Catégorie : Livre
Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise – Les pervers narcissiques et la société
Bonjour !
Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !
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Les pervers narcissiques, un effet de mode !
Les thématiques des pervers narcissiques et du harcèlement ont été très « à la mode » dans les années 2000.
Des émissions, des blogs, des livres … la littérature est abondante sur ce sujet.
Il est vrai que les PN fascinent autant qu’ils dégoutent.
Autant priver les personnes de leur libre arbitre me rebute, autant l’influence et le pouvoir qu’ils exercent m’intrigue.
Ce sujet en a inspiré plus d’un… en passant par moi même.
Mon vécu et ma volonté de comprendre ce qui s’était passé afin que cela n’arrive plus ont été mes moteurs.
Je me suis formé à cette thématique par moi même… a force de lecture.
Je me suis ainsi construit une bonne bibliothèque dans laquelle deux ouvrages se démarquent : Les pervers narcissiques de Jean-Charles Bouchoux et Le harcèlement moral de Marie-France Hirigoyen.
De manière plus « soft », la manipulation a été décrite en détails dans de nombreux ouvrages tel que « Influence et Manipulation » de Robert Cialdini ; Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens » de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois ou encore Les manipulateurs sont parmi nous: Qui sont-ils ? Comment s’en protéger ? de Isabelle Nazare-Aga.
Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur les PN et la manipulation les sources d’information ne manque pas…
Certaines de meilleure qualité que d’autre… mais il y a de la matière !
Beaucoup de psychologues et coach se sont spécialisés sur le sujet.
Personnellement, je ne suis pas trop psy…
Je pense que parler en long et en large de mes problèmes ne va pas m’ aider à les résoudre.
Oui, il est vrai que nous sommes les seuls à vraiment pouvoir nous aider… mais je suis persuadé que de discuter sans cesse de nos blocages et de nos douleurs ne nous permet pas de les dépasser.
Je crois plus dans une approche par l’action !
Oui, il doit y avoir prise de conscience et compréhension de nos faiblesses…
Oui, apprendre à reconnaitre un PN ou manipulateur est très utile.
Oui, apprendre à gérer sa voix intérieure et son anxiété est précieux.
Mais sans action concrète, la situation n’évoluera pas !
Notre société est devenue très analytique, très cartésienne… elle privilégie la réflexion à l’action !
Pourtant cette dernière est le seul moteur du changement.
Les experts des pervers narcissiques
Nous sommes, de plus, dans un monde d’experts.
Tout le monde se prétend spécialiste…
Il faut arrêter de rire… Personne ne peut prétendre comprendre parfaitement les PN, la manipulation ou la victime de harcèlement.
Chacun est différent et réagit avec son vécu. C’est d’ailleurs pour cela qu’aucun expert ne s’avancera à donner « une solution ». Le risque de se tromper est bien trop grand.
Il est plus facile de tourner autour de la question et pousser l’intéressé à trouver « sa » solution.
Personnellement, je m’en suis sorti par essai -erreur.
J’ai vu clairement ce qui marchait et ne marchait pas sur le PN !
Bien souvent, lorsqu’une de mes actions était efficace… je le voyais fulminer.
Cette « rage » était un très bon indice. Elle était grandissante à mesure que j’arrivai à échapper à son emprise
Il ne faut, bien sûr, pas alimenter cette colère qui est dangereuse mais elle constitue un bon signal.
La société encourage-t-elle les pervers narcissiques ?
Mais revenons à la société et au PN.
Je suis assez écœuré de voir comment certaines personnalités PN sont mises en avant dans les médias.
On ne compte plus les films où leurs caractéristiques malsaines sont mises en avant.
Les trahisons, le mensonge, la duperie sont devenues la norme.
Comment, reprocher à nos collègues un comportement inapproprié alors que ceux-ci sont valorisés dans la nouvelle série à la mode ?
Oui, certaines maltraitances et injustices sont rejetées en masse : la discrimination, le harcèlement sexuel …
Mais il reste d’autres inégalités et violences psychologiques plus discrètes qui semblent encore acceptées !
Des personnes qui sont glorifiées à coup de mensonges ou de blagues douteuses…
Des entrepreneurs à succès qui fondent leur business sur la tromperie de masse… vendant des solutions miracles à prix d’or sur les réseaux sociaux.
Des séries où la violence psychologique inspire les plus détraqués des PN !
Un peu plus haut dans le livre, je disais que la mécanique du PN était associée à une dynamique de groupe. J’insistai sur le fait que les manœuvres du harceleur n’étaient possible que parce que le groupe le tolérer.
Nous pourrions ici monter d’un cran.
Les PN et autres harceleurs n’existent que parce que la société les y encourage !
Si la société rejetait en bloc ces attitudes inacceptables plutôt que de les mettre en avant dans les médias, voir de les récompenser, ils ne pourraient plus prospérer à la vue de tous.
Manager et chef d’entreprise pervers narcissique ?
Savez-vous, que l’on retrouve de nombreux psychopathes dans les postes à responsabilités ?
Le parallèle est le même avec les PN… leurs caractéristiques et leur manque d’empathie leur ouvrent le chemin de la réussite en entreprise.
Trouvez-vous normal que l’on valorise des ouvrages comme « l’art de la guerre » dans les entreprises ?
Franchement, nous sommes des êtres humains « normaux » pas des guerriers allant sur un champ de bataille.
J’en voyais qui citaient Machiavel dans leur présentation ! Franchement, il faut être un peu détraqué pour faire cela…
Si nous arrêtions d’abreuver les personnalités influençables avec ce genre de bêtises, il y aurait moins de problèmes.
C’est un peu comme si nous exposions nos enfants à la violence et que nous nous étonnions qu’ils deviennent agressifs.
Si j’étais RH, j’aurais vite fait de faire le ménage dans ces « soldats d’entreprise » qui se croient à Verdun !
Les PN en entreprise se voient général de leur petite armée de clones…
Mais qui leur a permis de se comporter de la sorte ?
Les chefs d’entreprise sont également conditionnés par cette culture de la guéguerre…
Il faut des stratégies… il faut contrer la concurrence, occuper le marché…
Ils utilisent le vocabulaire de la guerre à toutes les sauces !
Oui, cela fait le chef fort qui mène ses troupes… Oui ça peut être flatteur pour l’ego.
Personnellement, je ne comprends pas trop l’intérêt d’avoir une troupe de montons qui exécutent au d doigt et à l’œil les directives mais bon…
Je préfèrerai que l’on parle plutôt d’entre-aide, de bienveillance, de solidarité, de différentiation, d’opportunité… plus que de compétition !
Sans s’en rendre compte, la société valorise ces notions de guéguerres interpersonnelles et favorise l’apparition de comportements déviants.
C’est au point où des personnes au comportement clairement manipulateur et PN arrivent à des fonctions politiques à la vue de tous !
Plus que se hisser sur la « première marche » au détriment de personnes compétentes, ils y prospèrent !
Il reste en place grâce à leurs intrigues, leurs effets de mache et autres bluffs !
Une société propice aux pervers narcissiques
Malheureusement, nous ne sommes plus dans une société de compétence… nous sommes entré dans un monde d’apparences !
Et la maitrise des apparences et du mensonge est la « compétence » n°1 des PN.
Il est grand temps que l’on revienne à des bases concrètes.
Il nous faut remettre l’esprit critique au centre de l’enseignement et que nos journalistes remettent leur devoir d’information juste et non orientée au centre du débat.
Il est temps d’oublier le sensationnalisme et le voyeurisme ambiant.
Plus qu’encourager des comportements inappropriés, notre monde du divertissement nous distrait de ce qui devrait être nos vraies préoccupations… notre avenir et celui de nos enfants !
Guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise – Conclusions
A travers ce livre, je vous ai partagé mon expérience et mes « conseils » pour, je l’espère, vous aider à échapper à l’emprise de votre bourreau.
Je le répète, je ne suis pas psy ! Je me base sur mon vécu en entreprise et sur ce que j’ai pu lire du sujet.
Souvent on dit que la pratique vaut plus que la théorie… Et je peux dire que j’en ai eu de la pratique avec les pervers narcissiques que j’ai pu croiser.
J’ai eu la « chance » de tomber sur un nid de ces drôles de phénomène quand j’ai rejoint les troupes des multinationales… Il est vrai que la culture de ces boites leur est très propice !
Pour moi, le PN n’est que le symptôme d’un groupe / société malade. Ces dernières tolèrent l’existence de ces tristes personnages, voir favorise leur comportement.
Il nous faut donc rejeter en masse leurs attitudes et proposer d’autres valeurs plus saines.
En tant que victime d’un PN, la solution a été, pour moi, de me rapprocher de la majorité.
S’il n’y avait qu’un seul conseil que je devais vous donner c’est bien de trouver des alliés.
Seul vous êtes une cible de choix pour le PN… mais une fois entouré il se détournera de vous.
Ne pensez pas que vous êtes seul à souffrir de ce phénomène.
Les PN pullulent… encouragés par une société dont les valeurs tombent en morceaux.
Mais restons positifs !
Il est possible de se sortir de leur griffe… plus que cela, il est possible de trouver sa place et de s’épanouir dans son activité.
Donc gardez espoir et ne vous laissez pas faire.

Guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise – Comment aider une personne victime de harcèlement ?
Bonjour !
Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques » en entreprise… qui compte une centaine de page !
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L’importance du groupe dans la dynamique de harcèlement
Ici je m’attaque à la dynamique de groupe qui permet au PN de prendre l’ascendant, de se choisir et d’écraser sa victime.
J’ai longtemps eu un gout amer en pensant aux personnes qui, bien que témoin des agissements des PN, ne font rien… Il y a certes un manque de courage mais je pense plus simplement que ces personnes ne savent tout simplement pas comment réagir.
Il est facile de dire qu’il faut dénoncer… mais la réalité est un peu plus complexe.
Il y a souvent des intérêts personnels en jeu… ne serait-ce , ne pas devenir la victime du PN à son tour !
A travers ce chapitre, je vous donne mon avis et mes conseils sur base de mon expérience personelle et de mes lectures.

Le harcèlement en entreprise est une dynamique de groupe.
Tous les jours vous voyez votre collègue supporter des remarques et des attitudes qui ne vous paraissent pas correcte.
Tous les jours vous voyez l’injustice dont il est victime.
Vous êtes témoin des blagues douteuses, des comportements inacceptables voir des insultes.
Suite à cela, votre collègue est abattu, ne semble plus prendre de plaisir à faire son travail. Il traine, les pieds de plomb arpentant les couloirs.
Il a clairement peur…
J’ai été à la place de la victime et j’aurai tellement souhaité que quelqu’un me tende la main !
Mais il faut croire que ce n’est pas dans la nature de l’homme que de se révolter face à l’injustice.
Personne ne m’a aidé… Personne n’a pris ma défense face à la calomnie et aux mépris de mes harceleurs.
Les RH n’ont guère été utiles… bien du contraire.
Les managers étaient aux abonnés absents quand ils ne retraient pas dans la dynamique malsaine de mes PN.
Je le sais… il n’est pas facile d’être témoin de ce genre de pratique et encore plus de prendre parti.
Il est beaucoup plus facile de se taire et de suivre le mouvement tel un mouton…
Rendre responsable la victime et la fuir est souvent la réponse du groupe ! Même si cela n’est clairement pas avouable.
Tout le monde le fait et personne ne dit rien.
Les managers cachent la situation de peur des représailles ; les RH balayent la poussière sous le tapis pour ne pas s’attirer les foudres. Vous imaginez… cela va faire tâche !
Il vaut mieux éliminer la source du problème… qui n’est, bien souvent, autre que la victime.
Virer le PN ? Impossible… Il est depuis trop longtemps dans l’entreprise et s’est attirer les faveurs de quelques responsables bien placés. Il est indéboulonnable !
Voilà la triste situation couramment rencontrée en entreprise…
Pourtant, il n’aurait fallu que d’une voix ou de deux pour enrayer le cercle vicieux, mettre à mal les dires injustes et me redonner le courage de me battre.
Il est très important de souligner que le silence du groupe permet les actions du PN et qu’ils sont à ce titre également responsable du harcèlement.
Les nombreux articles que j’ai pu lire relate les caractéristiques et les modes d’actions des PN. Jamais je n’ai pu lire un article mettant en avant le rôle des témoins dans cette pratique.
Le PN ne peut agir que parce que le groupe l’autorise ! Si un responsable, des collègues, la direction met le haut-là et rappelle les règles élémentaires de vie en société la situation se résorbe rapidement.
Bien évidemment, il faut que ce rappel soit suivi de sanction envers la personne toxique.
Si ce n’est le cas, toute crédibilité sera perdue et les actions du PN pourront reprendre de plus belle.
On ne le dira jamais assez, le harcèlement en entreprise est souvent une dynamique de groupe !
Ce n’est pas une interaction entre deux personnes… car il y a toujours des témoins, des personnes qui pourraient agir mais ne font rien.
Comment réagir quand on est témoin d’un harcèlement ?
La réponse la plus directe est d’intervenir et de faire cesser le comportement.
Mais il est rare que l’on soit dans une position suffisamment forte que pour permettre une telle action.
Souvent, nous avons peu pour notre propre situation au sein du groupe et nous voulons éviter des représailles.
Evidemment un responsable, manager, directeur, RH a le devoir d’intervenir, même si c’est rarement le cas.
La non-assistance à personne en danger est un crime, d’autant plus grave que la personne a les moyens et ne se met pas personnellement en position difficile.
Mais admettons… vous avez peur des conséquences.
La première chose que vous pouvez faire est de signaler votre présence !
Faites du bruit pour bien faire comprendre qu’il y a un témoin.
Interpelez la victime en lui demandant un travail, un conseil… quoi que ce soit pour peu que cela coupe le harcèlement.
Trouvez un prétexte pour rester proche de la victime, le temps que le harceleur s’en aille.
Je me rappelle une de mes collègues témoin de l’attitude de mon PN mais qui ne pipait mot quand il était là ! Par contre, une fois parti, elle ne cessait de condamnait son attitude.
Paroles qui ne m’étaient d’aucune aide ! De plus, qu’elle ne voulait pas témoigner de ce qui se passait…
Donc interrompez le mécanisme du PN !
Arrangez-vous pour rester à portée de vue ou d’écoute si vous savez qu’il y a quelque-chose d’inacceptable dans votre entourage professionnel.
Certain PN sont très vicieux. Ils vont attendre qu’il n’y ait plus personne pour commencer leur travail de sape. Je m’en rappelle d’une qui attendait que l’on soit seul pour commencer ses menaces.
Elle avait un « dilemme » car elle « savait » que je commettais des « erreurs » mais elle ne voulait pas le rapporter aux chef… ce qu’elle faisait évidemment sournoisement. Son but était de déstabiliser, d’intimider ! Cela ne se faisait jamais devant témoin et jamais factuellement.
La deuxième chose que vous pouvez faire… c’est de témoigner !
C’est assez curieux comme les gens peuvent facilement putasser sur le dos de leurs collègues pour des détails insignifiants mais se taisent lourdement quand il s’agit de points sérieux !
Simplement dire que l’on a vu quelque chose qui n’est pas normal… même s’il ne s’agit pas d’une plainte, en bonne et due forme aux RH, peut avoir un impact.
Si tout le monde dit d’une seule voix : « ce n’est pas un comportement correct ». Le harceleur devra arrêter ses pratiques sous peine d’être mis au ban du groupe.
Donc parlez-en entrevous.
Si le PN vous parle en mal de la victime, n’entrez pas dans son jeu. Dîtes que vous n’êtes pas du même avis.
S’il sent que le groupe ne vas pas dans son sens, il sera déjà bien calmé !
Si vous avez une once de courage, trouvez le manager et dîtes simplement ce dont vous avez été témoin.
Le responsable en fera ce qu’il veut mais il aura été averti et cela pourrait changer les choses lorsque le PN entamera sa campagne de diffamation.
Tout le monde s’indigne, crie aux scandales… mais quand on est témoin tout le monde se tait !
Dîtes à la victime qu’elle a votre soutien et que vous allez dénoncer le comportement malsain.
Il est déjà bien de plaindre et de ne pas rentrer dans le jeu du PN mais il est plus utile de dire ce que l’on voit à qui de droit.
Comment gérer une personnalité perverse narcissique ?
Vous trouverez ci-dessous quelques conseils à l’usage des managers et autres responsables.
Il n’est pas évident de gérer une équipe…
On peut résumer assez classiquement que 80% des problèmes de « relationnel » sont le fruit de 20% du personnel. Rien de révolutionnaire là-dedans… c’est du Pareto !
