Comment supporter des collègues difficiles quand on est introverti ?

Aujourd’hui, un petit article pour vous aider à supporter vos collègues… 😉

problème de collègue

L’introverti et ses collègues

Comme tout bon introverti, vous en avez ras-le-bol des collègues envahissants et bruyants qui ont la fâcheuse tendance à s’approprier le mérite de votre boulot !

Cette situation est assez normale.

Étant introverti, vous êtes épuisé par les échanges sociaux et les environnements bruyants. Allez faire un tour sur le lien suivant pour plus de détail !

Introverti Définition

A l’heure des réunions et des « Open Space », on peut dire que vous n’êtes pas gâté !

A cela s’ajoute le fait que vous avez des difficultés à faire valoir votre point de vue à l’oral et que la société récompense les plus bruyants – visibles… Et vous avez une belle caricature du monde du travail actuel.

Évidemment, je force le trait… mais avouez-le il y a un peu de vrai de tout cela !

L’idéal serait de devenir auteur ou d’avoir une activité vous permettant de vous couper du monde et de vivre sur votre ile. Mais ce doux rêve est difficile d’accès et il va falloir vous adapter à la dure vie en entreprise « extravertie ».

L’une des questions récurrentes des introvertis en entreprise est : « Comment supporter vos collègues de travail ? »

Comme vous pouvez le lire sur le blog, j’ai surmonté pas mal de difficultés dont certaines liées au travail… allant jusqu’au harcèlement

Comment vaincre un pervers narcissique à son propre jeu?

Comment survivre en entreprise quand on est surdoué ?

Mais ici je souhaite plutôt aborder les petites frustrations quotidiennes qui ne rentrent pas dans le cadre d’un harcèlement mais qui peut empoisonner la vie de celui qui les subit.

Avant de vous dire comment apprivoiser vos collègues un peu difficiles, je vous propose de les passer en revue.

Nos collègues préférés

Le râleur chronique

Avec lui, jamais rien n’est positif… le patron qui profite de ses employés, le travail qui n’est pas assez valorisant, sa vie personnelle qu’il étale sans gêne, les collègues qui ne sont jamais assez bien, le salaire qui est insuffisant… tout est bon à critiquer.

Je ne parle pas de celui qui déprime pour un oui ou un non mais plutôt de celui qui prend un malin plaisir à démolir pour démolir.

Très négatif, il a la fâcheuse tendance à vous vider de votre énergie.

Le pinailleur

Alors lui, il va dans les détails ! Pas pour améliorer les choses mais plutôt pour le plaisir de couper les cheveux en quatre et de montrer qu’il est plus malin que les autres.

Il est épuisant et surtout chronophage pour les équipes s’il n’est pas encadré.

La commère

Il passe sa vie à la machine à café à raconter le dernier ragot. Pas bien méchant, il a juste besoin d’échange… Il ne sera pas garder une information pour lui donc méfiez-vous.

Le « mou »

Il n’avance pas, n’a aucune idée ou aucun avis…

Ici, il faut faire la distinction entre :

  • La personne qui manque naturellement d’énergie et qui n’y peut rien. Heureusement que nous ne sommes pas tous des piles électriques d’ailleurs
  • L’introverti qui ne dit rien mais qui a son avis ! Il ne le dira pas en réunion et sans un minimum de maturation mais il en a un…
  • Le fainéant qui veut juste en faire le moins possible.
  • Le fuyant qui évite le conflit. Ou qui devant quelques personnalités dominantes préfère se taire !

Le dictateur

Petit chef, il fait tout mieux que tout le monde. Il ne respecte rien ni personne.

Il maltraitera ses subordonnés mais également ses chefs ! Seul son avis compte…

Le fils à papa

Lui, il doit son poste à un piston !

Il a peut-être les diplômes mais pas l’expérience. Si bien que la compétence laisse à désirer.

Parfois tyran parfois simplement incompétent, il est là pour apprendre…

Le problème est qu’il est rare que ce type de personne ait l’humilité suffisante pour poser ce constat !

Le manipulateur

Il n’hésitera pas à mentir ou à modifier les faits à son avantage. Vous ne pouvez pas lui faire confiance !

Si le manipulateur se double d’une tendance perverse, il n’hésitera pas à vous nuire si cela peut l’aider… quitte à vous démolir si vous lui apparaissez trop dangereux !

Le rigolo de service

Lui, il veut juste plaire et être apprécié. Assez maladroit, il ne se rend pas compte de ce qu’il fait…

Le problème vient plus de s’il se trouve une « victime » préférée…

Maintenant que vous savez à qui vous avez à faire… il est temps d’apprendre à savoir s’en protéger.

Comment gérer les difficultés relationnelles au boulot

Ayez compassion de vos collègues

Tout le monde est humain, avec ses forces et ses faiblesses… Votre collègue peut manquer de confiance en lui, avoir des soucis personnels, une journée difficile.

Peut-être vous lui rappelez quelqu’un ou peut-être voit-t ’il en vous ses propres faiblesses. Ou au contraire, peut-être ne supporte-t-il pas vos qualités.

Bref, le problème ce n’est pas vous.

Bien évidemment, quand il s’agit de harcèlement lourd, le fait de savoir que ce n’est pas personnel ne va pas vraiment vous aider…

Mais en revanche le fait de voir que d’autres personnes sont également victimes du harcèlement donnera une autre dimension au problème. Rien de tel que de se trouver des alliés !

S’il ne s’agit de personnes mal dans leur peau… laissez couler et passez à autre chose.

Ne vous focalisez pas sur le problème

La vie se n’est pas que votre boulot ! Enfin j’espère…

Profitez de votre vie, de votre famille, des autres collègues sympathiques !

Vous n’allez pas laisser un zouave vous gâcher la vie quand même.

Le fait de s’entourer et de se faire apprécier est un bon moyen de se protéger… un bouclier social anti-harcèlement 😉

Si vous vous focalisez sur le problème, vous allez déprimer et devenir plus agressif. Vous allez faire le vide autour de vous et serez encore plus susceptible de subir les piques de vos « méchants » collègues.

Ne cherchez pas à changer vos collègues

On va faire simple… il est impossible de faire changer quelqu’un ! Surtout quand il n’en a pas envie.

Vous aurez beau écouter et conseiller… La personne doit prendre conscience de son problème et décider de changer.

Bon pour un cas léger (le rigolo, la commère…), on peut lui dire gentiment mais pour un cas grave (harceleur), laissez tomber.

Vous trouvez que c’est une drôle d’idée qu’une victime veuille changer son harceleur… et pourtant c’est souvent le cas. On tend la main en pensant que les choses vont s’améliorer et… crac c’est reparti.

Lisez le guide de survie aux cons à l’usage des introvertis

Dans cet article, je vous donne quelques stratégies pour mettre de la distance entre le « con » et vous. Cela marche également pour les collèges difficiles…

Donc changez de bureau, modifier vos horaires, évitez les réunions où il est présent… effacez ces mails si vous pouvez éviter d’y répondre, laissez-le tomber sur la messagerie…

Le guide de survie aux cons à l’usage des introvertis

Comment un introverti peut-il supporter ses collègues ?

Si je n’avais qu’un conseil à donner à un introverti en souffrance professionnelle… c’est de mettre de la distance entre son problème et lui. Il faut garder son espace personnel et surtout ne pas se laisser polluer mentalement par la personne « hostile ».

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Comment réussir un entretien d’embauche quand on est introverti ?

Le stress du chercheur d’emploi introverti

Vous devez passer un entretien d’embauche ? Mais c’est la panique à bord… Vous pensez que vous n’allez pas y arriver, que vous n’êtes pas capable ? Vous avez envie de vous enfuir ?

Rassurez-vous… c’est une réaction normale pour la plupart des introvertis !

Je parle d’expérience car je suis un grand introverti à tendance anxieux 😉

Comme vous le savez, un introverti est une personne qui a besoin d’être seul pour se ressourcer et « réfléchir »… Je pense que vous avez assez de contenu su le blog sans que je rappelle tout ceci ici mais pour ceux qui arrive… un petit lien.

Introverti Définition

L’introverti est souvent calme et a besoin de temps pour se forger une opinion et avoir des idées… il n’est absolument pas « naturellement » bon dans l’art de la répartie !

Pour peu qu’il soit stressé, il aura tendance à se figer de peur de dire quelque-chose qui pourrait lui nuire ! Avec pour effet de paraitre timide ou bizarre…

En entretien, ce genre de réaction est particulièrement négative car l’interviewer vous juge à la va-vite.

Il faut également réaliser que vous êtes en compétition avec des extravertis qui sont des as de la conversation et qui n’hésiterons pas à se vendre voir se sur-vendre. Ce qui, en soi, n’a rien de mal…

Donc le jeu est pipé ! Et il va falloir contrebalancer « vos faiblesses » d’introvertis.

Bien évidemment, vous avez des tas de qualités ! Mais malheureusement, en entretien, pas le temps de les exprimer… et seul « l’esbroufe » va compter ! j’exagère à peine…

Comme dit plus haut, je suis un grand introverti anxieux… et j’ai passé de nombreux entretiens.

Curieusement, j’ai assez vite compris les mécanismes qui se cachent derrière cette « interaction » et j’ai beaucoup lu sur le sujet.

J’en ai tiré quelques règles – conseils que je vais partager avec vous ci-dessous.

Si cela peut aider un d’entre vous tant mieux 😉

Ne pensez pas que l’interviewer verra vos qualités si vous ne les montrez pas !!!

Un des grands problèmes des introvertis est qu’ils croient que les autres finiront par voir leurs qualités… Ceci est malheureusement faux !!!

Si vous ne vous vous mettez pas en avant, personne ne vous verra.

Donc quand vous êtes en entretien, vous montez sur le ring ! Oubliez la gentillesse… vous êtes là pour décrocher le job ! Les autres ne vous feront pas de cadeau… donc n’en faites pas.

Gardez à l’esprit que l’interviewer va voir des dizaines de candidats et que si vous ne sortez pas du lot vous n’avez aucune chance.

Je dis cela parce qu’en tant qu’introverti, nous avons tendance à nous laisser faire, à éviter le conflit, à ne pas faire de vague. En temps normal, cela peut passer… mais en entretien, c’est fatal !

Pour vous convaincre, voici quelques commentaires de nos chers recruteurs adressés à quelques candidats introvertis :

  • Vous êtes trop effacé et vous allez vous faire écraser par le reste de l’équipe…  Bein voyons, pour avoir une équipe qui fonctionne, il faut associer différents profils. Si vous ne mettez que des extravertis forts dans la même pièce, cela va devenir la foire ! Le problème est plutôt que beaucoup de mauvais manager sont incapables de maintenir un équilibre dans leur équipe et finisse par se faire « bouffer » par les dominants du groupe 😉
  • Vous n’avez pas l’énergie pour assumer le job… personnellement, je pense qu’une bonne organisation est la meilleure solution pour abattre les jobs chronophage ou énergivore ! Et curieusement, les introvertis sont souvent doués dans l’organisation.
  • Vous n’avez pas le leadership nécessaire pour gérer une équipe. Voici encore une idée reçue… de nombreux introvertis sont d’excellents leader. Certes on parle de style de leadership moins tape à l’œil… mais cela fonctionne !
  • Vous n’êtes pas un bon communicant. Ce qui devrait être nuancé par vous n’êtes pas un bon communicant lorsque vous êtes en situation d’interview… Dans le travail de tous les jours, les introvertis sont précieux et aident à échanger les informations de manière calme et factuelle !
  • Vous ne vous adapterez pas à la culture d’entreprise. Encore, une réponse creuse… Ce sont les travailleurs qui forgent la culture par leur attitude. Si évidemment, on engage qu’un seul type d’individus, on se retrouve avec une culture déséquilibrée !!! C’est ainsi que certains types d’entreprises comptent de nombreux ISTJ (voir MBTI) dans leur rang. Ce qui est très bien quand on est dans un environnement très « régulé » mais qui est assez catastrophique quand on a besoin d’une solution pragmatique ou une approche globale. Avoir quelques introvertis et quelques profils de type F est souvent intéressant pour balancer un peu ce genre d’équipe.

Bon c’est intéressant mais je dérive un peu…

Vous l’aurez donc compris… il va falloir prendre un peu sur vous et sortir de votre carapace ! Ne serait que le temps de l’interview.

 Je ne vous demande pas de devenir  un extraverti mais d’apprendre à vous vendre.

Pour ce faire, rappelez-vous vos réussites et répétez quelques bonne vielles affirmations positives. Celà ne viendra pas en un jour… ce convaincre de sa valeur est un travail de tous les jours !

La première personne que vous devez convaincre, c’est vous !

N’allez pas dans l’excès de confiance également.

Gonflez votre niveau d’énergie

Un des reproches que l’on fait souvent aux introvertis en entretien… c’est leur manque d’énergie.

Évidemment c’est une ânerie mais cela peut vous couter des points !

Donc en période d’entretien, prenez soin de vous : alimentation, sport, sommeil… tout ce qui est susceptible de remonter votre énergie au top (légalement) est à prendre.

Programmez une rapide séance de sport avant un entretien peut en changer l’issue…

Regardez des vidéos de motivations.

Pensez à la musique !!!

La méditation peut également vous aider.

Ce conseil est simple mais est loin d’être simpliste…

Préparez votre entretien minutieusement

Le minimum est de connaitre l’entreprise, le job et les notions qui tournent autour de celui-ci. Pour cette partie, vous êtes généralement bien préparé…

En revanche, quand il s’agit des questions « bateaux » des RH vous ne savez plus quoi dire.

Alors préparez-vous. L’avantage est que tous les RH posent les mêmes questions… donc si vous vous intéressez à cela vous serez vite parés à presque toutes éventualités.

Alors dans le pire des questions RH, j’ai eu droit :

  • Ou vous voyez vous dans 5 ans ? Comme si on pouvait prévoir ce genre de chose… Personnellement je préfère quelqu’un capable de rebondir et de flexible que quelqu’un qui va vous donner un plan de carrière qui ne se réalisera pas car : « il n’y a qu’en théorie que tout se passe bien » (P. Desproges) . Mais bon préparez une bonne réponse bien bateau…
  • Quelles sont vos qualités et vos défauts ? J’ai eu un introverti qui m’a répondu comme quoi il avait du mal avec les choses nouvelles. Ce qui, en soi, est très honnête mais qui l’a grillé auprès de mon RH.
  • Quels sont vos réussites et échecs ? Ici aussi, une bonne préparation et hop…
  • LE PIRE : racontez-moi une blague… Alors là, j’étais scotché ! Je vais en entretien… sérieux et bien préparé et on me demande une blague.

