sentiments et actions secrets horrifieraient certains de mes amis.

J’ai tendance à m’impliquer dans des relations dans lesquelles j’adore et méprise alternativement l’autre personne.

Même lorsque je suis dans un groupe d’amis, je me sens souvent très seul et mal à l’aise.

J’en veux aux autres qui ont ce qui me manque.

La défaite ou la déception me font généralement honte ou colère, mais j’essaie de ne pas le montrer.

Faites la somme de vos résultats et vous avez une estimation de votre tendance au narcissisme secret.

La moyenne se situe à 60 pour la population normale. Sachant qu’il y a des chevauchements entre cette échelle et d’autres tests qui mesure l’introversion et la sensibilité… un résultat allant jusqu’à 70 – 75 est normal pour un introverti vrai.

En revanche si vous dépasser les 80, il serait probablement intéressant de ré-envisager votre introversion.

Dans ce cas, je ne peux que vous donner un conseil, intéressez-vous aux autres et arrêtez de vous centrer sur vos problèmes. Vous en sortiez grandis et probablement plus heureux.

Et si être narcissique n’était pas si mal que celà ?

Quitte à être dans la provocation… nous pouvons pousser le raisonnement un peu plus loin.

Il est assez évident que nous sommes programmé pour faire passer l’intérêt du collectif avant le notre ! Au point que certains arrivent à nier leurs besoins propres…

Jeter ainsi la pierre sur le narcissisme est malsain. Un peu de narcissisme est utile et est garant d’une bonne santé mentale.

Le problème vient plus dans les situations extrêmes où le « narcissique » se mêle à une forme de perversion qui se manifeste soit par une nuisance à autrui soit à une nuisance à soi-même.

Le narcissisme est utile ! Nous devons prendre soin de nous et de ns intérêts. Sans celà comment pourrions nous nous occuper des autres ?

Fabrice Midal le décrit clairement dans son livre : Devenez Narcissique

Devenez narcissique et sauvez votre peau !
Introvertis, devenez narcissiques

Comment j’obtiens quasi systématiquement une augmentation de salaire depuis plusieurs années ?

Non ce n’est pas encore un article bidon qui tente de vous vendre une formule miracle ! Il s’agit de mon histoire personnelle qui m’a amené de « manager Introverti » à directeur de service à succès… et cela malgré de nombreuses galères.

Je partage mon expérience car cela m’énerve au plus haut point de voir des personnes compétentes non valorisées simplement parce qu’elles ne savent pas comment s’y prendre. De plus, le blogging est une de mes passions et je trouve ce sujet des plus intéressant à traiter.

Mais revenons à notre sujet… avant j’étais un manager introverti qui n’arrivait pas à se faire valoir !

Même si vous ne vous pensez pas introverti, il y a de forte chance que vous vous allez vous reconnaitre dans mon histoire. Sachez que nous, les introvertis, sommes très nombreux et qu’il y a de forte chance que vous en fassiez partie sans même le savoir ! Alors prenez la peine de lire cet article vous apprendrez certainement quelque-chose d’utile.

La moitié de la population est introvertie et les difficultés dont je vous parle sur le blog sont très couramment rencontrées… je suis sur que vous en êtes victime régulièrement sans vous en rendre compte.

Nous sommes très nombreux à préférer un bon livre au coin du feu, une discussion avec un ami proche ou une balade seul dans la nature plutôt que de grandes assemblées de personnes que l’on connait à peine ! On veut vous faire croire que le fait d’aimer rester seul de temps en temps est « anormal » mais c’est FAUX.

Alors si vous vous sentez parfois en décalage par rapport à la société et que vous n’êtes pas valorisé à la hauteur de votre contribution… continuez la lecture !

Obtenir une augmentation
Photo de Alexander Mils sur Pexels.com

Pourquoi vous n’obtenez jamais d’augmentation salariale ?

Il y a déjà quelques années de cela… j’avais énormément de mal à faire valoir mon travail. En conséquence, je passais systématiquement à côté des augmentations et des promotions !

Pire encore, je voyais certains de mes collègues gratifiés d’une prime ou d’un meilleur poste… alors que leur contribution était moindre.

Je pestais, rageait de voir moins méritant voir carrément profiteur monter les marches de leur carrière. Alors que moi, je restais tout en bas, inerte et malmené.

Puis de fil en aiguille, j’ai compris que les bons résultats n’étaient rien et que seule comptait la valeur perçue.

OUI c’est triste de voir qu’après de longue d’étude et des années d’expérience, sa valeur (salariale) tient plus de jeu politique et de séduction que de son travail. Mais malheureusement, c’est le jeu !

Et à ce petit jeu, j’étais loin d’être le plus favorisé. Introverti, réticent au fayotage, peu enclin à séduire… mes « forces » étaient limitées. Du moins, c’est ce que je croyais !

A force de lecture pertinente et d’expérimentation, j’ai pu construire les compétences sociales utiles à la mise en valeur de mon travail et de fait de moi-même.

Il est clair que pour un introverti, se mettre en avant peut apparaitre difficile… mais il existe des techniques qui permettent de contourner cette « difficulté ».

A travers ce condensé d’expérience, je souhaite partager les quelques pépites qui ont sauvés ma carrière de manager introverti.

Bonne lecture.

Dompter sa nature introvertie

Pour espérer vous faire apprécier et éventuellement décrocher l’augmentation tant attendue, il va falloir vous accepter tel que vous êtes mais également réussir à optimiser votre tendance introvertie.

Être introverti n’est pas un défaut… c’est un mode de fonctionnement inscrit dans la structure même de notre cerveau. On parle d’une inclinaison innée renforcée parles circonstances de la vie mais qui ne peut être changée.

Ceux qui vous disent qu’il vous faut devenir des extravertis pour progresser ne savent pas ce qu’ils disent.

De très nombreux managers et entrepreneurs à succès ont su faire de leur introversion une force ! Il ne suffit que de regarder Richard Branson le célèbre fondateur de Virgin pour s’en rendre compte.

Mais comment en faire une force ?

Susan Cain, nous donne les clés dans son livre. La force des introvertis !!! Allez le lire en suivant le lien suivant… pour 8 euros, vous aurez une mine de bons conseils dont le retour sur investissement est inestimable pour un introverti.

La force des discrets

Faire de son introversion une force

Je ne vais pas vous gâcher le plaisir du livre mais j’aimerai vous donner un des nombreux conseils donnés par cette experte internationale de l’introversion.

Par essence, nous autres introvertis, voyons notre énergie diminuer lors de nos échanges sociaux. Contrairement aux extravertis qui s’enthousiasment lors de leurs contacts… l’introverti aura besoin de retrouver des moments calmes pour se ressourcer et recharger ses batteries « de « sociabilité ».

Plus que se ressourcer, ces bulles de tranquillité nous permettra de mieux nous préparer.

Pour profitez au mieux de ce conseil voici ma technique… j’organise ma journée en tenant compte de mon introversion ! Je planifie des échanges courts avec des points bien définis et je programme régulièrement des moments calmes entre ces interactions.

Bien gérer son énergie sociale et bien organiser ses échanges sont les premières clés.

En utilisant ces astuces simples, vos échanges seront plus productifs et vous serez moins fatigué !!!

Vous paraitrez d’autant plus professionnelUn premier bond vers votre prochaine promotion.

Mais n’oubliez pas de lire le livre de Susan Cain

Construisez de vraies relations

Les extravertis sont à l’aise avec des grands groupes, ne se fatigue pas en société… et donc font de « brillantes » présentations. Ils semblent également très à l’aise à l’improvisation et ne sont pas facilement désarçonnés.

Je me suis senti souvent complexé par rapport à leurs qualités… me demandant pourquoi je n’arrivais pas à faire « aussi bien ».

Puis j’ai compris que je ne serai jamais l’as de l’impro, l’infatigable compteur qui semble tellement ébahir les assemblées. J’aurai beau faire des formations en présentation, en communication, en assertivité, en… rien n’y fera !

Il valait clairement mieux tabler sur mes qualités intrinsèques que de devenir quelqu’un que je ne suis pas.

Mais qu’avons nous à vendre, nous les introvertis ?

La première chose à comprendre c’est qu’une carrière ne se construit pas sur des coups d’éclat mais plutôt sur la constance.

Autant l’extraverti est très bon pour se mettre en avant, autant il se disperse et est assez changeant dans ses relations.

L’introverti au contraire parlera moins mais écoutera plus. Ce sera un ami fidèle sur qui on peut compter.

Si vous souhaitez progresser sur votre lieu de travail, je vous suggère donc de cultiver vos amitiés avec vos collègues.

Je ne vous incite pas à cirer les pompes du patron mais plutôt à établir de vraies relations, de profiter de votre don d’écoute pour vous faire apprécier.

Vous serez surpris de voir que pratiquer une écoute active et sincère… (sans systématiquement vouloir reprendre la parole et avoir le bon mot)… vous rendra « populaire » !

