Le « nouveau » Marketing ou comment se faire apprécier et instaurer la confiance ?

Nous ne sommes pas encore en quarantaine mais à la vitesse avec laquelle l’épidémie (médiatique) de notre nouvelle star coronavirus va… cela ne saurait tarder. Donc afin de m’habituer au confinement, je me suis remis un peu à la lecture des mes bouquins de marketing…

Alors aujourd’hui, petit résumé de ma lecture de l’art de l’enchantement de Guy Kawasaki…

Franchement, il y a beaucoup d’auteurs qui nous ont fait cette promesse… en passant par le « mal-nommé » : Comment se faire des amis… mais bon j’attends de voir.

Entrepreneurs… devenez des enchanteurs…

Ah ah ah, elle est bonne… on va se transformer en Merlin…

Pour ce faire, il nous faut travailler sur les axes suivants :

  • La maitrise de soi… cela ne fait pas de tord en effet. J’ai bien souvent envoyé balader un collègue / voir un patron quitte à m’en morde les doigt par après 😉 ou pas…
  • L’autorité – la compétence et la crédibilité. Les trois vont ensembles et se nourrissent l’une de l’autre. Je nuancerai par le fait qu’être compétent ne sert à rien si personne n’est au courant… donc faites valoir vos compétences. Mettez vous en avant. Publier dans son coin sans diffuser est une perte de temps…
  • La générosité. Et hop, un petit peu de réciprocité. C’est la base de toute interaction sociale.
  • L’imagination. Oui, il faut être imaginatif pour se démarquer dans ce monde saturé d’information…
  • L’enthousiasme, l’engagement et susciter la sympathie. Des critères qui vont également ensembles. Difficile de susciter la sympathie / la confiance quand on ne croit pas en son travail / ses idées… la première personne que l’on doit convaincre c’est soi-même.

Qu’est ce que l’enchantement ?

L’enchantement est le fait de combler / dépasser les besoins / les attentes d’un client. Il s’agit d’une approche morale / éthique de la vente qui ne repose donc pas sur de la manipulation / des fausses attentes.

En gros, c’est l’approche inverse des vendeurs de rêves. C’est miser sur la qualité et s’assurer de satisfaire les attentes du client. C’est construire une relation avec celui-ci afin d’affiner ses besoins et puis de proposer un produit optimisé pour répondre à ses attentes. C’est du sur-mesure.

Les techniques pour se faire aimer

Chouette… j’attends cela depuis mon adolescence 😉

Pour ce faire, il faut devenir un « mensch »… c’est quoi cette bête ???

En gros, c’est quelqu’un qui inspire la confiance… c’est du yiddish pour dire : « quelqu’un de bien »

Bon… en vrac voici les conseils que je retiens pour être un bon « mensch » / inspirer la confiance :

  • Sourire… Non mais c’est pas possible? Tout cela pour m’entendre qu’il faut sourire… déception 😦 L’auteur nuance en disant qu’il faut entretenir des pensées agréables pour ce faire.
  • Ne pas trop se démarquer. S’habiller comme tout le monde. Bon là, je suis plutôt d’accord avec le fait qu’il faut rentrer dans le troupeau.
  • Susciter la confiance… poignée de main ferme, contact visuel, phrase courte, positive incitant à l’action… Politesse. Ok, Ok, un peu cliché mais pourquoi pas.
  • S’intéresser aux autres, se trouver des points communs
  • Être honnête, tenir ses promesse, ne pas faire de tord, ne pas critique / blâmer trop vite, accorder le bénéfice du doute
  • Être poli même avec les gens que vous n’aimez pas / vous ont fait du tord. Ne pas interrompre…
  • Embaucher des gens plus intelligents que vous. J’aurai plutôt dit : faire preuve d’humilité et ne pas prétendre tout savoir…

Donc vous l’aurez compris, il s’agit du cliché de l’entrepreneur – leader qui entraine dans son sillage ses collègues, clients… qui travaille sur le relationnel plutôt que de chercher à imposer ses idées.

Il y a du vrai la dedans… mais cela reste un peu trop beau pour être vrai. Une telle approche envoi le signal d’un candide prêt à se faire avoir par le premier escroc venu. Je pense qu’il faut savoir montrer les crocs pour se faire respecter.