Je ne vais pas lister toutes les questions creuses des RH mais bon vous avez compris le principe… préparez-vous.

Certains sortent les tests de QI, test de personnalités… donc cela vaut aussi la peine de s’y préparer.

Pour montrez que vous vous êtes préparé n’hésitez pas à poser des questions précises à votre tour … Si vous cadrez la conversation sur des sujets intéressants vous éviterez que le comique de la bande ne vous entraine sur des questions foireuses 😉

Un petit livre sur les questions des recruteurs… pour 5 euros en kindle, je pense que celà vaut l’investissement 😉

Les questions pièges pour introvertis ?

L’apparence

Souvent les introvertis pensent que l’apparence compte peu… Erreur !!!

L’apparence compte pour plus de 50% (probablement plus mais je ne veux pas vous faire peur…) dans les échanges sociaux grâce à l’effet de halo… Personne ne l’avouera mais cet effet impacte aussi bien la sélection en entretien, que les résultats de vos examens oraux ou votre salaire !!!

Donc soignez votre apparence !

Dans le même registre et souvent oublié… soignez votre vocabulaire, votre langage non verbal, votre intonation… bref toutes ces « petites » choses que vous ne considérez que trop rarement mais sur laquelle se fonde la 1ere impression.

N’oubliez pas qu’il s’agit d’un « jeu de séduction » autant qu’un « test d’aptitude ».

Un petit article sur slate pour vous expliquer en quoi l’apparence influence votre jugement…

Comment la beauté influence votre jugement

Votre apparence influence comment on vous juge…

Ne lâchez pas l’affaire

Ici c’est un conseil qui m’a permis de décrocher quelques jobs.

La plupart des gens pensent qu’une fois l’interview terminé, les dés sont jetés… C’est faux !

Il faut garder à l’esprit que la personne en face de vous voit défiler des dizaines de personnes pour un poste et qu’elle oubliera la moitié d’entres elles après quelques jours.

Donc, si vous voulez marquer les esprits, il faut maitriser l’art de la relance.

Laissez passer quelques jours après l’entretien puis envoyez un mail de remerciement ! Dans celui-ci prenez soin de rappeler 3 de vos qualités qui seront des forces pour le travail visé…

Peu de gens font cela donc vous sortirez d’office du lot.

Laissez passer quelques 3-4 semaines, puis relancez à nouveaux par téléphone.

Si vous êtes assez audacieux, vous pouvez indiquer que vous avez reçu d’autres propositions mais que le job auquel vous avez postuler vous intéresse tellement et que l’entretien s’est tellement bien passé que vous seriez heureux d’y travailler… C’est un peu forcé mais vous voyez l’idée !

Cette approche vous mettra de plus en position de force pour la seconde étape… la négociation.

Ne lachez rien et demarquez vous !

N’acceptez jamais la première offre !

Il est impératif de connaitre le salaire moyen de la fonction que vous visez.

Beaucoup d’introvertis seront tellement heureux d’avoir un second entretien qu’ils ne penseront même pas qu’ils ont la possibilité de négocier leur salaire ! Erreur fatale car le salaire de départ va vous impacter pendant toute votre carrière.

Utilisez les outils en ligne pour estimer votre salaire potentiel en considérant votre diplôme et expérience.

Vous devez garder à l’esprit que si vous demander trop peu, vous serez sous-évalué ! Donc ne soyez pas modeste.

L’idéal est que le futur employeur fasse une première proposition. Ensuite vous lui annoncez ce que vous souhaitez… si l’offre est en déviation complète par rapport au salaire du marché. Dîtes-le !

Si cela correspond, vous pouvez ajouter 10 à 20%.

N’oubliez pas les avantages… ici aussi renseignez-vous.

Ici aussi un petit livre à 5 euros pour apprendre à négocier son salaire…

Quand un introverti négocie son salaire…

Dernier conseil pour la route… entrainez-vous !

Plus vous vous mettrez en situation, plus vous serez à l’aise et pourrez lâcher la bonne répartie 😉

Toutes les situations sont bonnes à prendre, que ce soit en simulation d’entretien ou en famille ou entre amis.

Un bon plan pour vous entrainer est de faire un peu de bénévolat… Cela renforcera votre CV et vous donnera un sérieux entrainement pour peu qu’il s’agisse d’une activité un peu sociale.

Faites des formations !

Suivez des cours de langues avec tables de conversation.

Je vous dirai bien de vous inscrire aux introvertis anonymes mais je ne pense pas que cela existe. Et pourtant un groupe de soutien serait intéressant 😉

Entrainez vous pour obtenir le job de vos rêves !

Conclusions d’un introverti pour décrocher un job

Les entretiens d’embauche sont souvent vécus comme une épreuve par les personnes introverties.

Oui, ce n’est pas une activité pour laquelle ils sont naturellement doués.

Mais à force d’entrainement, il est possible de devenir « très bon » dans ce petit jeu des entretiens.

Si je devais ajouter un dernier conseil bonus a cet article c’est qu’il ne faut pas considérer l’entretien comme un événement isolé… Quand un introverti est à la recherche d’un nouveau job, il doit se créer « une routine » spécifique faite de sport, de motivation, de préparation mentale… et considérer l’entretien que comme l’opportunité de mesurer son amélioration ! Il ne faut surtout pas le voir comme un obstacle infranchissable. Qu’il soit positif ou négatif ce n’est pas le plus important… L’important est plutôt le chemin parcouru !

Pour tous ceux qui sont en recherche d’emploi en ces temps « difficiles »…

Gardez à l’esprit qu’il y a des jobs… bien sûr ils ne sont pas tous « visibles » mais avec un peu d’audace et de créativité, je suis sûr que vous allez réussir à décrocher le job de vos rêves !

Voilà… encore un article d’écrit 😉 Un article qui me touche car je connais beaucoup de personnes dans cette situation. Ce n’est pas facile mais c’est surmontable !

Pour finir… un très bon podcast…

Se vendre quand on est introverti

Quelques liens internes qui pourront vous aider…

Le guide de survie aux cons à l’usage des introvertis

Êtes-vous timide ou introverti ?

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Comment savoir si un introverti est amoureux ?

En voilà un sujet inconfortable pour un introverti… le sujet des sentiments amoureux…

Personnellement, je suis en couple depuis un bout de temps et la question ne se pose plus vraiment.

Mais bon, il s’agit d’un thème qui m’a fortement « perturbé » pendant plusieurs années et qui semble intéresser les lecteurs donc abordons le !

Comment savoir si un introverti est amoureux ?

Introverti et amour

Pour ceux qui vienne d’atterrir sur le blog 😉… petit rappel de ce qu’est l’introversion.

Une personne introvertie aura tendance à dépenser son énergie en société et au contraire se ressourcera en étant seul.

Ce besoin de solitude est « fonctionnel » et permettra à l’introverti de reconstituer son énergie mais également de « réfléchir ». Ce temps de réflexion est utile pour se forger une opinion et avoir des idées.

Certains diront qu’il s’agit d’une caractéristique neurologique, d’autres qu’il s’agit d’habitude acquise à travers l’expérience te l’éducation… Personnellement, je n’en sais rien.

Mais je vois l’impact sur ma vie quotidienne et peut confirmer qu’il s’agit de quelque-chose de réel.  

Évidemment un tel fonctionnement influence la vie professionnelle, sociale et fortiori amoureuse.

L’introverti ayant une force tendance à faire tourner en boucle les mêmes idées

Il aura tendance à agir comme une « caisse de résonance » et amplifie tout. D’où des réactions qui peuvent apparaitre de l’extérieur comme disproportionnées ou au mieux bizarre.

Passant de froid et « apparemment » distant à « chaleureux » voir collant 😉, les changements de comportement peuvent en déstabiliser plus d’un.

Avec un peu de pratique tout cela se maitrise mais, à l’adolescence… cela peut poser des problèmes.

Déjà qu’un introverti adolescent est une cible de choix pour les harceleurs en puissance, alors amoureux… c’est pire.

Mais revenons à la question de cet article : comment savoir si introverti est amoureux ?

Pour y répondre, il y a deux cas de figure à considérer… en fonction de si l’introverti se sent en confiance ou non avec vous.

Si l’introverti ne se sent pas à l’aise

Si l’introverti ne se sent pas à l’aise

Dans cette situation, l’introverti pourrait vous sembler scotché… Peu réactif, il feindra l’indifférence (pour les plus aguerris) ou virera au rouge écarlate et ne sera pas capable d’aligner deux phrases.

Il faut comprendre que dans sa tête, l’introverti est toujours en train « d’évaluer la situation » sur base de son ressenti.  

Ressenti qui est souvent faussé car basé plus sur des interprétations que sur l’observation de ce qui se passe réellement.

Sa vision de la situation sera faussée et le conduira à ne pas réagir, par peur de commettre une erreur.

Le problème est qu’en se taisant… vous allez le juger comme timide (au mieux) ou peu intéressant.

Donc, si l’introverti se fige… il est submergé par ses pensées ou ses sentiments et vous pouvez en conclure que vous ne le laisser pas indiffèrent.

Se rendre compte de cette situation n’est pas bien compliqué… il est plus délicat de débloque l’introverti quand il est dans ce cas de figure !

Pour débloquer la situation, il faudra dédramatiser et montrer que vous ne le jugez pas… A force, la relation deviendra naturelle et vous rentrerez dans le deuxième cas de figure.

Si l’introverti est en confiance

Si l’introverti est en confiance

Il partagera son introversion

Dans cette situation, l’introverti est « ouvert » et partagera toute son intériorité avec vous…

Le signe le plus fort est qu’il partagera ses pensées. Il vous donnera son avis sans crainte d’être jugé et vous demandera le vôtre. Il partagera ses rêves, ce qui l’inspire et créera une vraie connexion.

Il baissera sa garde, perdra ses filtres et affichera sa vulnérabilité.

Il jouera les extravertis

Il pourra faire des efforts surhumains pour vous plaire… à comprendre tentera de passer pour un extraverti.

Ce qui est évidement une mauvaise idée… mais on passe tous par là.

Certains diront qu’ils quittent leur zone de confort. Mais pour moi, adopter un comportement qui n’est pas naturel est une bêtise.

Il vaudra mieux qu’il respecter sa personnalité et évite de s’épuiser dans une extraversion contre nature.

Il se montrera romantique

Souvent, les introvertis sont d’indécrottables romantiques… A force de gamberger le sujet, ils développent une vision magnifiée de la relation amoureuse.

Ils vont donc chercher à vous couvrir d’attentions et de cadeaux.

Ce qui est particulier chez un introverti, c’est que cette phase de « petites attentions » ne diminue pas avec le temps et à même tendance à s’intensifier avec l’attachement.

Il ne sera que peu attaché à l’apparence physique ou d’autres stimulations « externes ».

La nature même de la relation et de ce que vous partagez suffira à entretenir le couple. Le sentiment aura tendance à s’amplifier, ce qui explique pourquoi l’introverti est loyal.

Mais également jaloux… car il attendra de vous autant que ce qu’il apporte.

Évidemment, une telle vision n’est pas saine et durable. Il faudra apprendre à calmer le jeu

Faire durer un couple avec un introverti

L’introverti doit garder son individualité et ne pas se perdre dans une conception fausse d’un couple idéalisé.

Le partage est une belle valeur mais il faudra qu’il maintienne un équilibre. Il est important qu’il garde ses moments calmes et une part de son intériorité.

Également, il faudra éviter un attachement démesuré. Pour ce faire, il doit garder des activités personnelles et ne pas tout partager.

Le problème est que, bien souvent, même si l’introverti a besoin de temps seul, il souffre également d’une forme de « solitude ».

Lorsqu’il entame une relation (surtout les 1ere relation) il aura tendance à croire qu’il a trouvé « la » solution à ce « manque ».

L’erreur est que ce manque / vide vient le plus souvent d’une fausse idée (idée que d’apprécier être seul est mal).

D’où surinvestissement dans la relation

Pour remplir ce vide, il est plus souvent utile de se trouver une passion (non amoureuse) …

Une fois équilibré et enrichi pour ses passions, l’introverti pourra entre dans une relation d’échange qui sera plus saine mais c’est une autre histoire.

Conclusion d’un introverti

Il s’agissait d’un sujet assez délicat qui a fait remonter quelques vieux souvenirs…

Ce que je retiens c’est que le jeu de la séduction est particulièrement difficile pour un introverti… tout comme la communication dans son ensemble.

Mais à force de tentatives et avec de la patience, tout finit par s’arranger !

Une chouette vidéo qui résume le sujet…

Comment savoir si un introverti est amoureux

Comprendre le langage corporel et les expressions faciales

Un problème pour les introvertis

Comprendre le langage corporel et les expressions faciales est souvent problématique pour les personnalités introverties.

En effet, le propre de ce type de personnalité est d’être tourné sur son propre ressenti. Dés lors, comprendre les réactions d’autrui devient difficile et peut amener à des erreurs d’interprétation.

J’ai longtemps été dans cette situation. J’étais tellement fixé sur mon propre flux mental que je ne remarquais pas les réactions des personnes qui m’entouraient. Ce n’est pas que leur opinion ne m’importait pas, au contraire. Mais mon manque d’attention me conduisait à des erreurs de jugement et à des réactions non adaptées.

A force de lectures et de formations, je me suis construit une « boite à outil » me permettant de « mieux interagir ».  Je vais vous donner à travers ce rapide article quelques-unes de mes astuces…

Mais commençons par le commencement !

Le non verbal

Qu’est-ce que le langage non verbal et en quoi est-ce important ?

Il s’agit du langage corporel (et donc non verbal) que nous utilisons pour communiquer. Jusque là rien de compliqué…

Souvent on pense que ce sont nos mots qui portent le message… et bien c’est faux !

La majorité du signal vient de notre apparence, de notre non verbal, de notre intonation… les mots exprimés interviennent pour moins de 40% dans le message exprimé. Bon c’est une estimation de psy mais, l’idée est là !