Il s’agit d’un bon conseil du livre « comment se faire des amis? » Livre qui derrière un titre maladroit, vous apportera également beaucoup de valeur (pour moins de 8 euros). Suivez le lien !

Réussir sa carrière en se faisant des amis

Donc organiser des « conversation privilégiées » régulières et en bilatérales avec quelques uns de vos collègues !

Le don d’écriture au service de vos présentations

Une de nos grandes qualités introverties est notre capacité à écrire. Souvent notre gout pour la lecture et notre soucis du détail font de nous des auteurs nés.

Il serait bêtes de ne pas exploiter ce don…

Même si nous ne sommes pas des experts de la parole, nous pouvons faire de superbes présentations ! Bien construites, riches en image et en vidéo.

Ce n’est pas l’objet de l’article… mais une bonne présentation doit avoir un fil conducteur ! Vous devez respecter les règles du « story telling« , ce qui s’apprend facilement. Un bon ouvrage pour vous y aider est le Story telling en marketing de Seth Godin.

Le story-telling, un atout pour votre carrière

Vous devez premièrement capter l’attention via un promesse ou un fait qui sorte de l’ordinaire. Ensuite, faire monter l ‘intérêt et pour finir apporter votre « solution ». Renseignez vous sur le « story telling » et la méthode AIDA bien connue des marketeurs.

Comment le marketing peut sauver votre carrière

Répétez encore et encore et anticiper les questions ! Vous pouvez palier votre faiblesse à l’improvisation par de la préparation. Rassurez vous… des improvisateurs nés sont rares et nous sommes très nombreux à devoir nous préparer de longues heures durant.

L’écriture au service de vos idées

Utilisez votre créativité pour apporter l’idée qui fait mouche. Idée que vous consignerez par écrit et énoncerez à la vue de tous afin de ne pas vous faire piquer le crédit

Le fait de mettre sur papier des idées et ses objectifs nous permet d’éviter la dispersion mais également d’approfondir notre réflexions. Rien que d’écrire cet article me permet de remettre mes idées en place et me donne une nouvelle interprétation de mon vécu et de mon expérience !

N’hésitez plus… consignez par écrit vos pensées et idées.

Si vous combinez une prise de note avec des outils bien connus de la créativité tel que le « mind-mapping », vous deviendrez un expert créatif ! Voici encore un point fort pour une future augmentation…

Développez votre intelligence avec le Mind Mapping par [Tony Buzan]
Devenez un as de la créativité

La prise de note vous rendra également plus professionnel et vous aurez une mémoire d’éléphant ! Je ne vous cache pas qu’avoir toutes les infos utiles et surtout vos réalisations et idées sous la main est plus que positif quand vous devez défendre votre valeur.

Faites vous connaitre

En voilà une mission délicate pour un introverti.

Les occasions de nous mettre en avant ont été peu nombreuses… pire encore, nous n’avons pas su saisir les opportunités qui se sont présentées !

Du moins, c’est ce que je pensais il y a quelques années… Puis j’ai compris que si je n’avais pu réussi à me faire connaitre c’est que les occasions loupées n’étaient simplement pas faites pour moi.

Je ne serai jamais le grand orateur qui fascine… OK. Mais il existe d’autres manière et donc occasions de se mettre en avant !

Vous serez peut-être surpris mais les introvertis sont les champions des réseaux sociaux. Pas en tant que consommateurs frénétiques ou « likeurs » permanents mais en tant que producteurs de contenu. Et n’y-a-t’il pas de meilleur moyen de se faire connaitre que diffuser du contenu ?

A l’époque, le seul moyen de se mettre en avant était de briller en présentation ou en réunion…

Il y avait bien moyen de montrer ses compétences travers un bon rapport bien détaillé… Mais, ne nous cachons pas, la plupart des « chefs » ne lisent pas ou peu les rapports. Donc seul, l’image donnée en société comptait.

PUIS vint les réseaux sociaux.

Une manière géniale de se faire connaitre est de devenir (mais vous l’êtes déjà surement) un expert de votre domainemais surtout de communiquer régulièrement sur votre sujet à l’aide d’un blog, de post Linkedin ou même d’un chaine Youtube ou de podcast.

A force de régularité et de qualité… vous serez repéré et reconnu comme expert. Et lorsque vous serez apprécié par le plus grand nombre, vos « chefs » ne pourront plus nier vos mérites.

Ce qui est « magique » avec cette technique c’est que vous pouvez produire chez vous et à votre rythme sans vous exposer directement aux autres.

Autre point magique de cette méthode est que plus vous communiquer plus vous serez connu, plus vous serez appelé à vous faire connaitre. Si vous vous y prenez bien, vous recevrez des invitations à des conférences ou des propositions de collaborations.

Vive l’effet cumulé !

L’effet cumulé au service votre image

Devenez un as de la rhétorique

Il y aura toujours un moment où vous devrait défendre vos intérêts. Le monde de l’entreprise est dur et il existe de nombreux « prédateurs » prêts à vous spoiler de votre travail ou de vos idées.

Il ne faut pas non plus nous leurrer, le but de nos responsables est d’obtenir un maximum de résultats pour un minimum d’investissement. Obtenir une augmentation dans un tel contexte, est un exploit.

Pourtant, il existe des techniques oratoires qui, si elles sont correctement utilisées, peuvent vous aider à faire valoir votre intérêt.

Plus précisément, je vous parle de la rhétorique.

A l’aide d’arguments et de manœuvres spécifiques, il peut vous être possible de vous défaire des chausses trappes que l’on vous tend. Plus encore, il est possible de mettre en difficulté vos détracteurs et concurrents.

Je ne suis pas « encore » un expert du sujet même si j’y travaille…

Un bon point de départ pour découvrir l’art de la rhétorique est le livre de Victor Ferry : Les 12 leçons de rhétorique pour prendre le POUVOIR.

12 leçons de rhétorique pour prendre le pouvoir : Mettez vos idées en discours et votre public en mouvement
Négocier son augmentation grâce à la rhétorique

une augmentation de salaire quasi à tous les coups

Oui, oui, c’est ainsi que j’ai réussi à obtenir une augmentation quasi systématiquement depuis plusieurs années.

Mais il reste un dernier détail… comment demander son augmentation !

Beaucoup d’articles de blog traitent du sujet mais je pense que c’est un faux débat. Le problème vient plus de votre absence de reconnaissance sur la durée que sur la manière dont vous demandez votre augmentation.

L’équation est assez simple… Quand votre valeur perçue sera améliorée, les opportunités tomberont soit en en interne de votre entreprise soit en externe (pour peu que vous utilisez la technique des réseaux sociaux).

Vos responsables prendront peur … anticipant votre départ ! Ils viendront alors spontanément vers vous pour vous passer la pommade. Et si non, vous recevrez rapidement de nouvelles offres d’emploi… et ils seront contraints de faire des contre-offres !

Vous pourrez dire que je vous ai gâté! Je vous ai livré mes astuces gratuitement… J’espère maintenant que vous en ferez bon usage et que vous arriverez à décrocher votre augmentation tant attendue.

Les temps sont dures et la concurrence va se faire d’autant plus sentir. Mais bien équipé, je ne doute pas que vous serez tirer votre épingle du jeu.

Merci pour votre lecture et à bientôt sur votre blog des introvertis.

Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise – Les pervers narcissiques et la société

Bonjour !

Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !

C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog

Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!

Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.

Les pervers narcissiques, un effet de mode !

Les thématiques des pervers narcissiques et du harcèlement ont été très « à la mode » dans les années 2000.

Des émissions, des blogs, des livres … la littérature est abondante sur ce sujet.

Il est vrai que les PN fascinent autant qu’ils dégoutent.

Autant priver les personnes de leur libre arbitre me rebute, autant l’influence et le pouvoir qu’ils exercent m’intrigue.

Ce sujet en a inspiré plus d’un… en passant par moi même.

Mon vécu et ma volonté de comprendre ce qui s’était passé afin que cela n’arrive plus ont été mes moteurs.

Je me suis formé à cette thématique par moi même… a force de lecture.

Je me suis ainsi construit une bonne bibliothèque dans laquelle deux ouvrages se démarquent :  Les pervers narcissiques de Jean-Charles Bouchoux et Le harcèlement moral de Marie-France Hirigoyen.

De manière plus  « soft », la  manipulation a été décrite  en détails dans de nombreux ouvrages tel que « Influence et Manipulation » de Robert Cialdini ; Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens » de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois ou encore Les manipulateurs sont parmi nous: Qui sont-ils ? Comment s’en protéger ? de Isabelle Nazare-Aga.

Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur les PN et la manipulation les sources d’information ne manque pas…

Certaines de meilleure qualité que d’autre… mais il y a de la matière !

Beaucoup de psychologues et coach se sont spécialisés sur le sujet.

Personnellement, je ne suis pas trop psy…

Je pense que parler en long et en large de mes problèmes ne va pas m’ aider à les résoudre.