Dans les 20% de causes admettons qu’une bonne part soit des personnes désengagées ou avec un caractère un peu fort, mais rien de bien méchant.
Disons que l’on a 2-3 personnes sur 100 qui tombent dans la description du pervers narcissique.
Je peux facilement estimer d’après l’impact observé que ces 2-3 personnes causes 70% des problèmes d’une équipes.
Il s’agit d’une évaluation personnelle mais même si le nombre de PN reste modeste, les conséquences de leur présence est telle qu’elle cause plus de quasi 10x plus de problème qu’un individu « difficile » (désengagé ou conflictuel…).
On pourrait dire qu’il suffit de s’en séparer. Mais le problème est qu’ils agissent à couvert et qu’il n’est pas facile de les distinguer de la masse.
De plus, il est parfois très difficile de licencier une personne même si son relationnel est très mauvais et qu’elle nuit à l’équipe.
Quelques conseils pour apprendre à les gérer quand on ne peut s’en séparer est donc plus qu’utile aux managers.
Le premier conseil que je souhaite vous donner est de toujours rester critique !
Si le PN a commencé sa campagne diffamatoire, demandez des éléments factuels. Demandez-lui des preuves de ce qu’il annonce.
Pourquoi devrez-vous croire les dires du PN sans les vérifier ?
Demandez d’autres avis !
Cela a probablement sauvé mon job actuel. Mais si mon responsable n’avait pas croisé les avis de mes collègues, il ne se serait jamais rendu compte du « cinéma » mis en place par mon PN.
Encore un conseil à l’intention des « chefs ».
Affichez vous valeurs. Annoncez clairement que le harcèlement fait partie des pratiques à bannir de votre société.
Récompensez les « bons comportements » que sont : le partage, la tolérance, l’entraide. Mais n’hésitez pas à punir les comportements négatifs : s’approprier le travail d’autrui, monopoliser l’attention, discréditer, intimider…
Souvent, si un harceleur a pu faire son nid dans votre entreprise c’est que vous l’avez laisser faire.
Peut-être n’avez-vous pas osé le remettre à l’ordre car il est colérique ? Ou peut-être est-il trop « précieux » à vos yeux ? Des raisons, il y en a plein… mais maintenant assumez la situation et mettez de l’ordre.
Si vous ne pouvez pas vous séparer du PN, mettez un maximum de distance entre lui et sa/ ses victimes.
Changez-les de bureaux et faites-les travailler sur des projets différents !
J’avais un manager qui n’a rien trouvé de mieux que de me mettre en face de mon PN pour favoriser la communication… Affligeant de bêtise !
Quand une relation est pourrie, il est impossible de l’assainir.
Isolez le PN pour éviter qu’il ne nuise.
Vous avez le devoir de signaler que le comportement n’est pas acceptable.
C’est « amusant » de voir qu’il est plus facile aux responsables de reprocher cinq minutes de retard que de faire une remarque sur un comportement malsain.
N’entassez pas la victime.
Dans le cadre des reproches de la direction, j’ai pu noter que souvent quand il y a harcèlement, elle avait tendance à en rajouter… Au lieu de calmer le jeu et de protéger la victime, les responsables ont tendance à chercher, à leur tour, la petite bête afin de charger la victime.
Je pense qu’il s’agit d’un biais de confirmation.
L’autorité ayant vent des « erreurs » d’un employé va avoir son attention braquée sur ce « mauvais » élément. Si un élément va dans le sens des dires du PN, elle aura vite fait de valider l’hypothèse boiteuse…
Nous sommes faillibles. Mais quand nous occupons un poste à responsabilité, nous avons le devoir d’être factuel.
Mais au contraire… Ah oui, « machin » nous avait dit de nous méfiez de cette personne. Elle n’est pas filable.
Et hop, la victime se prend un avertissement… le comble de l’ironie !
Et c’est ainsi que les victimes des PN se font souvent licencier… pour incompétence ou inadéquation avec l’équipe ou manque de motivation ou pire : « séparation d’un commun accord ».
Personnellement, j’ai eu droit au dernier… à la suite d’une plainte au RH.
Pourtant, il n’aura fallu que quelques mesures simples… recadrer le PN, l’écarter de sa victime rappeler les règles…
Aider un collègue victime d’un pervers narcissique
Enfin, vous me direz… je ne suis pas directeur moi ! Je n’ai pas les moyens de faire taire le PN.
Pourtant, comme dit plus haut, chacun est responsable de ce qu’il accepte.
Si vous êtes témoin et que vous laissez faire sans rien dire … vous êtes partie prenante de la situation.
La pire chose que vous pouvez faire c’est d’isoler la victime.
Souvent le PN viendra vous convaincre de laisser « le nul de service » de côté. Il trouvera plein d’arguments pour semer la zizanie… La victime ne travaille pas bien, elle commet des erreurs.
Elle n’est pas sympathique, elle se prend pour mieux que les autres. Tous les moyens sont bons pour couper la cible du groupe.
Ne laissez pas faire cette pratique odieuse.
Allez à la rencontre de la victime. Ne la laissez pas rester seule. Même si elle semble se fermer, rappelez-lui que vous n’êtes pas du même avis que le PN.
Rien que dire que l’on n’est pas du même avis et témoigner d’un peu de solidarité aura pour effet de rassurer la victime et dissuader le PN. S’il voit que sa cible n’est pas seule, il osera beaucoup mois !
Vous verrez à force la personne s’ouvrir et redevenir sympathique.
Car oui, une personne victime de harcèlement aura tendance à se refermer et cherchera moins les échanges sociaux. Mais elle redeviendra sympathique si on lui laisse l’opportunité de l’être.
Il y a une forte différence entre ce que le PN veut que vous croyiez et la réalité.
C’est un maitre des apparences qui convint sa victime et son entourage de la nullité.
C’est une dynamique précise mais fragile ! Il ne suffit que d’un grain de sable pour gripper la mécanique. Et le grain de sable est souvent un avis contraire…
Si vous avez un peu d’autorité naturelle, vous pouvez tenter une conciliation entre le PN et la victime.
Je vous le dis clairement… ce n’est pas gagné !
Le PN aura toujours un argument… Comme il est expert mauvaise foi, il n’hésitera pas à vous mentir pour avoir raison.
De plus, il pourrait bien se retourner contre vous et partir dans la calomnie.
J’en ai un qui a prétendu que j’étais « protégé », jetant ainsi le discrédit sur tous managers tentant de remettre un peu d’ordre.
Donc c’est un terrain miné dans lequel il faudra être très prudent.
Pour contrer un PN, il vaut mieux agir en groupe.
Si plusieurs personnes lui font une remarque, il aura tendance à se calmer.
Par contre, si il trouve une oreille sensible à ses diffamations… il pourra monter en force !
Rappel de quelques conseils aux victimes des pervers narcissiques en milieu professionnel.
Essayez de ne restez jamais seul ! Entourez-vous et faites-vous apprécier !
Comme dit plus haut le harcèlement du PN n’est possible parce que le groupe l’autorise inconsciemment.
Si vous arrivez à vous faire des alliés, le PN n’aura plus d’appui pour vous nuire, au contraire.
Donc ne vous laissez pas abattre et parlez !
Inutile de vous alourdir sur le problème… il vaut mieux faire ressortir vos bons côtés et tenter de se faire apprécier du plus grand nombre.
Un autre bon conseil est de faire voir votre travail par d’autres personnes.
S’il apparait que votre PN est injuste… cela se retournera contre lui.
Finalement, changez d’air. Ne restez pas à suffoquer dans cette ambiance malsaine. Toutes les occasions pour changer d’air et s’éloigner du PN sont bonnes à prendre.
Si un projet vous permet de mettre de la distance avec votre PN et vous permet de vous rapprocher d’allié potentiels… sautez dessus !
Vous pouvez également trouver d’autres victimes de votre PN et tenter une action aux RH mais c’est sans garantie…
Discutez du problème va vous aider dans un premier temps mais rappelez vous que c’est par l’action et par une forme de solidarité que vous pourrez vous en sortir.
« Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise » – Comment se reconstruire après s’être fait écraser par un pervers narcissique ?

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Les dégâts du pervers narcissique
Enfin le pervers narcissique ne fait plus partie de votre vie.
Vous n’avez plus peur chaque matin de le croiser dans un couloir. Vous ne sursautez plus à la vue d’un de ses mails.
Vous ne voyais plus son regard désapprobateur lors des réunions.
L’ambiance se fait moins lourde et la paix semble retrouvée…
Pourtant, l’anxiété reste tapie dans l’ombre.
Vous le savez qu’il n’est plus là… mais la peur est restée.
Vous entendez encore sa voix critiquant votre travail.
Vous continuez à douter de vos compétences comme s’il était toujours là à continuellement vous dénigrer.
Vous n’avez plus confiance en vous… vous n’osez plus entreprendre de peur de mal faire ou d’être critiqué.
Oui, vous avez été détruit et même si le responsable n’est plus là… les dégâts sont indéniables.
Des dégâts sur votre personnalité mais également sur votre relationnel.
Vous ne savez plus faire confiance et avez peur de vous faire à nouveau trahir.
Vous restez à distance et ne partagez plus rien.
Vous semblez alors froid, antipathique… mais pourquoi ne comprennent-ils pas ? Ce n’est pas parce que vous ne voulez pas des autres… Vous ne voulez juste plus souffrir du rejet.
Vous avez l’impression d’être continuellement jugé et n’osez plus prendre la parole.
Votre attitude est altérée et votre image déformée.
Les autres continuent de douter de vous… Oui, certains ont crus le PN et pensent que vous êtes nul.
Que ce soit vrai ou dans votre tête, cela vous empêche d’être vous-même.
Vous contrôlez tout plusieurs fois par peur d’une erreur.
Vous pesez vos mots encore et encore de peur qu’ils soient à nouveau utilisés contre vous.
Vous mangez seul, ne parlez plus à personne.
Vous déprimez et êtes anxieux.
Vous avez été détruit ;
Voilà ce que j’ai expérimenté quand mon PN est parti.
Le harcèlement, quel qu’il soit, laisse des marques indélébiles dans l’âme de celui qui l’a subi.
Envolées, l’insouciance et l’innocence… remplacées par la peur et l’angoisse de revivre à nouveau le calvaire.
La vie après un pervers narcissique
Pourtant la vie continue et il va falloir se reconstruire, apprendre à refaire confiance, retrouver qui on est vraiment !
Je ne vais pas vous le cacher… cela prend du temps, beaucoup de temps. Il y aura des rechutes et des déceptions. Mais vous n’avez pas le choix.
Le premier conseil que je souhaiterai vous donner est de se reconnecter à soi-même.
Certains parlent de prendre soin de son enfant intérieur, qu’il faut faire la paix avec lui.
Personnellement, je suis un peu loin de ses conseils new âge.
Mais ce que je sais, c’est que le PN a inscrit en vous tout un tas de mensonges et que la première étape pour faire voler en éclats cette prison est de réapprendre à se connaitre et à se faire confiance.
Je ne connais pas votre situation et il est toujours délicat d’aider à travers quelques mots écrits dans un blog ou sur un livre mais j’espère qu’en partagent mon expérience personnelle je pourrais vous y aider.
Pour refaire le lien avec moi-même, j’ai progressivement repris les activités qui étaient mienne avant ma difficile épreuve.
Reprendre contact avec ce que l’on faisait avant, revoir d’anciennes connaissances et pouvoir, à nouveau, s’épanouir dans quelque-chose que l’on aime permet d’oublier « un peu ».
Cela permet également de se refaire confiance à nouveau… tout doucement et dans un environnement connu.
Bien sur vous pouvez entamer quelque chose de nouveau. Mais la peur sera là… Vous aurez peur de mal faire de peur d’être jugé.
L’avantage avec une activité, des lieux, des personnes connues est que vous avez déjà un certain niveau de maitrise. Vous n’êtes pas débutant… vous risquez moins de vous sentir incompétent.
Quelque soit l’activité… elle est bonne à prendre pour peu que cela ne devienne pas une addiction !
Personnellement, cela peut paraitre bête, mais me remettre au jeu vidéo m’a aidé.
Outre le sentiment de maitrise, cela m’a servi d’exutoire !
Et puis, il y a eu reprendre contact avec mes amis d’enfance.
Finalement, il y a eu l’écriture. J’adorais lire et écrire quand j’étais jeune. Puis avec le temps, le travail, j’ai laissé cette passion de côté.
Ce n’est que récemment que j’ai repris ce « passe-temps ». Et cela m’a fait un bien fou.
On peut entendre parler de blog-thérapie. Personnellement, je pense que cela marche.
Écrire ses pensées, lire les commentaires souvent positifs de personnes bienveillantes.
On se crée une petite communauté de lecteurs – amis et on reprend confiance en soi.
Je pense que l’on peut transposer cette expérience dans d’autres « activités »… l’important est d’aimer ce que l’on fait et de s’assurer d’être entouré de personnes bienveillantes.
Se reconstruire par l’action
Je suis persuadé que l’on se reconstruit par l’action.
Parler des heures de ses problèmes n’est pas la solution. En faisant cela, on entretient le souvenir de ce qui s’est passé. On le revit sans cesse.
Il vaut mieux s’investir dans ce qui nous fait du bien ou, dans mon cas, ce qui m’épanouissait plus jeune.
Comme je le disais, la lecture fut l’une mes premières aides.
Plus particulièrement, la découverte des bouquins de développement personnel. Certes, on peut critiquer le développement personnel. Son éthique parfois douteuse et son marketing outrancier.
Mais même si les idées partagées dans cette mouvance sont usées à force de répétition, j’y ai trouvé du dynamisme de l’enthousiasme.
Oui le contenu est redondant, oui tous les coachs partagent « souvent » les mêmes recettes… Mais voir des foules dynamisées, agir comme un seul être dans le but d’aller mieux, m’a fait prendre conscience que je n’étais pas le seul à avoir des difficultés.
A force de lecture, je me suis forgé ma propre philosophie du développement. Mon but était moins de devenir un acteur de celui que d’en tirer ce qui pouvait m’être utile.
J’ai vu ma vie s’améliorer progressivement.
Diminuer mon stress me rendit plus agréable au quotidien.
Les peurs s’éloignaient et j’apprenais à me refaire confiance lentement mais surement.
Plus encore, mon inquiétude quant à la « méchanceté » d’autrui s’apaisait et je reconstruisais des relations saines.
Un peu plus tard vint ma passion pour l’écriture et plus particulièrement le blogging.
Je souhaitais partager mon expérience pour aider ceux qui comme moi avaient souffert de ces blessures du quotidien.
A travers cela, j’ai trouvé un sens à ce qui m’était arrivé.
Rétrospectivement, le fait de donner du sens à son vécu est très libérateur.
Oui, cela m’est arrivé mais il y avait une raison.
Cela fait très cliché mais cela m’a rendu plus fort, plus empathique à la souffrance d’autrui.
Mais également plus combatif face à l’injustice et la bêtise humaine.
Les étapes clés de la reconstruction
Bien évidemment c’est mon histoire… mais je pense que les étapes pour se relever de cette mise à terre sont les mêmes pour tous.
D’abord il y a la prise de conscience.
Souvent, elle survient trop tard quand les blessures sont à vifs et les dégâts importants.
Mais même tard, comprendre ce qui s’est passer et surtout accepter notre blessure est le point de départ.
Nous ne serons plus jamais la même personne insouciante. Mais ce n’est peut-être pas si mal.
Ensuite vient la reconstruction, par la passion et l’activité.
Cela ne passe pas forcement, par la lecture ou l’écriture comme pour moi… Cela peut avoir lieu grâce à toute activité qui vous fait du bien.
Allez-y par petit pas, dans un espace connu, avec des gens de confiance. La vitesse n’est pas le but.
Finalement, il faudra apprendre à reprendre des risques, à s’exposer à la nouveauté et être suffisamment solide pour encaisser les déceptions.
Fuir celles-ci n’est pas la solution car cela revient à éviter sa propre vie.
Celui qui ne prend pas de risque ne vit pas.
Comprenez que la frustration, les blessures font par de la vie. Elle renforce votre être.
Pour éviter et savoir mieux encaisser les coups, il vous faudra :
- Savoir faire la distinction entre ce qui nous fait du bien et ce qui nous nuit. Cela peut paraitre simpliste mais nous sommes nombreux à ne simplement pas nous connaitre. Nous avons suivi les volontés d’autrui sans savoir ce que nous voulons réellement. Si nous ne choisissons pas notre vie, les autres le feront à notre place !
- Faire le choix conscient d’aller vers le positif. Nous devons nourrir ce positif, en nous et dans notre vie. Choisir des pensées positives, choisir des actions qui nous font du bien et/ou nous sont profitables long terme est primordial.