Il est souvent plus judicieux de travailler son apparence et son non verbal plutôt que de perfectionner le contenu de son discours ou de sa présentation !

A contrario, lorsque nous discutons, il est très intéressant d’observer les signaux non verbaux de notre interlocuteur pour mieux le comprendre.

Vous pourrez ainsi noter des incohérences entre le discours et l’attitude… vous mentirait-on ?

Le message doit être considérer dans son ensemble et avec son contexte.
L’analyse du langage non verbal et des expressions faciales sont des outils précieux dans cette remise en contexte.

Expressions faciales et émotions

Les expressions faciales seront particulièrement utiles pour déterminer l’état émotionnel de votre interlocuteur.État émotionnel qui sera d’une importance capitale si vous avez une demande à réaliser… L’importance du timing.

N’allez pas demander une augmentation si votre boss a sa tête du contrarié du lundi matin 😉
Voici quelques exemples d’émotions qui peuvent être exprimées via des expressions faciales : bonheur, tristesse, colère, surprise, dégoût, peur, confusion, excitation, envie, mépris…

L’émotion que vous afficherez aura également une forte importance sur la manière dont vous serez reçu par votre interlocuteur… Adopter un état émotionnel positif et décontracté (et donc la tête qui va avec…) et on aura envie de vous parler et de vous croire ! C’est bête à dire mais tout commence là…

Les expressions faciales

L’expression faciale qui vous rendra digne de confiance implique un léger haussement de sourcils et un léger sourire. Mais franchement, est-ce possible de contrôler ses expressions aussi finement en restant naturel !
Les expressions faciales font également partie des formes les plus universelles de langage corporel. Les expressions utilisées pour exprimer la peur, la colère, la tristesse et le bonheur sont similaires dans le monde entier.

Tout le monde tire la tronche de la même manière…

Plus fort encore… notre visage et nos expressions influent sur le jugement de notre intelligence et de notre compétence !!! Vive l’effet halo…

Un visage fin et une expression de jovialité vous fera passer pour quelqu’un d’intelligent… au contraire des expressions liées à la colère…

Le non verbal de l’impatience

Les yeux

Vous l’avez déjà entendu, les yeux sont les fenêtres de l’âme … en effet, ceux-ci laissent passer énormément d’information sur notre état émotionnel.
Alors lorsque vous engagez une conversation, prenez note des mouvements des yeux de votre interlocuteur.

Par exemple, le regard est-il franc ou évitant ? Un regard direct est souvent signe d’honnêteté… Attention toutefois, un regard évitant peut-être le signe de mensonge mais également de timidité…

Lorsqu’une personne vous regarde directement dans les yeux pendant une conversation, cela indique qu’elle est intéressée et qu’elle prête attention. Cependant, un contact visuel prolongé peut être menaçant.

D’un autre côté, rompre le contact visuel et détourner fréquemment les yeux peut indiquer que la personne est distraite, mal à l’aise ou tente de cacher ses sentiments réels.

N’allez pas trop vite dans l’interprétation… considérez l’ensemble des signaux et vérifier votre ressenti

Il y a également le coup du « je regarde à droite ou à gauche » en fonction que je me remémore ou j’invente… Personnellement, j’ai testé et je n’ai jamais vu de corrélation.

On peut ajouter la dilatation des pupilles en fonction de « l’excitation »… également assez subtil car dépendant de la luminosité !!!

Les gens clignotent souvent plus rapidement lorsqu’ils se sentent angoissés ou mal à l’aise.

Des clignotements peu fréquents peuvent indiquer qu’une personne essaie intentionnellement de contrôler ses mouvements oculaires (ex : les joueurs de pokers…)


L’importance du regard (PIXABAY)

La bouche

Outre le fait de parler, les mouvements de la bouche font partie de la communication non verbale.

Se mordiller la lèvre inférieure peut indiquer de l’inquiétude ou de la peur.

Également, resserrer les lèvres peut être un indicateur de dégoût, de désapprobation ou de méfiance.

Cacher sa bouche (sauf si l’on parle de bâillement ou de toux…) peux signifier que votre interlocuteur tente de vous dissimuler quelque chose ou qu’il souhaite cacher ses réactions.

Plus encore, la bouche est l’organe du sourire ! Sourire qui peut en dire long… allant de la sympathie à la joie ou au contraire au cynisme !

Les plus simples : une bouche des commissures sont légèrement relevées peut signifier que la personne se sent heureuse ou optimiste. Légèrement tournée vers le bas peut être un indicateur de tristesse, de désapprobation… Ah bon …

Lorsque l’expression est forcée… on tombe dans l’ironie ! Surtout si associée avec un regard moqueur…

L’expression de la bouche va de paire avec celle des yeux… pour identifier un vrai sourire il faut d’ailleurs regarder les yeux. Si ceux-ci sont fixes / sans expression… et bien c’est un sourire de complaisance sans émotion !

Attention à l’influence culturelle… en Asie sourire vous fera passer pour un benêt 😉

Le sourire (PIXABAY)

Les gestes

Ici, l’interprétation est assez simple… quoi que, l’impact de la culture est très important également ! Ne vous y risquez pas sans être sûr de l’interprétation culturelle…

  • Poing fermé : colère et menace
  • Pouce en haut : approbation
  • Le signe OK sera bien perçu en Europe mais considéré comme vulgaire en Amérique latine
  • Le signe V sera le signe de victoire au royaume unis mais signe de guerre en Australie.

Bon… je n’ai jamais vérifié ces histoires de signes et personnellement je ne les utilise pas !

Plus intéressant… la position des bras et des jambes peut donner beaucoup de renseignements.

En gros, des bras et des jambes croisées sont un signe de fermeture donc d’aversion ou de gène.  Une attitude fermée pourra être un effort pour ne pas attirer l’attention. Cela peut aussi indiquer qu’une personne se sent défensive.

Au contraire, une attitude visant à s’élargir (mouvements amples qui vont souvent avec le volume sonore d’ailleurs…) indique que votre interlocuteur veut se donner de l’importance.

Et souvent, doute du message qu’il veut transmettre. Je me rappelle un évènement ou un chef souhaitait me faire une remontrance par rapport à une erreur supposée. Je le revois encore avec ses grands mouvements, limite à se mettre sur la pointe des pieds pour s’agrandir 😉

Il s’est avéré par la suite que son discours n’était que de l’esbroufe utiliser pour masquer sa propre responsabilité.  Donc, les personnes qui essaient de se « grandir » ont souvent un complexe d’infériorité ou ne sont pas sûr de leur discours.

Se tenir debout avec les mains placées sur les hanches (position dite de superman…) peut être une indication qu’une personne est prête à prendre le contrôle, ou cela peut aussi être un signe d’agressivité.

Le fait de serrer les mains dans le dos peut indiquer qu’une personne se sent ennuyée, anxieuse ou même en colère.

Taper rapidement des doigts ou s’agiter peut-être un signe qu’une personne s’ennuie, s’impatiente ou est frustrée

L’importance du croisement bras dans le non verbal

La posture


La posture fait référence à la façon dont nous tenons notre corps ainsi qu’à l’attitude globale d’un individu.

Celle-ci a un impact fort sur la communication non verbale ! Elle nous renseignera sur le niveau de confiance d’une personne et sa tendance à dominer ou se soumettre.

C’est l’un des premiers points à travailler quand on veut améliorer sa communication… et en plus c’est assez facile à faire.

Cela va également de pair avec l’état émotionnel et la condition physique… mais il est possible de « corriger » sa posture ou du moins de se défaire de mauvaises habitudes.

Commencez par vous tenir droit ! Si vous penchez, on va croire que vous vous ennuyez ou êtes peu attentif…
Ayez une posture ouverte… celle -ci s’exprime à travers : les bras et les jambes (voir point précèdent), le regard et le sourire. 

L’astuce ici est de se forcer à s’intéresser à l’autre ! Il est toujours possible de « fausser son ressenti » et de trouver des points d’intérêt.
Éviter les postures hostiles ou agressive… En réalité, on ne communique avec les gens que lorsque l’on est prêt ! Si vous êtes en colère ou de mauvais poil… isolez-vous et allez-vous calmer 😉

Essayez également d’occuper l’espace et d’avoir une posture décontractée… droite mais décontractée. Et surtout essayez de rester naturel… plus facile à dire qu’à faire hein…

La juste distance

Si une personne s’approche trop de vous, vous allez ressentir un malaise… D’où l’importance de trouver la bonne distance d’interaction ! On parle de proxèmique (E.T Hall)

Pour Hall,il y a quatre niveaux de distance sociale

Moins de 50 cm :

C’est la zone d’intimité. Seul vos « proches » sont autorisés à y rentrer.

Entre 50 et 120 cm
C’est la zone d’interaction pour la famille et amis proche

Entre 120 et 300 cm

C’est la distance de communication pour les connaissances, collègues…
Plus vous vous entendez bien avec une personne plus celle-ci acceptera votre proximité.


Au-delà de 300 cm

C’est la distance publique… pour le livreur 😉 Mais bon c’est un peu loin pour interagir… Enfin en temps de corona… pourquoi pas

Ce besoin de distance varie d’un individu à l’autre mais également d’une culture à l’autre !

Par exemple, il existe une différence entre les cultures latines et les cultures asiatiques.

Ici gardez à l’esprit qu’il faut respecter la distance sociale quand vous rentrez en communication… Essayez de s’approcher progressivement tout en regardant l’attitude de votre interlocuteur est une bonne manière de créer du lien. Mais au moindre signe de malaise, éloignez-vous.

Derniers conseils d’introverti sur le langage non verbal

Il n’est pas facile d’interpréter tous les signaux. Il faut les considérer dans leur ensemble. Un petit exercice consiste à regarder la TV en coupant le son. Vous serez obligé de faire plus attention aux signaux non-verbaux !

Également quand vous engagez une conversation, faites attention au regard !

D’un autre côté, quand vous devez avoir une conversation importante… faite surtout attention à votre état émotionnel et votre niveau d’énergie.

Il est possible de corriger un peu son attitude mais croire vous pourrez tout contrôler est faux. Regardez les joueurs de poker… ils sont spécialisés dans la dissimulation de leurs émotions et pourtant ils se laissent encore avoir 😉

Le TRUC ultime pour établir de bonnes relations est de s’intéresser sincèrement aux gens…

Également un dernier point intéressant, il y a un lien entre votre état émotionnel et votre posture… Donc entrainez vous à prendre une posture qui inspire la confiance. Vous serez surpris sur l’impact de celle-ci sur vos sentiments.

Il est possible de faire un cours sur ce sujet… mais je pense qu’avec ces quelques astuces, vous pouvez débuter dans cette « étude » du langage corporel et surtout améliorer le vôtre.

N’oubliez pas qu’à force de répétition, une attitude qui vous semble anormal sur le moment deviendra une nouvelle habitude… donc redressez-vous, ouvrez les bras et souriez 😉

Est-il possible de concilier confinement et intérêts économiques des patrons ?

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, je souhaitais faire un bref article sur les personnes dans l’impossibilité de respecter les consignes de confinement afin de préserver les intérêts économiques de leur patron (d’entreprise non-essentielle).

Un confinement très partiel et très tardif

Beaucoup sont en confinement depuis quelques semaines. Angoissés, anxieux, nous prenons soin de nos familles et évitons soigneusement tout contact surtout avec nos parents âgés.

Les employeurs ont été obligés d’organiser le télétravail et de limiter les activités non-essentielles. Ils se sont exécutés, souvent tardivement et partiellement.

Beaucoup d’entreprises se sont proclamées de première nécessité car travaillant dans des secteurs de production et incitent de nombreux ouvriers-employés à rester sur site.

Beaucoup d’employés ont été mis en télé-travail et des équipes mises en chômage technique.

Santé vs intérêts économiques

La décision du confinement a visiblement contrarié de nombreux employeurs. Ceux-ci ont maintenu leurs activités sous prétexte de nécessité et de respect des règles de distanciation.

Ils sont maintenant de plus en plus nombreux à ré-ouvrir des activités non-essentiels.

Je peux comprendre qu’un entrepreneur s’inquiète de l’impact de la crise sanitaire sur sa rentabilité mais ne devrait-il pas s’inquiéter prioritairement de la santé des salariés et de leur famille?

Donc voilà, contraints de retourner la boule au ventre, de nombreux salariés vont risquer leur santé pour des raisons économiques.

Des consignes claires mais non contraignantes

En France, les consignes sont claires et contraignantes. Par contre, d’autre pays, comme la Belgique, s’en remettent aux jugements et « bonne pratique d’hygiène » des employeurs.

Le confinement et le télé-travail sont vivement encouragés (obligatoire sur le papier)… mais en pratique cela reste à la discrétion des employeurs.

  • Vous devez organiser le télétravail si cela est possible… En pratique, cela donne : « il n’est pas possible d’organiser le télé-travail car le salarié doit être présent pour des tâches physiques ».
  • Vous devez maintenir une distance de 1.5m entre les personnes. Bravo !!! Le virus se propage par aérosol à 6m et reste plusieurs jours sur les surfaces inertes…
  • Le port du masque n’est utile que pour les malades… Bravo également !!! Il a été démontré qu’il était utile pour tous.
  • Vous pouvez mettre en chômage temporaire les personnes pour qui le télé-travail n’est pas possible et l’activité « non essentielle ».  En pratique : « diminuons la masse salariale pour limiter l’impact de la crise… ».
  • Restez chez vous. Ne sortez que si c’est nécessaire. Allez le moins possible dans les grandes surfaces. Ne voyez plus vos proches et amis. « Mais allez travailler »

Une preuve ?

J’ai été effaré de voir que certains employeurs non-contents de ne pas donner de consignes claires et écrites à leurs salariés demandaient maintenant la signature de décharges pour se mettre à l’abri. Pratique honteuse et ILLÉGALE.

Un petit audio d’Europe 1 qui résume bien la situation en France.

Est-il possible de concilier confinement et intérêts économiques des patrons ?

Personnellement, je ne suis pas convaincu que les politiques mises en place (en Belgique et en France) soient optimales. L’expérience de la Corée du Sud, de l’Allemagne montre qu’un dépistage massif (avec tracking, bien que moralement discutable), une capacité médicale suffisante et le port du masque sont les meilleures approches.