Trouver le saint Graal des produits

Autrement dit l’adéquation produit – marché.

Il faut pour ce faire répondre à cinq impératifs ; Servir, équilibrer ???, résoudre un problème, créer un besoin, améliorer – simplifier la vie.

Évaluer ce qui pourrait être négatif/ fatal pour votre produit. C’est ce que l’auteur appel l’analyse pré-mortem. Personnellement, je préfère une approche Lean Startup… lancer son MVP le plus vite possible et boucler.

Un bon lancement produit

Pour le discours de vente… faite court, simple, utiliser des métaphores et des comparaisons.

Utilisez l’art du storytelling… mettez en avant les points fort.

Personnellement, une approche pure storytelling ne me semble pas si honnête que cela… il faut pouvoir expliquer pourquoi c’est la meilleure solution pour le client sans lui raconter des histoires.

Rassurez les plus réticents

Pour sécuriser le client (et son entourage), il faut utiliser les bonnes données qui feront écho chez lui. Rien de tel qu’une démonstration ou faire appel à des témoignages. Créer la rareté ou une offre temporaire, spéciale… sont de bonnes options. Ici aussi, on est loin de l’honnêteté du « mensch »

Un enchantement durable

Je suppose que c’est ici que la différence entre les « vendeurs de rêves » et le « mensch » se fera…

Il faudrait donc viser un produit/ service qui rencontre les besoins (conformité) qui permet l’identification à des valeurs propres à la marque (innovations, familles…), et finalement l’intériorisation (le client devient un ardent défenseur de votre marque).

OK, on est sur le cas Apple…

Il faut donc fédérer une communauté autour d’une cause/ des valeurs afin de créer un écosystème (blog, forum, Facebook…) qui devient un outil de marketing à son tour. Il faut viser l’hétérogénéité dans cet écosystème pour attendre le plus de niches possible et d’accéder à des compétences diverses…

Push & Pull

Push correspond à la diffusion de votre informations / post / pub…

Pour faire un bon push, il faut :

  • Une bonne personnalisation : visuel, une marque facilement identifiable, titre accrocheur – ciblé…
  • Une intro en béton pour bien vendre votre histoire (vendeur de rêves…)
  • Une bonne histoire (bien théâtrale…), courte et bien interprétée afin de susciter l’adhésion du public.
  • Une diffusion « professionnelle » par de nombreux canaux : mail, Twitter, Facebook, Youtube…

Pour un bon pull, il faut :

Un bon site web et tout ce qu’il lui est associé… avec un contenu riche et pertinent.

En gros un bon SEO qui vous fera remonter dans le haut des recherches.

Maintenir le mouvement…

Une fois la machine à enchantement lancée… il faut l’alimenter.

La machine tournera grâce à vos employés, vos « bénévoles », vos membres… il faudra donc bien les traiter… pour ce faire :

Donner du sens/ des objectifs et des responsabilités/ autonomies

Donner les moyens pour réaliser leurs missions / formez-les.

Maintenez l’enthousiasme par des événements, des fêtes…

Enchantez votre patron ou les personnes influentes ou les blogs/ média influents

Faites sa promotion… exhausser ses souhaits

Entendez vous bien avec vos collègues, ne faites pas trop de vague

Demandez lui de devenir votre mentor…

Avis d’un introverti

L’art de l’enchantement de Guy Kawasaki reprend quelques bonnes recette marketing à la sauce « éthique ». Intéressant de le lire mais ce n’est pas non plus la bible du marketing…

Je pense trop : comment canaliser ce mental envahissant ? Christel Petitcollin

Peut-être faites vous partie de ces personnes qui pensent trop ? Peut-être avez-vous du mal à trouver le repos ou peut-être vous angoissez -vous régulièrement à propos de sujet sur lesquels vous n’avez pas de prise ? Le livre de Christel Petitcollin résumé dans cet article va vous donner quelques pistes pour canaliser ce mental envahissant…

Cet ouvrage aborde le sujet des surdoués / zèbres et brosse le portrait des adultes et enfants surdoués. Il énuméré les caractéristiques – difficultés rencontrées par les sur-efficients mais donnent également des conseils applicables par tous.