- Passer à l’action pour que notre mieux se réalise. Lire ou réfléchir sans cesse n’a de sens que s’il y a mise en pratique.
La toute dernière étape a été pour moi le partage.
Porter un espoir de reconstruction est le meilleur de moteur.
De même que montrer que même mis à terre, même si l’on a perdu momentanément toute confiance en l’humanité, il est possible de redevenir vivant.
Beaucoup finissent leur vie, brisé. Il ressasse sans cesse les mêmes événements. Ils se demandent ce qu’ils auraient dû faire, comment ils auraient dû réagir.
Mais il est trop tard ! Le passé reste le passé. Et s’alourdir à se le remémorer ne fait que nous y ancrer.
Coupez cette chaine et remonter à la surface.
Tournez la page et écrivez une nouvelle histoire.
Redéfinissez-vous et changer le script.
Dire non au pervers narcissique
Une fois ces prises de consciences réalisées, vos blessures soignées, il faudra vous prémunir de « futurs attaques ».
Un des premiers chapitres de ce livre pourra vous y aider.
Mais je souhaiterais partager une fois encore quelques conseils qui m’ont beaucoup aidé.
Chacun souffre à sa manière. Même les PN, harceleurs ou autres oiseaux de malheur ont mal !
Cela reste de hommes / femmes fragiles et vulnérables. Probablement que leur vie est remplie d’échecs et de frustrations ! Ils ont plus que certainement été victimes à un moment de leur vie.
Ils n’étaient puissants que parce que vous ne leur avez donner votre puissance… le consentement de vous faire du mal. Sans cela, ils ne pouvaient rien faire.
Réappropriez-vous donc votre volonté ! Si vous leur refusez le consentement de vous faire du mal et si vous tournez les talons (physiquement ou mentalement), ils ne pourront plus vous atteindre.
Pour moi, ma vie a changé quand j’ai compris que j’étais en droit de refuser.
Certains auteurs ont écrit des livres entiers sur le pouvoir du non.
Je pense qu’il y a matière à écrire sur ce sujet mais je vais simplifier ma vision en quelques lignes.
Notre société nous, et plus particulièrement moi, a conditionné à toujours être d’accord… Nous sommes programmés pour obéir, ne pas faire de vague.
Au quotidien, nous pensons être libre… mais c’est faux. Nous nous ne rendons pas compte de cette obéissance aveugle.
Nous finissons toujours par céder au caprice de nos enfants, à la volonté de notre « chef », aux impératifs de nos collègues. Nous le faisons même si cela nous nuit.
Nous fuyons le conflit au point de passer après tout le monde.
Pourtant, la seule personne dont nous devons prendre soin, avant tout le reste, c’est nous-même.
On nous a mis en tête que c’était égoïste. Mais au contraire, c’est très sain de se faire passer en premier.
Si nous ne prenons pas soin de nous, de notre mental… qui le fera ?
Si vous vous laissez à l’abandon, si vous naviguez aux grés des vents, vous finirez par échouer sur les rochers d’un de vos tyrans PN.
Plus que prendre conscience qu’il est indispensable de prendre soin de soi, il vous faudra apprendre le pouvoir de la vision et de la discipline.
Libre de ses propres choix
Nombreux sont ceux qui, n’ayant aucune idée de ce qu’ils veulent à moyen terme, tombent dans un hédonisme inconscient.
Leur vie devient alors le célèbre métro- boulot-dodo auquel j’ajoute « vide-cerveau »…
Je parle évidemment de ses activités purement ludiques qui peuvent vous aider à oublier et sont fort utiles dans un premier temps mais qui deviennent de vrais pièges addictifs si l’on n’y prend pas garde.
Certes, les jeux vidéo m’ont aidé à retrouver une part d’insouciance… mais si j’étais resté à cette étape, je n’aurais pu évoluer et redevenir un « adulte responsable » libre d’addiction.
A petite doses, c’est très bien mais, comme tout, il s’agit de se modérer.
Pouvoir dépasser ses petites addictions et prendre un recul sur sa vie permet de se poser les bonnes questions. Pour moi ces questions étaient :
- Qui je souhaites devenir.
- Quel exemple je souhaite donner à mes enfants.
- Quelle vie et quelles activités, je souhaite mener.
- Quels sont mes rêves jamais réalisés.
C’est la base. Savoir ce que l’on veut pour se redéfinir.
Une fois se plan posé et à l’aide des outils partagés précédemment, j’ai pu progresser…
Mais cette progression n’a été possible que par la discipline.
Oui, ce terme fait peur. Surtout dans cette société où tout doit être facile et immédiat… encore un mensonge que l’on nous a mis dans la tête.
La vérité est tout autre. Rien n’est facile ou immédiat.
Tout s’obtient par la rigueur et la persévérance.
Je parle d’une persévérance intelligente pas d’une obstination stérile…
Pour moi, la discipline signifie une action quotidienne et raisonnée dans un but précis.
Elle passe par la conception d’un plan constitué d’étapes et repartis sur une période.
Je parle d’actions répétées inlassablement avant d’obtenir le niveau de maitrise ou le résultat souhaité.
Seth Godin disait qu’il fallait 10000 heures pour devenir expert dans un domaine.
Personnellement, je pense qu’il faut autant d’heures pour devenir une nouvelle personne.
Il ne faut qu’une seconde pour décider le changement mais il faut de nombreuses heures pour que ce qui s’est passé dans votre tête ne devienne une réalité !
Alors attelez-vous à votre plan…
Oui vous pouvez vous reconstruire, voir devenir quelqu’un d’encore plus brillant.
Oui vous pouvez laisser votre PN loin derrière vous, cloué au sol comme une mouche que vous venez d’écraser.
Laissez ces paroles derrières vous et choisissez ce que vous voulez croire.
Vous le verrez plus vous progresserez plus les succès apparaitront, comme par magie…
Les gens changeront autour de vous, tout sera plus facile.
Il y aura toujours les grincheux, les frustrés de la vie, mais vous apprendrez à vous en détacher.
Vous ne croirez plus tous les mensonges véhiculés par la société. Vous croirez en vous, en votre jugement.
Vous ne serez plus réceptif aux manipulations des PN.
Plus encore, vous les ferez fuir car vous serez une menace pour eux.
Les vampires n’aiment pas la lumière…
Ils seront mielleux, tout sucre pour vous. Certes, ils vous critiqueront dans votre dos mais cela ne vous touchera plus… Vous ne l’entendrez même pas.
Voilà… encore un chapitre de bouclé !
Je ne vous cache pas que l’écriture de celui-ci a été une montagne russe émotionnelle finie par une sorte de libération – prise de conscience.
Tout ce qui s’était passé est réellement derrière moi maintenant !
« Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise » – Comment gérer les conflits ?

Bonjour !
Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !
C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog
Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!
Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.
L’art et la manière de gérer les conflits
Le conflit sera souvent au cœur des manipulations du pervers narcissique.
Devenu maitre dans cet art et utilisant des armes déloyales (mensonges, calomnies…), il y a peu de chance que vous preniez le dessus sur lui.
Pourtant apprendre à gérer les conflits, est-plus qu’utile… Peut-être pas pour contrer votre PN mais plutôt pour le dissuader en faisant preuve de maitrise et d’assertivité.
La gestion du conflit étant tellement centrale à la problématique des PN, cela mérite un chapitre dédié.
Le PN choisit une victime qui ne sera pas se défendre. Il aura une nette préférence pour les personnes qui ne savent pas gérer les conflits. Il s’agira généralement de personnes peu sures d’elles qui n’auront pas l’audace de contredire et qui n’auront pas la repartie facile.
A contrario, si vous affichez une bonne confiance en vous, que vous vous montrez résistant à la frustration et que vous démontrez une aptitude à la gestion de conflits, le PN sera moins enclin à vous harceler
Tout d’abord, il faut définir ce qu’est un conflit « sain ». Je ne parle pas du conflit qui vous oppose au PN mais plutôt de la divergence d’opinion que vous pouvez avoir avec n’importe quel individu sensé.
Le conflit est quelque chose d’inévitable. Il traduit simplement le fait que deux personnes ne sont pas d’accord sur un sujet, rien de plus…
Il sera même utile à votre progression. Il vous permettra d’affirmer vos positions et vos intentions.
Sans lui, il n’y a pas d’évolution possible.
L’exemple le plus parlant est la demande d’augmentation.
Bien sûr, il y a un risque de refus et vous pouvez en ressortir frustré. Mais sans cette « discussion », vous n’avez strictement aucune chance !
Pourtant ce genre de discussion peut être houleuse. Le patron n’a, par définition, pas intérêt à augmenter votre salaire. Il pourra trouver des failles dans votre travail ou vous fixer des objectifs volontairement inatteignables… pour les plus tordus.
A vous, de monter un argumentaire solide pour vous défende et démontrer vos résultats.
Il s’agit bien d’un conflit ! Même s’il ne s’agit pas de dispute ou de vives discussions !
Vous devez voir le conflit de manière de positive ! Il faut l’envisager comme une opportunité de faire avancer la situation en votre faveur.
Cependant, nous sommes nombreux à envisager le conflit comme un problème et nous adoptons de mauvaises réactions face à lui.
La réaction la plus courant face à l’opposition est la fuite. Nous sommes nombreux à avoir peur du conflit.
Normal, nous avons été éduqués dans ce sens. Nous avons été conditionnés à nous soumettre à l’autorité. Nous ne sommes pas « équipés » pour supporter la frustration émotionnelle inhérente à tous les désaccords.
En conséquence, une personne faisant preuve de quelques caractères autoritaires aura tôt fait de nous intimider… Nous nous soumettrons alors sans sourcilier et sans même tenter de défendre nos intérêts.
Certains essayerons la négociation d’un compromis. Ils sauveront les apparences, mais finiront par accepter un accord qui ne leur sera pas favorable.
D’autres encore, déplaceront le conflit dans la sphère émotionnelle. Il s’agira alors de conflit d’égos !
Finalement, les derniers resteront toujours sur la défensive et refuseront, par principe, toute discussion.
Il s’agira des personnes blessées et déçues…
Pourtant les conflits sont sains et inévitables ! Ils reflètent simplement le fait que chaque personne voit le monde à sa manière.
Quand nos visions du monde s’affrontent
Chacun a sa vérité. Celle-ci apparait comme un ensemble de filtres cognitifs qui déterminent nos comportements et peuvent rentrer en opposition avec ceux d’autrui.
Il peut s’agit d’un conflit de croyances.
Nous avons tous nos dogmes qui nous poussent à des interprétations variées.
Un comportement introverti pourra être interprété comme un manque d’empathie ou de dynamisme par certain, mais aussi par une marque de respect ou une preuve d’intelligence par d’autres.
La divergence peut également avoir lieu au niveau des valeurs.
Personnellement, ma valeur principale est la famille ! Je ne ferai jamais passer un intérêt professionnel avant les besoins de mes proches. Vous pouvez imaginer qu’une telle position peut induire des frictions face à un employeur dont la valeur maitresse sera la productivité et l’argent qui rentre en caisse…
L’opposition la plus visible est souvent au niveau des objectifs et besoins.
Il ne faut pas nous en cacher… nous avons tous des intentions plus ou moins cachées et plus ou moins conscientes.
Malheureusement, nous vivons dans un monde ultra-compétitif. Et bien que parfois, il est possible d’obtenir des rapport gagnant-gagnant ; la plupart du temps, c’est la jungle.
Il n’y a qu’à voir le marché de l’emploi… même les plus diplômés ne trouvent plus de job ! Donc ne soyez pas naïf, si vous ne défendez pas vos intérêts… les autres se serviront à votre place.
L’ensemble de ces forces internes nous définit et pourra induire des conflits, si nos filtres ne correspondent pas à ceux de notre entourage.
Personnellement, tous les cas de harcèlement que j’ai pu observer trouvent leurs sources dans ces oppositions « cognitives ». A chaque fois, il y avait un conflit d’intérêts direct ainsi qu’un choc de valeur !
A ces filtres mentaux, il est souvent ajouté des filtres sociaux.
Nous négligeons souvent l’importance de notre environnement relationnel. Nous pensons que nous sommes seuls responsables de nos actions et pensées… et pourtant l’influence de nos congénères sur notre comportement est très forte.
L’influence la plus forte est probablement la soumission à l’autorité.
Officiellement, nous n’aimons pas nous confronter à l’autorité !
Mais pourtant, si une personne fait preuve d’autorité (naturelle ou hiérarchique), nous aurons une forte inclinaison à nous soumettre.
C’est souvent plus commode de faire porter la responsabilité des décisions ou actions par quelqu’un d’autre surtout quand celui-ci représente l’autorité.
Pour illustrer ceci, je peux vous citer l’expérience de Milgram. Celle-ci montre que beaucoup sont capables d’aller jusqu’à nuire physiquement à autrui pour peu que l’injonction soit donnée par une autorité forte !
Une autre force influant nos comportements est la pression à la conformité.
A l’ère des médias sociaux, cette contrainte devient de plus en plus pesante.
Pour moi, elle fonctionne comme la soumission à l’autorité mais celle-ci est plus « diffuse ».
Il existe toujours des personnalités fortes qui vont orienter le comportement, les codes et les tendances du groupe. Ces influences seront renforcées par notre volonté à faire partie du groupe, ce qui est un de nos besoins fondamentaux.
Cette pression à la conformité est souvent utilisée par les PN. Ils pourront ainsi vous faire sentir différent, anormal afin de vous couper du groupe.
Finalement, on peut ajouter différents biais cognitifs sociaux qui agissent également comme des filtres et définissent ainsi notre réalité.
- L’effet Pygmalion et son opposé, l’effet Golem. Il s’agit d’un corolaire du biais de confirmation. Le fait de croire qu’une personne est capable ou non de réaliser une tâche influera directement sur le résultat. L’exemple le plus net est une étude liée à l’éducation. Des enseignants étaient informés de la présence de « haut potentiel » dans leur classe en début d’année. Cette information avait une telle influence sur la manière dont les professeurs voyaient les étudiants que leur manière d’enseigner en était impactée. Les enfants « surdoués » avaient droit à plus d’attention et de considération. Il y avait donc un « meilleur » enseignement qui conduisit à de meilleur résultat en fin d’année. Pourtant, il n’y avait aucune différence réelle dans les capacités des enfants…
- L’effet halo qui veut que ce qui est beau est bien ! L’apparence physique est un critère clé dans la réussite sociale. Personne ne l’avouera mais c’est une vérité. Les enfants les plus beaux auront plus d’attention. Les adultes au physique agréable auront plus facilement accès à l’emploi. De là découle, un renforcement de la confiance en soi et donc plus de réussite. Dans le cadre d’un conflit, l’apparence aura aussi son effet… de là à dire qu’une personne au physique avantageux sera moins susceptible de subir les actions d’un PN, il n’y a qu’un pas.
Vous l’avez compris tous ces filtres modulent notre perception et la rend, de fait, différente de celles de nos collègues. Ces manières de percevoir le monde sont la source de nos conflits.
C’est inévitable !
La réaction face aux conflits
Comme vu plus haut, nous avons différentes manières de réagir face aux conflits.
Ces réactions sont pilotées par notre cerveau.
Comme il est couramment admis, notre cerveau fonctionne sur trois niveaux principaux.
Les réflexes les plus rapides sont issus de la partie reptilienne et limbique.
Ces réactions primaires se résument dans la confrontation ou la fuite. C’est la part émotionnelle et agressive de notre personnalité.
Au-dessus de celles-ci, il existe le néocortex qui pilote le côté rationnel. Le problème est que celui-ci est plus lent…
Il faudra apprendre à différer sa réaction pour éviter tout emballement du conflit par une réponse trop primaire.
Le fait de postposer la réaction évitera d’agir dans la phase de pic émotionnel !
Prenez le temps de rassembler les éléments, de « digérer » votre frustration et de concevoir une réponse adaptée.
Gardez à l’esprit que si vous réaction est disproportionnée, celle-ci pourrait déstabiliser et vexer votre interlocuteur de manière injustifiée. Ceci pouvant conduire à l’escalade, dégrader la relation ou même la personnalité de l’autre.
Souvent les PN restent enfermés dans ces réactions émotionnelles. Ils sont vexés et cherchent à se venger. Leur intelligence ne le sert qu’à concevoir des plans…
Ils n’arrivent jamais dans la phase de rationalité qui veut que l’on cherche un compromis équitable et que l’on vise la relation à long terme et pas une réaction à court échéance.
Ils n’envisagent pas l’impact qu’à leurs actions sur l’autre, sur leur personnalité, sur leur santé.
Dans le cas de personne raisonnable, vous devrez à apprendre à gérer le timing de votre réaction.