Mais à défaut de prévoyance de nos élites, ils ne nous restent que le confinement et la bonne volonté d’entrepreneurs et d’Universités souhaitant œuvrer pour le bien commun (tests, fabrication de masques anti-projection, visières imprimées en 3D…)

Pour moi, l’impact économique sera clairement dû à un manque de prévoyance et aurait pu être limité par une meilleure gestion :

  • au niveau politique : anticipation via des stocks de masques et de réactifs PCR en suffisance, capacité hospitalière, limitation des flux en provenance des zones épidémiques
  • au niveau du patronat : acceptation plus facile et rapide du télé-travail, protection plus rapide et efficace des salariés (masque, gants, distanciation… ), limitation des missions à l’étranger

L’économie se relèvera probablement plus forte (comme toujours) mais la confiance entre la société et le monde politique et économique est fortement entamée. C’était déjà le cas avant la crise mais je me demande comment la population va réagir une fois le confinement levé…

Est-il possible de concilier confinement et intérêts économiques des patrons ?

Quelques liens utiles

https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-des-entreprises-imposent-aux-salaries-de-signer-une-decharge-27-03-2020-2369072_40.php#

https://www.marianne.net/societe/coronavirus-ces-patrons-qui-pensent-eviter-les-proces-en-faisant-signer-une-decharge-leurs

https://www.beci.be/2020/03/06/coronavirus-quelles-obligations-pour-les-employeurs/

https://www.lecho.be/monargent/travail/travail-et-coronavirus-tout-ce-que-vous-devez-savoir/10214631.html

En ces temps de Coronavirus… rien de tel que de nous rappeler la belle époque 1990-2000

En ces temps incertains… de Coronavirus, de réchauffement climatique, de tension internationale, d’hystérie collective… de marketing de fin du monde 😉 … j’aurai voulu aborder un sujet un peu plus léger. Quelque-chose qui remontrait mon/notre moral… Et pour cela rien de mieux qu’une petite crise de nostalgie. Cap vers les années 1990 – 2000.

Pour moi, l’époque bénie des dieux remonte à la fin des années 1990 début des années 2000.

A peine la vingtaine… l’école… les vacances… les horaires de rêves…

Je me revois encore rentrant de l’école dans la neige… oui, oui, la neige existait encore à cette époque pré-greta. Et franchement c’était cool 😉 On cuisait parfois aussi en été mais à 30°C pas à 40°C avec chaleur tournante…

Les copains avec leur look improbables et moi aussi d’ailleurs. On avait des cheveux et on utilisait des expressions pré-historique : LOL, MDR … début du langage SMS.

Le look des années 90…

Les « journaux télévisés » faisaient leurs choux gras des malheurs de ce monde, comme maintenant d’ailleurs…

guerre du Golfe (avec choc pétrolier), génocides, épidémie de SIDA, sécheresse, ouragan (tient déjà…), attentat du 11 septembre et guerre en Afghanistan… CRISE économie… si, si, vous vous rappelez la crise de DOT COM ? C’était déjà la « fin du monde »… On vidait déjà les supermarchés à l’annonce de la guère du Golfe.

Il est vrai que début 2000, les média n’avaient pas encore trouvé le filon des « grippes » : H1N1/ H5N1/ SARS… bon il y avait la vache folle et les scandales alimentaires… c’était pas mal non plus.

Un « phénomène » que j’ai trouvé génial à l’époque c’était le « BUG de l’an 2000 ».

C’était formidable comme quoi cela allait mettre tout le système par terre. Ils étaient déjà bons dans le « grand n’importe quoi » à l’époque.

LA différence est qu’à l’époque les seuls moyens d’information étaient la TV et les journaux qui étaient tenu à une certaine « réserve ». Maintenant, il n’y a plus de limite… Blog, Youtube, Facebook, tout le monde peut dire n’importe quoi quitte à inventer des faits pour faire du click… et les médias « traditionnel » récupèrent à leur compte les soi-disants infos (sans les vérifier/ au conditionnel) d’où une fameuse caisse de résonance et le vacarme actuel 😉

Au registre des « bonnes nouvelles » des années 1990 – 2000, nous avions…

L’arrivée de l’Euro qui a fait imploser notre pouvoir d’achat. Les prix ont été doublés (au minimum). Je me rappelle comment ils nous expliquaient (comme à des enfants) la conversion en euros. Il nous avaient même sorti des petites calculettes et des porte-monaies à Euros. Ils nous avaient promis qu’ils ne profiteraient pas pour augmenter les prix… ah ah ah.

La chute du mur de Berlin, la fin de la guerre froide, l’Europe… Ce qui était les prémisses de la mondialisation. On a vu ce qu’elle a donné la mondialisation. Vive Alibaba 😉 et les 40 virus…

Ce qui était sympa à l’époque c’est qui si vous partiez une semaine à la mer en voiture et en famille c’était déjà des vacances… maintenant il faut partir 1 mois à Bali et le poster sur Instagram pour que cela soit « normal ».

Internet. Oui, oui, l’épopée internet à commencé dans les années 1990

Je me rappelle mon premier PC sous windows 3.11 avec les flopy disk, Je me renvois lancer Lands of Lore sous DOS, avec ses dessins pixelisés et sa musique d’un autre age. Rien à voir avec les jeux – appli sur téléphone soi-disant gratuits qui vous bouffent toute votre attention / temps.

Au rayon des objets mythiques des années 90 -2000, on retrouve les téléphone portables. Ils étaient gros comme des « briques » et ne permettaient que d’appeler, voir les SMS au mieux.

Puis vint le célébrissime NOKIA 3310…

Qui a marqué les mémoires. Je me rappelle le jeu du serpent…

Nokia qui a depuis quasiment disparu des radars. Comme quoi, star un jour oublié demain. Peut-être que Google ou Apple seront aux oubliettes d’ici 20 ans 😉

Le célèbre walkman des années 90 qui fut remplacé pour le lecteur MP3 dans les années 2000.

En musique c’était les rocks alternatifs avec Nirvana et puis plus tard les Red Hot Chili peppers. Trop d’exemples pour les citer mais je me rappelle les voir sur MTV ou MCM… la belle époque. Il y avait aussi l’électro et la house… le hip-op et le R&B.

Les « premières » consoles de jeux avec la SEGA Master System… et Alex Kid, Sonic… plein de bonnes choses 😉

Alors il y avait aussi les adeptes de Nintendo avec Mario évidemment. Amusant aussi de voir comment SEGA s’est ré-orienté dans la conception de jeu et a abandonné la vente de console. Nintendo s’est focalisé sur les consoles familiales (la WII…) et les Pokemons… je ne suis pas sûr que ce positionnement leur sera profitable à long terme.

Les débuts de la PS et de l’XBOX… la première fois que j’ai lu un article sur le lancement de la première XBOX par Microsoft, je me suis dit que cela ne marcherait jamais… comme quoi.

Maintenant nous allons tout droit vers le Cloud – Gaming. Encore une manière de dématérialiser et de « piéger » le client via abonnement.

Je me rappelle aussi une obscure console / objet étrange de Phillips que tout le monde à oublié mais qui était vendu comme l’innovation technologique de l’année 😉 le CD-I… un belle déception, à part le célébrissime dictionnaire Hachette…

D’un autre côté, on a souvent droit à l’innovation de l’année qui fait le flop. Je pense que l’on pourrait y caser le blue-ray, la 3D… et plein d’autres technos déjà quasi oubliées.

Au cinoche, je me rappelle « Forest Gump », Titanic (ce navet ;-)), Matrix, Sisième sens, l’Arme fatale…

Les séries c’étaient une fois par semaine à heure et date fixe. Pas de série à la demande… il fallait être patient. Je me rappelle la trilogie du samedi sur M6… ah ah ah 😉 c’était autre chose que NETFLIX.

En tout cas, je me suis bien marré en écrivant cet article… et si je retiens qqch c’est que le « vie » (média, marché, consommation…) est un éternel recommencement.

Ce qui m’inquiète plus c’est que l’on va de plus en plus profond dans le sensationnalisme… et que la limite entre média / politique / économie s’atténue avec dérives possibles à la clé.

Sinon on nous enfume toujours autant 😉

Et la vie… c’est comme une boite de chocolat… on ne sait jamais sur quoi on va tomber 😉

Citations bonheur

Aujourd’hui, j’ai décidé d’être un peu plus léger – optimiste… probablement besoin d’un peu de lumière dans cette grisaille hivernale.

Donc voici quelques citations ayant trait au bonheur…

J’espère que quelques unes d’entre-elles pourront vous inspirer et vous faire sourire.

Video INTROVERTI : citations bonheur

« Des milliers de bougies peuvent être allumées à partir d’une seule, sans que sa durée de vie de ne soit raccourcie. Le bonheur ne diminue jamais lorsqu’il est partagé. »
Bouddha

« Pour être heureux, nous ne devons pas trop nous soucier des autres. »
Albert Camus


« Si vous voulez du bonheur pendant une heure, faites une sieste.
Si vous voulez un bonheur pour une journée, allez pêcher.
Si vous voulez du bonheur pendant un an, héritez d’une fortune.
Si vous voulez le bonheur toute votre vie, aidez quelqu’un d’autre. »
Proverbe chinois
« Les moments de bonheur dont nous profitons nous prennent par surprise. Ce n’est pas que nous les saisissions, mais qu’ils nous saisissent. »
Montagu


« Ne comptez sur personne d’autre que vous pour votre bonheur ou votre estime de soi. Vous en êtes le seul responsable. Si vous ne pouvez pas vous aimer et vous respecter, personne d’autre n’y arrivera. Acceptez qui vous êtes, complètement. Le bien et le mal et apportez les changements nécessaires. Pas parce que vous pensez que quelqu’un d’autre le demande mais parce que vous le jugez nécessaire. »
Charte de Stacey


« Ce n’est pas ce que vous avez, ni qui vous êtes, ni où vous êtes, ni ce que vous faites qui vous rend heureux ou malheureux. C’est ce que vous pensez. « 
Dale Carnegie


« Ne sous-estimez pas la valeur de ne rien faire, de simplement suivre, d’écouter tout ce que vous ne pouvez pas entendre et de ne pas déranger. »
Winnie l’ourson


« Il n’y a qu’un seul chemin vers le bonheur et c’est de cesser de s’inquiéter de choses qui dépassent le pouvoir de notre volonté. »

Épictète


« Nous avons tendance à oublier que le bonheur ne vient pas de l’obtention de quelque chose que nous n’avons pas, mais plutôt de la reconnaissance et de l’appréciation de ce que nous avons. »
Frederick Keonig


« Parfois, votre joie est la source de votre sourire, mais parfois votre sourire peut être la source de votre joie. »
Thich Nhat Hanh
«Être gentil avec tous, aimer beaucoup et en aimer quelques-uns, être nécessaire et voulu par ceux que nous aimons, est certainement le plus proche du bonheur. »
Mary Stuart


« Il y a plus de choses pour nous alarmer que pour nous faire du mal, et nous souffrons plus souvent d’appréhension que de réalité. »
Sénèque


« L’amour est cette condition dans laquelle le bonheur d’une autre personne est essentiel au vôtre. »
Robert A. Heinlein


« Les gens heureux planifient des actions, ils ne prévoient pas les résultats. »
Dennis Waitley


« Le bonheur, c’est quand ce que vous pensez, ce que vous dites et ce que vous faites sont en harmonie. »
Mahatma Gandhi


« La seule joie au monde est de commencer. »
Cesare Pavese


« Certains font le bonheur où qu’ils aillent ; les autres quand ils partent. »
Oscar Wilde


« Le temps que vous aimez perdre n’est jamais du temps perdu. »
Marthe Troly-Curtin


« Personne ne peut être libéré d’un ballon »
Winnie l’ourson

Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez. »
Herman Cain


« Ne le faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse « 
Confucius


« Il n’y a qu’une seule cause de malheur : les fausses croyances ; des croyances si répandues qu’il ne vous vient jamais à l’esprit de les remettre en question. »
Anthony de Mello


«Le bonheur n’est pas quelque chose de tout fait. Cela vient de vos propres actions. »
Dalaï Lama


« Quand une porte du bonheur se ferme, une autre s’ouvre. Malheureusement nous regardons si longtemps la porte fermée que nous ne voyons pas celle qui nous a été ouverte. »
Helen Keller
« Le bonheur depend que de nous. »
Aristote


« Il est plus approprié pour un homme de rire de la vie que de se lamenter sur elle. »
Sénèque


«La raison pour laquelle les gens ont tant de mal à être heureux, c’est qu’ils voient toujours le passé mieux qu’il ne l’était, le présent pire qu’il ne l’est et l’avenir moins résolu qu’il ne le sera. »
Marcel Pagnol


« Le bonheur n’est pas dans la simple possession de l’argent. Il réside dans la joie de la réussite, dans le frisson de l’effort créatif. »
Franklin D. Roosevelt


« Le plaisir que nous éprouvons le plus rarement nous procure le plus grand plaisir. »
Épictète

«D’après mon expérience, vous pouvez presque toujours apprécier les choses si vous décidez fermement que vous le ferez.»
L.M. Montgomery


« Le secret du bonheur n’est pas de faire ce qu’on aime, mais d’aimer ce qu’on fait. »
James M. Barrie


« La plupart des gens préfèrent être certains d’être malheureux que de risquer d’être heureux. »
Dr. Robert Anthony


« Les malheureux tirent du réconfort des malheurs des autres. »
Ésope


«Pour de nombreux hommes, l’acquisition de richesses ne met pas fin à leurs ennuis, elle ne fait que les changer. »
Seneca


«Une table, une chaise, un bol de fruits et un violon; de quoi d’autre a besoin un homme pour être heureux?
Albert Einstein


« De toutes les formes de prudence, la prudence dans l’amour est peut-être la plus fatale au vrai bonheur. »
Bertrand Russell


« Tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, mais tout le bonheur et la croissance se produisent pendant que vous l’escaladez. »
Andy Rooney

« L’homme insensé cherche le bonheur au loin, le sage le cultive sous ses pieds. »
James Oppenheim


« L’action peut ne pas toujours apporter le bonheur ; mais il n’y a pas de bonheur sans action. »
Benjamin Disraeli