L’hypersensibilité des zèbres

Les surdoués sont des êtres hypersensibles

Le surdoué a des sens particulièrement aiguisés. Au point où la surabondance d’informations auxquelles il est soumis en devient dérangeante. C’est ce que l’on nomme l’hyperesthésie.

Cette hyperesthésie peut se manifester par les cinq sens : la sensibilité à la lumière, aux bruits sourds, à l’humidité, aux odeurs, aux gouts…

Les sens peuvent se croiser via la synesthésie. Typiquement associer des couleurs aux lettres, aux sons…

Comme déjà évoqué dans le résumé de « Je pense mieux », je confirme cette sensibilité à la lumière et aux bruits sourds. Mais je pense qu’il en est de même pour tout le monde… Par contre, rien du côté de la synesthésie. C’est une expérience que j’aurai souhaité connaitre 😉

Les surdoués sont des êtres affectifs

Pour les surdoués, le traitement de l’information passe d’abord par l’affectif. Leur implication totale dans tout ce qu’ils entreprennent, leur perception intuitive de leur environnement et leur besoin d’attention constante, les poussent à des réactions excessives et souvent incompréhensibles pour l’entourage.

Ils absorbent l’état émotionnel des autres et peuvent être submergés par leur émotion.

Ce sont des êtres sans malveillance et ils n’envisagent pas que les autres soient capables de méchanceté ou même capables de mentir.

« Pour ma part, je ne rejoins pas complétement l’auteur. Autant, il est vrai que dans un premier temps, j’ai tendance à envisager l’autre comme étant exempt de malveillance et de calcul ; autant, une fois déçu, la mécanique s’inverse et j’ai tendance à envisager chaque acte sous l’angle du calcul et de la manipulation. »

Comment fonctionnent le sur-efficient ?

D’après l’auteur, le cerveau du sur-efficient présente un hémisphère droit dominant. Il aura donc un fonctionnement intuitif / instinctif au contraire d’un fonctionnement type hémisphère gauche : analytique.

Le fonctionnement type hémisphère gauche étant le plus courant dans la population, le sur-efficient se sentira en décalage avec son environnement.

Le zèbre réfléchira en arborescence et non pas de manière séquentielle comme chez les normo-pensants. La question – pensée conduit à une dizaine d’autres et ainsi de suite.

L’information se déplace plus rapidement dans le cerveau du sur-efficient.

La perception intuitive de leur monde les conduit à une forme d’hyper-lucidité. Il ressent les choses mais ne peut les formuler précisément.

Le moral des zèbres est fortement lié à son flot de pensées. Passant de la joie, à la tristesse très rapidement, le sur-efficient doit orienter ses pensées ou du moins les ralentir. Formuler ses pensées à voix haute sera une manière de les ralentir. « D’un autre côté, réfléchir à voix haute quand j’étais adolescent me valu d’être taxé de encore plus bizarre… ».

Le zèbre vit dans le présent, le passé et le futur. Toutes pensées sont évaluées dans le temps avec estimation de son impact, de son origine… bref un sacré va et vient.

Sa mémoire est fabuleuse quand le sujet l’intéresse et au contraire fluctuante quand il s’agit d’un sujet peu intéressant. Également l’émotion est fortement liée à la capacité de mémorisation du zèbre. Dans tous les cas, il sera important de rester confiant dans sa capacité à retrouver le souvenir sous peine de se perdre dans l’émotion.

Le zèbre présente un déficit de sérotonine d’où l’humeur changeante. Il faudra alors suppléer en protéine, faire du sport et de la méditation pour contrer ce déficit.

A chaque zèbre ses rayures

L’auteur suggère qu’il est très important d’identifier le zèbre tôt dans sa vie. « Perso, je suis un zèbre tardif »

Pour ce faire voici une liste de caractéristiques souvent rencontrées chez les profils zébrés :

  • Un affect surdimensionné : le besoin d’être rassuré en permanence…
  • Les sens très développés – l’hyperesthésie.
  • Une curiosité sans fin. Un enfant qui demande sans cesse pourquoi…
  • L’hyperactivité. Avoir de nombreux centres d’intérêts très diversifiés
  • Parler seul afin de structurer ses pensées
  • Et justement, la difficulté à structurer ses pensées

Zèbre ou Asperger

Découvert en 1944 par le pédiatre Asperger, ce syndrome est parfois rencontré dans la population des zèbres. Les caractéristiques de ce syndrome sont également l’intelligence, la gentillesse, la curiosité extrême… les difficultés de communication (visage peu expressif). Leur mémoire est fantastique mais ils souffrent d’un déficit de l’attention ainsi qu’une capacité de coordination faible.