N’argumentez jamais dans la phase émotionnelle… Votre interlocuteur ne vous écoutera simplement pas.
Une fois le pic émotionnel passé, vous aurez l’opportunité de présenter vos arguments.
L’importance du langage non verbal dans la gestion de conflit
Dans le cadre de la gestion du conflit, la compréhension du langage non verbal est très utile.
Souvent les intérêts réels et le ressentit sont dissimulés.
Il faut garder à l’esprit que la communication est constituée de :
- Moins de 10% verbalement, les mots que vous prononcez
- 40 % de paraverbal, votre voix…
- Le reste est le non verbal. Vos expressions faciales, vos gestes…
J’aborde plus en détail la partie « non verbal » sur mon blog.
Il faut retenir que le langage non verbal est le plus difficile à contrôler.
Autant, les plus expérimentés pourront faire attention aux mots employés, à leur intonation et au positionnement de leur voix ; autant, il sera impossible de contrôler l’ensemble de son langage non verbal.
Soyez particulièrement attentif aux dissonances entre le langage verbal et non verbal.
Souvent, il vous permettra de détecter les mensonges et intentions cachées.
Ce sera également un bon indice de l’état émotionnel de votre interlocuteur. Vous pourrez ainsi décider quand il est bon de réagir ou non.
Le non verbal vous permettra de prévenir les agressions. Le positionnement de votre interlocuteur, un changement de couleur du visage, un changement dans la voix… seront le signes d’une montée émotionnelle.
Plus que le désaccord entre la parole et l’attitude, il faut parler de la congruence.
Celle-ci consiste en la différence existant entre la parole et les actions d’une personne.
Autant une incohérence entre la parole et l’attitude peut être le signe d’un simple malaise… autant un désaccord avec les actions moyens et long terme sont les preuves d’une manipulation.
Une personne qui sera toujours accommodante, fera des promesses mais qui n’agira que dans son intérêt quitte à vous nuire est un manipulateur.
Comment résoudre le conflit
Dans le cadre d’un conflit « constructif », il sera toujours utile de garder une attitude ouverte et bienveillante. Il faudra systématiquement envisager une résolution profitable à tous et dépasser la dimension émotionnelle.
Pour résoudre un conflit, il faudra :
- Accepter le conflit comme une opportunité d’amélioration.
- Rester calme, calme et prendre du recul. Pour ce faire, postposez votre réaction.
- Rester factuel et garder à l’esprit l’objet principal du conflit.
- Connaitre ses limites et pouvoir couper la conversation si besoin.
- Adapter votre posture et votre propre langage non verbal. Face à quelqu’un d’agressif, vous devrez rester alerte. Pour autant que la personne ne dépasse pas les bornes (insultes, agression), vous devez rester attentif et faire preuve d’empathie. Acceptez-le ressenti de l’autre et laissez l’émotionnel retomber.
- Comprendre les filtres et motivations de son interlocuteur. Pour ce faire, il faudra poser des questions ouvertes. Le fait de poser des questions démontrera votre intérêt et votre volonté de résoudre le conflit. Cela vous permettra de récolter les informations utiles à la proposition d‘une solution. Il sera aussi intéressant de mener son enquête en récoltant d’autres renseignement et avis par rapport à la situation.
- Faites-vous respecter. Ecouter activement et accepter le ressenti de l’autre ne veut pas dire que vous devez vous écraser. Si les limites sont dépassées, si vous êtes face à une injustice ou si les arguments de votre opposant son déloyaux vous avez le devoir de réagir. Vous pouvez alors recadrer la conversation en rappelant que votre but est de trouver une solution. Vous pouvez demander du calme ou appeler au respect de chacun. Vous pouvez également couper la conversation et en invitant à la reprendre quand les esprits se seront calmés.
- Finalement, une fois un terrain d’entente trouvé, proposez des solutions.
Vous l’avez compris le conflit est quelque-chose de normal et de sain. L’opposition est inhérente aux changements et à votre progression.
N’ayez pas peur de défendre vos intérêts. La plupart des gens sont prêts à entendre vos arguments pour peu que vous les respectiez et que vous vous respectiez vous-même.
Le pervers narcissique n’est absolument pas dans cette démarche de négociation et d’amélioration.
Seul son point de vue compte et tous les moyens seront bons pour prendre l’ascendant.
Il ne cherche pas un compromis ou une solution qui pourrait arranger toutes les parties.
Il veut une victoire totale et selon ses propres plans !
Le fait que vous proposiez une autre option sera pris pour une provocation.
Dans ce cas, les outils de gestion du conflit « traditionnel » ne seront pas utiles.
En revanche, le fait de savoir gérer un conflit sain avec une personne équilibrée démontrera à l’ensemble de vos collègues que le problème ne vient pas de vous…
Guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise- Comment se sortir de leurs griffes ?
le piège du pervers narcissique

Bonjour !
Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !
C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog
Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!
Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.
Lorsque le pervers narcissique aura fait son œuvre, vous serez pris au piège.
Il aura pris soin de saper toutes traces de confiance en vous et aura découragé toute aide externe que vous auriez pu solliciter.
Vous serez seul et à la merci de ses attaques.
Vous serez discrédité et plus personne ne vous croira.
Vous n’oserez plus prendre aucune initiative et penserez qu’aucune de vos idées n’en vaut la peine.
Vous serez stressé en permanence et des troubles somatiques apparaitront.
Votre humeur sera changeante. Vous passerez de la profonde tristesse et sentiment d’impuissance à la colère.
Cette colère s’exprimera dans votre sphère familiale, amicale et vos relations se dégraderont.
Vous finirez malade et en burn-out.
Voilà le travail du pervers narcissique…
Personnellement, j’ai développé un très fort eczéma et je n’étais pas très loin de la dépression.
Je me revois encore à bout de nerfs… La frustration que je ne pouvais exprimer sur mon travail ressortait en dehors. Mes proches ne me comprenaient plus…
Outre mon travail, mon PN impactait directement ma vie privée et familiale.
Je dormais mal et étais en permanence malade.
Je ne voulais plus rien faire et ne sortais de chez moi que pour aller travailler.
Au boulot, le stress était permanent. Je m’y rendais la boule au ventre.
Je fuyais à l’approche de mon PN et ne savais pas aligner trois mots en sa présence.
Mes collègues et responsables me voyaient comme quelqu’un d’incompétent.
Je voulais que cela finisse… enfin.
Vous l’aurez compris quand vous êtes prisonnier d’un pervers narcissique, il semble impossible de s’en sortir. Aucune échappatoire ne semble à portée, si ce n’est la fuite.
Ne pas fuir face à un harceleur
La fuite… voici la réponse que l’on trouve sur les nombreux sites spécialisés sur ce sujet.
Mais trouvez-vous normal qu’après avoir investi autant de temps dans vos études, votre recherche d’emploi et votre job, vous devez fuir parce qu’un ignoble type / femme l’ait décidé ?
Trouvez-vous normal que ce soit à vous de vous écraser et de partir ?
Quand on est dans la situation, je peux comprendre que l’on peut le penser… On a l’impression de ne pas être à la hauteur et que l’on ne sait rien y faire.
Mais c’est faux. C’est ce que votre PN vous a mis dans la tête… et dans la tête de votre entourage.
Il vous a mis dans une prison « mentale ».
La première chose à faire pour sortir de son emprise et de comprendre que ce qu’il vous a mis dans la tête est faux.
Ce n’est pas un PN qui peut vous définir !
Évidemment, si vous avez une meilleure opportunité de travail, n’hésitez pas… partez.
Mais si vous n’avez pas d’autre option, ne lâchez pas et suivez les conseils ci-dessous.
Comme dit plus haut, la première étape est la prise de conscience.
Celle-ci passe par la compréhension des mécanismes mis en place par votre PN !
Il a manipulé aussi bien votre propre perception que celle de votre entourage.
Donc refusez l’image qu’il vous a mis dans la tête.
Rappelez-vous qui vous êtes ! Remémorez-vous toute vos réussites.
Vous n’êtes pas le nul qu’il voudrait vous faire croire. C’est lui l’incompétent qui a besoin de s’abreuver de la confiance et du travail d’autrui pour exister !
Se renforcer face au pervers narcissique
Tous les jours renforcez-vous… et pour cela tous les moyens sont bons :
- Méditation pour apprendre à prendre de la distance par rapport à ses croyances
- Affirmation positive pour gonfler sa confiance en soi. Même si cela peut paraitre complètement en décalage avec ce que vous vivez, le fait de se répéter que l’on est capable tous les jours aura un impact.
- Faites du sport. L’impact sur le moral sera « magique ». Vous évacuerez vos frustrations et, en insistant, celà modifiera votre apparence.
- Investissez-vous dans des activités autres que le travail. La manière de s’aider… c’est d’aider autrui. Si vous aider les gens dans le besoin, vous vous rassurez sur votre valeur et sur votre utilité.
- Parlez ! A vos amis, à vos proches… Je ne vous dis pas de tourner en boucle sur votre histoire de PN mais bien de discuter d’autres sujets. Efforcez vous d’avoir un discours positif et concentrez vous sur ce qui va.
- Tenez un journal de gratitude. Tous les jours, notez trois choses dont vous êtes content. Cela peut être des réussites ou simplement le fait d’être en santé et entouré des gens que l’on aime.
- Ayez une vie personnelle riche.
- Prenez le temps d’apprécier les petites choses. Il ne faut parfois qu’une belle promenade, un bon repas ou partager un moment privilégier pour que nos tristes histoires prennent de la distance.
Vous l’aurez compris plus le « socle de votre vie » sera fort moins vous serez facilement perturbable au travail. Ce socle est fait de tout ce qui vous définit… vos pensées, votre famille, vos amis, votre vie ! Car oui, votre vie ne se résume pas qu’à la situation avec votre PN.
J’ai utilisé l’ensemble de ces techniques. Et je vous confirme qu’une fois « renforcé », il est beaucoup plus difficile à votre harceleur de vous toucher.
Celui-ci se nourrit de vos doutes et de vos peurs. Si vous n’avez plus de doute et si vous n’avez plus peur… il n’a plus de prise directe.
Parfois, le fait de prendre du recul peut conduire à des réactions « disproportionnées ».
Je me rappelle, que rentrant de vacances prolongées, j’avais ouvertement envoyé sur le rose mon triste PN.
Le pauvre, n’étant pas habitué à autant d’audace, s’en était retourné penaud.
Évidemment, la vengeance ne se fit pas attendre mais j’avais osé… j’avais osé ne pas céder face à sa toute-puissance.
Rétrospectivement, je n’aurai pas dû le prendre de front… mais cela m’a fait un bien fou.
Une fois « gonflé à bloc », il va falloir reconstruire le relationnel que votre PN avait pris soir de démolir.
Le bouclier social ou comment se faire des alliés face au pervers narcissique
Il va falloir trouver des alliés !
Souvent le PN a fait d’autres victimes et de nombreuses personnes le détestent en secret.
Personne ne prendra le risque de le confronter mais ne soyez pas dupe, beaucoup se rendent compte de ses manœuvres.
Essayez donc de discuter avec des collègues et connaissance susceptible de vous soutenir.
Se faire des alliés est ce que j’appelle le bouclier social.
Il est toujours mieux de se le constituer lors des premières semaines de travail quand vous présentez l’attrait de la nouveauté et que le PN n’a pas encore commencé sa campagne de calomnie.
Mais, même après plusieurs années, il est toujours possible s’en construire un.
Dans tous les jobs que j’ai eu, chacun de mes PN avaient de nombreux ennemis.
Il est assez facile de les identifier. Ce sont les personnes que votre harceleur n’hésitais pas à attaquer devant vous quand vous étiez dans la première phase… vous vous rappelez la phase rose ?
Souvent il s’agit de chefs d’autres services ou d’anciens « amis » de votre PN.
Cherchez donc du soutien auprès de ces personnes.
Mais restez prudent, certains pourraient utiliser votre tentative pour récupérer les faveurs du PN.
Donc allez-y progressivement.
L’idée n’est pas de parler en mal du harceleur mais plutôt de montrer que vous êtes quelqu’un de sympathique et de compétent.
Bien sûr, ce conseil s’applique à chaque personne que vous rencontrez.
Cette campagne de séduction aura plusieurs avantages :
- Les gens commenceront à se demander pourquoi votre harceleur s’en prend à vous… des gens parleront et cela pourrait remonter vers les responsables.
- Vous serez plus soutenu et l’air deviendra plus respirable. Vous aurez des « amis » avec qui manger, discuter, prendre le café… votre lieu de travail sera plus accueillant.
- Plus entouré, vous serez moins accessible aux manigances de votre harceleur et vous aurez toujours un témoin bienveillant dans les environs.
Dans un premier temps, prenez soin d’être relativement discret dans votre approche.
Si le PN se rend compte de votre stratégie, il fera tout pour la casser… donc discrétion.
Une fois les relations et amitiés établies, il sera difficile / impossible pour lui de les briser.
Quand il se sera rendu compte de vos nouveaux alliés, il sera trop tard. Et cela le rendra dingue. Préparez-vous à un pétage de plomb en bon et due forme.
Dans un de mes jobs, j’avais commis l’erreur de m’afficher un peu trop ouvertement avec mes nouvelles connaissances face à mon PN.
Furieux, il m’avait alors interdit toute communication avec ces nouveaux contacts ! Ce que je ne fis évidemment pas.
Plus que m’intimider, il essaya de me discréditer, une fois de plus, face à ces personnes. Ce qui malheureusement eut l’effet escompté…
Je vous dis cela pour souligner l’importance de rester discret dans un premier temps.
N’hésitez pas à voir vos « amis » de travail en dehors du boulot pour que cela ne soit pas trop visible.
Par exemple, vous pouvez
- Fréquenter la même salle de sport que vos nouveaux contacts
- Participer à un projet d’une autre équipe
- Les rencontrer lors de séminaire ou autres évènements d’entreprise
Bref, tous les moyens sont bons pour créer du lien social.
Ce lien m’a beaucoup aidé dans mon job actuel. Si je n’avais pas eu quelques fidèles amis pour contrer les manipulations de mon PN, je ne serais plus en fonction.
Mes contacts ont pris ma défense lors d’une « enquête » de ma direction qui se posait des questions concernant mes compétences.
Mon PN était, évidement, à la base de cette entreprise.
Heureusement, mes bons contacts ont démonté les dires de mon harceleur. Plus que conforter mes compétences, ils ont appuyé sur le fait qu’il était agréable de travailler avec moi et que le problème venait de l’accusateur.
Vous pouvez imaginer que mon PN a perdu toute crédibilité par la suite.
Après avoir souligné l’importance d’entretenir de bons contacts, je voudrais vous partager une autre astuce.
Évitez le pervers narcissique au bureau
La meilleure manière de se protéger d’un PN est de léviter le plus possible.
On néglige souvent ce point. Mais quelques aménagements mineurs peuvent vous mettre à l’abri d’une bonne partie de l’influence de votre manipulateur.
J’aborde ces techniques plus en détails dans mon article : guide de survie aux cons à l’usage des introvertis.
Le premier conseil est de vous éloigner le plus possible de votre PN.
Il est fort probable que, par ses petites manœuvres, votre PN vous ait placé à portée de voix/ regard/ insulte/ brimade…
Il vous aura installé près de lui ou près d’un de ses sbires pour vous contrôler et s’assurer que vous soyez toujours sous pression.
Tous les moyens sont bons pour échapper à son contrôle et sa pression.
Voici quelques idées, inspirées de mon expérience personnelle :
- Si vous partagez le même bureau, vous devez en changer ! Mon drôle d’oiseau m’avait placé entre deux de ses adeptes et j’y ai vécu l’enfer… jusqu’au jour où j’ai changé, sans concertation de bureau. Évidemment, j’ai eu une remontrance pour avoir osé déménager sans l’avertir mais j’ai tenu bon et je ne suis jamais retourné dans ma geôle. Vous pouvez, bien sûr, appliquer ce conseil de manière plus soft en passant par les RH… Mais parfois, il n’y a pas d’autre choix.
- N’hésitez pas à fermer votre porte ! Il avait pris l’habitude de faire un détour pour passer régulièrement devant mon bureau et regarder insidieusement dedans pour voir si j’y étais. Rien de plus simple que de fermer la porte.
- Si vous ne pouvez pas changer de bureau, bouchez la vue ! Plante, farde, armoire… tout ce qui peut l’empêcher de vous fusiller du regard est bon à prendre.
- Changez vos horaires ! Mangez à un autre moment… commencez plus tôt quand il n’est pas là et finissez à l’heure. N’acceptez pas les heures sup.
- Prenez vos pauses en dehors de l’entreprise… avec vos nouveaux amis.