Oui, il est vrai que nous sommes les seuls à vraiment pouvoir nous aider… mais je suis persuadé que de discuter sans cesse de nos blocages et de nos douleurs ne nous permet pas de les dépasser.

Je crois plus dans une approche par l’action !

Oui, il doit y avoir prise de conscience et compréhension de nos faiblesses…

Oui, apprendre à reconnaitre un PN ou manipulateur est très utile.

Oui, apprendre à gérer sa voix intérieure et son anxiété est précieux.

Mais sans action concrète, la situation n’évoluera pas !

Notre société est devenue très analytique, très cartésienne… elle privilégie la réflexion à l’action !

Pourtant cette dernière est le seul moteur du changement.

Les experts des pervers narcissiques

Nous sommes, de plus, dans un monde d’experts.

Tout le monde se prétend spécialiste…

Il faut arrêter de rire… Personne ne peut prétendre comprendre parfaitement les PN, la manipulation ou la victime de harcèlement.

Chacun est différent et réagit avec son vécu. C’est d’ailleurs pour cela qu’aucun expert ne s’avancera à donner « une solution ». Le risque de se tromper est bien trop grand.

Il est plus facile de tourner autour de la question et pousser l’intéressé à trouver « sa » solution.

Personnellement, je m’en suis sorti par essai -erreur.

J’ai vu clairement ce qui marchait et ne marchait pas sur le PN !

Bien souvent, lorsqu’une de mes actions était efficace… je le voyais fulminer.

Cette « rage » était un très bon indice. Elle était grandissante à mesure que j’arrivai à échapper à son emprise

Il ne faut, bien sûr, pas alimenter cette colère qui est dangereuse mais elle constitue un bon signal.

La société encourage-t-elle les pervers narcissiques ?

Mais revenons à la société et au PN.

Je suis assez écœuré de voir comment certaines personnalités PN sont mises en avant dans les médias.

On ne compte plus les films où leurs caractéristiques malsaines sont mises en avant.

Les trahisons, le mensonge, la duperie sont devenues la norme.

Comment, reprocher à nos collègues un comportement inapproprié alors que ceux-ci sont valorisés dans la nouvelle série à la mode ?

Oui, certaines maltraitances et injustices sont rejetées en masse : la discrimination, le harcèlement sexuel …

Mais il reste d’autres inégalités et violences psychologiques plus discrètes qui semblent encore acceptées !

Des personnes qui sont glorifiées à coup de mensonges ou de blagues douteuses…

Des entrepreneurs à succès qui fondent leur business sur la tromperie de masse… vendant des solutions miracles à prix d’or sur les réseaux sociaux.

Des séries où la violence psychologique inspire les plus détraqués des PN !

Un peu plus haut dans le livre, je disais que la mécanique du PN était associée à une dynamique de groupe. J’insistai sur le fait que les manœuvres du harceleur n’étaient possible que parce que le groupe le tolérer.

Nous pourrions ici monter d’un cran.

Les PN et autres harceleurs n’existent que parce que la société les y encourage !

Si la société rejetait en bloc ces attitudes inacceptables plutôt que de les mettre en avant dans les médias, voir de les récompenser, ils ne pourraient plus prospérer à la vue de tous.

Manager et chef d’entreprise pervers narcissique ?

Savez-vous, que l’on retrouve de nombreux psychopathes dans les postes à responsabilités ?

Le parallèle est le même avec les PN… leurs caractéristiques et leur manque d’empathie leur ouvrent le chemin de la réussite en entreprise.

Trouvez-vous normal que l’on valorise des ouvrages comme « l’art de la guerre » dans les entreprises ?

Franchement, nous sommes des êtres humains « normaux » pas des guerriers allant sur un champ de bataille.

J’en voyais qui citaient Machiavel dans leur présentation ! Franchement, il faut être un peu détraqué pour faire cela…

Si nous arrêtions d’abreuver les personnalités influençables avec ce genre de bêtises, il y aurait moins de problèmes.

C’est un peu comme si nous exposions nos enfants à la violence et que nous nous étonnions qu’ils deviennent agressifs.

Si j’étais RH, j’aurais vite fait de faire le ménage dans ces « soldats d’entreprise » qui se croient à Verdun !

Les PN en entreprise se voient général de leur petite armée de clones…

Mais qui leur a permis de se comporter de la sorte ?

Les chefs d’entreprise sont également conditionnés par cette culture de la guéguerre…

Il faut des stratégies… il faut contrer la concurrence, occuper le marché…

Ils utilisent le vocabulaire de la guerre à toutes les sauces !

Oui, cela fait le chef fort qui mène ses troupes…  Oui ça peut être flatteur pour l’ego.

Personnellement, je ne comprends pas trop l’intérêt d’avoir une troupe de montons qui exécutent au d doigt et à l’œil les directives mais bon…

Je préfèrerai que l’on parle plutôt d’entre-aide, de bienveillance, de solidarité, de différentiation, d’opportunité… plus que de compétition !

Sans s’en rendre compte, la société valorise ces notions de guéguerres interpersonnelles et favorise l’apparition de comportements déviants.

C’est au point où des personnes au comportement clairement manipulateur et PN arrivent à des fonctions politiques à la vue de tous !

Plus que se hisser sur la « première marche » au détriment de personnes compétentes, ils y prospèrent !

Il reste en place grâce à leurs intrigues, leurs effets de mache et autres bluffs !

Une société propice aux pervers narcissiques

Malheureusement, nous ne sommes plus dans une société de compétence… nous sommes entré dans un monde d’apparences !

Et la maitrise des apparences et du mensonge est la « compétence » n°1 des PN.

Il est grand temps que l’on revienne à des bases concrètes.

Il nous faut remettre l’esprit critique au centre de l’enseignement et que nos journalistes remettent leur devoir d’information juste et non orientée au centre du débat.

Il est temps d’oublier le sensationnalisme et le voyeurisme ambiant.

 Plus qu’encourager des comportements inappropriés, notre monde du divertissement nous distrait de ce qui devrait être nos vraies préoccupations… notre avenir et celui de nos enfants !

Guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise – Conclusions

A travers ce livre, je vous ai partagé mon expérience et mes « conseils » pour, je l’espère, vous aider à échapper à l’emprise de votre bourreau.

Je le répète, je ne suis pas psy ! Je me base sur mon vécu en entreprise et sur ce que j’ai pu lire du sujet.

Souvent on dit que la pratique vaut plus que la théorie…  Et je peux dire que j’en ai eu de la pratique avec les pervers narcissiques que j’ai pu croiser.

J’ai eu la « chance » de tomber sur un nid de ces drôles de phénomène quand j’ai rejoint les troupes des multinationales…  Il est vrai que la culture de ces boites leur est très propice !

Pour moi, le PN n’est que le symptôme d’un groupe / société malade. Ces dernières tolèrent l’existence de ces tristes personnages, voir favorise leur comportement.

Il nous faut donc rejeter en masse leurs attitudes et proposer d’autres valeurs plus saines.

En tant que victime d’un PN, la solution a été, pour moi, de me rapprocher de la majorité.

S’il n’y avait qu’un seul conseil que je devais vous donner c’est bien de trouver des alliés.

Seul vous êtes une cible de choix pour le PN… mais une fois entouré il se détournera de vous.

Ne pensez pas que vous êtes seul à souffrir de ce phénomène.

Les PN pullulent… encouragés par une société dont les valeurs tombent en morceaux.

Mais restons positifs !

Il est possible de se sortir de leur griffe… plus que cela, il est possible de trouver sa place et de s’épanouir dans son activité.

Donc gardez espoir et ne vous laissez pas faire.

Le pervers narcissique échec et mat !

Guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise – Comment aider une personne victime de harcèlement ?

Bonjour !

Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques » en entreprise… qui compte une centaine de page !

C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog

Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponible sur le site!!!

Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.

L’importance du groupe dans la dynamique de harcèlement

Ici je m’attaque à la dynamique de groupe qui permet au PN de prendre l’ascendant, de se choisir et d’écraser sa victime.

J’ai longtemps eu un gout amer en pensant aux personnes qui, bien que témoin des agissements des PN, ne font rien… Il y a certes un manque de courage mais je pense plus simplement que ces personnes ne savent tout simplement pas comment réagir.

Il est facile de dire qu’il faut dénoncer… mais la réalité est un peu plus complexe.

Il y a souvent des intérêts personnels en jeu… ne serait-ce , ne pas devenir la victime du PN à son tour !

A travers ce chapitre, je vous donne mon avis et mes conseils sur base de mon expérience personelle et de mes lectures.

Comment aider un collègue victime de harcèlement ?

Le harcèlement en entreprise est une dynamique de groupe.

Tous les jours vous voyez votre collègue supporter des remarques et des attitudes qui ne vous paraissent pas correcte.

Tous les jours vous voyez l’injustice dont il est victime.

Vous êtes témoin des blagues douteuses, des comportements inacceptables voir des insultes.

Suite à cela, votre collègue est abattu, ne semble plus prendre de plaisir à faire son travail.  Il traine, les pieds de plomb arpentant les couloirs.