Le lien entre zébritude et Asperger me semble assez clair mais malheureusement, je n’ai pas trouvé de réponse quant à la différence entre zèbre et asperger… La difficulté de communication est-elle plus marquée chez un Asperger ?

L’auteur insiste sur une identification précoce afin de pouvoir adapter son environnement à l’enfant.

Christine Petitcollin souligne également que les tests de QI sont fortement controversés et qu’ils ne doivent en aucun cas être utilisés seuls dans le cadre d’une identification.

Sur-efficient en manque d’amour propre

Le zèbre a une faible estime de lui pour diverses raisons :

  • Ils subissent très tôt le rejet et ne savent pas y répondre, comme les normo-pensant. Il se préfèrera se dénigrer pour justifier le comportement de ses « camarades ».
  • Il ne s’acceptera pas tel qu’il est. Il s’isolera dans son imaginaire. Il sera volontairement provocateur ou aux contraires adaptera une fausse personnalité « faux self » pour se faire accepter.

Le zèbre dans un monde de normo-pensants

Le zèbre rencontrera de nombreuses difficultés en société car :

  • Ses standards et valeurs sont bien au-dessus de la moyenne. Son sens de la justice le rendra moralisateur.
  • Il placera ses valeurs au-dessus de lois et de l’autorité.
  • Il ne comprend pas les implicites.
  • Sa naïveté et son besoin d’être accepté en fera une victime de choix pour les manipulateurs

Pour tenter de palier à ces difficultés, le zèbre doit comprendre le monde des normo-pensants.

Les normo-pensant sont :

  • Hypo-esthésiques. Ils perçoivent moins donc peuvent se concentrer plus. Ils aiment leur perception car elles les rendent vivants. Ils aiment la foule.
  • Ils sont structurés. Leur raisonnement est séquentiel et adorent catégoriser. Ils sont donc plus lents, moins créatifs et critiques.
  • Leur besoin affectif est limité et sont souvent individualistes.
  • Ils doutent peu et de fait sont sur d’eux

« Bon ici, je trouve que l’on est complétement dans le cliché… je connais des non-zèbres hypersensibles et très humain ; des zèbres misanthropes… »

Ce que je retiens de ce passage :

  • Il faut identifier ceux qui nous ressemblent et s’en rapprocher.
  • Il faut être tolérant et s’adapter aux normo-pensants. Être moins intransigeant. Laisser le temps de réflexion…

Comment vivre en tant que sur-efficient ?

  • Premier conseil : s’accepter tel que l’on est, un être imparfait comme tout le monde. Mais soyez fier de vous, aimez votre différence. Acceptez que les autres soient différents de vous. Acceptez qu’il existe des êtres malveillants…
  • « Dompter » ses pensées… ressentir des émotions positives via ancrage. « Personnellement, j’utilise la technique du lieu calme ».
  • Validez (et célébrez) vos réussites, petites ou grandes
  • Organiser ses idées via mind-map. Associez des images, des couleurs pour favoriser la mémorisation. Donner un sens et un contexte aux informations à retenir.
  • Restez rationnel et évitez les jugements. « Autres conseils non repris dans le livre, faites valider votre ressenti plutôt que d’imaginer… »
  • Ayez une vie riche. Apprenez en permanence. Exprimez votre créativité via l’art.
  • Faites du sport et de la méditation.

Avis d’un introverti zébré

Après quelques chapitres d’informations connues de tous… l’auteur m’a intéressé par les quelques conseils donnés en fin de livre. Certes ceux-ci sont assez communs mais ils font écho à mon expérience personnelle. Ainsi contrôler / organiser ses pensées via la méditation, la technique de l’ancrage, le mind-map, l’utilisation de l’art pour exprimer sa créativité… sont des conseils que j’applique quotidiennement avec succès. D’un autre côté, ne s’appliquent-ils pas à tous ???