- Ne répondez à ses mails et coups de téléphone que quand vous y êtes contraint. Le laissez tomber sur la messagerie est une bonne technique. Frustré que vous ne lui répondiez pas, il pourrait s’enflammer et laisser quelques précieuses preuves sur l’enregistrement. Idem pour les mails, ne regardez ses mails qu’une fois par jours ou moins si possible et ne répondez que si c’est utile.
- Ne vous garez pas au même endroit tous les jours… il ne saura jamais si vous êtes là.
Pour revenir sur mon « changement spontané » de bureau, je peux ajouter que j’avais pris soin de me rapprocher de « bons camarades ». N’étant plus sous contrôle et ayant des alliés – témoins à côté de moi, il était impossible de m’attaquer.
J’espère vous avoir convaincu que de petites modifications peuvent souvent avoir une forte influence sur votre ressenti et sur les attaques de votre harceleur.
La communication avec un pervers narcissique
La communication avec votre harceleur sera très délicate. Mais malheureusement, vous ne pourrez pas faire sans.
Même si vous appliquez mes conseils, il y aura toujours bien un moment ou vous le croiserez. Vous finirez bien par recevoir un de ses appels ou un de ses mails.
Il va falloir vous en prémunir.
Concernant la chasse à l’erreur, ne doutez pas que quelque-soit la qualité de votre travail, il trouvera quelque-chose qui ne va pas ! Donc ici aussi, prenez du recul…
Pour ce faire demandez un second avis sur votre travail.
L’important est de trouver quelqu’un susceptible de vous donner un avis impartial sur vos résultats !
Si vous avez suivi les conseils précédents, vous devez avoir dans votre entourage quelqu’un susceptible de vous y aider.
Si vous présentez les « corrections » de votre PN à celles-ci, vous pourrez noté son incompréhension voire son indignation.
Faites-le dans un souci d’améliorer votre travail pas dans le but de démontrer la mauvaise foi de votre harceleur.
Le jugement de votre PN est partial donc ne le croyez surtout pas.
S’il s’agit d’échanges verbaux, faites le devant témoin et demander à ceux-ci de confirmer vos dires.
Prenez des notes et distribuer un compte rendu ! il est plus difficile de contester quelque-chose mis par écrit.
Faites le non pas pour avoir raison ou tenter de discréditer votre harceleur mais plutôt pour vous assurer que rien ne puisse vous être reproché et surtout pour vous rassurer sur votre propre compétence.
Évitez de lui donner des informations qui ne le regarde pas. Moins il en sait, mieux cela vaut pour vous.
Aucune information personnelle et pour le travail, juste ce qu’il lui ait utile… pas plus.
Ne lui donnez jamais vos idées ! Il s’empresserait de se les approprier. Partagez-les plutôt avec des personnes de confiances, des responsables équitables ou par écrit directement avec les décideurs.
Ne cédez jamais à la colère ou ne fondez pas en larme devant lui. Si vous le faites, il l’utilisera contre-vous !
Pourtant il essaiera de vous faire craquer afin de déposer plainte ou de vous rabaisser encore plus… ne lui faites pas ce plaisir.
Au contraire, feignez l’indifférence… adoptez la stratégie du « poisson mort ». Pour ce faire, regardez dans le vague sans montrer d’émotion.
Indiquez que vous ne comprenez pas et demandez toujours de clarifier, si possible par écrit. Comme dit plus haut, le PN joue sur le doute et utilise le flou.
Il restera toujours en zone grise. Il essaiera de ne pas s’engager, ni de laisser de preuves. Forcez lui la main et faites le éclaircir ses propos.
Les RH et les pervers narcissiques
Gardez des preuves de tout ! Faites un dossier avec chaque échange.
Vous ne pouvez pas enregistrer sans le consentement mais rien ne vous empêche d’avoir des témoins.
Arrangez-vous pour que vos « discussions » se fasse près de vos « amis » ou personnes susceptibles d’intercéder en votre faveur.
Ne vous plaignez pas aux ressources humaines sauf si vous sûr de la qualité de celles-ci.
Bien souvent, elles ne cherchent qu’à minimiser les problèmes et il est malheureusement plus facile de se débarrasser d’un harcelé que de l’harceleur. A long terme, c’est un mauvais calcul mais je peux vous le confirmer… c’est bien souvent la victime qui paie les pots cassés.
Les RH n’interviendront que s’il y a preuves fortes et si vous introduisez une plainte !
Vous pouvez le faire via la médecine du travail, les syndicats ou même civilement.
Mais cela laisse toujours des marques professionnellement et personnellement.
Personnellement, je n’essaierai même plus cette approche…
Se libérer du pervers narcissique
Le PN ne cèdera pas mais son environnement changera. Il finira par commettre une erreur qui lui sera fatale.
Je vous l’ai dit plus haut… j’ai fini par récupérer le poste de mon harceleur. Cela a pris 5 ans… Mais il a fini par lasser avec ses petites histoires et ses erreurs « réelles » à répétition.
Gardez à l’esprit qu’il s’agit d’un marathon. La lutte contre un PN se fait toujours sur la durée. Il va falloir être patient… agir subtilement et par petites touches.
« Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise » – Quelles sont les manœuvres classiques des manipulateurs et comment s’en prémunir ?
Bonjour !
Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !
C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog
Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!
Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.
Après avoir appris à dissuader les manœuvres malsaines des PN et autres harceleurs, il est temps d’aborder plus en détail les stratégies utilisées par ces drôles d’oiseaux pour nous déstabiliser.

Il faut tout d’abord garder à l’esprit que le but du PN est de vous faire douter… En effet le doute est l’arme n°1 des PN !
Il va jeter le discrédit sur votre travail, semer la zizanie entre les collègues et saper votre confiance en vous.
Le but ultime est de vous laisser sans défense, ni volonté afin d’assoir son emprise et de prendre un ascendant total.
Mais je vais un peu vite dans la description. Commençons par le début…
Dans un premier temps, le PN revêtira le masque de la sympathie.
Il sera bienveillant, conciliant. Il vous encouragera et tout ce que vous faites sera merveilleux !
Ses premiers objectifs seront :
- Vous faire baisser la garde et créer un lien « affectif » qu’il pourra exploiter
- Se montrer sympathique au reste du groupe pour que l’on ne puisse pas lui reprocher de ne pas faire des efforts d’intégration. Il pourra également se placer en victime le jour où vous ne serez plus d’accord avec ses demandes.
- Recueillir des informations qu’il pourra utiliser dans un second temps.
Cette phase de séduction peut durer longtemps et le PN n’enclenchera la suite des hostilités que s’il a une bonne raison de le faire. Généralement quand vous lui ferez de l’ombre…
Bref, au premier regard, le PN est quelqu’un de bien qui est souvent entouré et qui est très sympathique.
Vous verrez bien quelques mouvements d’humeur et vous entendrez bien quelques ragots sur l’individu. Mais vous n’y prêterez pas garde… Il est si gentil.
Personnellement, j’ai pu observer cette phase de jovialité plusieurs fois…
Dans mes deux premiers jobs, la situation était assez particulière.
Mes responsables m’avaient présenté comme le futur « chef » mais sans m’en donner l’autorité, ni la fonction.
Ils m’avaient donc placé dans une situation très périlleuse surtout qu’ils se reposaient sur l’évaluation des mes collègues directs.
Les premiers jours s’étaient bien passé. Mes camarades de travail étaient courtois.
Les personnalités « plus difficiles » faisaient des efforts pour cacher leurs vilains petits défauts.
Il y avait bien quelques compliments mais rien de vraiment marquant.
D’un autre côté, le travail de sape avait déjà commencé… mais pas ouvertement.
Il s’agissait de petits commentaires ou « d’obstructions ». Le matériel utile dont j’avais besoin n’était curieusement pas disponible… enfin rien de grave.
C’est seulement dans mon dernier cas de PN que j’ai pu vraiment observer cette phase de séduction que j’appelle la phase « rose »…
Mon PN était gentil… très gentil… il me jetait des fleurs pour des réussites qui, pour moi, n’en n’étaient pas !
Des choses futiles à mes yeux lui paraissaient exceptionnelles. Bref, il était tellement dans la caricature que cela me semblait suspect.
Dès qu’il m’a perçu comme une menace son comportement à changé du tout au tout, ce qui a été assez perturbant.
Il est intéressant de noter que notre PN peut retomber dans sa phase « rose » si les circonstances l’exigent.
Notre « drôle d’oiseau » pourrait ainsi reprendre sa parade grotesque si :
- Il a commis des erreurs et a besoin de vous pour les couvrir. Sa stratégie préférée sera toujours de les mettre sur votre dos. Mais si vous avez des preuves à son encontre, il fera tout pour que vous soyez dans son « camp ».
- Il a besoin de vous pour discréditer quelqu’un d’autre. Dans mon cas, mon PN avait besoin de moi pour saper sa propre responsable. Évidemment, je n’ai pas pris parti… Mais finalement, il n’a pas eu besoin de mon soutien pour faire « virer » sa propre chef !
- Toutes les situations où son intérêt personnel le justifie !
Lorsque votre PN n’a plus besoin de vous ou, pire encore, quand vous lui apparaissez comme une menace, il cessera d’être gentil et passera en phase « grise ».
Ici il ne sera pas très hostile mais son comportement sera très différent.
Plus d’encouragement, ni de compliment… votre travail sera devenu « passable ». Il ne cherchera pas à vous nuire ouvertement mais vous serez devenu un élément négligeable.
Il n’hésitera pas à vous lancer une petite pique ou à faire une critique sur votre dos. Mais cela ne sera pas de manière régulière.
Il vous évitera, ne répondra pas à vos mails, ne vous donnera pas les ressources utiles, ne soutiendra pas vos projets…
Assez rapidement, la situation se dégradera. De personnes négligeables vous passerait à personne à abattre. Et là, la vraie manipulation du PN rentrera en jeu. C’est la phase noire.
Le fait de vous considérer comme ennemi justifiera, à ses yeux, toutes ses basses manœuvres.
Sa stratégie n°1 sera de vous discréditer aux yeux du groupe.
Il s’attaquera ouvertement à vos idées et votre travail. Il insistera sur vos nombreuses erreurs sans jamais vous les montrer ni vous expliquez en quoi elles le sont et comment les corriger.
La chasse à l’erreur sera donc ouverte !
Il est toujours possible de trouver des « erreurs » car celles-ci sont souvent très subjectives.
Il y a la faute évidente mais tout l’art du PN sera de faire passer un point mineur comme étant critique !
Il déformera vos propos, les sortiront de leur contexte…
Il changera les règles afin de vous déstabiliser.
Il mentira ouvertement et ira chanter sur tous les toits que vous êtes incompétents.
Il ira se plaindre de vous à vos supérieurs et insistera sur le risque que vous représentez pour la société.
Comme indiqué plus haut, le but sera de faire douter… vous faire douter de vous-mêmes et faire douter l’environnement de vos compétences.
Évidemment, à force de répétition, vous commencerez à stresser et vous commenterez des erreurs réelles !
Erreurs réelles qu’il pourra prendre pour des « faits » et preuves de votre incompétence.
Personne n’ira chercher, que votre PN à créé de toute pièce un climat hostile pour vous pousser à la faute. Personne ne verra que l’ harceleur a braqué l’attention de chacun sur vos erreurs, vos problèmes et que la perception est complétement faussée.
Vous serez le nul de service qui faut éliminer…
Lorsque votre PN est votre responsable hiérarchique, la situation devient encore plus critique.
Je me rappelle des évaluations où mon harceleur avait pris l’habitude de me « malmener ».
Il prenait soin de relever tous les « problèmes » fictifs qu’il avait pu observer tout au long de l’année et m’en faisait l’énumération. Évidement, les points positifs étaient oubliés…
A cette liste, étaient ajoutées de sympathiques petits commentaires comme quoi je ne savais faire que les tâches simples et que la perspective d’évolution dans la société était nulle.
C’est assez amusant de noter que, quelques années plus tard, j’ai récupéré son poste à la suite de son écartement pour incompétence.
La deuxième grande stratégie corolaire de la première consiste à créer une ambiance délétère.
Une fois le doute installé, votre PN va inciter les autres à adopter un comportement hostile.
L’exemple le plus marquant que j’ai vécu remonte à mon premier job.
Le collègue harceleur avait donné la consigne à l’ensemble de l’équipe de ne plus me parler ! Évidemment, un membre de l’équipe m’avait rapporté ces propos… Mais malheureusement, comme bien souvent dans ces cas de harcèlement, personne ne voulait témoigner.
Pour créer une ambiance délétère, le PN aura de nombreuses astuces.
Son non verbal sera fermé et il refusera tout contact visuel. Il ne vous dira même plus bonjour.
Il haussera les épaules quand vous prendrez la parole et soupirera.
Il vous coupera sans cesse afin que vous ne puissiez pas défendre votre point de vue.
Il fera ses petits commentaires sur votre tenue, votre apparence, votre manière de parler, de vous comporter…
Il haussera le ton et vous criera ses injonctions.
Il se taira quand vous rentrez dans la pièce.
Il donnera des consignes floues et se rétractera un peu plus tard, prétendant n’avoir jamais rien demandé.
Ou au contraire, il vous reprendra sévèrement parce que le travail n’a pas été fait comme il le souhaitait. Et cela même, si vous avez suivi ses consignes à la lettre.
Il vous chassera dans vos moments libres.
Il vous donnera du travail pour le week-end ou vos soirées.
Il vous appellera à n’importe quelle heure pour des futilités.
Il vous réprimandera ou insistera lourdement sur votre nullité juste avant de partir en vacances… question que vous gardiez un bon souvenir de lui !
Il fouillera vos affaires personnelles afin de trouver des éléments « à charge » et de renforcer votre sentiment d’insécurité.
Une des armes qu’il pourra également utiliser pour rendre l’air irrespirable est l’intimidation.
Il vous fera des menaces ouvertement.
Allant dire qu’il va dénoncer votre comportement aux RH… Ce qu’il fera, n’en doutez pas.
Il criera… mais jamais devant témoin.
Le but de créer une ambiance délétère est de vous pousser à bout. Il veut votre départ, votre burn-out ou que vous soyez suffisamment démoli pour ne plus être un obstacle pour lui.
Il jouera sur le flux de travail
Ici deux manières de procéder sont possibles.
Soit le PN ne vous donnera aucune tâche à réaliser soit il vous noiera sous le travail.
La première partie a pour but de démontrer votre inutilité. A vos yeux et aux yeux de vos collègues / responsables.
Bien évidemment, même si il ne vous donne rien à faire, il n’hésitera pas à vous faire passer pour un fainéant.
Il peut également vous donner des tâches qui ne correspondent pas votre fonction.
Vous serez donc amené à faire du rangement, faire les inventaires ou autres tâches administratives que votre PN ne veut pas faire lui-même.
Il indiquera, à vous et à qui veut l’entendre, qu’il ne peut vous donner que ces tâches car vous commettez des erreurs.
Vous serez donc piégé. Incapable de prouver votre vraie valeur !
L’autre manière de jouer sur le flux de travail et de vous submerger.
J’ai vécu personnellement cette technique lors de mon premier job.
Comme dit plus haut, le travail était sciemment accumulé quelques semaines avant les départs en congé de l’ensemble de mes collègues. Je restais alors seul à devoir tout traiter en une ou deux semaines.
J’ai appris, un peu plus tard, qu’il s’agissait d’une consigne du manager… Laissez le travail pour le nouveau !
Je passais donc de zéro activité à une surcharge.
Évidemment, je prenais à cœur de résorber tout le retard accumulé ce qui avait le don d’énerver mes petits camarades.
Dans la stratégie de l’immersion, vous avez aussi le tsunami de tâches futiles. Tout ce que personne n’a jamais voulu faire et qui tombe sur le dernier entrant !
Il est normal de commencer par des tâches simples voir des tâches ingrates mais il y a des limites…
Ici je parle d’une quantité de travail ingérable par une personne seule… des tâches qui, bien souvent, n’ont aucun intérêt.
Si vous êtes en présence d’un PN « fort », il pourra même insister sur l’inutilité de la tâche ou sur le fait que, de toute façon, vous n’êtes capable de ne faire rien d’autre.
Vous serez ainsi contraint :
- De ranger et nettoyer les locaux de travail seul alors que ce n’est pas votre fonction.
- De faire des inventaires en retard de plusieurs années.
- De rédiger, résumer, lire des informations non utiles ou obsolètes
- De photocopier, scanner, relier… des documents que personne ne lira.
- De nettoyer le bocal du poisson rouge de votre PN.
Vous l’aurez compris l’important sera d’insister sur vote inutilité.