« Le bonheur n’est rien d’autre qu’une bonne santé et une mauvaise mémoire. »
Albert Schweitzer


« Notre envie dure toujours plus longtemps que le bonheur de ceux que nous envions. »
Héraclite


« La plus grande partie de notre bonheur ou de notre misère dépend de nos dispositions, et non de nos circonstances. »
Martha Washington


« Aucun acte de gentillesse, aussi petit soit-il, n’est jamais perdu. »
Ésope


«Chaque homme a ses chagrins secrets que le monde ne connaît pas; et souvent nous appelons un homme froid quand il est seulement triste. »
Henry Wadsworth Longfellow


« Le bonheur est quelque chose qui entre dans nos vies par des portes que nous ne nous souvenons même pas d’avoir laissées ouvertes. »
Rose Lane


«Les meilleures années de votre vie sont celles où vous décidez que vos problèmes vous appartiennent. Vous ne blâmez pas votre mère, l’écologie ou le président. Vous réalisez que vous contrôlez votre propre destin. « 
Albert Ellis

«C’est moi, et non les événements, qui ai le pouvoir de me rendre heureux ou malheureux aujourd’hui. Je peux choisir lequel ce sera. Hier est mort, demain n’est pas encore arrivé. Je n’ai qu’une journée, aujourd’hui, et je vais m’en réjouir. »
Groucho Marx


« Votre travail est de découvrir votre monde et de vous y consacrer de tout votre cœur. »
Bouddha


« Le bonheur semble toujours petit pendant que vous le tenez entre vos mains, mais laissez-le aller, et vous apprenez immédiatement à quel point il est grand et précieux. »
Maxim Gorky


« Ce n’était qu’un sourire ensoleillé et peu coûteux à donner, mais comme la lumière du matin, il dispersait la nuit et faisait que la journée valait la peine d’être vécue. »
F. Scott Fitzgerald
«Si tu veux rendre un homme heureux, n’ajoute pas à ses richesses mais éloigne-le de ses désirs. »
Épicure


« Beaucoup de gens manquent leur part de bonheur, non pas parce qu’ils ne l’ont jamais trouvé, mais parce qu’ils ne s’arrêtent pas pour en profiter. »
William Feather


« La gratitude est un vaccin, un antitoxine et un antiseptique. »
John Henry Jowett


« Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement. »
Eleanor Roosevelt


« Et rappelez-vous, peu importe où vous allez, vous y êtes. »
Confucius

« La sécurité est surtout une superstition. Il n’existe pas dans la nature…. La vie est une aventure audacieuse, ou n’est rien. »
Helen Keller

« Apprenez à vous laisser aller. C’est la clé du bonheur. « 
Bouddha


« La première recette du bonheur est : évitez de trop méditer sur le passé. »
Andre Maurois


« Profitez de votre propre vie sans la comparer à celle d’une autre. »
Marquis de Condorcet


« À un niveau plus profond, vous êtes déjà complet. Lorsque vous réalisez cela, il y a une énergie joyeuse et ludique derrière ce que vous faites. »
Eckhart Tolle


« Les personnes les plus heureuses du monde sont celles qui se sentent absolument géniales, et c’est la conséquence naturelle d’accepter la responsabilité totale de chaque partie de leur vie. »
Brian Tracy


« Soyons reconnaissants envers les personnes qui nous rendent heureux ; ce sont les charmants jardiniers qui font fleurir nos âmes. »
Marcel Proust


« Nous n’arrêtons pas de jouer parce que nous vieillissons ; nous vieillissons parce que nous arrêtons de jouer. »
George Bernard Shaw

« L’inquiétude ne prive jamais demain de son chagrin. Il ne sape aujourd’hui que de sa joie. »
Leo Buscaglia


« Un sens de l’humour bien développé est le pôle qui ajoute de l’équilibre à vos pas lorsque vous marchez sur la corde raide de la vie. »
William Arthur Ward


«L’optimisme est un aimant de bonheur. Si vous restez positif, les bonnes choses et les bonnes personnes seront attirées par vous. »
Mary Lou Retton


«Je crois que la compassion est l’une des rares choses que nous pouvons pratiquer qui apporteront un bonheur immédiat et à long terme à nos vies. »
Dalaï Lama


« Suivez votre bonheur et n’ayez pas peur, et les portes s’ouvriront là où vous ne saviez pas qu’elles allaient être. »
Joseph Campbell


« Le bonheur consiste à vivre chaque jour comme si c’était le premier jour de votre lune de miel et le dernier jour de vos vacances. »
Léon Tolstoï


«La plupart des gens sont à peu près aussi heureux qu’ils décident de l’être. »
Abraham Lincoln


« Si vous passez votre vie entière à attendre la tempête, vous ne profiterez jamais du soleil. »
Morris West


«La vie vous fera souffrir toute seule. Votre responsabilité est de créer de la joie. « 

Milton Erickson

« Le bonheur est une direction, pas un lieu. » – Sydney J. Harris

« Apprenez à vous valoriser, ce qui signifie : combattez pour votre bonheur. » – Ayn rand

« Notre capacité à tirer le bonheur des objets esthétiques ou des biens matériels semble en fait dépendre de façon critique de notre première satisfaction d’un éventail plus important de besoins émotionnels ou psychologiques, parmi lesquels le besoin de compréhension, d’amour, d’expression et de respect. » – Alain De Botton

« Le vrai secret du bonheur réside dans le fait de s’intéresser véritablement à tous les détails de la vie quotidienne. » – William Morris

« Le plus grand bonheur que vous puissiez avoir est de savoir que vous n’avez pas nécessairement besoin de bonheur. » – William Saroyan

«Les gens devraient trouver le bonheur dans les petites choses, comme la famille.» – Amanda Bynes

« Le bonheur dépend de nous. » – Aristote

« Alors que les gens tournent de plus en plus vite dans la poursuite d’un bonheur purement personnel, ils s’épuisent dans l’effort inutile de se poursuivre. » – Andrew Delbanco

« Tout bonheur ou malheur dépend uniquement de la qualité de l’objet auquel nous sommes attachés par l’amour. » – Baruch Spinoza

« Le bonheur consiste davantage en des commodités de plaisir qui se produisent tous les jours qu’en de grandes choses de bonne fortune qui se produisent mais rarement. » – Benjamin Franklin

« Le bonheur n’est pas un idéal de raison, mais d’imagination. » – Emmanuel Kant

« Un grand obstacle au bonheur est d’attendre trop de bonheur. » – Bernard de Fontenelle

« Il y a une sorte d’innocence douce à être humain – à ne pas être simplement heureux ou simplement triste – dans la nature de pouvoir être à la fois brisé et entier, en même temps. » – C. JoyBell C.

«Même une vie heureuse ne peut être sans une certaine obscurité, et le mot heureux perdrait son sens s’il n’était pas équilibré par la tristesse. Il vaut bien mieux prendre les choses comme elles arrivent avec patience et sérénité. » – Carl Jung

« Le secret du bonheur est la liberté, le secret de la liberté est le courage. » – Carrie Jones

« Il n’y a pas de bonheur comme celui d’être aimé par vos semblables et de sentir que votre présence est un ajout à leur confort. » – Charlotte Bronte

« La seule façon de trouver le vrai bonheur est de risquer d’être complètement ouvert. » – Chuck Palahniuk

« Personne ne se soucie vraiment si vous êtes malheureux, alors vous pourriez aussi bien être heureux. » – Cynthia Nelms

«Le bonheur n’est pas quelque chose de tout fait. Cela vient de vos propres actions. » – Dalaï Lama

 «Les gens sont mécontents lorsqu’ils obtiennent quelque chose trop facilement. Vous devez transpirer – c’est la seule morale qu’ils connaissent.  » – Dany Laferrière

« Nous ne pouvons pas contrôler le monde. Nous ne pouvons (à peine) contrôler nos propres réactions. Le bonheur est en grande partie un choix, pas un droit» – David C. Hill

«Le bonheur ne peut pas être voyagé, détenu, gagné, porté ou consommé. Le bonheur est l’expérience spirituelle de vivre chaque minute avec amour, grâce et gratitude. » – Denis Waitley

« Je pense que la clé de la vie est simplement d’être une personne heureuse, et le bonheur vous apportera le succès. » – Diego Val

«Le bonheur, c’est se contenter de ce que l’on a, vivre en liberté et en liberté, avoir une bonne vie de famille et de bons amis.» – Divyanka Tripathi

« Le bonheur est l’intervalle entre les périodes de malheur. » – Don Marquis

« Le monde est plein de gens qui recherchent un bonheur spectaculaire tout en snobant le contentement. » – Doug Larson

« Le bonheur est toujours le résultat fortuit de la recherche d’autre chose. » – Dr Idel Dreimer

« Apprenez à profiter de chaque minute de votre vie. Sois heureux maintenant. N’attendez pas quelque chose en dehors de vous pour vous rendre heureux à l’avenir. Pensez à quel point le temps que vous avez à consacrer est vraiment précieux, que ce soit au travail ou en famille. Chaque minute doit être appréciée et savourée. » – Earl Nightingale

« Si seulement nous arrêtions d’essayer d’être heureux, nous pourrions passer un très bon moment. » – Edith Wharton

« L’essence de la philosophie est qu’un homme doit vivre de telle sorte que son bonheur dépende le moins possible des choses extérieures. » – Épictète

«La recherche du bonheur est l’une des principales sources de malheur.» – Eric Hoffer

«Le bonheur n’est pas un objectif; c’est un sous-produit. » – Eleanor Roosevelt

«Ma famille n’avait pas beaucoup d’argent et je lui en suis reconnaissant. L’argent est le plus long chemin vers le bonheur. » – Evangeline Lilly

« Le bonheur réside dans la joie de l’accomplissement et le frisson de l’effort créatif. » – Franklin D. Roosevelt

« Nous avons tendance à oublier que le bonheur ne vient pas de l’obtention de quelque chose que nous n’avons pas, mais plutôt de la reconnaissance et de l’appréciation de ce que nous avons. » – Frederick Keonig

«Il ne peut y avoir de bonheur si les choses auxquelles nous croyons sont différentes de celles que nous faisons.» – Freya Stark

« Le bonheur est un endroit entre trop et trop peu. » – Proverbe finlandais

« Donnez à un homme la santé et un cap à suivre, et il ne cessera jamais de se demander s’il est heureux ou non. » – George Bernard Shaw

«Le bonheur, c’est d’avoir une grande famille aimante, attentionnée et soudée dans une autre ville.» – George Burns

« Il n’y a qu’un seul bonheur dans cette vie, aimer et être aimé. » – George Sand

« Comme il est simple de voir que nous ne pouvons qu’être heureux maintenant, et il n’y aura jamais un moment où ce ne sera pas maintenant. » – Gerald Jampolsky

« Le bonheur est un sous-produit d’un effort pour rendre quelqu’un d’autre heureux. » – Gretta Brooker Palmer

« Aucun médicament ne guérit ce que le bonheur ne peut pas. » – Gabriel Garcia Marquez

«La gaieté est ce qui lubrifie les essieux du monde. Ne traversez pas la vie en grinçant.  » – H.W. Byles

«Le bonheur et la tristesse vont de pair. Quand l’un se repose, l’autre a tendance à prendre le relais. » – Hazelmarie Elliott

« Le vrai bonheur n’est pas atteint par l’auto-satisfaction, mais par la fidélité à un but louable. » – Helen Keller

« Le bonheur est une forme de courage. » – Holbrook Jackson

« Tout bonheur dépend du courage et du travail. » – Honoré de Balzac

« De temps en temps, il est bon de faire une pause dans notre quête du bonheur et d’être simplement heureux. » – Guillaume Apollinaire

« Nous allons donc laisser le lecteur répondre à cette question par lui-même: qui est l’homme le plus heureux, celui qui a bravé la tempête de la vie et vécu ou celui qui est resté en sécurité sur le rivage et a simplement existé? » – Hunter S. Thompson

« Le bonheur est une question du mode de conscience le plus ordinaire et le plus quotidien d’être occupé et vivant et indifférent à soi. » – Iris Murdoch

« Le bonheur est la distraction de la tragédie humaine. » – J.M. Reinoso

«Le vrai bonheur n’est pas une jouissance temporaire, mais il est tellement lié à l’avenir qu’il bénit à jamais.» – James Lendall Basford

« Le vrai bonheur est assez bon marché, mais combien nous payons cher pour sa contrefaçon. » – Hosea Ballou

« L’homme insensé cherche le bonheur au loin, le sage le cultive sous ses pieds. » – James Oppenheim

« Je dois apprendre à me contenter d’être plus heureux que je ne le mérite. » – Jane Austen

«Qui est le plus heureux des hommes? Celui qui valorise les mérites des autres et dans leur plaisir prend plaisir, comme si c’était le sien. » – Johann Wolfgang von Goethe

« Demandez-vous si vous êtes heureux et vous cessez de l’être. » – Moulin John Stuart


« Le bonheur est où nous le trouvons, mais très rarement où nous le recherchons. » – J. Petit Senn


« Vous ne pouvez pas vous protéger de la tristesse sans vous protéger du bonheur. » – Jonathan Safran Foer


« Trois grands éléments essentiels au bonheur dans cette vie sont quelque chose à faire, quelque chose à aimer et quelque chose à espérer. » – Joseph Addison


« Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. » – Jon Krakauer


«Si vous comptez sur les autres pour l’épanouissement, vous ne serez jamais épanoui. Si votre bonheur dépend de l’argent, vous ne serez jamais content de vous. Contentez-vous de ce que vous avez; réjouissez-vous de la façon dont les choses sont. Lorsque vous réalisez qu’il ne manque rien, le monde vous appartient. » – Lao Tzu


« Vous ne pouvez pas être heureux à moins d’être parfois malheureux. » – Lauren Oliver


« Pour avoir un grand bonheur, vous devez avoir beaucoup de douleur et de malheur – sinon comment sauriez-vous quand vous êtes heureux? » – Leslie Caron


«Il y a deux choses à viser dans la vie: premièrement, obtenir ce que vous voulez; et après ça, en profiter. Seuls les plus sages de l’humanité parviennent à la seconde. » – Logan Pearsall Smith


« Il n’y a pas de cosmétique pour la beauté comme le bonheur. » – Lady Blessington