Il a clairement peur…

J’ai été à la place de la victime et j’aurai tellement souhaité que quelqu’un me tende la main !

Mais il faut croire que ce n’est pas dans la nature de l’homme que de se révolter face à l’injustice.

Personne ne m’a aidé… Personne n’a pris ma défense face à la calomnie et aux mépris de mes harceleurs.

Les RH n’ont guère été utiles… bien du contraire.

Les managers étaient aux abonnés absents quand ils ne retraient pas dans la dynamique malsaine de mes PN.

Je le sais… il n’est pas facile d’être témoin de ce genre de pratique et encore plus de prendre parti.

Il est beaucoup plus facile de se taire et de suivre le mouvement tel un mouton…

Rendre responsable la victime et la fuir est souvent la réponse du groupe ! Même si cela n’est clairement pas avouable.

Tout le monde le fait et personne ne dit rien.

Les managers cachent la situation de peur des représailles ; les RH balayent la poussière sous le tapis pour ne pas s’attirer les foudres. Vous imaginez… cela va faire tâche !

Il vaut mieux éliminer la source du problème… qui n’est, bien souvent, autre que la victime.

Virer le PN ? Impossible… Il est depuis trop longtemps dans l’entreprise et s’est attirer les faveurs de quelques responsables bien placés. Il est indéboulonnable !

Voilà la triste situation couramment rencontrée en entreprise…

Pourtant, il n’aurait fallu que d’une voix ou de deux pour enrayer le cercle vicieux, mettre à mal les dires injustes et me redonner le courage de me battre.

Il est très important de souligner que le silence du groupe permet les actions du PN et qu’ils sont à ce titre également responsable du harcèlement.

Les nombreux articles que j’ai pu lire relate les caractéristiques et les modes d’actions des PN. Jamais je n’ai pu lire un article mettant en avant le rôle des témoins dans cette pratique.

Le PN ne peut agir que parce que le groupe l’autorise ! Si un responsable, des collègues, la direction met le haut-là et rappelle les règles élémentaires de vie en société la situation se résorbe rapidement.

Bien évidemment, il faut que ce rappel soit suivi de sanction envers la personne toxique.

Si ce n’est le cas, toute crédibilité sera perdue et les actions du PN pourront reprendre de plus belle.

On ne le dira jamais assez, le harcèlement en entreprise est souvent une dynamique de groupe !

Ce n’est pas une interaction entre deux personnes… car il y a toujours des témoins, des personnes qui pourraient agir mais ne font rien.

Comment réagir quand on est témoin d’un harcèlement ?

La réponse la plus directe est d’intervenir et de faire cesser le comportement.

Mais il est rare que l’on soit dans une position suffisamment forte que pour permettre une telle action.

Souvent, nous avons peu pour notre propre situation au sein du groupe et nous voulons éviter des représailles.

Evidemment un responsable, manager, directeur, RH a le devoir d’intervenir, même si c’est rarement le cas.

La non-assistance à personne en danger est un crime, d’autant plus grave que la personne a les moyens et ne se met pas personnellement en position difficile.

Mais admettons… vous avez peur des conséquences.

La première chose que vous pouvez faire est de signaler votre présence !

Faites du bruit pour bien faire comprendre qu’il y a un témoin.

Interpelez la victime en lui demandant un travail, un conseil… quoi que ce soit pour peu que cela coupe le harcèlement.

Trouvez un prétexte pour rester proche de la victime, le temps que le harceleur s’en aille.

Je me rappelle une de mes collègues témoin de l’attitude de mon PN mais qui ne pipait mot quand il était là ! Par contre, une fois parti, elle ne cessait de condamnait son attitude.

Paroles qui ne m’étaient d’aucune aide ! De plus, qu’elle ne voulait pas témoigner de ce qui se passait…

Donc interrompez le mécanisme du PN !

Arrangez-vous pour rester à portée de vue ou d’écoute si vous savez qu’il y a quelque-chose d’inacceptable dans votre entourage professionnel.

Certain PN sont très vicieux. Ils vont attendre qu’il n’y ait plus personne pour commencer leur travail de sape. Je m’en rappelle d’une qui attendait que l’on soit seul pour commencer ses menaces.

Elle avait un « dilemme » car elle « savait » que je commettais des « erreurs » mais elle ne voulait pas le rapporter aux chef… ce qu’elle faisait évidemment sournoisement. Son but était de déstabiliser, d’intimider ! Cela ne se faisait jamais devant témoin et jamais factuellement.

La deuxième chose que vous pouvez faire… c’est de témoigner !

C’est assez curieux comme les gens peuvent facilement putasser sur le dos de leurs collègues pour des détails insignifiants mais se taisent lourdement quand il s’agit de points sérieux !

Simplement dire que l’on a vu quelque chose qui n’est pas normal… même s’il ne s’agit pas d’une plainte, en bonne et due forme aux RH, peut avoir un impact.

Si tout le monde dit d’une seule voix : « ce n’est pas un comportement correct ». Le harceleur devra arrêter ses pratiques sous peine d’être mis au ban du groupe.

Donc parlez-en entrevous.

Si le PN vous parle en mal de la victime, n’entrez pas dans son jeu. Dîtes que vous n’êtes pas du même avis.

S’il sent que le groupe ne vas pas dans son sens, il sera déjà bien calmé !

Si vous avez une once de courage, trouvez le manager et dîtes simplement ce dont vous avez été témoin.

Le responsable en fera ce qu’il veut mais il aura été averti et cela pourrait changer les choses lorsque le PN entamera sa campagne de diffamation.

Tout le monde s’indigne, crie aux scandales… mais quand on est témoin tout le monde se tait !

Dîtes à la victime qu’elle a votre soutien et que vous allez dénoncer le comportement malsain.

Il est déjà bien de plaindre et de ne pas rentrer dans le jeu du PN mais il est plus utile de dire ce que l’on voit à qui de droit.

Comment gérer une personnalité perverse narcissique ?

Vous trouverez ci-dessous quelques conseils à l’usage des managers et autres responsables.

Il n’est pas évident de gérer une équipe…

On peut résumer assez classiquement que 80% des problèmes de « relationnel » sont le fruit de 20% du personnel. Rien de révolutionnaire là-dedans… c’est du Pareto !

Dans les 20% de causes admettons qu’une bonne part soit des personnes désengagées ou avec un caractère un peu fort, mais rien de bien méchant.

Disons que l’on a 2-3 personnes sur 100 qui tombent dans la description du pervers narcissique.

Je peux facilement estimer d’après l’impact observé que ces 2-3 personnes causes 70% des problèmes d’une équipes.

Il s’agit d’une évaluation personnelle mais même si le nombre de PN reste modeste, les conséquences de leur présence est telle qu’elle cause plus de quasi 10x plus de problème qu’un individu « difficile » (désengagé ou conflictuel…).

On pourrait dire qu’il suffit de s’en séparer. Mais le problème est qu’ils agissent à couvert et qu’il n’est pas facile de les distinguer de la masse.

De plus, il est parfois très difficile de licencier une personne même si son relationnel est très mauvais et qu’elle nuit à l’équipe.

Quelques conseils pour apprendre à les gérer quand on ne peut s’en séparer est donc plus qu’utile aux managers.

Le premier conseil que je souhaite vous donner est de toujours rester critique !

Si le PN a commencé sa campagne diffamatoire, demandez des éléments factuels. Demandez-lui des preuves de ce qu’il annonce.

Pourquoi devrez-vous croire les dires du PN sans les vérifier ?

Demandez d’autres avis !

Cela a probablement sauvé mon job actuel. Mais si mon responsable n’avait pas croisé les avis de mes collègues, il ne se serait jamais rendu compte du « cinéma » mis en place par mon PN.

Encore un conseil à l’intention des « chefs ».

Affichez vous valeurs. Annoncez clairement que le harcèlement fait partie des pratiques à bannir de votre société.

Récompensez les « bons comportements » que sont :  le partage, la tolérance, l’entraide. Mais n’hésitez pas à punir les comportements négatifs : s’approprier le travail d’autrui, monopoliser l’attention, discréditer, intimider…

Souvent, si un harceleur a pu faire son nid dans votre entreprise c’est que vous l’avez laisser faire.

Peut-être n’avez-vous pas osé le remettre à l’ordre car il est colérique ? Ou peut-être est-il trop « précieux » à vos yeux ? Des raisons, il y en a plein… mais maintenant assumez la situation et mettez de l’ordre.

Si vous ne pouvez pas vous séparer du PN, mettez un maximum de distance entre lui et sa/ ses victimes.

Changez-les de bureaux et faites-les travailler sur des projets différents !

J’avais un manager qui n’a rien trouvé de mieux que de me mettre en face de mon PN pour favoriser la communication… Affligeant de bêtise !

Quand une relation est pourrie, il est impossible de l’assainir.

Isolez le PN pour éviter qu’il ne nuise.

Vous avez le devoir de signaler que le comportement n’est pas acceptable.