Avec un tel traitement, vous serez vite réduit à néant aussi bien aux yeux de vos collègues, qu’aux vôtres !
Il sèmera la zizanie
Outre faire croire que vous êtes incompétent, votre PN s’attachera à créer des tensions dans les équipes.
Il ira jusqu’à mentir pour que vos collègues vous prennent en grippe.
Il déformera vos propos pour que vous deveniez la « bête noire » de l’entreprise.
Le but est évidemment d’écarter toute personne qui pourrait vous prendre en compassion et devenir une alliée.
Vous serez isolé et victimes des foudres de vos camarades.
Ceux-ci vous reprocheront des griefs dont vous n’êtes pas responsable… Mais le PN aurait tellement bien fait son œuvre que vous serez le responsable tout désigné.
Dés qu’il y aura un problème dans l’entreprise ou l’équipe, vous serez le bouc émissaire !
S’il y a une panne informatique ou s’il y a le feu, ce sera vous… et cela, même si vous êtes en congé.
Il sera très commode pour votre PN de vous mettre dans cette position.
D’une part parce que l’environnement maintiendra la pression sur vos épaules et d’autre parce que cette animosité collective justifiera son attitude…
Il pourra ainsi dire « je vous l’avez bien dit qu’il était nul »…
Une autre technique très perverse pour créer des rivalités dans une équipe est de créer une injustice forte.
Votre PN pourra ainsi mettre un collègue sur un piédestal pour vous déstabiliser.
D’un côté, en flattant l’orgueil de la personne, il s’en fera un allié contre vous.
De l’autre, il pourra, encore plus, vous amoindrir par comparaison !
Il vous assènera ainsi de petites piques du genre : « ton travail n’est pas à la hauteur de … ».
Il divisera donc pour mieux régner.
A contrario, il n’hésitera pas à casser ses concurrents en criant au favoritisme !
Ainsi, mon dernier PN n’a pas hésité à faire courir des bruits de couloir sur le don de son chef qui s’entendait, selon lui, un peu trop bien avec une collègue.
Il rendra le travail impossible
La manière la plus simple de vous bloquer dans vos tâches est simplement de vous priver des ressources utiles pour les réaliser.
Votre PN pourra ainsi :
- Vous priver des informations nécessaires ! La bonne vieille rétention d’information.
- Changer l’heure d’une réunion sans vous avertir.
- Vous priver des ressources informatiques utiles ou de tout matériel.
- …
Il pourra également rendre les conditions de travail plus difficiles :
- En vous plaçant dans un bureau inapproprié (bruit, chaleur, isolement…)
- En interrompant systématiquement vos tâches ou en les changeant régulièrement.
- En vous donnant des directives peu claires, à la dernière minute et avec des délais impossibles à tenir.
Pour arriver à ses fins, votre harceleur ne reculera devant rien. Il pourra aller jusqu’au sabotage !
Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive des stratégies des PN… Ils sont très créatifs quand il s’agit de nuire.
J’ai subi directement les effets de celles que je vous cite ici. Et à force, j’ai appris à m’en prémunir et à les contrer.
Une fois identifiées, celles-ci sont plus « faciles » à gérer… Ne serait-ce parce que l’on peut souligner le mauvais comportement et demander qu’il cesse !
Certes il faut éviter la confrontation qui n’amènerait qu’à une escalade.
Mais vous pouvez déjà mettre en place quelques actions pour vous protéger…
Actions qui seront abordées dans le prochain chapitre.
Écriture du livre : « Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise » Comment dissuader les attaques?
Bonjour !
Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !
C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog
Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!
Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.
Troisième partie du livre en cours d’écriture…
Impossible de tenir le rythme de 2000 mots par jour. La vie professionnelle, la vie de famille, les coups de mou… rendent une telle discipline intenable.
Enfin avec 2-3 jours de retards, j’arrive péniblement à 7000 mots. A cette vitesse, il me faudra bien deux mois pour l’écrire. Sans compter les relectures et remise en forme qui seront bien nécessaires.
Mais bon, comme promis, voici le contenu de cette troisième partie.

Quelles attitudes adopter pour dissuader les PN de tout poil ?
Comme le dit une vieille citation latine « Qui veut la paix prépare la guerre ».
Si vous voulais avoir la paix et dissuader tous les PN et harceleurs potentiel, il faut ne pas avoir le profil de la victime potentielle.
Pour ce faire, il faut travailler à plusieurs niveaux.
Au niveau « interne », il faut prendre soin de soi et de ses pensées.
L’une des stratégies préférées des PN est de saper la confiance en soi de sa cible. La cible ainsi amoindrie, ne sait plus comment réagir et finit par commettre des erreurs ce qui renforce l’emprise du PN.
La première chose à faire est de vous renforcer !
Si vous apparaissez sûr de vous inébranlable cela vous mettra déjà à l’abri.
Rappelez-vous que ce type harceleurs cherche la faille par laquelle il pourra vous toucher.
Il va donc être indispensable de vous créer une armure.
C’est quelque chose que l’on entend souvent mais personne ne nous dit comment faire…
Mais ici, je veux partager quelque chose de pratique et pas de bons conseils bien creux, donc voici ma méthode pour créer ce mur anti-con comme le dirait Florent Pagny.
Une grande clé pour se forger cette armure est de renforcer l’estime que l’on se porte.
Pour ce faire, je vous propose de travailler sur trois grands axes.
Le premier est la reprise en main de votre monologue intérieur.
Bien souvent, les personnes ayant peu confiance en elle-même alimentent un bien triste discours interne.
Certes des événements externes ont, à un moment de leur vie, ébranlé leur confiance. Mais ce sont bien les pensées « négatives » entretenues des années durant qui, à force, les ont convaincus de leur faiblesse.
Si quelqu’un vous dit que vous êtes nul… vous n’êtes pas obligé de le croire et encore moins de vous le répéter sans cesse.
Malheureusement, c’est ce que font de nombreuses personnes.
Personnellement, j’ai eu une adolescence pas très épanouissante.
Cette période a été difficile non pas du fait de ma famille mais plutôt à cause de l’environnement scolaire.
Étant nouveau et « intello » mes petits camarades m’ont vite pris en grippe et m’ont fait subir ce que l’on appellerait maintenant « harcèlement scolaire ».
Insultes, crachats, poussées dans les escaliers, isolement… bref les « petites » brimades malheureusement bien courantes à l’adolescence.
Étant un enfant assez sensible, ces remarques quotidiennes ont changé ma perception de moi-même me rendant plus renfermé et moins sur de moi.
La fêlure était là. Et à force de répétition, ce mal-être et ces doutes ont finis par intégrer ma personnalité.
Rétrospectivement, j’avais peur de rentrer en communication et cela se sentait.
Tout cela pour vous dire que tout le monde est susceptible de développer un complexe d’infériorité ou une anxiété sociale. Tout dépend le vécu de chacun.
Mais le vécu c’est par définition du passé… et il y a un moment où il faut se relever !
J’en reviens donc à comment se relever et comment restaurer sa confiance en soi.
Avoir un monologue intérieur positif est la clé.
D’abord en prenant garde à ne pas s’ auto-fustiger journalièrement. Prendre conscience de son monologue négatif et du mal que l’on se fait à soi même est la première étape.
Il existe de nombre technique pour sortir de cette mauvaise habitude allant de la méditation au renforcement négatif.
La méditation, je pense qu’en 2020, tout le monde la connait. En résumé, il s’agit d’observer ses pensées et systématiquement les laisser s’échapper.
Pour le renforcement négatif, un exemple qui m’a marqué est la technique de l’élastique. Placez celui-ci à votre poignet et chaque fois que vous avez une pensée dévalorisante, tirez dessus… évidement vous allez le sentir passer. Mais c’est le principe.
Personnellement, je préfère la première technique…
Une fois ayant identifié vos pensées négatives essayez de noter les moments de la journée où celles-ci traversent votre esprit.
Souvent il s’agit de moment creux de la journée où l’on est un peu fatigué… après le repas ou en fin de journée.
L’énergie est en effet très liée à ce monologue.
Personne ne va dire qu’il est nul après une bonne séance d’entrainement. Sauf peut-être les personnes très exigeantes qui n’ont pas rencontré leurs objectifs…
Une fois noté ces moments, vous pouvez mettre en place une stratégie pour tenter de les bloquer. Par exemple, une activité plaisante. Personnellement, j’ai tendance à lire un bon livre dans ces moments creux.
Se promener dans la nature est aussi une bonne option.
Comme dit plus haut, faire du sport régulièrement est aussi une très bonne manière de se prémunir des idées noires.
Mais même si vous pouvez réduire le nombre de pensées néfastes en les anticipant…
Il y aurait toujours un moment où vous aurez des doutes… dans ce cas vous pouvez appliquer la technique de substitution de Anthony Robbins.
Elle se base sur le fait que vous ne pouvez pas penser à deux choses en même temps.
Il suffira donc de vous concentrer sur une pensée plus agréable pour faire disparaitre la précédente.
Pour ce faire, de nombreuses stratégies sont possibles :
- Visualisez l’idée négative se dissoudre et être remplacée par une image positive
- Écoutez une musique entrainante et s’efforcer à ressentir des émotions plus positives
- Parlez à un ami qui a le don de vous remonter le moral
L’important est de penser à quelque chose de positif.
Une autre technique qui permet d’anticiper les idées négatives et renforcer son estime de soi est les affirmations…
Certains y voient un cliché mais pourtant cela fonctionne…
Imaginez les dégâts que des pensées néfastes font si elles sont répétées avec conviction tous les jours… et maintenant considérez ce que pourraient faire des pensées plus gratifiantes pourraient vous apportez si elles répétées avec la même fréquence ?
Je ne sais plus dans quel livre j’ai pu lire ce concept… mais l’inconscient n’est pas très intelligent et ne fait que reproduire ce qu’il a intégré ! Et comment celui-ci intégrer des idées et nouveaux comportements ? Par la répétition !!!
Si vous vous répétez des choses négatives en boucle et sachant que l’inconscient pilote 80% de votre vie, imaginez le résultat !
Donc faites des affirmations positives tous les jours…
Pour ma part, la méditation, le sport et les affirmations ont été les principaux moteurs de mon changement « interne ».
Après les facteurs « internes » parlons des facteurs externes.
Votre estime de vous se construit grâce aux expériences positives que vous pouvez faire.
Si vous souhaitez donc doper votre estime en vous-même, il est donc parfaitement logique de chercher activement ces expériences positives et de les renforcer.
Il va donc être primordiale de s’entourer de personne qui vous font du bien et à qui vous souhaitez ressembler.
Si vous restez en permanence avec des personnes négatives qui ressassent tous les jours les mêmes problèmes, aucune évolution ne sera possible.
Comme le disait Jim Rohn, nous sommes la moyenne des 5 personnes que nous côtoyons le plus.
Dès lors entourez-vous de personnes positives !
Bien entouré et en vous exposant au expériences positives, votre confiance en vous grimpera progressivement.
Une autre manière d’augmenter l’effet des expériences positives est la gratitude.
Il s’agit également d’un sujet très « à la mode » et repris dans de nombreux livres.
L’idée est de forcer notre cerveau à voir le positif dans ce qui nous entoure.
On change ainsi le focus et plutôt de ne voir ce qui ne va pas, on regarde ce qui nous fait du bien.
Pour ma part, je m’efforce chaque jour à noter quelques points positifs de ma journée dans un agenda.
N’hésitez pas à vous remémorer ces moments agréables pour plus d’effet.
Vous pouvez y ajouter des images, des photos…
Également, il est intéressant de reparcourir ce calepin régulièrement pour fixer ces moments heureux.
Votre vie vous paraitra plus agréable et vous vous focaliserez d’autant plus sur vos réussites.
Vous l’aurez compris, la première méthode pour se protéger du harcèlement est de se renforcer soi-même et avoir un cercle d’amis & familial fort.
Il sera aussi utile de faire attention à son apparence et son attitude en général.
Une apparence soignée, dynamique et sympathique vous rendra d’office plus apprécié et moins « attaquable ».
Prenez soin de vous, faites du sport…
Marchez la tête droite, ne longez pas les murs.
Posez votre voix pour faire preuve d’assurance.
Ne vous plaignez pas. Personne n’aime les gens qui se plaigne sans cesse.
De plus, en vous plaignant, vous donner des arguments à votre PN… autant d’éléments qui pourront l’aider à vous déstabiliser.
Une technique qui m’a également beaucoup aidé est le bouclier social.
Comme vu précédemment, le PN / harceleur n’est pas grand-chose sans son public.
Il va tenter de rallier à sa cause des alliés afin de vous discréditer.
Ne vous laissez pas faire… En étant sympathique et en parlant à tout le monde vous vous constituerez une base de supporteurs qui pourront vous aider le cas échéant.
Si l’animal se rend compte que vous êtes supporté, il ne va pas se risquer à s’attirer les foudres du public en disant du mal de vous.
Donc dès le départ, quand vous commencez un nouveau job, discutez et essayez d’être agréable avec tout le monde.
Finalement, le dernier conseil que j’aimerai vous donner est d’éviter la confrontation autant que possible.
Comme dit dans le premier chapitre, votre drôle d’oiseau a une faille narcissique forte qui « justifie » son comportement déplorable.
Il cherche en permanence une victime à vampiriser ! Donc restez discret… N’attirez pas son attention.
Évitez de rentrer en conflit ouvert avec lui surtout devant un public… ne le vexez pas.
Dans un premier temps, n’attirez pas trop l’attention en sa présence. S’il pense que vous êtes susceptible de lui « voler » son prestige, il va s’en prendre à vous.
Attendez d’avoir une bonne base de fan avant de vous mettre trop en avant en sa présence.
Et quand vous le ferez, soyez préparer à en subir les conséquences.
Quelques mots pour conclure
Difficile d’écrire un livre… et pourtant je ne suis qu’à la troisième partie.
Avoir la discipline et le temps nécessaire à l’écriture est la difficulté n°1.
Je trouve encore assez facilement l’inspiration mais je doute de la qualité de ce que je produis…
N’hésitez pas à me conseiller !
Ecriture du livre : « Guide de survie au pervers narcissiques en entreprise » Identifier un pervers narcissique !
Bonjour !
Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !
C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog
Vous aurez ainsi accès à l’ouvrage complet ainsi qu’à d’autres ressources disponibles sur le site!!!
Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.
Avec un jour de retard mais avec le double de mots ;-), voici la deuxième partie.
Elle n’est pas encore relue mais est extrêmement riche d’expériences personnelles.

Qui sont les harceleurs, les pervers narcissiques (appelés dans le jargon PN) et comment les identifier ?
Le pervers narcissiques, un phénomène de mode ?
Dans les années 2010, le concept pervers narcissiques a été très à la mode.
Le terme est devenu tellement vague que le patron un peu trop autoritaire, le compagnon désagréable, le voisin envahissant en étaient qualifiés.
De nombreux articles ont été rédigés sur le sujet disant un peu tout et n’importe quoi…
Cet engouement a été tel que même des sites comme TOPITO a proposé des TOP des personnalités narcissiques dans vos séries télé !
Les médias ont fait leurs « choux gras » de ce concept proposant de nombreuses émissions à ce propos.
L’existence et l’omniprésence de ces personnalités malfaisant a été tellement mise en avant que nous avions / avons tous l’impression d’en connaitre !
Et pourtant… je vais surement vous surprendre mais ce terme est complétement creux…
Les pervers narcissiques n’existent pas !
Enfin c’est ce que disent une bonne partie de la communauté des psychologues.
Pour eux, le terme est déjà, en lui-même, un pléonasme, le pervers étant par sa nature même narcissique.
De plus, la bible des psys reprenant toute les maladies mentales (le DSM-5) n’en fait pas référence.
Pourtant le terme a été défini par le psychanalyste Paul-Claude Racamier. Le PN souffrirait d’un moi lacunaire et aurait besoin de se nourrir chez les autres pour compenser son narcissisme défaillant. Une espèce de vampire de l’amour propre.
En simplifié, il n’a pas beaucoup d’estime de lui-même et a besoin de rabaisser les autres pour se sentir bien.
On affuble souvent de ce qualificatif les personnes agressives qui ne font de cas du mal qu’elles peuvent faire à autrui.
Vous l’avez donc compris… il n’y a pas d’unanimité sur l’appellation et sur l’existence même de la pathologie.
Pourtant nous avons tous rencontré des personnes désagréables qui prenaient un malin plaisir à nous rabaisser plus ou moins subtilement. Vous connaissez tous des personnes dont la seule présence vous met mal à l’aise et qui vous laisse sans énergie lorsque vous les quittez…
Personnellement, peu m’importe l’appellation ou l’origine… je pense bien que ce type de personnalités existes.