Je pense mieux – Christel Petitcollin

Après « trop intelligent pour être heureux », je m’attaque à un autre « monument » consacré à la zébritude…

Second livre de Christel Petitcollin sur le sujet. Ici la promesse est d’aider le surdoué à penser mieux.

La promesse sera-t-elle respectée ?

L’éternelle inhibition latente.

Ici aussi, l’auteur reprend le concept d’inhibition latente. Le « surdoué » souffrirait d’un défaut dans le tri des informations / stimulations sensorielles entrantes contrairement aux « normo-pensants ».

Quelques conseils sont donnés pour aider le zèbre :

  • Limiter les agressions sensorielles qu’elles soient visuelles (couleurs, formes…), olfactives ou sonores
  • Travailler sur votre ressenti. Associer la sollicitation sensorielle à quelque chose de plus positif
  • S’isoler si nécessaire

« Dans la famille, nous sommes plusieurs à avoir diverses hyperesthésies. Personnellement, la sensibilité à la lumière, aux bruits lointains, aux odeurs et le toucher (je ne supporte que peu de tissus). Mon hyperesthésie la plus particulière est ma sensibilité à la pression atmosphérique (via l’audition). Je peux ainsi prédire un changement de temps 😉 ».

L’hypersensibilité

Le surdoué va s’impliquer dans tout ce qu’il entreprend au maximum. Il s’emballe rapidement pour une cause ou un groupe mais retombe tout aussi vite à la moindre déconvenue.

Il est extrême dans ses réflexions et actions et ne connait pas le mensonge.

Quelques conseils :

  • Limiter ses combats
  • Prendre de la distance et relativiser
  • Faire la part du vrai du faux

« J’ai effectivement tendance à partir au quart de tour »

L’égo

L’égo du surdoué est fragile. Il a besoin de validation systématique ce qui peut être usant pour l’entourage. « Besoin de validation systématique mais également d’être rassuré que tout va bien… on se remet toujours en question et on pense que quelque chose de négatif va forcément arriver »

Ayez confiance en votre valeur et arrêtez de vous dénigrer ou de mettre autrui sur un piédestal.

La pensée des surdoués

Le zèbre crée des liens entre chaque chose et analyse les données dans leur contexte.

Il a besoin de précision et s’ennuie vite. « Je m’ennuie très vite… les réunions d’équipe sont un calvaire… j’ai envie de sauter à la conclusion mais si je le fais, on me regarde comme un extra-terrestre. Le travail routinier ou procédurier me sape le moral ».

Son fonctionnement rappelle celui de l’autiste qui est, de plus en plus qualifié d’état et non plus de maladie.

D’où vient les surdoués ?

Le zèbre, tout comme l’autiste, présenterait un défaut lors du tri neuronal qui a lieu entre 2 et 3 ans.

Ce qui induit :

  • Des difficultés à s’adapter à de nouvelles situations
  • Le besoin de terminer chaque tâche entamée
  • Des difficultés sociales liées à la peur du rejet
  • Une incapacité à mentir

« Difficulté sociale, trop d’honnêteté… j’avoue… »

D’autres théories tentent d’expliquer les particularités des surdoués.

  • La structure de la cellule familiale où un parent serait un sur-efficient et le second un manipulateur. Il y aurait donc une forte composante génétique couplée à l’histoire personnelle.
  • La théorie du jumeau perdu et le manque qui en résulte

« Je pense que personne ne connait la vraie raison de la zébritude… surement une part d’inné et une part d’acquis comme dans tout. La théorie du jumeau me semble un peu perchée… »

Spiritualité du surdoué

Ici l’auteur présente le chamanisme comme étant une spiritualité adéquate aux sur-efficients.

Le besoin d’affectif, l’absence de hiérarchie e et l’humilité liée à cette spiritualité conviendrait parfaitement aux profils des surdoués.

« Non, je ne me mettrai pas au chamanisme 😊 »

Les sur-efficient en société

Dans ce monde agressif, superficiel et cruel, le surdoué ne se sent pas à sa place.

Il perçoit la réalité avec finesse et met le doigt où il y a des problèmes alors que le normo-pensant n’en a même pas conscience. Cette différence de perception est « l’aliénation sociale » dans laquelle le surdoué vit quasi en permanence.