«Soyons reconnaissants envers ceux qui nous rendent heureux, ce sont les charmants jardiniers qui font fleurir notre âme.» – Marcel Proust


«Celui qui vit en harmonie avec lui-même vit en harmonie avec l’univers.» – Marc Aurèle


« Le bonheur de votre vie dépend de la qualité de vos pensées. » – Marc Aurèle


« Le bonheur n’est pas un état auquel arriver, mais une manière de voyager. » – Margaret Lee Runbeck


«Le bonheur est un travail constant, car la résolution de problèmes est un travail constant – les solutions aux problèmes d’aujourd’hui jetteront les bases des problèmes de demain, etc. Le vrai bonheur ne se produit que lorsque vous trouvez les problèmes que vous aimez avoir et que vous aimez résoudre. » – Mark Manson


« Le bonheur, c’est quand ce que vous pensez, ce que vous dites et ce que vous faites sont en harmonie. » – Mahatma Gandhi


«Dans ma vie, j’ai appris que le vrai bonheur vient du don. Aider les autres en cours de route vous fait évaluer qui vous êtes. Je pense que l’amour est ce que nous recherchons tous. Je n’ai rencontré personne qui ne soit pas devenu une meilleure personne par amour.  » – Marla Gibbs


« Le bonheur est une combinaison bien équilibrée d’amour, de travail et de chance. » – Mary Wilson Little


« Des hauts et des bas. Victoires et défaites. Tristesse et bonheur. C’est le meilleur genre de vie. »- Maxime Lagacé

« La santé mentale et le bonheur sont une combinaison impossible. » – Mark Twain

«Beaucoup de choses peuvent vous rendre malheureux pendant des semaines; peu peuvent vous apporter une journée entière de bonheur.  » – Mignon McLaughlin

«Le bonheur est l’état par défaut. C’est ce qu’il y a lorsque vous supprimez le sentiment que quelque chose manque dans la vie.  » – Naval Ravikant

«Ceux qui peuvent rire sans cause ont soit trouvé le vrai sens du bonheur, soit sont devenus complètement fous.» – Norm Papernick

«Le bonheur, c’est de tenir quelqu’un dans vos bras et de savoir que vous détenez le monde entier.» – Orhan Pamuk

« Le bonheur est la résultante des forces relatives des sentiments positifs et négatifs plutôt qu’une quantité absolue de l’un ou de l’autre. » – Norman Bradburn

« Le bonheur est un accident de la nature, une aberration belle et sans faille. » – Pat Conroy

« Le bonheur est la fleur naturelle du devoir. » – Phillips Brooks

«Le bonheur est l’expérience d’aimer la vie. Être heureux, c’est être amoureux de cette expérience momentanée. Et l’amour, c’est regarder quelqu’un ou même quelque chose et voir le meilleur absolu en lui. L’amour est le bonheur avec ce que vous voyez. Donc, l’amour et le bonheur sont vraiment la même chose… simplement exprimés différemment. » – Robert McPhillips

«Le bonheur est toujours un sous-produit. C’est probablement une question de tempérament, et pour tout ce que je sais, cela peut être glandulaire. Mais ce n’est pas quelque chose qui peut être exigé de la vie, et si vous n’êtes pas heureux, vous feriez mieux de cesser de vous en préoccuper et de voir quels trésors vous pouvez retirer de votre propre marque de malheur.  » – Robertson Davies

« L’amour est cette condition dans laquelle le bonheur d’une autre personne est essentiel au vôtre. » – Robert A. Heinlein

« Ne perdez pas votre temps en colère, regrets, inquiétudes et rancunes. La vie est trop courte pour être malheureux. » – Roy T. Bennett

« Le bonheur de la vie est composé des petits charités, d’un baiser ou d’un sourire, d’un regard aimable, d’un compliment sincère. » – Samuel Taylor Coleridge

«Parfois, la vie te met sur le cul… lève-toi, lève-toi, lève-toi !!! Le bonheur n’est pas l’absence de problèmes, c’est la capacité de les gérer. » – Steve Maraboli

« Le bonheur n’est pas douloureux dans le corps ou troublé dans l’esprit. » – Thomas Jefferson

« Le bonheur compense en hauteur ce qui lui manque de longueur. » – Robert Frost

« Le secret du bonheur est de trouver une monotonie agréable. » – CONTRE. Pritchett

«Le plus grand bonheur de la vie est la conviction que nous sommes aimés; aimé pour nous, ou plutôt aimé malgré nous. » – Victor Hugo

« Le bonheur est une fonction d’accepter ce qui est. » – Werner Erhard

« Le bonheur est le sens et le but de la vie, tout le but et la fin de l’existence humaine. » – Aristote

« Il n’y a pas de chemin vers le bonheur – le bonheur est le chemin. » – Thich Nhat Hanh

« Le bonheur est un état d’activité. » – Aristote

« Beaucoup de gens manquent leur part de bonheur, non pas parce qu’ils ne l’ont jamais trouvé, mais parce qu’ils ne s’arrêtent pas pour en profiter. » – William Feather

« Le bonheur est un travail intérieur. » – William Arthur Ward

« Si tu veux être heureux, sois le. » – Léon Tolstoï

« Si vous n’êtes pas heureux ici et maintenant, vous ne le serez jamais. » – Taisen Deshimaru

«Nous ne pouvons pas être heureux si nous nous attendons à vivre tout le temps au plus haut pic d’intensité. Le bonheur n’est pas une question d’intensité mais d’équilibre et d’ordre et de rythme et d’harmonie. » – Thomas Merton

«Nous vivons tous avec l’objectif d’être heureux; nos vies sont toutes différentes et pourtant les mêmes. » – Anne Frank

« Je n’ai que deux sortes de jours: heureux et hystériquement heureux. » – Allen J. Lefferdink

«Vous ne serez jamais heureux si vous continuez à chercher en quoi consiste le bonheur. Vous ne vivrez jamais si vous cherchez le sens de la vie. » – Albert Camus

« Celui qui est heureux rendra les autres heureux. » – Anne Frank

«Vous ne développez pas le courage en étant heureux dans vos relations au quotidien. Vous le développez en survivant à des moments difficiles et en affrontant l’adversité. » – Épicure

«Beaucoup de gens ont une mauvaise idée de ce qui constitue le vrai bonheur. Il n’est pas atteint par l’auto-satisfaction mais par la fidélité à un but louable. » – Helen Keller

« Le fait est toujours évident beaucoup trop tard, mais la différence la plus singulière entre le bonheur et la joie est que le bonheur est un solide et la joie un liquide. » – J.D. Salinger

« Dans l’ensemble, les personnes les plus heureuses semblent être celles qui n’ont aucune raison particulière d’être heureux, sauf qu’elles le sont. » – William R. Inge

«Il y a deux façons d’être heureux: nous devons soit diminuer nos besoins, soit augmenter nos moyens – que ce soit le cas – le résultat est le même et c’est à chaque homme de décider par lui-même et de faire ce qui se trouve être plus facile.» – Benjamin Franklin

«Si l’état d’esprit de base d’une personne est serein et calme, il est possible que cette paix intérieure submerge une expérience physique douloureuse. D’un autre côté, si quelqu’un souffre de dépression, d’anxiété ou de toute forme de détresse émotionnelle, alors même s’il jouit d’un confort physique, il ne pourra pas vraiment ressentir le bonheur que cela pourrait apporter. » – Tenzin Gyatso, 14e dalaï-lama

« Soyez heureux avec ce que vous avez. Soyez enthousiasmé pour ce que vous voulez.  » – Alan Cohen

«Ne jugez rien, vous serez heureux. Pardonnez tout, vous serez plus heureux. Aimez tout, vous serez le plus heureux.  » – Sri Chinmoy

«Personne ne contrôle votre bonheur sauf vous; par conséquent, vous avez le pouvoir de changer tout ce que vous voulez changer vous-même ou votre vie. » – Barbara DeAngelis

« Le succès, c’est obtenir ce que vous voulez, le bonheur, c’est vouloir ce que vous obtenez. » – W.P. Kinsella

« Soyez heureux. C’est une façon d’être sage.  » – Colette

«L’homme aime compter ses ennuis, mais il ne compte pas ses joies. S’il les comptait comme il le devrait, il verrait que chaque lot a suffisamment de bonheur pour lui. » – Fyodor Dostoevsky

« En effet, l’homme souhaite être heureux même quand il vit au point de rendre le bonheur impossible. » – Sainte-Augustine

«La Constitution ne garantit au peuple américain que le droit de rechercher le bonheur. Vous devez l’attraper vous-même.  » Benjamin Franklin

« La meilleure façon de vous remonter le moral est d’essayer de remonter le moral de quelqu’un d’autre. » – Mark Twain

«L’habitude d’être heureux permet d’être libéré, ou largement libéré, de la domination des conditions extérieures.» – Robert Louis Stevenson

« Vous ne pouvez avoir le bonheur que si vous ne le poursuivez pas. » – Henepola Gunaratana

« Être heureux pour ce moment. Ce moment est votre vie. » – Omar Khayyam

« Le bonheur est comme un papillon qui, lorsqu’il est poursuivi, est toujours hors de notre portée, mais, si vous vous asseyez tranquillement, il peut se poser sur vous. » – Nathaniel Hawthorne

« Si vous voulez être heureux, fixez-vous un objectif qui commande vos pensées, libère votre énergie et inspire vos espoirs. » – Andrew Carnegie

«Si vous voulez que les autres soient heureux, pratiquez la compassion. Si vous voulez être heureux, soyez compatissant. » – Dalaï Lama

« La seule façon d’éviter d’être misérable est de ne pas avoir suffisamment de loisirs pour se demander si vous êtes heureux ou non. » – George Bernard Shaw

«Si vous observez un homme vraiment heureux, vous le trouverez construire un bateau, écrire une symphonie, éduquer son fils, cultiver des dahlias doubles dans son jardin ou chercher des œufs de dinosaures dans le désert de Gobi. Il ne cherchera pas le bonheur comme s’il s’agissait d’un bouton de col qui a roulé sous le radiateur. Il ne s’efforcera pas de le faire comme un but en soi. Il se rendra compte qu’il est heureux au cours de sa vie, vingt-quatre heures surpeuplées de la journée. » – W. Beran Wolfe

«S’il y avait dans le monde aujourd’hui un grand nombre de personnes qui désiraient leur propre bonheur plus qu’elles ne souhaitaient le malheur des autres, nous pourrions avoir un paradis dans quelques années.» – Bertrand Russell

« La joie est un filet d’amour par lequel vous pouvez attraper des âmes. » – Mère Teresa

«Nous n’avons pas plus le droit de consommer le bonheur sans le produire que de consommer la richesse sans le produire.» – George Bernard Shaw

«Incontestablement, il est possible de se passer du bonheur; il est fait involontairement par dix-neuf vingtièmes de l’humanité.  » – Moulin John Stuart

« Le bonheur consiste davantage en des commodités de plaisir qui se produisent tous les jours qu’en de grandes choses de bonne fortune qui se produisent mais rarement. » – Benjamin Franklin

« Pour chaque minute où vous êtes en colère, vous perdez soixante secondes de bonheur. » – Ralph Waldo Emerson

« Une joie disperse cent chagrins. » – Proverbe chinois

«Le bonheur n’est pas quelque chose que vous remettez à plus tard; c’est quelque chose que vous concevez pour le présent. » – Jim Rohn

Les tests de QI ou test WAIS 4 sont-ils de belles arnaques?

Peut-on se fier aux tests de QI / WAIS 4 et aux psys qui les encadrent?

C’est LA question que tous les surdoués / enfants surdoués/ parents de surdoués / personnes en passe de passer le test se posent… ainsi que combien cela coute et est-ce bien légitime ?

Test WAIS 4 – combien cela coute ?

Il y a toujours un moment dans la vie d’un surdoué où l’on se pose cette question : Le suis-je vraiment ?

Et oui, nous sommes nombreux aux parcours atypiques / chaotiques à se poser cette question. Et pour peu que nous pensons un peu différemment et que nous nous sentons un peu étrange en société, nous pourrions nous demander si nous sommes HP, surdoué, zèbre ou autres expressions à la mode pour identifier une personne plus « intelligente » que la normale.

La plupart du temps, l’élément déclencheur est :

  • une visite chez le psy soit pour soi-même (problème professionnel ou social, sentiment d’étrangeté, déprime…) , soit pour son enfant (peut-être en difficulté scolaire)
  • des lectures sur le sujet (très à la monde) ou les médias friands d’histoire de surdoués / génies / réussites atypiques…
  • de l’identification d’un proche/ amis/ connaissance

Une fois le rendez-vous pour test fixé, le candidat surdoué (ou sa famille) arrive dans une période de questionnement – stress. Et souhaitant plus de détails sur ce fameux test se lance dans une recherche Google… d’où votre présence.

Première info, le test que vous allez passer est le test WAIS 4eme édition + test psy complémentaire + entretient +…

Le test en vigueur : WAIS-v04.

Bon la 4ème édition… comme quoi on peut toujours creuser le sujet.

Il est sortie en France en 2011 et aux US en 2008… rien de plus récent.

Personnellement, je ne suis pas trop pour les tests alambiqués / hermétiques / qui se veulent scientifiques… mais il n’y a rien de mieux pour l’instant…

D’abord que veut dire le terme barbare WAIS ? C’est la « Wechsler Adult Intelligence Scale »… super une échelle pour classer les petits surdoués. Il est vrai que les psys adorent classer…

Il existe aussi une échelle pour enfant la WISC (Wechsler Intelligence Scale for Children). D’autres variantes existent mais c’est déjà assez rébarbatif de parler de la WAIS… qui est reconnu comme LE test psychométrique standard analytique validé (c’est magnifique…) pour identifier les surdoués ados ou adultes (de 16 à 79 ans).