Des personnes qui rabaissent les autres juste pour oublier leur propres faiblesses… évidemment que cela existe. C’est même un défaut très courant.
Je dirai même que tout le monde le fait ! Il suffit d’avoir eu une mauvaise journée ou quelques soucis au travail et notre humeur en pâtit. Et bien souvent, notre frustration se manifeste sur nos proches. Proches qui par définition seront plus patients ou moins susceptibles de réagir que de purs étrangers ou des collègues qui pourraient répliquer.
Donc d’une certaine manière, nous sommes tous un peu des PN.
Chacun a sa part de narcissisme, ce qui est en fait très sain quand elle reste raisonnable.
Maintenant c’est comme dans tout, il y a des cas plus ou moins graves.
Le problème vient plutôt des actions entreprises dans le but de faire souffrir sciemment autrui. Et là, on tombe dans la vraie pathologie, domaine qui reste le terrain des psys.
Écartons les vrais cas de sociopathies qui je l’espère restent rares. Il nous reste une population d’individus qui ne prennent pas « plaisir » à faire consciemment souffrir mais qui le font quand même dans divers objectifs.
Il ne faut pas être naïf, même si l’on souhaite présenter les entreprises et à fortiori les multinationales comme des organisations où chaque employé œuvre dans l’intérêt de la société (donc du patron et actionnaires dans le modèle capitaliste), la réalité est très différente.
Les motivations des PN et autres harceleurs d’entreprise
Chacun a ses objectifs et intérêts propres. Mêmes s’ils ne sont pas conscients, ces motivations cachées dirigent les comportements et réactions. Je parle bien des buts personnels et non pas des objectifs creux fixés lors des évaluations.
Il peut s’agir de l’obtention de la reconnaissance de son chef qui parfois symbolise la figure paternelle ou la recherche de prestige auprès de ses collègues ou des horaires plus commodes, ou encore plus simplement une promotion avec salaire plus avantageux à la clé… les motivations sont nombreuses.
Bien souvent, la motivation n°1 qui nous pousse à nuire à autrui est l’effet miroir. Cet effet veut que nous nous en prenions aux personnes qui nous rappelle nos propres failles. En l’écrivant, je me rends compte que ceci est assez proche de la définition du pervers narcissiques et renforce l’hypothèse que nous le sommes tous un peu…
Le motivation n°2, selon moi, est la perte de prestige ou d’attention. Typiquement, il s’agit du petit nouveau qui met un peu dans l’ombre les plus anciens, alimentant ainsi les rancœurs.
Je ne pense pas que les motivations plus pragmatiques sont les moteurs principaux… Je pense qu’il y a toujours une blessure de l’amour propre qui justifie les actions mesquines.
Portraits des PN et harceleurs d’après mon expérience personelle
Pour illustrer mon point de vue, je vous propose de revenir sur mon expérience personnelle.
Ma vie professionnelle a commencé, il y a déjà quelques années, comme étudiant -chercheur.
Vous le savez peut-être, le monde académique n’est pas forcement si paisible et bienveillant qu’il n’y parait.
Oui, j’ai bien vécu ce premier job du fait de la richesse des échanges et de la grande autonomie qui était mienne mais j’ai pu observer et subir quelques comportements et attitudes « hostiles ».
Il faut comprendre que, comme partout, il y a une forte compétition entre les chercheurs afin d’accéder aux financements et à la reconnaissance des chefs de départements.
Certains chercheurs se contentent de « fayoter » leur responsable afin de s’en attirer les faveurs, d’autres misent sur leur compétence et leur recherche, d’autres encore n’hésitent pas à saboter plus ou moins consciemment leurs collègues.
Il faut également ajouter qu’il y existe une espèce de système pyramidale des publications.
Les nouveaux entrant travaillant afin de générer des connaissances et publications permettant aux intermédiaires chercheurs et professeurs confirmés d’augmenter leur prestige académique.
Le prestige académique vous permet d’obtenir des postes particulièrement bien rémunérés ainsi que des financements.
Donc quand vous rentrez dans le système, souvent grâce à une bourse d’état, vous êtes un peu la main d’œuvre de base.
Certains responsables en abusent clairement plus que d’autres… mais c’est la réalité du terrain.
Personnellement, je suis tombé sur un encadrant qui n’avait qu’une année d’expérience dans le domaine et qui voyait en moi une manière de remplir son portefeuille de publications.
Ce qui, en soi, ne me dérangeait pas mais qui posa des problèmes quand cette personne voulut régenter mon travail de manière autoritaire sans aucune concertation.
Rétrospectivement, ce n’était pas quelqu’un de foncièrement mauvais mais plutôt une personne inexpérimentée en management et qui avait de grandes ambitions.
Je vous dis cela pour que vous compreniez que, pour moi, 90% des situations de harcèlement ressentis viennent plus d’un manque de compétence en management que vraiment d’une volonté de nuire.
Mais même si les intentions n’étaient pas négatives, les actions entreprises derrières le sont vite devenues.
Frustrées de mon manque de réceptivité à son autorité, mon encadrant entama une campagne de dénigrement. Cette stratégie est surement la technique n°1 des harceleurs et PN en tout genre.
Elle a pour effet d’isoler la personne et ainsi de limiter ses moyens d’action mais également de rassurer le PN ou autres oiseaux quant à la légitimité de son attitude.
Si vous allez « chanter sur tous les toits » que tel collègue est nul et que vos camarades de boulots vont dans votre sens… vous serez d’autant plus convaincu de la véracité de vos dires et n’hésiterez pas à aller plus loin dans la dynamique. De plus, même si c’est faux, vos ragots laisseront des marques.
Pour revenir à ma situation personnelle, cette campagne de dénigrement eu pour effet qu’un chercheur senior cru les allégations et m’appela dans son bureau.
Après un bon savon , je me suis retrouvé découragé au point d’envisager d’arrêter ma formation.
Heureusement, des secrétaires « bienveillantes » avaient entendus les échanges et rapporté ceux-ci au chef de département qui s’empressa de remettre tout le monde à l’ordre.
La situation se calma et je continua ma formation avec succès.
Un point intéressant est que le chef de département pour m’inciter à rester m’a clairement dit qu’il était au courant du comportement inadapté de l’encadrant et que cette personne allait partir à l’étranger plus d’un an.
Ce qui est honteux c’est que l’encadrant obtenu une promotion à son retour de l’étranger alors que tout le monde était au courant de ses agissements inadaptés !
Je vous dis cela pour que vous compreniez que, bien souvent, tout le monde est au courant de ces comportements et les tolèrent. Plus encore, les responsables ne voient leurs intérêts personnels et ne vont pas se mouiller.
Ici, il s’agissait de garder un maximum de personnels sous financement d’état.
Les chefs passent la pommade pour limiter les frictions mais ils prendront rarement de mesures fortes d’écartement dans ce genre de situation.
Pour revenir à la campagne de dénigrement, cette technique a trois objectifs :
- Discréditer pour isoler
- Orienter la perception afin que le groupe se concentre sur les erreurs ou les difficultés et reste aveugle à ce qui est positif
- Saper la confiance en soi de la victime afin qu’elle n’entreprenne plus rien, qu’elle commette des erreurs sous l’effet du stress ou qu’elle démissionne.
J’ai terminé ma formation mais je suis persuadé que si j’avais pu travailler dans une ambiance plus constructive et bienveillante j’aurais probablement pu accéder à des fonctions d’enseignements et de recherche.
L’impact sur ma personnalité a été très faible et je ne me suis pas retrouvé « détruit psychologiquement ». Juste quelques doutes qui se sont vite évaporés.
Je n’étais clairement pas dans une situation de PN / harcèlement lourd mais je souhaitais partager ceci pour vous faire comprendre que ce genre de comportement est très banal…
Je dirai qu’il s’agit du petit harcèlement quotidien que tout le monde rencontre couramment sans que l’on soir face à un « vrai PN ».
Ma deuxième expérience est assez similaire.
Après avoir terminé ma formation, j’ai rapidement intégré une société multinationale.
Le salaire était intéressant mais je ne savais pas où je mettais les pieds…
J’ai été engagé par un manager en fin de carrière voyant en moi son successeur.
Jeune et naïf, j’avais fait forte impression lors de mes interviews et je fus présenté comme futur responsable à l’équipe.
Celle-ci était composée de collaborateurs plus âgés et expérimentés mais moins diplômés.
Évidemment, quelques anciens qui bridaient la place ne furent pas du même avis…
Rétrospectivement, cette frustration était palpable lors des entretiens d’embauche durant lequel des questions plus ardues que la normale m’avaient été posées par ces « anciens ».
Je comprends parfaitement le sentiment qui les animaient à l’époque. Personne n’aime voir un petit jeunot diplômé rentrer en fonction dans l’optique de devenir le chef.
Mais d’un autre côté, le petit jeune ne cherche qu’à avoir un job et tant qu’il respecte ses collègues, il ne devrait pas y avoir de difficulté.
Ces collègues auraient plutôt du interoger le management et tenter de comprendre pourquoi les plus expérimenter n’ont pas été promus !
Bref, me voilà face à un public très critique qui guettait la moindre bêtise pour m’accabler.
Outre les ragots de la machine à café, une stratégie plus, terre à terre, a été mise en place pour me déstabiliser. Cette technique fonctionnait en deux temps :
- Lorsque le personnel était complet, j’étais simplement privé de travail. Celui-ci était géré par les plus anciens et les techniciens. C’était assez amusant car quand je me suis plains de la situation, on me répondit que je devais générer mon travail moi-même !
- La deuxième phase avait lieu à l’approche de congé. Mes collègues accumulaient du travail sans m’en avertir et m’annonçaient la veille de leur départ de ce qu’il y avait à faire. Bien évidemment, le petit nouveau face à une montagne de travail double de ce qui était traité normalement ne pouvait pas faire face. Mais malheureusement pour eux, à leur retour, le travail était fait et géré jusqu’au bout.
Cette anecdote a pour but de vous montrer a quel point la charge de travail peut être instrumentalisée pour nuire. Allant de l’absence totale de travail poussant au désœuvrement à la surcharge ayant pour but de faire plier sous le poids.
Rétrospectivement, je n’aurai pas du tout prendre sur mes épaules et insister sur le fait qu’il n’était pas normal que tout le monde sauf moi prenait congé en même temps.
Autre point intéressant, à leur retour de congé, frustré que tout le travail était réalisé, mes camarades de travail trouvaient toujours quelques choses à reprocher dans ce qui avait été fait en leur absence.
Comme quoi, on peut faire tout ce que l’on peut… si votre encadrant a envie de vous faire un reproche il trouve toujours.
Après quelques mois de ce régime, je finis par me plaindre directement de la situation aux ressources humaines. Je demandais que l’on me change de service.
Je fus assez étonné de l’effet de ma demande.
Le manager de département fut appelé et réprimandé pour son manque d’encadrement.
Les personnes à l’origine du comportement n’ont pas été, à ma connaissance, inquiétées.
Et moi, je fus licencié.
Lors des quelques derniers mois à prester, je pus travailler directement avec le chef de département. Il s’agissait des mois d’été et nous étions les seuls à être présent.
Le chef me dit ouvertement qu’il était content du travail réalisé ces dernières semaines et qu’il était dommage que je n’avais pas montré ces qualités plus tôt !
Évidemment, il ne s’était pas intéressé à la situation avant d’été appelé lui -même au RH.
Par ce paragraphe, je voulais souligner l’importance du manager d’équipe dans la dynamique de groupe.
Si celui-ci est proche de son équipe et se rend compte personnellement des contributions de chacun, ce genre de phénomènes se met plus difficilement en place !
Pour moi, le harcèlement d’équipe vient surtout de la faiblesse du responsable !
Autre point important, se plaindre au RH s’est foncer (bien souvent) dans le mur.
Le but des RH et de la direction est de « limiter » les problèmes. Et pour ce faire, écarter une personne (jeune et naïve) victime de harcèlement est la manière la plus efficace de traiter la difficulté.
La troisième expérience professionnelle eut lieu également dans une multinationale.
Malheureusement, bien que la mentalité des multi ne soit pas « très positives », celles-ci restent les principales pourvoyeuses d’emploi dans ma région.
Donc me voilà reparti pour le cirque d’entreprise…
Fort de mon diplôme, j’entre dans une position de responsable projet.
Je dois travailler avec une petite équipe d’une dizaine de personnes qui assurent le travail technique.
Mon supérieur hiérarchique, en fin de carrière, est en charge de cette équipe qui est principalement constituée de personnes plus jeunes que moi.
Je commence donc mes premières journées de travail.
Curieusement, rien n’est prêt… pas de poste de travail, pas d’ordinateur…rien. Ce n’est pas bien grave, j’emprunte l’ordinateur d’un collègue pour débuter les formations théoriques.
Après quelques jours passés à la théorie, j’arrive logiquement à la pratique.
Pour ce faire, le responsable d’équipe m’attribue un parrain et indique que je dois apprendre le métier à la base, donc job technique. Ce que je trouve très bien !
Et c’est là que commence les problèmes… Le chef m’a, encore une fois, présenté comme étant « une perle rare » qui n’a pas besoin de beaucoup de formation.
Ce qui a encore une fois eu l’effet d’énerver mes collègues et de clairement limiter le temps imparti à ma formation.
Évidemment quand vous entrez dans un nouveau job, d’autant plus dans la partie technique, il vous faut apprendre « les gestes », le savoir-faire typique de chaque métier. Et cela, un diplôme ne peut vous l’apprendre.
A défaut, d’avoir quelqu’un qui m’apprenne avec bienveillance cette partie, j’ai été contraint de me former par essai – erreur.
Et quand quelqu’un qui vous est vendu comme le mouton à 5 pattes commet des erreurs… c’est inadmissible !
La chose la plus amusante est que les personnes qui devaient corriger ce travail étaient les personnes que j’allais devoir encadrer à court terme…
J’ai souligné plusieurs fois que la situation était partiale mais les responsables ont fermé leurs oreilles comme bien souvent.
Je m’englue donc dans cette position de « pseudo-manager » faisant le travail technique (pour lequel il n’est pas formé) et évalué par ses futurs techniciens (expert des tâches demandées).
Plusieurs mois passent…
De nouveaux bureaux de type paysager sont construits. Une partie est destinée à l’encadrement et l’autres aux responsables techniques.
En toute logique, ma fonction et mon diplôme indique que je dois aller du côté encadrement ; en pratique, me voici de côté technique.
Ceci aurait pu être très bien avec une équipe constructive dont le but est de faire avancer les projets mais ici l’objectif (avoué ou non) était tout autre… Il était clairement de me pousser à la démission pour éviter les indemnités et l’impact négatif sur le manager direct.
Étant en prise direct avec mes détracteurs, la situation empire.
Je finis par m’en plaindre à la direction.
Deux semaines plus tard j’étais licencié d’un commun accord. Le problème est… que je n’étais pas d’accord.
Mais bon, encore un fois, je laisser passer. Je trouverai bien un nouveau job.
Je preste mon préavis.
Ayant droit à quelques jours pour recherche d’emploi en plus de mes congés à solder, je suis moins présent au travail.
Mes collègues ayant noté mes absences trouvent anormal que j’ai autant de congés… et vont jusqu’à fouiller mes affaires personnelles pour trouver ma feuille de présence.
Ils comprennent alors que j’ai été licencié.
Curieusement, ils deviennent beaucoup plus sympathiques et je ne commets plus « d’erreurs ».
Si on s’intéresse à la dynamique de groupe de cette équipe, il y avait un meneur et deux suiveurs.
Le dominant était tel que même ses responsables hiérarchiques n’osaient rien lui dire. Les suiveurs ne faisaient que colporter les ragots.
Le reste du groupe se mettait au diapason et personne n’osait contredire l’autorité du chef autoproclamé.
Le vrai manager laissait faire ne sachant pas comment réagir et ne voulant pas gérer cette situation quelques années avant sa pension.
Il y avait bien quelques individus « bienveillants » qui m’indiquaient ne pas comprendre le comportement du groupe ou me rassurant sur la qualité de mon travail. Mais visiblement pas suffisamment pour changer la perception générale.
Retrouver un emploi n’a pas été un problème… le problème vient plutôt de l’impact cumulé sur ma carrière et sur ma confiance en moi.
Jeune, on néglige souvent ce genre d’expérience malheureuse. On se reconstruit.
Mais après quelques années, on se dit : « et si cela s’était bien passé… où en serais-je ?
Ces deux dernières expériences sont très proches.
Le problème étant la manière dont j’avais été présenté et l’existence de problèmes sous-jacents : un manager faible ne sachant pas encadrer les personnalités fortes de son équipe.