C’est « amusant » de voir qu’il est plus facile aux responsables de reprocher cinq minutes de retard que de faire une remarque sur un comportement malsain.

N’entassez pas la victime.

Dans le cadre des reproches de la direction, j’ai pu noter que souvent quand il y a harcèlement, elle avait tendance à en rajouter… Au lieu de calmer le jeu et de protéger la victime, les responsables ont tendance à chercher, à leur tour, la petite bête afin de charger la victime.

Je pense qu’il s’agit d’un biais de confirmation.

L’autorité ayant vent des « erreurs » d’un employé va avoir son attention braquée sur ce « mauvais » élément. Si un élément va dans le sens des dires du PN, elle aura vite fait de valider l’hypothèse boiteuse…

Nous sommes faillibles. Mais quand nous occupons un poste à responsabilité, nous avons le devoir d’être factuel.

Mais au contraire… Ah oui, « machin » nous avait dit de nous méfiez de cette personne. Elle n’est pas filable.

Et hop, la victime se prend un avertissement… le comble de l’ironie !

Et c’est ainsi que les victimes des PN se font souvent licencier… pour incompétence ou inadéquation avec l’équipe ou manque de motivation ou pire : « séparation d’un commun accord ».

Personnellement, j’ai eu droit au dernier… à la suite d’une plainte au RH.

Pourtant, il n’aura fallu que quelques mesures simples… recadrer le PN, l’écarter de sa victime rappeler les règles…

Aider un collègue victime d’un pervers narcissique

Enfin, vous me direz… je ne suis pas directeur moi ! Je n’ai pas les moyens de faire taire le PN.

Pourtant, comme dit plus haut, chacun est responsable de ce qu’il accepte.

Si vous êtes témoin et que vous laissez faire sans rien dire … vous êtes partie prenante de la situation.

La pire chose que vous pouvez faire c’est d’isoler la victime.

Souvent le PN viendra vous convaincre de laisser « le nul de service » de côté. Il trouvera plein d’arguments pour semer la zizanie… La victime ne travaille pas bien, elle commet des erreurs.

Elle n’est pas sympathique, elle se prend pour mieux que les autres. Tous les moyens sont bons pour couper la cible du groupe.

Ne laissez pas faire cette pratique odieuse.

Allez à la rencontre de la victime. Ne la laissez pas rester seule. Même si elle semble se fermer, rappelez-lui que vous n’êtes pas du même avis que le PN.

Rien que dire que l’on n’est pas du même avis et témoigner d’un peu de solidarité aura pour effet de rassurer la victime et dissuader le PN. S’il voit que sa cible n’est pas seule, il osera beaucoup mois !

Vous verrez à force la personne s’ouvrir et redevenir sympathique.

Car oui, une personne victime de harcèlement aura tendance à se refermer et cherchera moins les échanges sociaux. Mais elle redeviendra sympathique si on lui laisse l’opportunité de l’être.

Il y a une forte différence entre ce que le PN veut que vous croyiez et la réalité.

C’est un maitre des apparences qui convint sa victime et son entourage de la nullité.

C’est une dynamique précise mais fragile ! Il ne suffit que d’un grain de sable pour gripper la mécanique. Et le grain de sable est souvent un avis contraire…

Si vous avez un peu d’autorité naturelle, vous pouvez tenter une conciliation entre le PN et la victime.

Je vous le dis clairement… ce n’est pas gagné !

Le PN aura toujours un argument… Comme il est expert mauvaise foi, il n’hésitera pas à vous mentir pour avoir raison.

De plus, il pourrait bien se retourner contre vous et partir dans la calomnie.

J’en ai un qui a prétendu que j’étais « protégé », jetant ainsi le discrédit sur tous managers tentant de remettre un peu d’ordre.

Donc c’est un terrain miné dans lequel il faudra être très prudent.

Pour contrer un PN, il vaut mieux agir en groupe.

Si plusieurs personnes lui font une remarque, il aura tendance à se calmer.

Par contre, si il trouve une oreille sensible à ses diffamations… il pourra monter en force !

Rappel de quelques conseils aux victimes des pervers narcissiques en milieu professionnel.

Essayez de ne restez jamais seul ! Entourez-vous et faites-vous apprécier !

Comme dit plus haut le harcèlement du PN n’est possible parce que le groupe l’autorise inconsciemment.

Si vous arrivez à vous faire des alliés, le PN n’aura plus d’appui pour vous nuire, au contraire.

Donc ne vous laissez pas abattre et parlez !

Inutile de vous alourdir sur le problème… il vaut mieux faire ressortir vos bons côtés et tenter de se faire apprécier du plus grand nombre.

Un autre bon conseil est de faire voir votre travail par d’autres personnes.

S’il apparait que votre PN est injuste… cela se retournera contre lui.

Finalement, changez d’air. Ne restez pas à suffoquer dans cette ambiance malsaine. Toutes les occasions pour changer d’air et s’éloigner du PN sont bonnes à prendre.

Si un projet vous permet de mettre de la distance avec votre PN et vous permet de vous rapprocher d’allié potentiels… sautez dessus !

Vous pouvez également trouver d’autres victimes de votre PN et tenter une action aux RH mais c’est sans garantie…

Discutez du problème va vous aider dans un premier temps mais rappelez vous que c’est par l’action et par une forme de solidarité que vous pourrez vous en sortir.

« Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise » – Comment se reconstruire après s’être fait écraser par un pervers narcissique ?

Se reconstruire après un pervers narcissique

Bonjour !

Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !

C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog

Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!

Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.

Les dégâts du pervers narcissique

Enfin le pervers narcissique ne fait plus partie de votre vie.

Vous n’avez plus peur chaque matin de le croiser dans un couloir. Vous ne sursautez plus à la vue d’un de ses mails.

Vous ne voyais plus son regard désapprobateur lors des réunions.

L’ambiance se fait moins lourde et la paix semble retrouvée…

Pourtant, l’anxiété reste tapie dans l’ombre.

Vous le savez qu’il n’est plus là… mais la peur est restée.

Vous entendez encore sa voix critiquant votre travail.

Vous continuez à douter de vos compétences comme s’il était toujours là à continuellement vous dénigrer.

Vous n’avez plus confiance en vous… vous n’osez plus entreprendre de peur de mal faire ou d’être critiqué.

Oui, vous avez été détruit et même si le responsable n’est plus là… les dégâts sont indéniables.

Des dégâts sur votre personnalité mais également sur votre relationnel.

Vous ne savez plus faire confiance et avez peur de vous faire à nouveau trahir.

Vous restez à distance et ne partagez plus rien.

Vous semblez alors froid, antipathique… mais pourquoi ne comprennent-ils pas ? Ce n’est pas parce que vous ne voulez pas des autres… Vous ne voulez juste plus souffrir du rejet.

Vous avez l’impression d’être continuellement jugé et n’osez plus prendre la parole.

Votre attitude est altérée et votre image déformée.

Les autres continuent de douter de vous… Oui, certains ont crus le PN et pensent que vous êtes nul.

Que ce soit vrai ou dans votre tête, cela vous empêche d’être vous-même.

Vous contrôlez tout plusieurs fois par peur d’une erreur.

Vous pesez vos mots encore et encore de peur qu’ils soient à nouveau utilisés contre vous.

Vous mangez seul, ne parlez plus à personne.

Vous déprimez et êtes anxieux.

Vous avez été détruit ;

Voilà ce que j’ai expérimenté quand mon PN est parti.

Le harcèlement, quel qu’il soit, laisse des marques indélébiles dans l’âme de celui qui l’a subi.

Envolées, l’insouciance et l’innocence… remplacées par la peur et l’angoisse de revivre à nouveau le calvaire.

La vie après un pervers narcissique

Pourtant la vie continue et il va falloir se reconstruire, apprendre à refaire confiance, retrouver qui on est vraiment !

Je ne vais pas vous le cacher… cela prend du temps, beaucoup de temps. Il y aura des rechutes et des déceptions.  Mais vous n’avez pas le choix.

Le premier conseil que je souhaiterai vous donner est de se reconnecter à soi-même.

Certains parlent de prendre soin de son enfant intérieur, qu’il faut faire la paix avec lui.

Personnellement, je suis un peu loin de ses conseils new âge.

Mais ce que je sais, c’est que le PN a inscrit en vous tout un tas de mensonges et que la première étape pour faire voler en éclats cette prison est de réapprendre à se connaitre et à se faire confiance.

Je ne connais pas votre situation et il est toujours délicat d’aider à travers quelques mots écrits dans un blog ou sur un livre mais j’espère qu’en partagent mon expérience personnelle je pourrais vous y aider.

Pour refaire le lien avec moi-même, j’ai progressivement repris les activités qui étaient mienne avant ma difficile épreuve.

Reprendre contact avec ce que l’on faisait avant, revoir d’anciennes connaissances et pouvoir, à nouveau, s’épanouir dans quelque-chose que l’on aime permet d’oublier « un peu ».

Cela permet également de se refaire confiance à nouveau… tout doucement et dans un environnement connu.