« J’ai donc appris à me taire en société… ne surtout pas perturber le fonctionnement/ raisonnement des équipes, personnes… »

D’un autre côté, le surdoué souffre également « d’aliénation mentale » car il a tendance à faire trop confiance à l’individu jusqu’à preuve du contraire.  « Pas faux… »

Le sur-efficient essayera toujours de créer du lien quel que soit la situation, ce qui passera pour de la soumission. Il sera incapable d’adapter son comportement au rang, ce qui pourra passer pour de l’irrespect ou de la faiblesse.

Il aura tendance à surestimer les autres et se sous-estimer lui-même. Il se sentira en décalage et fera des efforts pour se faire apprécier mais sans y arriver. Il aura difficulté à tenir des conversions « passe-temps » qui lui paraitront inutiles mais qui sont le ciment du lien social.

Ses soifs d’authenticité et de précision feront fuir ses interlocuteurs.

Le sur-efficient au travail

Le surdoué est souvent en souffrance au travail. Ses standards élevés en termes d’honnêteté, d’efficacité… le rend incompatible avec des organisations où la politique est plus utile que la compétence. Son abnégation et son aversion pour l’argent en font également une victime de choix pour les escrocs.

Pour être heureux au travail, le surdoué doit identifier sa « zone de génie » ; à comprendre, les compétences dans lesquels il excelle et les exploiter.

Il doit également rechercher un travail diversifié dans une entreprise où les valeurs humaines sont valorisées.

« Dans le boulot, j’ai eu pas mal de déconvenues… Je me rappelle mes premiers jobs dans des entreprises multinationales… J’arrivai avec mes bons sentiments et mes idées et bam… le mur de la bêtise procédurière et de la rivalité collégiale. Actuellement, je travaille en PME familiale. Les valeurs sont plus proches des miennes et la pression – rivalité nettement plus faible. J’ai cependant besoin d’activités parallèles pour maintenir mon esprit en éveil »

Le sur-efficient en amour

Son défaut d’amour propre le conduira à choisir des partenaires qui ne sera pas à sa « hauteur ». Il aura tendance à choisir quelqu’un qui a besoin d’être « réparé » dont il pourra prendre soin. Ce qui n’est pas une bonne idée…

Il tombera amoureux instantanément à la moindre gentillesse. « Pas faux non plus… »

Quelques conseils :

  • Travailler son estime de vous-même
  • Pratiquez l’échange égalitaire. Ne donner jamais plus que ce que l’on reçoit.
  • Garder la tête froide et ne pas se laisser guider par ses premières émotions.

S’adapter aux normo-pensants

Pour finir, quelques conseils de l’auteur pour aider le zèbre à s’adapter au monde des normo-pensants

  • Ne jamais faire perdre la face à un normo-pensant, ni perturber son raisonnement…
  • Rester tolérant et ne pas être trop exigeants
  • Ne plus être naïf dans sa relation à autrui et défendre ses intérêts. Ne pas donner plus que ce que l’on reçoit.
  • Travailler sa communication. Préparer et clarifier ses arguments. Ecouter et ne pas chercher à imposer ses idées.

Avis d’un introverti zébré

« Je pense mieux » recoupe par de nombreux aspects « trop intelligent pour être heureux ». Quelques infos utiles et conseils pouvant aider les zébrés en découverte d’eux même / revisite de leur passé.

Personnellement, je me suis retrouvé dans de nombreux points du livre. Mais je reste avec la question de savoir si ces particularités – difficultés ne sont pas le lot de tout le monde.

Trop intelligent pour être heureux – Jeanne Siaud-Facchin

En voilà un titre bien accrocheur… qui joue sur le sentiment de mal-être des individus « trop intelligents ». Ce livre de Jeanne Siaud – Facchin a rencontré un franc succès et je pense que beaucoup de personnes ont pu s’identifier au profil du zèbre.

Le mythe de l’intelligence

De nombreuses croyances tournent autour du Qi et plus globalement de l’intelligence.

L’une d’entre elles veut qu’avoir un haut QI, en d’autres mots être surdoué, est une chance. Ce serait un avantage aussi bien dans l’apprentissage que dans la réussite professionnelle.