Je vous dis cela pour que vous compreniez que le problème ce n’est pas vous ! C’est souvent une situation pourrie qui est révélée quand quelqu’un de nouveau arrive et remet en question la structure.
Le cas suivant est un peu différent…
Je retrouve un emploi assez rapidement comme responsable projet avec une petite équipe pour une PME.
Mon responsable est un peu plus jeune que les précédents. Il a une dizaine d’année de plus que mois et est encore assez loin de sa pension.
Ayant une bonne expérience technique et la reconnaissance de sa direction, il a une position forte et est écouté.
Mon équipe est très bien. Les âges et profils sont variés. Il n’y a pas de personnalité « trop forte » qui a un compte à régler avec ses responsables.
La situation est donc très différente et positive.
Quelques années passent… je développe ma propre expertise.
Je réussis brillamment quelques projets au point de commencer à éclipser involontairement mon responsable et à me faire remarquer par le direction.
Mon chef le prend assez mal et coupe la communication.
Commence une forme de « harcèlement » très différent de deux précédents pour peu que les deux derniers rentrent dans cette catégorie.
Ici la mécanique s’apparente à la définition même du harcèlement et le profil de mon responsable rentre plus dans la catégorie PN, pour peu qu’ils existent.
La première technique utilisée fut la rétention d’information et l’absence de travail.
Du jour au lendemain, me voici sans aucune tâche à accomplir et sans information utile.
Difficile de justifier mon utilité dans ce contexte…
Ayant un peu plus d’expérience, je m’organise et trouve de nouveau canaux d’informations et de travail.
J’entre en contact direct avec la direction et les clients. Ce qui a le don d’énerver mon PN.
Deuxième technique que je connais maintenant très bien : la campagne dénigrement.
Je deviens, en un jour, incompétent ! Alors que cela fait plusieurs années que je travaille pour la même boite et que mes évaluations sont bonnes…
Ici aussi, mon expérience m’a enseigné à réagir correctement. Je parle de la situation à mes collègues qui me confirment le problème relationnel du PN.
Le fait, d’avoir pu faire mes preuves avant que le PN ne révèle sa vraie nature et ne me prenne en grippe, a été un grand avantage. Il est plus difficile de discréditer quelqu’un qui a des alliés.
Troisième technique qui était toute nouvelle : diviser pour mieux régner.
Non content de me diminuer en public, il choisit quelques-uns de mes collègues à mettre en avant.
Des exemples qui, selon lui, sont les éléments forts. Pour ce faire, il prend des personnes qui jusqu’alors n’avaient pas vraiment retenu son attention et qui n’avaient pas de bons résultats et commence à en faire la promotion.
Pourquoi pas… chacun doit avoir sa chance. Mais il faut garder un peu de justice !
D’un autre côté, il profite de ses nouveaux alliés achetés via ses faveurs pour en faire des « béni oui oui » et renforcer sa campagne de désinformation.
J’investis deux fois plus d’énergie auprès de ses collègues pour maintenir le bateau à flot et éviter de couler sous le coup des décisions douteuses.
Quelques années plus tard, ce management eut pour conséquence des erreurs graves et la perte de clients.
M’étant inscrit contre ces pratiques et ayant informé des erreurs en question, je n’ai pas été impacté directement par les foudres de ma direction.
En revanche, le manager a été écarté de sa fonction et les suiveurs rappelés à l’ordre.
Je fus promu à la place de l’ancien responsable.
Je voulais souligner dans ce petit paragraphe les points suivants :
- Les stratégies utilisées sont souvent les mêmes : discréditer, décourager, empêcher que le travail ne se fasse et semer la zizanie.
- Le harcèlement peut venir de tous les côtés : collègues directs, supérieurs et même des personnes que vous encadrez
- Le PN seul n’est pas grand-chose en entreprise, il a besoin de sa cour.
- Il y a toujours, à mon avis, un moment où vous apparaissez comme une menace pour le PN et qui sert de déclencheur.
- Le PN est convaincu qu’il a raison et ses fans le rassurent dans son action.
- Il ne faut jamais s’isoler. En revanche, se trouver rapidement des alliés est plus qu’utile !
Je disais à l’instant que le harcèlement peut venir de toutes les directions…
Je vais illustrer ce propos par la dernière petite anecdote.
Une personne que j’encadrais, probablement influencée par les petits jeux du PN, s’est mis en tête que je n’étais pas la personne adéquate pour manager.
Pourquoi pas ? Je suis loin d’être parfait et je peux commettre des erreurs… Il faut toujours écouter les critiques constructives !
Le problème est que, dans ce cas, la personne refusait systématiquement toute consigne et allait se plaindre régulièrement à la direction.
Comme toute « bonne » direction, celle-ci vu l’individu plus comme un problème qu’autre chose et ce dernier se retrouva en difficulté.
Mais bon, c’est toujours assez désagréable pour un manager… surtout qu’en pratique, rien de concret ne pouvait m’être reproché.
J’aurai pu me retrouver en position d’ harceleur voir de PN si j’avais un penchant pour faire souffrir autrui.
Mais non, au contraire, je retendus la main vers la personne à de nombreuses reprises afin de pacifier la situation.
J’ai défendu plusieurs fois ses intérêts et lui ai donné des tâches gratifiantes parfois au détriment d’employés plus méritant. Mais visiblement, ce n’était pas assez.
Des personnes qui adoptent des mauvais comportements pour de mauvaises raisons
Voilà j’arrive à la fin de ce chapitre… contrairement à ce qui était annoncé je ne vous ai pas brossé le portrait des PN et harceleurs types. J’ai préféré vous partager mon expérience personnelle du harcèlement.
Je pense que les vrais PN (pour peu qu’ils existent) sont rares et que la plupart du temps on se retrouve face à des personnes qui se mettent dans un « mode de défense » qui justifie toutes leurs mauvaises actions ! Ils sont alors aveugles à leur propre comportement et rejettent toute la faute sur leurs victimes.
Je le répète, ce ne sont pas tous de mauvaises personnes… Ce sont des personnes qui adoptent des mauvais comportements pour de mauvaises raisons.
Le problème est qu’une fois qu’ils sont convaincus, il est impossible de les faire changer d’avis.
Du moins, c’est mon point de vue de « non-psychologue ».
Je rappelle encore une fois… je ne parle pas des cas pathologiques !
Écriture du livre : « Guide de survie aux pervers narcissiques ».
Bonjour !
Je vous partages ici un extrait de mon livre : « guide de survie aux pervers narcissiques en entreprise »… qui compte une centaine de pages !
C’est un beau cadeau que je vous fais… la seule chose que je vous demande c’est de vous abonner au blog
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Pour ce faire, remplissez votre adresse mail ci-dessous.
Voilà, je débute un nouveau projet ! Et quel projet… l’écriture d’un livre sur un de mes sujets de prédilection : « le harcèlement professionnel et les pervers narcissiques au travail » Ce n’est pas un sujet facile mais c’est un sujet que me touche personnellement et que je souhaite le partager.
L’objectif est de rédiger environ 2000 mots par jour ! A ce rythme, je compte termine le livre en 30 jours… du moins le premier jet. J’invite la communauté à lire, commenter voir corriger… Merci d’avance.
Les premières lignes que je rédige aujourd’hui ne sont qu’une entrée en matière… mais il faut bien commencer quelque-part !
Alors bonne lecture pour ce premier jet de mon premier livre.

Avant-Propos
On a tous plus ou moins connus des situations de harcèlement… Au travail ou dans la famille, il s’agit de ces petites actions du quotidien qui nous font nous sentir mal sans que nous sachions vraiment pourquoi.
Il peut s’agir de votre boss qui vous impose des heures supplémentaires sans que ce soit réellement nécessaire ou d’une vieille tante qui vous culpabilise systématiquement de ne pas aller la voir.
Les situations et formes de harcèlement sont variées et souvent anodines…
Souvent on accepte sans broncher. Ne sachant comment réagir, pensant qu’il n’est pas utile de rentrer en conflit ou, pire encore, croyant que la situation est « normale ».
Le problème est, qu’à force, le malaise s’installe, la situation s’amplifie au point de ne plus être supportable. Et là c’est la rupture. La crise de nerf, le burn-out ou quelle que soit l’appellation le : « c’est assez ! ».
Le problème est que cette « rupture » est souvent dévastatrice et couteuse pour la victime du harcèlement. Souvent les « spectateurs » ne comprennent pas ce qui ce passe et juge négativement la personne au bout du rouleau…
Étant assez affectif, j’ai souvent été confronté à ces petits abus du quotidien.
Parfois, il ne valait effectivement pas la peine de réagir. Mais à d’autres moment, j’aurai dû m’affirmer et me défendre plus rapidement!
Plus particulièrement dans ma vie professionnelle, où l’acceptation de l’inacceptable m’a coûté du temps, du bonheur en famille, de l’argent et ma santé.
J’aurai pu me dire que c’était du passé… que maintenant ma vie professionnelle et personnelle sont stables et que je peux tourner la page.
Mais je pense qu’il était de mon devoir de partager mon expérience dans mon blog « introverti.news.blog » mais également dans ce livre.
J’écris pour tous ceux qui vivent ce que j’ai vécu et qui ne savent pas quoi faire.
Courage ! Quelle que soit la situation, nous ne sommes jamais vraiment seul et nous pouvons toujours réagir.
Ce que vous trouverez dans ce livre
Dans ce livre, vous trouverez :
- De nombreuses anecdotes qui me sont arrivées personnellement ou que mes proches et amis ont vécues.
- Des parades pour limiter les influences négatives et les dégâts du harcèlement quotidien
- Des techniques qui m’ont permis de désarmer « mes » harceleurs.
- Mon expérience personnelle
Ce que vous ne trouverez pas dans ce livre
J’aurai bien voulu vous donner la clé qui vous libèrera de la situation dans laquelle vous vous sentez enfermés.
Mais j’en suis désolé, je ne vous connais pas personnellement et ne peut vous donner de solution sur mesure.
Tous les cas de harcèlement sont spécifiques.
Même si certains points communs les rassemblent, chaque harceleur a ses caractéristiques propres. Certaines actions fonctionneront à merveille sur un et absolument pas sur un autre.
Je ne vais pas vous mentir, c’est à vous de trouver l’échappatoire ! Ce livre pourra vous y aider mais ce n’est pas l’unique solution.
Vous ne trouverez donc pas dans ce livre :
- Un plan de sauvetage à suivre pas à pas pour vous échapper de l’emprise de votre manipulateur
- Des techniques oratoires vous permettant de prendre l’ascendant sur des personnalités fortes
- Un remède miracle à votre amour propre blessé
- Une formation de gestion des personnalités manipulatrices
- Contrairement, à ce que le titre indique… ce n’est pas LE guide de survie au PN. Il s’agit plus d’un recueil d’expériences qui pourront vous être utile !
Comment lire ce livre
Vous ne pourrez probablement pas appliquer chaque conseil donné dans ce livre.
Mais s’il y en a un seul qui peut vous aider, un tant soi peu, cela en aura valu la peine que je l’écrive.
J’ai organisé ce livre en grandes questions.
Ces questions portent plus particulièrement sur le harcèlement professionnel.
- Qui sont les harceleurs, les pervers narcissiques (appelé dans le jargon PN) et comment les identifier ?
- Quelles attitudes adopter pour dissuader les PN de tout poil ?
- Quelles sont les manœuvres classiques des manipulateurs et comment s’en prémunir ?
- Comment se sortir des griffes d’un PN ?
- Comment se reconstruire après s’être fait écraser par un PN ?
Il s’agit d’un vaste programme qui devrait intéresser plus d’un.
Loin de moins de vous inviter à entrer en guerre contre les PN ! Je souhaite juste vous aider à surmonter la situation.
Lisez le livre comme bon vous semble. Parcourez les questions dans l’ordre qui vous intéresse, complètement ou partiellement…
Le plus important est que vous en tirez quelque-chose d’utile, une idée qui pourra améliorer votre quotidien
Les lecteurs du blog auront la chance de découvrir le livre, à l’avance ! En effet, je publierai les chapitres du livres au fur et mesure de son écriture.
Dissuader les pervers narcissiques, se prémunir des manœuvres des manipulateurs, sortir des griffes d’un PN ou se reconstruire après un harcèlement ?
Oui, c’est possible. Ou du moins cela a été possible pour moi.
Je dis bien que cela a été possible pour moi, dans ma situation !
J’ai pu m’en sortir principalement par essai et erreur, en investissant beaucoup de temps et de ressources émotionnelles.
Ce que j’essaie de faire à travers ce livre c’est de vous faire gagner du temps et d’éviter que vous vous preniez les mêmes coups que moi.
Mais ne soyez pas naïfs, même avec les meilleurs conseils du monde, vous devrez vous faire votre propre expérience. C’est un chemin et cela prendra du temps.
On n’a rien sans rien.
Vous trouverez dans ce livre et sur le blog plusieurs idées. Des idées que vous avez peut-être lues ailleurs mais surtout des idées issues de mon expérience personnelle.
Je ne saurai être exhaustif dans ce domaine… Ce ne sont pas des recettes de cuisine qui fonctionnent quasi à tous les coups. On touche au domaine de l’humain et l’humain est, par nature, imprévisible !
Passez à l’action aujourd’hui.
Un proverbe chinois dit :
« Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le Deuxième meilleur moment est maintenant ».
Il ne sert à rien de tourner en boucle sur ses échecs… sur ce que l’on aurait dû faire ou dire.
Revenir en arrière est stérile. La seule chose que vous pouvez faire maintenant c’est agir !
Je ne vous dis pas de faire n’importe quoi mais plutôt de mettre en place les actions qui vous permettront de vous en sortir dès aujourd’hui.
L’important est moins la connaissance que se mise en pratique.
Vous pourrez lire des centaines de livres sur le sujet mais cela ne changera en rien la situation.
Donc AGISSEZ !
A propos de l’auteur
Introverti est mon nom de plume comme ils disent.
Un nom emprunté qui me permet de ne pas mélanger mes vies.
Mon travail actuel de salarié m’épanouit.
Mais je ne pense pas que discuter ouvertement de mes expériences professionnelles passées soient bien perçu. Et je ne souhaite pas mettre ma position actuelle en difficulté.
Très jeune, j’ai été victime de harcèlement scolaire. J’étais le petit nouveau qui n’avait pas d’ami et qui était la cible privilégiée des brutes de la cours de récré.
Intello, et par la suite dépisté « haut potentiel » (comme ils disent), je ne rentrais pas dans le moule et me faisais donc rejeter.
Plus tard, je me suis épanoui dans le supérieur. Bien que la compétition y est dure, j’ai me suis senti bien durant cette période.
Arrivant dans le monde professionnel, cela a été une sérieuse déconvenue.
L’idée d’être utile à la société, de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice à vite été balayée par les intrigues de bureau et les chefaillons en manque d’amour propre.
Mais je ne vais pas développer ceci ici. J’aborderai ces expériences pros dans les chapitres suivantes.
Tout ce que je vais dévoiler dans ces paragraphes, c’est que j’ai eu droit à des situations d’harcèlement professionnel qui m’ont mené à des « démissions – licenciements ».
Évidemment quand on est dans cette situation, on lit beaucoup sur le sujet, on discute et on analyse… donc je me suis constitué mon expérience dans mes lectures et sur le terrain !
Non pas comme psy mais comme personne subissant le harcèlement… tout comme vous.
Je partage donc votre ressenti !
Plus tard, la situation s’est améliorée. Les harceleurs, PN et autres collègues mal intentionnés ce sont / ont été éloignés.
On ne le croirait pas comme cela mais souvent la situation change d’elle-même.
Puis, après avoir développé mes compétences en management et avoir suivi de nombreuses formations en développement personnel, je me suis dis que mon expérience et ma maniére de voir le problème devait être partagée.
Mon affinité pour l’écrit m’a donc conduit à l’écriture d’un blog (intriverti.news.blog) et maintenant d’un livre que je débute ici.
Remerciement
Je tiens à remercier toutes les personnes qui me sont proches et qui m’ont d’une manière ou d’une autre aidé à rédiger ce livre.
Paradoxalement, je souhaite souligner l’importance des nuisibles qui m’ont, un temps, gâcher la vie !Sans eux, je ne serai pas qui je suis et cet ouvrage ne verrait pas le jour.
Également, je remercie tous les auteurs qui m’ont fait prendre conscience de qui j’étais et de comment je devais réagir…
Guide de survie au pervers narcissiques, un premier jet
Voici donc le premier jet de mon livre… je me rends compte qu’écrire 2000 mots par jour va être difficile.
Jongler entre plusieurs activités et ma vie familiale sera un sacré challenge.
A demain pour la suite… Si la motivation ne s’évanouit pas d’ici là.