Bien sur vous pouvez entamer quelque chose de nouveau. Mais la peur sera là… Vous aurez peur de mal faire de peur d’être jugé.

L’avantage avec une activité, des lieux, des personnes connues est que vous avez déjà un certain niveau de maitrise. Vous n’êtes pas débutant… vous risquez moins de vous sentir incompétent.

Quelque soit l’activité… elle est bonne à prendre pour peu que cela ne devienne pas une addiction !

Personnellement, cela peut paraitre bête, mais me remettre au jeu vidéo m’a aidé.

Outre le sentiment de maitrise, cela m’a servi d’exutoire !

Et puis, il y a eu reprendre contact avec mes amis d’enfance.

Finalement, il y a eu l’écriture. J’adorais lire et écrire quand j’étais jeune. Puis avec le temps, le travail, j’ai laissé cette passion de côté.

Ce n’est que récemment que j’ai repris ce « passe-temps ». Et cela m’a fait un bien fou.

On peut entendre parler de blog-thérapie. Personnellement, je pense que cela marche.

Écrire ses pensées, lire les commentaires souvent positifs de personnes bienveillantes.

On se crée une petite communauté de lecteurs – amis et on reprend confiance en soi.

Je pense que l’on peut transposer cette expérience dans d’autres « activités »… l’important est d’aimer ce que l’on fait et de s’assurer d’être entouré de personnes bienveillantes.

Se reconstruire par l’action

Je suis persuadé que l’on se reconstruit par l’action.

Parler des heures de ses problèmes n’est pas la solution. En faisant cela, on entretient le souvenir de ce qui s’est passé. On le revit sans cesse.

Il vaut mieux s’investir dans ce qui nous fait du bien ou, dans mon cas, ce qui m’épanouissait plus jeune.

Comme je le disais, la lecture fut l’une mes premières aides.

Plus particulièrement, la découverte des bouquins de développement personnel. Certes, on peut critiquer le développement personnel. Son éthique parfois douteuse et son marketing outrancier.

Mais même si les idées partagées dans cette mouvance sont usées à force de répétition, j’y ai trouvé du dynamisme de l’enthousiasme.

Oui le contenu est redondant, oui tous les coachs partagent « souvent » les mêmes recettes… Mais voir des foules dynamisées, agir comme un seul être dans le but d’aller mieux, m’a fait prendre conscience que je n’étais pas le seul à avoir des difficultés.

A force de lecture, je me suis forgé ma propre philosophie du développement. Mon but était moins de devenir un acteur de celui que d’en tirer ce qui pouvait m’être utile.

J’ai vu ma vie s’améliorer progressivement.

Diminuer mon stress me rendit plus agréable au quotidien.

Les peurs s’éloignaient et j’apprenais à me refaire confiance lentement mais surement.

Plus encore, mon inquiétude quant à la « méchanceté » d’autrui s’apaisait et je reconstruisais des relations saines.

Un peu plus tard vint ma passion pour l’écriture et plus particulièrement le blogging.

Je souhaitais partager mon expérience pour aider ceux qui comme moi avaient souffert de ces blessures du quotidien.

A travers cela, j’ai trouvé un sens à ce qui m’était arrivé.

Rétrospectivement, le fait de donner du sens à son vécu est très libérateur.

Oui, cela m’est arrivé mais il y avait une raison.

Cela fait très cliché mais cela m’a rendu plus fort, plus empathique à la souffrance d’autrui.

Mais également plus combatif face à l’injustice et la bêtise humaine.

Les étapes clés de la reconstruction

Bien évidemment c’est mon histoire… mais je pense que les étapes pour se relever de cette mise à terre sont les mêmes pour tous.

D’abord il y a la prise de conscience.

Souvent, elle survient trop tard quand les blessures sont à vifs et les dégâts importants.

Mais même tard, comprendre ce qui s’est passer et surtout accepter notre blessure est le point de départ.

Nous ne serons plus jamais la même personne insouciante. Mais ce n’est peut-être pas si mal.

Ensuite vient la reconstruction, par la passion et l’activité.

Cela ne passe pas forcement, par la lecture ou l’écriture comme pour moi… Cela peut avoir lieu grâce à toute activité qui vous fait du bien.

Allez-y par petit pas, dans un espace connu, avec des gens de confiance. La vitesse n’est pas le but.

Finalement, il faudra apprendre à reprendre des risques, à s’exposer à la nouveauté et être suffisamment solide pour encaisser les déceptions.

Fuir celles-ci n’est pas la solution car cela revient à éviter sa propre vie.

Celui qui ne prend pas de risque ne vit pas.

Comprenez que la frustration, les blessures font par de la vie. Elle renforce votre être.

Pour éviter et savoir mieux encaisser les coups, il vous faudra :

  • Savoir faire la distinction entre ce qui nous fait du bien et ce qui nous nuit. Cela peut paraitre simpliste mais nous sommes nombreux à ne simplement pas nous connaitre. Nous avons suivi les volontés d’autrui sans savoir ce que nous voulons réellement. Si nous ne choisissons pas notre vie, les autres le feront à notre place !
  • Faire le choix conscient d’aller vers le positif. Nous devons nourrir ce positif, en nous et dans notre vie. Choisir des pensées positives, choisir des actions qui nous font du bien et/ou nous sont profitables long terme est primordial.
  • Passer à l’action pour que notre mieux se réalise. Lire ou réfléchir sans cesse n’a de sens que s’il y a mise en pratique.

La toute dernière étape a été pour moi le partage.

Porter un espoir de reconstruction est le meilleur de moteur.

De même que montrer que même mis à terre, même si l’on a perdu momentanément toute confiance en l’humanité, il est possible de redevenir vivant.

Beaucoup finissent leur vie, brisé. Il ressasse sans cesse les mêmes événements. Ils se demandent ce qu’ils auraient dû faire, comment ils auraient dû réagir.

Mais il est trop tard ! Le passé reste le passé. Et s’alourdir à se le remémorer ne fait que nous y ancrer.

Coupez cette chaine et remonter à la surface.

Tournez la page et écrivez une nouvelle histoire.

Redéfinissez-vous et changer le script.

Dire non au pervers narcissique

Une fois ces prises de consciences réalisées, vos blessures soignées, il faudra vous prémunir de « futurs attaques ».

Un des premiers chapitres de ce livre pourra vous y aider.

Mais je souhaiterais partager une fois encore quelques conseils qui m’ont beaucoup aidé.

Chacun souffre à sa manière. Même les PN, harceleurs ou autres oiseaux de malheur ont mal !

Cela reste de hommes / femmes fragiles et vulnérables. Probablement que leur vie est remplie d’échecs et de frustrations ! Ils ont plus que certainement été victimes à un moment de leur vie.

Ils n’étaient puissants que parce que vous ne leur avez donner votre puissance… le consentement de vous faire du mal. Sans cela, ils ne pouvaient rien faire.

Réappropriez-vous donc votre volonté ! Si vous leur refusez le consentement de vous faire du mal et si vous tournez les talons (physiquement ou mentalement), ils ne pourront plus vous atteindre.

Pour moi, ma vie a changé quand j’ai compris que j’étais en droit de refuser.

Certains auteurs ont écrit des livres entiers sur le pouvoir du non.

Je pense qu’il y a matière à écrire sur ce sujet mais je vais simplifier ma vision en quelques lignes.

Notre société nous, et plus particulièrement moi, a conditionné à toujours être d’accord… Nous sommes programmés pour obéir, ne pas faire de vague.

Au quotidien, nous pensons être libre… mais c’est faux. Nous nous ne rendons pas compte de cette obéissance aveugle.

Nous finissons toujours par céder au caprice de nos enfants, à la volonté de notre « chef », aux impératifs de nos collègues. Nous le faisons même si cela nous nuit.

Nous fuyons le conflit au point de passer après tout le monde.

Pourtant, la seule personne dont nous devons prendre soin, avant tout le reste, c’est nous-même.

On nous a mis en tête que c’était égoïste. Mais au contraire, c’est très sain de se faire passer en premier.

Si nous ne prenons pas soin de nous, de notre mental… qui le fera ?

Si vous vous laissez à l’abandon, si vous naviguez aux grés des vents, vous finirez par échouer sur les rochers d’un de vos tyrans PN.

Plus que prendre conscience qu’il est indispensable de prendre soin de soi, il vous faudra apprendre le pouvoir de la vision et de la discipline.

Libre de ses propres choix

Nombreux sont ceux qui, n’ayant aucune idée de ce qu’ils veulent à moyen terme, tombent dans un hédonisme inconscient.

Leur vie devient alors le célèbre métro- boulot-dodo auquel j’ajoute « vide-cerveau »…

Je parle évidemment de ses activités purement ludiques qui peuvent vous aider à oublier et sont fort utiles dans un premier temps mais qui deviennent de vrais pièges addictifs si l’on n’y prend pas garde.