Ce test fait partie de l’arsenal de nos chers « amis » psychologues : les bons vieux entretiens ; notre superbe test standardisé WAIS ; le test de personnalité (Les taches d’encre : le Rorschach… ou d’autres trucs exotiques du genre TAT : Thematic Apperception Test 😉)

Les tests de personnalité Rorschach et Thematic Apperception

Le Rorschach consiste en la présentation de taches symétriques qui (en principe) ne représentent rien… et que l’on laisse à la libre interprétation du sujet. En fonction de la réponse, le psy évalue votre personnalité… bein voyons. Évidemment c’est une vaste blague qui n’a fait aucune preuve de son efficacité (d’un point de vue scientifique) mais curieusement il reste utilisé dans l’évaluation psychologique… 😉

Test Rorshach

Pour le TAT (Thematic Apperception Test), on vous montre des « planches » à comprendre : situations sociales qui laissent libre court à l’interprétation… et on vous demande d’inventer une histoire / suite. Ici aussi, il s’agit d’un vieux test (de 1935) qui n’a aucune validité scientifique. 

Thematic Apperception Test

Donc voici pour les tests de personnalité, je m’attaque maintenant au WAIS qui intrigue tant de personnes. Rassurez-vous la bête fait peur mais n’est guère redoutable…

Le test WAIS-v04 et le QI

Certains disent que ce test est le seul moyen de confirmer ou d’infirmer le caractère surdoué… Balivernes, ils n’ont jamais entendu parler de faux positifs et à l’inverse que certains peuvent « échouer » lamentablement car ils ne supportent pas la pression.

Je reste très perplexe quant à l’évaluation d’une intelligence par un test psy. L’intelligence est par nature multiple et fluctuante. On ne peut donc parler de tendance. Et quand on parle de tendance, il faut un échantillonnage de mesure important dans le temps et multicritère. Donc validité scientifique… discutable.

On insiste un petit peu en disant que l’on doit repasser ce test tous les 10 ans car effet Flynn. La population gagnerait 0,3 point de QI tous les dix ans… Intéressant… quelle est la précision du test ? 0,3 me semble très précis 😉. Je me demande quels sont les causes de ce soi-disant effet. Est-il lié au fait que les personnes sont de plus en plus au courant de ces tests et y sont donc préparés (même passivement). Dans ce cas, cela ne remet-il pas en cause le test, certains étant de fait plus préparés que d’autres ?

Test WAIS 4 – effet de Flynn

D’un autre côté, l’intelligence ne décline-t-elle pas avec l’âge ? Dans le meilleur des cas, on parle d’une variation de quelques points de QI sur la vie d’un individu… encore une fois quelle est la précision de ce test ?

On parle de tests étalonnés par pays car liés à la langue et la culture… On ne propose pas le même WAIS à un suisse qu’à un canadien. Intéressant, l’intelligence serait donc liée à la culture donc à l’éducation…

Point important, il faut s’assurer de la compétence du psy à utiliser le test et à interpréter les résultats… comment ??? Donc on est sur un test qui est dépendant de l’opérateur… bravo pour la robustesse 😉

Le coût d’un test de QI /WAIS 4

Le test est couteux et non remboursé… s’il avait une réelle utilité publique, je pense qu’il le serait non ?

Le test coute entre 150 et 250 euros (pour 3 heures)… c’est bien payé.

Petite estimation de ce que cela représente pour la France… 66 millions d’habitant. Plus ou moins 5% de surdoués forts au point de se demander si ils le sont (estimation basse)… 10% de ceux-ci qui passeront le test donc 330000 personnes susceptibles de le passer. Réparti sur une génération (20 ans), cela donne 16500 tests /an. Donc 4 million d’euros à l’année. Personnellement, je pense que l’on doit être entre 5 et 10 millions d’euros (vu que tout le monde n’est pas positif). Joli business…

Comment se passe un test WAIS 4 ?

Évidemment, il n’est pas intéressant de passer le même test plusieurs fois d’affilée… ce serait un peu facile (car effet miroir ou habituation à la tâche). Également, il n’est pas « déontologique » de présenter son bilan à plusieurs psys pour avoir différents avis. Heureusement que l’on peut le faire avec les radios, scanner et autre imageries… Ce serait impossible d’avoir un deuxième avis…

Les résultats obtenus se répartissent sur un courbe de Gauss avec une moyenne à 100 (QI total) et écart type de 15 points. Cela ne mesure pas l’intelligence… Quelqu’un peut-il me définir c’est quoi l’intelligence ? Les experts ne s’accordent déjà pas sur cette définition…

Enfin, vu que les psy aiment classer :

QI <70 : retard mental. Ce qui correspond à <3% de la population

70<QI<130 : de faible à supérieur : 94% de la population

>130 : Haut potentiel, zébré, surdoué… donc 3% de la population.  1% de plus de 145… maximum à 160.

WAIS 4 et ses 15 sous-tests

Il se compose de 10 sous-tests (+5 optionnels) qui sollicitent différents types de raisonnement. Il faudra que l’on m’explique le principe du test optionnel… on parle bien d’une méthode précise et validée ??? Et comment compare-t-on des tests s’ils sont à la carte ? Encore plus intéressant, le psy juge de la pertinence des sous-tests… Des sous-tests supplémentaires peuvent être proposés en plus des tests de base pour affiner l’information de base ou ils peuvent être proposés à la place des sous-tests de base en cas de détérioration ou d’invalidité. Donc absolument rien de standardisé. Autre question comment invalide-t-on un test ?

Également intéressant, certains sous-tets ne sont pas présentés au sujet « âgé » (>70 ans) du au déclin cognitif… comment compare-t-on le QI par tranche d’âge si l’échelle varie et certains tests sont écartés ?

Test à la carte mais il faut respecter l’ordre de passage car test standardisé…

La lecture des résultats se fait en fonction de l’âge de candidat (car étalonnage par tranche d’âge) 

Il dure entre 60 et 90 minutes auxquels il faut ajouter le test de personnalité et autres test psy… une épreuve qui finit par durer 3h 😉 Question de justifier le prix.

On note de 1 à 19 (via une table de conversion) avec une tendance au surdouement quand >16. La comparaison de ces résultats donnera une tendance globale avec des points forts.

Les différents sous-tests donneront une estimation sur base de 4 indices qui devront être cumulés pour donner le QI global : compréhension verbale, indice de raisonnement perceptif, indice de mémoire de travail, indice de vitesse de traitement. Intuitivement, j’aurai cru que ces indices étaient corrélés. Mémoire de travail – vitesse de traitement…

La compréhension verbale est alimenté par les tests (similarité, vocabulaire, information et compréhension.

Le test de perception se compose de : « Block design, Matix Reasoning, Visual Puzzles, Figure weights et Picture completion.

Le test de mémoire de travail : « Digit span, Arithmetic et Letter – Numerber sequencing.

Le test de vitesse de travail est composé de : « Symbol search, coding et cancellation.

Les sous-tests de compréhension verbale

Les sous-tests de compréhension verbale de base sont les similitudes, le vocabulaire
et Information. La compréhension sert de sous-test supplémentaire. Tous ces sous-tests étaient présent dans la WAIS 3 et ne sont pas chronométrés.

Ils se prétendent indépendant de la capacité d’attention et de la concentration.

compréhension verbaleEn quoi cela consisteCe qui est évalué
SimilaritéDécrire en quoi une vingtaines d’objets/ concepts sont similaires. Classés par difficulté croissanteRaisonnement abstrait
Distinguer l’essentiel du non essentiel
VocabulaireDécrire /définir une trentaine de mots/ objetsEstimer le vocabulaire et la bonne utilisation de celui-ci
InformationTrentaines de questions de cultures générales.Mémoire à long terme et à la facilité d’apprentissage.
Dépend fortement du niveau d’éducation.
Peu impactée par l’âge
Compréhension (complémentaire)Vingtaines de questions basées sur la compréhension des situations socialesIntelligence sociale/ cristallisée… dépendant bien sûr de l’environnement / culture…
Fait appel à la compréhension et au bon sens.
Également peu d’impact de l’âge.
Les sous-tests de compréhension verbale

Sous-tests de raisonnement type perception

Figure weights est un sous-test supplémentaire pour les personnes âgées de 16 à 69 ans.

Alors que Picture completion sert de sous-test supplémentaire pour les personnes âgées
16–90 ans.

Block design, Matix Reasoning et Picture completion sont dans WAIS 3.

Visual Puzzles, Figure weights sont nouveaux dans le WAIS-IV.

PerceptionEn quoi cela consisteCe qui est évalué
Block design – (cubes de Kohs)Reconstruire une image avec des blocs préconçus. Les faces des blocs varient. Intervention motrice (manipulation des cubes) Le test est chronométré.Non verbal Organisation visuo-spatiale Organisation visuo-constructive
Matix ReasoningCompléter une matrice (problème de raisonnement en série) en sélectionnant la section manquante parmi cinq choix de réponse. Épreuve non chronométréePerception et le traitement simultané de donnée Intelligence fluide et visuo-spatiale Estimation du facteur g Très sensible au vieillissement  
Visual puzzleCompléter, comme le nom l’indique, un puzzle… à l’aide de trois pièces (parmi six) à combiner pour reproduire une image géométrique. Épreuve chronométrée. Plus fiable que l’ancien subtest « Assemblage d’objets » de WAIS 3.Perception dans l’espace  
Figure weights (balance)Sélectionne une réponse (poids)
(parmi cinq) qui garderait en équilibre une balance. Les poids sont représentés par des formes géométriques de différentes couleurs.  Implique de visualiser plusieurs balances avec
relations de poids. Chronométré.  
Raisonnement fluide Raisonnement quantitatif et analogique Capacité d’observation Capacités visuo-spatiales Exploration visuelle.
Picture completionReconstituer en 20 secondes une image (objet ou scène) à l’aide de parties manquantes.Perception visuelle Organisation perceptuelle Attention aux détails visuels Logique inductive  
Sous-tests de raisonnement type perception

Sous-tests de la mémoire de travail


Les sous-tests principaux de la mémoire de travail sont la portée numérique (Digit Span) et l’arithmétique. Le séquençage lettres-chiffres sert de sous-test supplémentaire pour les personnes âgées de 16 à 69 ans.

  Mémoire de travailEn quoi cela consisteCe qui est évalué
Digit Span (mémoire des chiffres)Comprend trois tâches : Forward, Backward et Sequencing. Forward : répéter les nombres prononcés Backward : répéter les nombres dans l’ordre inverse Sequencing : classer du plus petit au plus grand  Mémoire de travail Attention Traitement auditif,
Manipulation mentale  
ArithmétiquesRésolution mentale de problème arithmétiqueMémoire de travail Manipulation mentale Attention Concentration Séquençage
Raisonnement numérique
Séquençage des lettres et des nombresLecture par l’examinateur d’une série de lettres et nombres. Rappeler les nombres, dans l’ordre croissant Rappeler les lettres, par ordre alphabétiqueMesures de séquençage lettres – chiffres
Mémoire de travail, Manipulation mentale, Attention Concentration
Mémoire auditive court terme
Sous-tests de la mémoire de travail

Sous-tests de la mémoire de vitesse de traitement

Vitesse de traitementEn quoi cela consisteCe qui est évalué
Recherche de symbolesRecherche de deux symboles cibles dans une rangée. Chronométré 120 secondes pour compléter autant de lignes que possibleVitesse de traitement Mémoire visuelle à court terme, Discrimination visuelle
Attention Concentration Sensible au vieillissement (à partir de 30 ans)
CodageRecopier des symboles dans une dizaine de cases vides sur la base d’une clé nombres – symboles. Chronométré :  120 secondes.Vitesse de traitement Mémoire visuelle à court terme,
Apprentissage, Flexibilité cognitive Attention Concentration Motivation Sensible au vieillissement (40 ans)
Souvent ratée par les personnes HQI ou THQI (ennui)
Annulation (barrage) (Sous-test supplémentaire pour
individus âgés de 16 à 69 ans)
Rechercher des formes de couleurs spécifiques
dans un ensemble. Délai de 45 secondes.

Vitesse de traitement Mémoire visuelle à court terme,
Apprentissage, Flexibilité cognitive Attention Concentration Motivation
Sous-tests de la mémoire de vitesse de traitement

Bien que toujours calculable, Il arrive souvent que le QI total ne soit pas donné. En effet, les résultats sont souvent très hétérogènes en fonction des sous-tests. Gloups… 😉

En résumé, s’il y a un écart de plus de 15 points entre les sous-tests, on considère que le test est « hétérogène » donc la valeur brute du QI totale sera non significative…

Il est cependant intéressant d’avoir une analyse qualitative des résultats entre indices. Comme quoi, on retombe toujours sur ses pattes.

Il faut évidemment considérer les difficultés personnelles (Dys, trouble de l’attention.)…

D’un autre côté, vu que le HQI et THQI ont une forte propension à l’ennui / la distraction / les fluctuations émotionnelles… l’hétérogénéité des résultats devrait donc être un symptôme à part entière 😉

Quand on ne peut pas sortir le QTI… on sort le IAG

Alias indice d’aptitude générale… qui lui est basé sur perception et verbal. En gros, on supprime la moitié du test (vitesse et mémoire) pour gommer l’hétérogénéité. Ce qui rend de fait le test plus « stable ».

On l’utilise quand la personne a des difficultés avérées dans ces deux domaines.

Bref vous l’aurez compris… le test est clairement imparfait, plein de biais… et demande une interprétation. Il y a plein de « protections de psy » pour « défendre » le résultat / test, allant jusqu’à définir des intervalles de confiances… il faudra aussi m’expliquer comment on définit un intervalle de confiance sur un test psy « à tiroir »…

Donc pour conclure en une phrase, c’est la qualité du psy qui va primer.

WAIS 4, la conlusion

Le WAIS-IV est la dernière version de l’échelle d’intelligence pour adultes de Wechsler. Elle a été construite progressivement grâce aux apports successifs de la neuropsychologie, la psychologie cognitive, la théorie de l’intelligence…  il est plus que probable , que vu le développement dans ces domaines, de nouvelles versions voient le jour. 

Un de mes espoirs personnel est que l’apport de l’imagerie fonctionnel balaye ces tests psy théorique (qui me paraissent de plus en plus vieillot car débuté il y a 70 ans et surtout très théorique). Une visualisation directe et quantifiée de l’activité cérébrale par zones spécifiques me parait plus scientifique comme approche. D’autres techniques neuro-physiques / mesures anatomiques devraient aider à une quantification objective de « l’intelligence » pour autant qu’elle soit définissable. Plus sérieusement, il sera possible de corréler ces mesures à des aptitudes spécifiques et variées d’un individu à l’autre.