Ce n’est évidement pas le cas. Si être surdoué offre bien des facilités, cette caractéristique va de pair avec une fragilité émotionnelle.  Ainsi les fortes capacités de compréhension, de mémorisation, de synthèse se mêle à une sensibilité extrême.

Les concepts de QI, d’intelligence de « haut potentiel » sont très approximatifs. Chacun a sa manière de vivre sa différence et tous les HP n’exprimeront pas leur plein potentiel. Pour éviter cette frustration liée aux potentiels non-exprimés et ainsi éviter « l’obligation » de réussite supposée lorsque l’on est HP, l’auteur préfère utiliser le terme zèbre.

Le cerveau et les particularités du cerveau zébré

Pour tenter de comprendre le fonctionnement des « zèbres « l’auteur évoque quelques points clés du fonctionnement du cerveau humain.

Le nombre de neurones n’a pas d’importance. Il s’agit plutôt du nombre de connections que nous pouvons augmenter par l’apprentissage de nouvelles choses. Le cerveau est multitâche et toutes les aires cérébrales sont utilisées. Il est également possible que certaines zones puissent reprendre une activité lorsqu’une autre est endommagée. C’est ce que l’on appelle la plasticité neuronale.

La vitesse de transmission de l’information dépend des individus. Elle est en moyenne de deux mètres par seconde mais varie en fonction des tâches.

Les émotions sont indissociables du fonctionnement du cerveau.

Quelques caractéristiques d’un cerveau de surdoué :

  • Il est hyper-réactif. A comprendre, qu’il réagit à des stimuli faibles.
  • La vitesse de traitement est proportionnelle au QI.
  • Les informations sont présentées dans plusieurs aires cérébrales et sont traitées en même temps.
  • Le surdoué n’a pas la capacité commune de trier et hiérarchiser automatiquement l’information à l’entrée. Il doit trier de manière consciente l’information. C’est ce que l’on appelle un déficit d’inhibition latente.
  • Il sera difficile d’isoler un élément d’un ensemble plus large. Il se perd dans ses perceptions.

Le surdoué étant soumis à un flux continu de stimuli (externe, souvenirs, idées, émotions), il se retrouve vite saturé. Ce qui induit une forte émotivité et une forte fatigue.

En fonction du contexte, le surdoué sera perçu comme brillant ou au contraire médiocre. Pour des tâches bien définies avec un nombre de choix restreints (QCM), le surdoué réussira brillamment. Pour des questions plus ouvertes, cela peut poser un problème car il peut se perdre dans ses idées.

« Je ne suis pas d’accord avec ce point. Être surdoué ne veut pas dire que l’on est incapable de dompter son flux de pensées au point de ne pas savoir répondre à des questions à développement. Il faut juste développer une méthodologie et ne pas partir en errance. Pour moi, le problème tient plutôt dans l’incapacité à développer une réponse complexe lorsqu’il existe une réponse simple. Je me rappelle encore trancher les questions de mes professeurs avec deux phrases alors que ceux-ci attendaient un développement sur plusieurs pages. Mon affinité de « zèbre » pour les QCM vient plutôt de mon goût pour la simplicité et l’efficacité ainsi que pour mon aversion de ce qui ne sert à rien. L’aversion pour les questions à développement sans intérêt peut évidemment s’exprimer par de l’insolence ou un désintérêt flagrant. »

Le zèbre privilégie son cerveau droit. Il traitera l’information par arborescence et sa pensée sera riche d’idées, d’émotions et d’images. Il sera cependant difficile pour lui d’organiser et d’exprimer sa pensée de manière logique. C’est un être émotif qui s’embrouillera rapidement dans son discours.

Le zèbre est empathique, il ressent les émotions d’autrui. Il est de plus hyperesthésiques (voir synésthète). Ces sens étant amplifiés, il se fatigue très rapidement (plus particulièrement en société) et peut réagir violemment lorsqu’il se sent blessé.

« Ce passage me fait penser aux caractéristiques » de l’introverti ».

 Le zèbre adulte se sent incompris, coupable de sa différence.

Zèbres vs intelligents bosseurs

Il est important de distinguer une personne intelligente (supérieur à la norme) d’un surdoué (très supérieur à la norme).