Certes, les jeux vidéo m’ont aidé à retrouver une part d’insouciance… mais si j’étais resté à cette étape, je n’aurais pu évoluer et redevenir un « adulte responsable » libre d’addiction.

A petite doses, c’est très bien mais, comme tout, il s’agit de se modérer.

Pouvoir dépasser ses petites addictions et prendre un recul sur sa vie permet de se poser les bonnes questions. Pour moi ces questions étaient :

  • Qui je souhaites devenir.
  • Quel exemple je souhaite donner à mes enfants.
  • Quelle vie et quelles activités, je souhaite mener.
  • Quels sont mes rêves jamais réalisés.

C’est la base. Savoir ce que l’on veut pour se redéfinir.

Une fois se plan posé et à l’aide des outils partagés précédemment, j’ai pu progresser…

Mais cette progression n’a été possible que par la discipline.

Oui, ce terme fait peur. Surtout dans cette société où tout doit être facile et immédiat… encore un mensonge que l’on nous a mis dans la tête.

La vérité est tout autre. Rien n’est facile ou immédiat.

Tout s’obtient par la rigueur et la persévérance.

Je parle d’une persévérance intelligente pas d’une obstination stérile…

Pour moi, la discipline signifie une action quotidienne et raisonnée dans un but précis.

Elle passe par la conception d’un plan constitué d’étapes et repartis sur une période.

Je parle d’actions répétées inlassablement avant d’obtenir le niveau de maitrise ou le résultat souhaité.

Seth Godin disait qu’il fallait 10000 heures pour devenir expert dans un domaine.

Personnellement, je pense qu’il faut autant d’heures pour devenir une nouvelle personne.

Il ne faut qu’une seconde pour décider le changement mais il faut de nombreuses heures pour que ce qui s’est passé dans votre tête ne devienne une réalité !

Alors attelez-vous à votre plan…

Oui vous pouvez vous reconstruire, voir devenir quelqu’un d’encore plus brillant.

Oui vous pouvez laisser votre PN loin derrière vous, cloué au sol comme une mouche que vous venez d’écraser.

Laissez ces paroles derrières vous et choisissez ce que vous voulez croire.

Vous le verrez plus vous progresserez plus les succès apparaitront, comme par magie…

Les gens changeront autour de vous, tout sera plus facile.

Il y aura toujours les grincheux, les frustrés de la vie, mais vous apprendrez à vous en détacher.

Vous ne croirez plus tous les mensonges véhiculés par la société. Vous croirez en vous, en votre jugement.

Vous ne serez plus réceptif aux manipulations des PN.

Plus encore, vous les ferez fuir car vous serez une menace pour eux.

Les vampires n’aiment pas la lumière…

Ils seront mielleux, tout sucre pour vous. Certes, ils vous critiqueront dans votre dos mais cela ne vous touchera plus… Vous ne l’entendrez même pas.

Voilà… encore un chapitre de bouclé !

Je ne vous cache pas que l’écriture de celui-ci a été une montagne russe émotionnelle finie par une sorte de libération – prise de conscience.

Tout ce qui s’était passé est réellement derrière moi maintenant !

« Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise » – Comment gérer les conflits ?

Comment gérer les situations conflictuelles

Bonjour !

Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !

C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog

Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!

Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.

L’art et la manière de gérer les conflits

Le conflit sera souvent au cœur des manipulations du pervers narcissique.

Devenu maitre dans cet art et utilisant des armes déloyales (mensonges, calomnies…), il y a peu de chance que vous preniez le dessus sur lui.

Pourtant apprendre à gérer les conflits, est-plus qu’utile… Peut-être pas pour contrer votre PN mais plutôt pour le dissuader en faisant preuve de maitrise et d’assertivité.

La gestion du conflit étant tellement centrale à la problématique des PN, cela mérite un chapitre dédié.

Le PN choisit une victime qui ne sera pas se défendre. Il aura une nette préférence pour les personnes qui ne savent pas gérer les conflits. Il s’agira généralement de personnes peu sures d’elles qui n’auront pas l’audace de contredire et qui n’auront pas la repartie facile.

A contrario, si vous affichez une bonne confiance en vous, que vous vous montrez résistant à la frustration et que vous démontrez une aptitude à la gestion de conflits, le PN sera moins enclin à vous harceler

Tout d’abord, il faut définir ce qu’est un conflit « sain ». Je ne parle pas du conflit qui vous oppose au PN mais plutôt de la divergence d’opinion que vous pouvez avoir avec n’importe quel individu sensé.

Le conflit est quelque chose d’inévitable. Il traduit simplement le fait que deux personnes ne sont pas d’accord sur un sujet, rien de plus…

Il sera même utile à votre progression. Il vous permettra d’affirmer vos positions et vos intentions.

Sans lui, il n’y a pas d’évolution possible.

L’exemple le plus parlant est la demande d’augmentation.

Bien sûr, il y a un risque de refus et vous pouvez en ressortir frustré. Mais sans cette « discussion », vous n’avez strictement aucune chance !

Pourtant ce genre de discussion peut être houleuse. Le patron n’a, par définition, pas intérêt à augmenter votre salaire. Il pourra trouver des failles dans votre travail ou vous fixer des objectifs volontairement inatteignables… pour les plus tordus.

A vous, de monter un argumentaire solide pour vous défende et démontrer vos résultats.

Il s’agit bien d’un conflit ! Même s’il ne s’agit pas de dispute ou de vives discussions !

Vous devez voir le conflit de manière de positive ! Il faut l’envisager comme une opportunité de faire avancer la situation en votre faveur.

Cependant, nous sommes nombreux à envisager le conflit comme un problème et nous adoptons de mauvaises réactions face à lui.

La réaction la plus courant face à l’opposition est la fuite. Nous sommes nombreux à avoir peur du conflit.

Normal, nous avons été éduqués dans ce sens. Nous avons été conditionnés à nous soumettre à l’autorité. Nous ne sommes pas « équipés » pour supporter la frustration émotionnelle inhérente à tous les désaccords.

En conséquence, une personne faisant preuve de quelques caractères autoritaires aura tôt fait de nous intimider… Nous nous soumettrons alors sans sourcilier et sans même tenter de défendre nos intérêts.

Certains essayerons la négociation d’un compromis. Ils sauveront les apparences, mais finiront par accepter un accord qui ne leur sera pas favorable.

D’autres encore, déplaceront le conflit dans la sphère émotionnelle. Il s’agira alors de conflit d’égos !

Finalement, les derniers resteront toujours sur la défensive et refuseront, par principe, toute discussion.

Il s’agira des personnes blessées et déçues…

Pourtant les conflits sont sains et inévitables ! Ils reflètent simplement le fait que chaque personne voit le monde à sa manière.

Quand nos visions du monde s’affrontent

Chacun a sa vérité. Celle-ci apparait comme un ensemble de filtres cognitifs qui déterminent nos comportements et peuvent rentrer en opposition avec ceux d’autrui.

Il peut s’agit d’un conflit de croyances.

Nous avons tous nos dogmes qui nous poussent à des interprétations variées.

Un comportement introverti pourra être interprété comme un manque d’empathie ou de dynamisme par certain, mais aussi par une marque de respect ou une preuve d’intelligence par d’autres.

La divergence peut également avoir lieu au niveau des valeurs.

Personnellement, ma valeur principale est la famille ! Je ne ferai jamais passer un intérêt professionnel avant les besoins de mes proches.  Vous pouvez imaginer qu’une telle position peut induire des frictions face à un employeur dont la valeur maitresse sera la productivité et l’argent qui rentre en caisse…

L’opposition la plus visible est souvent au niveau des objectifs et besoins.

Il ne faut pas nous en cacher… nous avons tous des intentions plus ou moins cachées et plus ou moins conscientes.

Malheureusement, nous vivons dans un monde ultra-compétitif. Et bien que parfois, il est possible d’obtenir des rapport gagnant-gagnant ; la plupart du temps, c’est la jungle.

Il n’y a qu’à voir le marché de l’emploi… même les plus diplômés ne trouvent plus de job ! Donc ne soyez pas naïf, si vous ne défendez pas vos intérêts… les autres se serviront à votre place.

L’ensemble de ces forces internes nous définit et pourra induire des conflits, si nos filtres ne correspondent pas à ceux de notre entourage.

Personnellement, tous les cas de harcèlement que j’ai pu observer trouvent leurs sources dans ces oppositions « cognitives ». A chaque fois, il y avait un conflit d’intérêts direct ainsi qu’un choc de valeur !

A ces filtres mentaux, il est souvent ajouté des filtres sociaux.

Nous négligeons souvent l’importance de notre environnement relationnel. Nous pensons que nous sommes seuls responsables de nos actions et pensées… et pourtant l’influence de nos congénères sur notre comportement est très forte.

L’influence la plus forte est probablement la soumission à l’autorité.

Officiellement, nous n’aimons pas nous confronter à l’autorité !

Mais pourtant, si une personne fait preuve d’autorité (naturelle ou hiérarchique), nous aurons une forte inclinaison à nous soumettre.