Il est important de noter que le travail du Dr Wechsler a servi de pilier à la théorie de l’intelligence. Mais au vu des différentes découvertes, il serait intéressant d’envisager une approche plus « physique/ concrète » de la chose.

Quelques liens en pagailles pour celui qui veut creuser le sujet…

http://www.slate.fr/story/176334/comprendre-tests-qi-quotient-intellectuel-troubles

https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/09084280802644466?journalCode=hapn20

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/B9780123750358100011

Marre des zèbres /surdoués et de ceux qui en profitent

Overdose de zèbres 

Mon dernier article en date traitait des différents noms donnés aux « surdoués » … et les psys sont pour le moins créatifs quand il s’agit de donner des étiquettes.

Après recherches, un mot revenait tout le temps : le zèbre. Des zèbres par ici, des zèbres par là… de nombreux sites y sont même dédiés : Tribulation d’un petit zèbre, des rayures et des ratures… qui restent deux très bons blog.

http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/

https://www.rayuresetratures.fr/

Je n’ai qu’une chose à dire merci Mme Facchin… pour cette appellation 😉 J’ai lu son livre pensant découvrir le « saint-graal », le remède à mon mal-être… et franchement, rien… Après un mois, je n’en n’avais retenu que le titre. Qui d’un point de vue marketing est très bien pensé, je l’accorde : « trop intelligent pour être heureux… »

Mais revenons à « l’appellation d’origine non contrôlée » de zèbre. Pourquoi pas ? L’animal est attachant et ce nom est plus sympathique que les précédents : enfants intellectuellement précoces, hauts potentiels… qui sonnent comme des cas cliniques oubliant l’être humain et la famille. Étiquettes données après test de QI (incomplet) et souvent sans aucun « suivi ».

Mais trop, c’est trop. Nous sommes tous différents et personnellement moi je ne suis pas/plus un zèbre.

J’ai bien failli retomber dans ce piège à zèbre en relisant récemment mes classiques du sujet mais cette fois… Non, plus de zébritude et de sensibleries en tout genre.

Je comprends que l’on ait besoin d’être compris, rassuré dans sa différence mais pas au point d’ériger un hôtel à sa fragilité zébrée.

Pour moi, ce sobriquet nous cantonne à une position de pauvre petite bête fragile et sensible tout juste bon à servir de repas aux prédateurs. Donc très peu pour moi…

Désolé pour les adorateurs des zèbres mais cet animal est un peu limité, non ? Tout juste bon à gambader et jouer 😉… toujours en groupe en train de brouter. Attendant de se faire dévorer par le premier prédateur qui passe.

En plus, il s’agit d’une bonne excuse… nous sommes tellement sensibles… nous pensons trop… Pauvres de nous. Et on va se faire bouffer par le lion… A table…

On ne juge pas un zèbre à sa couverture

Le zèbre nous enferme dans une position de victime qui, si je pousse le bouchon un peu plus loin, est clairement profitable aux psys de tous poils…

J’en vois des bouquins sur le sujet traitant de l’hypersensibilité, de la difficulté à nouer des relations… Curieusement, ils se recoupent tous. Comme si nous étions tous pareils. Ou plutôt, comme si certains auteurs s’inspiraient les uns des autres…

Les bouquins zèbres ont pour seul mérite de donner une explication mais on reste clairement sur sa faim… qu’est-ce que l’on fait de ces explications. On consulte ? Pas pour moi…

Nous serions des petites choses fragiles « incapables » de nous défendre, trop sensible, devant nous accepter… Nous devons même « penser mieux ». Voir une autre star de la zébritude : Christelle Petitcollin.

Ok, nous devons dompter l’animal en nous. Mais cela ne fait pas de nous des victimes. Et nous pouvons le faire sans psy / bouquins insistant sur nos différences mais ne donnant que très peu/ aucune piste d’amélioration.

Franchement, à mon sens, il y a toute une économie bâtie sur le dos des soi-disant « zèbres ».

Que des gens vivent de cela, pourquoi pas. Mais qu’ils donnent, au moins, des conseils utiles alors. Qu’ils donnent des solutions…

Mais pour ce faire, il faudrait qu’ils aient vécu la situation en elle-même.  Car on a beau étudier l’animal, on ne comprendra jamais ce qu’il ressent et comment il peut s’en sortir d’en son milieu naturel.

Alors non. Marre d’être un zèbre, d’être parqué dans un zoo gardé par des psys.

Peu importe l’animal…

Arpentant les sites et autres forums, je tombe d’autres visions de « l’adulte surdoué » ? http://www.zebrascrossing.net

Mais quel que soit l’animal… l’important est qu’il corresponde à notre personnalité : rayé ou pas d’ailleurs.

Pour moi, la différence tient plus dans l’attitude. Un animal plus combatif et plus dans l’action serait plus à propos / motivant.

Il n’a pas besoin de se mettre en groupe pour exister et il l’accepte. Oui, il est sensible car ses sens sont affutés. Mais on ne parle pas ici de « sensibilité paralysante ». Il a pris le contrôle de son mental et sait le canaliser.

Il a appris à sortir ses griffes et ses crocs et ne se laisse plus avoir lorsqu’un prédateur de pacotille essaie de profiter de sa bienveillance.  Bienveillance qu’il n’accorde que lorsqu’elle est méritée. Fini la gentillesse gratuite et la naïveté.

Il sait également que tout ne se passe pas dans sa tête. Qu’il doit en sortir… Faire du sport, développer son corps et ne pas tout miser sur son intellect.

Il vise la compétition, accepte une bonne dose d’individualisme et arrête de fantasmer sur « l’entre-aide » / les bons sentiments qui sont souvent à sens unique d’ailleurs… Il a appris ce qu’était l’échange juste et peut tirer son épingle du jeu sans en avoir honte.

Il a mis son sentimentalisme au placard et arrête d’espérer l’acceptation des autres. Il s’apprécie et c’est déjà bien assez pour lui.

Il réclame ce qu’il lui ait dû et se bat pour défendre ses intérêts bec et ongles.

Il arrête de culpabiliser quand il tire avantage de son intelligence. Si les autres sont incapables de voir ce qu’il voit ou pire, ne sont pas fichus d’écouter ses avertissements… tant pis pour eux et tant mieux pour lui.

Il a mis son « sens moral » au frigo. Oui, il faut être juste, mais pas au point de laisser toutes les occasions passer à côté.

Il a appris à s’aligner sur la moral de son environnement. Pourquoi ferait-il mieux que les autres ? Et ainsi, il ne passe plus pour un faible ou un moralisateur.

Il a appris à gérer son énergie. A ne plus se disperser dans des dizaines de sujets. A ne plus répondre aux sollicitations absurdes des profiteurs.

Il a arrêté de prendre la défense/ aider / consoler les pleurnicheurs de tout genre. Si quelqu’un veut qqch… et bien il se bouge pour l’obtenir. Rien n’est impossible à celui qui s’en donne les moyens.

Autre point important, il a appris à se camoufler, à masquer ses intentions. Pas seulement pour ne plus être la proie des vautours en tout genre mais pour pouvoir saisir les occasions quand on ne l’attend pas.

A contrario, il a appris à briller quand cela est nécessaire / possible.

Voilà ma définition d’un surdoué qui exploite son potentiel.

Pourquoi surdoué, zèbre, haut potentiel ?

A travers mes derniers articles, j’ai abordé la question de la douance et les difficultés qui y sont liées.

https://introverti.news.blog/2020/02/14/je-pense-trop-comment-canaliser-ce-mental-envahissant-christel-petitcollin/

https://introverti.news.blog/2020/02/12/je-pense-mieux-christel-petitcollin/

https://introverti.news.blog/2020/02/09/trop-intelligent-pour-etre-heureux-jeanne-siaud-facchin/

L’une des premières questions lorsque l’on parle de ce sujet est : comment doit-on appeler la personne / l’enfant surdoué ? La question du bon terme est délicate car la « douance » touche au plus profond notre personnalité et notre rapport à nous-même. L’intelligence est souvent liée à un jugement de valeur ce qui crée une frustration aussi bien du côté des « normo-pensants » (pour qui se prennent-ils ces « surdoués »?) et des zèbres (On souhaiterait juste être accepté comme nous sommes). Le choix des termes peut créer des réactions vives des deux côtés.

Zèbres, surdoués, hauts potentiels comment les appeler?

Petite liste des termes fréquemment employés pour qualifier le surdoué, zèbre ou haut potentiel

Le surdoué. Ce terme implique de présenter des compétences / une facilité extraordinaire du moins dans quelques disciplines.

Je vois deux problèmes liés à ce qualificatif :

Nous pouvons être très doués dans un domaine (par exemple la pensée divergente) et extrêmement mauvais dans un autre (la communication, l’art de créer du lien…). J’ai même le sentiment qu’être excellent en quelque-chose implique d’être exécrable dans autre-chose comme s’il devait y avoir un équilibre.

Le fait d’être surdoué implique de réaliser son potentiel d’où une pression de réussite qui est difficilement vivable…

Le doué. Ce qualificatif est un peu plus faible, normal. Comme s’il ne voulait pas assumer sa différence. Tout le monde est doué dans quelque-chose. Il suffit de trouver ce que l’on aime et y passer suffisamment de temps.

L’enfant intellectuellement précoce. Il s’agit des termes communément admis par l’éducation.

Ce terme est également mal choisi car n’est applicable qu’aux enfants. Comment les nommer une fois devenu adulte ? Enfant précoce devenu adulte…

Les diminutifs précoce et intellectuellement précoce. Ces qualificatifs indiquent que la personne a une avance sur les autres, encore un jugement… Oui, il y a une avance mais également des retards / des difficultés. Autre point, cette « avance » n’est pas « rattrapable ». Normale puisqu’il s’agit d’une caractéristique personnelle qui n’a rien de positif, ni de négatif.

Les hauts potentiels et associés… HP, HPI, HQI, THQI… Pour moi, un potentiel implique de le réaliser… chose qui n’est pas évidente. De plus, ces termes constituent une « échelle » : THQI à partir de 145… On souligne encore plus les différences sans même évoquer les difficultés. On classe en oubliant l’humain qui est derrière. On catégorise.

Les APIE (personne atypique dans l’intelligence et l’émotion). Ce terme a été proposé par Jean-François Laurent. Pourquoi pas ? Cet acronyme souligne le mode de fonctionnement et l’hypersensibilité.

Hors norme. Euh c’est quoi la norme et on parle de quelle norme ? On est tous différent avec nos bizarreries.

Les surefficients. Surefficients en quoi ? On oublie que les « performances » sont directement liées à l’état émotif. Le surefficient peut être médiocre quand il est dans un mauvais état émotif. Aucune référence à l’hypersensibilité et aux difficultés de communication.

Et le zèbre arriva…

Le zèbre. « Inventé » dans les années 2000 par S. Facchin (Psychologue spécialisée dans le « surdouement » et auteure de livres sur le sujet), il souhaite souligner l’atypicité du zèbre et le fait que chaque zèbre est différent via ses rayures. Pourquoi pas… c’est « mignon ». On aurait pu parler aussi de girafes, ou de tigres…

D’autres appellations existent et sont plus ou moins liés à la zébritude :  Sentinelle, Aspie (Asperger), hypersensible

Un petit zèbre qui ne voulait pas aller au zoo

Dans tous les cas, ces termes font référence à des personnes aux fonctionnements particuliers et sont souvent chargés de pré-jugés. Certains sont teintés d’une supériorité maladroite et poussent à un élitisme malheureux. Ils séparent plutôt qu’inviter à comprendre… Ils mettent des barrières et posent des objectifs anxiogènes pour les zébrés.  

Le terme zèbre est probablement le terme le moins « contraignant ». Un zèbre c’est sympa, c’est mignon… tout le monde aime les zèbres. Dire à un enfant qu’il est un zébron est plus agréable de dire qu’il est THQI avec tendance Asperger, non ?

Ce que l’on doit souligner c’est que nous sommes tous différents avec nos modes de fonctionnement, nos expériences, nos ressentis… l’important est d’essayer de se comprendre et de mettre les préjugés de côté. En gros, c’est d’aller les uns vers les autres malgré nos différences et d’éviter de nous laisser parquer dans des zoos.

Pas si différent que cela…

Quant au mode de fonctionnement… oui, il y a la pensée en arborescence, l’hypersensibilité, la pensée en boucle, les difficultés relationnelles, l’humeur variable, l’hyperesthésie… mais il s’agit de caractéristiques qui se rencontrent dans toute la population. Oui, ces caractéristiques sont plus « fortes » chez les zèbres mais cela ne fait pas de nous des extra-terrestres. Il suffit souvent de nous parler avec tolérance pour que nos défenses tombent.

Notre monde devrait prôner l’enrichissement par la différence au lieu de nous imposer une standardisation abrutissante et clivante.

J’essaie à travers mon blog de comprendre mes différences et d’aider les lecteurs… du moins, je l’espère. Cet exercice d’écriture me permet de structurer mes idées, d’analyser mon fonctionnement et de revisiter mon passé.

Je ne suis pas psy, je ne parle que de mes lectures et de mon expérience… mes conseils et idées sont purement personnels. Mais je pense qu’il est toujours bon de partager nos expériences et d’essayer de nouvelles choses.

Plus que le choix du nom de zèbre, des questions qui restent pour moi sans réponse

J’ai souvent été rejeté / catalogué… la zébritude a été un refuge qui justifiait ma « différence » et me servait aussi d’alibi pour ne pas aller vers les autres. Je me demande parfois si un trop de sensibilité et quelques expériences malheureuses ne sont pas à la base de ce sentiment zébré. Que ce serait-il passé s’il y avait eu plus de personnes bienveillantes autour de moi à l’adolescence et dans le monde du travail. Serais-je entré dans le moule ou mes particularités se seraient-elles rappelées à moi différemment ?

Est-ce une simple construction mentale ou une thématique construite de toute pièce sur le mal-être des personnes sensibles ? Est-ce juste un mode de construction différent ? Ou est-ce inné ?

Beaucoup de questions qui restent, pour moi, en suspend et qui dépassent, je pense, le choix d’un qualificatif.

Merci pour votre lecture. J’espère que ces quelques mots auront aidés quelques zèbres ou non-zèbres.