C’est souvent plus commode de faire porter la responsabilité des décisions ou actions par quelqu’un d’autre surtout quand celui-ci représente l’autorité.

Pour illustrer ceci, je peux vous citer l’expérience de Milgram. Celle-ci montre que beaucoup sont capables d’aller jusqu’à nuire physiquement à autrui pour peu que l’injonction soit donnée par une autorité forte !

Une autre force influant nos comportements est la pression à la conformité.

A l’ère des médias sociaux, cette contrainte devient de plus en plus pesante.

Pour moi, elle fonctionne comme la soumission à l’autorité mais celle-ci est plus « diffuse ».

Il existe toujours des personnalités fortes qui vont orienter le comportement, les codes et les tendances du groupe. Ces influences seront renforcées par notre volonté à faire partie du groupe, ce qui est un de nos besoins fondamentaux.

Cette pression à la conformité est souvent utilisée par les PN. Ils pourront ainsi vous faire sentir différent, anormal afin de vous couper du groupe.

Finalement, on peut ajouter différents biais cognitifs sociaux qui agissent également comme des filtres et définissent ainsi notre réalité.

  • L’effet Pygmalion et son opposé, l’effet Golem. Il s’agit d’un corolaire du biais de confirmation. Le fait de croire qu’une personne est capable ou non de réaliser une tâche influera directement sur le résultat. L’exemple le plus net est une étude liée à l’éducation. Des enseignants étaient informés de la présence de « haut potentiel » dans leur classe en début d’année. Cette information avait une telle influence sur la manière dont les professeurs voyaient les étudiants que leur manière d’enseigner en était impactée. Les enfants « surdoués » avaient droit à plus d’attention et de considération. Il y avait donc un « meilleur » enseignement qui conduisit à de meilleur résultat en fin d’année. Pourtant, il n’y avait aucune différence réelle dans les capacités des enfants…
  • L’effet halo qui veut que ce qui est beau est bien ! L’apparence physique est un critère clé dans la réussite sociale. Personne ne l’avouera mais c’est une vérité. Les enfants les plus beaux auront plus d’attention. Les adultes au physique agréable auront plus facilement accès à l’emploi. De là découle, un renforcement de la confiance en soi et donc plus de réussite. Dans le cadre d’un conflit, l’apparence aura aussi son effet… de là à dire qu’une personne au physique avantageux sera moins susceptible de subir les actions d’un PN, il n’y a qu’un pas.

Vous l’avez compris tous ces filtres modulent notre perception et la rend, de fait, différente de celles de nos collègues. Ces manières de percevoir le monde sont la source de nos conflits.

C’est inévitable !

La réaction face aux conflits

Comme vu plus haut, nous avons différentes manières de réagir face aux conflits.

Ces réactions sont pilotées par notre cerveau.

Comme il est couramment admis, notre cerveau fonctionne sur trois niveaux principaux.

Les réflexes les plus rapides sont issus de la partie reptilienne et limbique.

Ces réactions primaires se résument dans la confrontation ou la fuite. C’est la part émotionnelle et agressive de notre personnalité.

Au-dessus de celles-ci, il existe le néocortex qui pilote le côté rationnel. Le problème est que celui-ci est plus lent…

Il faudra apprendre à différer sa réaction pour éviter tout emballement du conflit par une réponse trop primaire.

Le fait de postposer la réaction évitera d’agir dans la phase de pic émotionnel !

Prenez le temps de rassembler les éléments, de « digérer » votre frustration et de concevoir une réponse adaptée.

Gardez à l’esprit que si vous réaction est disproportionnée, celle-ci pourrait déstabiliser et vexer votre interlocuteur de manière injustifiée. Ceci pouvant conduire à l’escalade, dégrader la relation ou même la personnalité de l’autre.

Souvent les PN restent enfermés dans ces réactions émotionnelles. Ils sont vexés et cherchent à se venger. Leur intelligence ne le sert qu’à concevoir des plans…

Ils n’arrivent jamais dans la phase de rationalité qui veut que l’on cherche un compromis équitable et que l’on vise la relation à long terme et pas une réaction à court échéance.

Ils n’envisagent pas l’impact qu’à leurs actions sur l’autre, sur leur personnalité, sur leur santé.

Dans le cas de personne raisonnable, vous devrez à apprendre à gérer le timing de votre réaction.

N’argumentez jamais dans la phase émotionnelle… Votre interlocuteur ne vous écoutera simplement pas.

Une fois le pic émotionnel passé, vous aurez l’opportunité de présenter vos arguments.

L’importance du langage non verbal dans la gestion de conflit

Dans le cadre de la gestion du conflit, la compréhension du langage non verbal est très utile.

Souvent les intérêts réels et le ressentit sont dissimulés.

Il faut garder à l’esprit que la communication est constituée de :

  • Moins de 10% verbalement, les mots que vous prononcez
  • 40 % de paraverbal, votre voix…
  • Le reste est le non verbal. Vos expressions faciales, vos gestes…

J’aborde plus en détail la partie « non verbal » sur mon blog.

Il faut retenir que le langage non verbal est le plus difficile à contrôler.

Autant, les plus expérimentés pourront faire attention aux mots employés, à leur intonation et au positionnement de leur voix ; autant, il sera impossible de contrôler l’ensemble de son langage non verbal.

Soyez particulièrement attentif aux dissonances entre le langage verbal et non verbal.

Souvent, il vous permettra de détecter les mensonges et intentions cachées.

Ce sera également un bon indice de l’état émotionnel de votre interlocuteur. Vous pourrez ainsi décider quand il est bon de réagir ou non.

Le non verbal vous permettra de prévenir les agressions. Le positionnement de votre interlocuteur, un changement de couleur du visage, un changement dans la voix… seront le signes  d’une montée émotionnelle.

Plus que le désaccord entre la parole et l’attitude, il faut parler de la congruence.

Celle-ci consiste en la différence existant entre la parole et les actions d’une personne.

Autant une incohérence entre la parole et l’attitude peut être le signe d’un simple malaise… autant un désaccord avec les actions moyens et long terme sont les preuves d’une manipulation.

Une personne qui sera toujours accommodante, fera des promesses mais qui n’agira que dans son intérêt quitte à vous nuire est un manipulateur.

Comment résoudre le conflit

Dans le cadre d’un conflit « constructif », il sera toujours utile de garder une attitude ouverte et bienveillante. Il faudra systématiquement envisager une résolution profitable à tous et dépasser la dimension émotionnelle.

Pour résoudre un conflit, il faudra :

  • Accepter le conflit comme une opportunité d’amélioration.
  • Rester calme, calme et prendre du recul. Pour ce faire, postposez votre réaction.
  • Rester factuel et garder à l’esprit l’objet principal du conflit.
  • Connaitre ses limites et pouvoir couper la conversation si besoin.
  • Adapter votre posture et votre propre langage non verbal. Face à quelqu’un d’agressif, vous devrez rester alerte.  Pour autant que la personne ne dépasse pas les bornes (insultes, agression), vous devez rester attentif et faire preuve d’empathie. Acceptez-le ressenti de l’autre et laissez l’émotionnel retomber.
  • Comprendre les filtres et motivations de son interlocuteur. Pour ce faire, il faudra poser des questions ouvertes. Le fait de poser des questions démontrera votre intérêt et votre volonté de résoudre le conflit. Cela vous permettra de récolter les informations utiles à la proposition d‘une solution. Il sera aussi intéressant de mener son enquête en récoltant d’autres renseignement et avis par rapport à la situation.
  • Faites-vous respecter. Ecouter activement et accepter le ressenti de l’autre ne veut pas dire que vous devez vous écraser. Si les limites sont dépassées, si vous êtes face à une injustice ou si les arguments de votre opposant son déloyaux vous avez le devoir de réagir. Vous pouvez alors recadrer la conversation en rappelant que votre but est de trouver une solution. Vous pouvez demander du calme ou appeler au respect de chacun. Vous pouvez également couper la conversation et en invitant à la reprendre quand les esprits se seront calmés.
  • Finalement, une fois un terrain d’entente trouvé, proposez des solutions.

Vous l’avez compris le conflit est quelque-chose de normal et de sain. L’opposition est inhérente aux changements et à votre progression.

N’ayez pas peur de défendre vos intérêts. La plupart des gens sont prêts à entendre vos arguments pour peu que vous les respectiez et que vous vous respectiez vous-même.

Le pervers narcissique n’est absolument pas dans cette démarche de négociation et d’amélioration.

Seul son point de vue compte et tous les moyens seront bons pour prendre l’ascendant.

Il ne cherche pas un compromis ou une solution qui pourrait arranger toutes les parties.

Il veut une victoire totale et selon ses propres plans !

Le fait que vous proposiez une autre option sera pris pour une provocation.

Dans ce cas, les outils de gestion du conflit « traditionnel » ne seront pas utiles.

En revanche, le fait de savoir gérer un conflit sain avec une personne équilibrée démontrera à l’ensemble de vos collègues que le problème ne vient pas de vous…