Le premier s’adaptera et pourra tirer parti de son intelligence pour réussir. Le second se sentira incompris, coupable de sa différence. Il devra d’abord apprendre à dompter son flux émotionnel avant d’envisager s’adapter.

Que devient l’enfant surdoué ? Un adulte surdoué bien évidemment …

Une enfance qui peut être chaotique

Deux points principaux influent sur le développement de l’enfant surdoué : le fait de se savoir différent (avec ses forces mais également ses faiblesses) et l’entourage.

L’enfant surdoué parle correctement rapidement et pose des questions en permanence. Il a besoin d’être rassuré tout le temps et lit tôt. Il a besoin de précisions et à tendance faire du « hors sujet » pour démontrer les limites aux raisonnements de ses professeurs.  « Personnellement, je pense que l’enfant zèbre adore mettre le doigt là où il y a une faille logique surtout face à une autorité qui n’est pas toujours légitime. »

Il sera vite déçu par l’école et finira par s’éteindre faute de stimuli.

Plusieurs enfants zèbres se retrouveront en difficulté scolaire faute d’un enseignement adapté.

Les bizarreries et les centres d’intérêts étranges de l’enfant zèbre lui vaudront d’être rejeté par ses petits camarades. L’auteur indique que l’enfant « HP » a tendance à jouer au petit chef, à celui qui en sait plus que les autres.

« Un point que je n’ai pas noté dans le livre est que le zèbre finit par apprécier sa solitude. Souvent déçu par les relations humaines, il s’investit dans des passions à travers lesquelles il peut s’épanouir. Il nourrit un tempérament introverti. »

Une adolescence explosive

L’adolescence amplifie les caractéristiques du zèbre. Son sens hypercritique appliqué à lui-même, à son entourage ainsi qu’à la société le rend particulièrement réactif. Ses émotions le submergent et il préférera rester seul d’autant plus si personne autour de lui partage ses caractéristiques. C’est à l’adolescence qu’apparait sa volonté de « ne plus penser » pour être « normal ». Certains s’abêtiront afin de rentrer dans le moule.

Adulte « formaté » mais à côté de « sa » plaque

Passé par ces étapes, le zèbre adulte « non diagnostiqué » (ou plutôt qui s’ignore) sera convaincu de ne pas être intelligent. Il pourra, à travers des lectures, s’identifier dans les difficultés communes aux zébrés et pourra réaliser un « test » de QI couplé à un test de personnalité. « Pour moi, les tests ne sont pas indispensables… L’important est de faire le point sur son mode de fonctionnement. HP ou pas, la bonne affaire… L’important est de pouvoir réinterpréter son passé à la lumière de sa zébritude et surtout de s’accepter tel que l’on est dans sa vie présente. »

L’auteur groupe les zèbres en trois parcs :

  • Ceux qui acceptent le cadre. Ils font les efforts d’adaptation utiles à une certaine intégration sociale mais explosent quand leurs émotions les débordent (stress…). « Je fais finalement partie de ce zoo mais à grand coup de somatisation… et après avoir été un rebelle zébré.
  • Les rebelles. Ils sont toujours en colère. »
  • Les errants. Ils ne se sont pas adaptés mais ne luttent plus. Ils sont les pro du cynisme.

Les zébrés se sentent souvent en décalage. Le problème est ici le tempo. Le zèbre aura raison trop tôt par rapport aux autres. Il sera donc incompris. « Le pire est quand un petit comique reprend texto les mêmes idées ou parole un peu plus tard dans la conversation ou une réunion…C’est rageant ».

Leurs standards très élevé, leur aversion totale à l’injustice et leur sentiment d’impuissance sont des freins majeurs à leur bonheur. Ils pourront s’enflammer pour une cause ou un projet et retomber tout aussi sec face à l’inaction ou le manque de résultat.

Le zèbre sera paralysé par ses peurs. Il interprètera et évaluera tout avant de commencer quoi que ce soit. Grand anxieux, il ira jusqu’à avoir peur de ses pensées et de ses sentiments. Cette anxiété pourra induire une phobie sociale. Il se sentira inadapté.

Le zèbre fuira l’ennui comme la peste. Il se lancera dans de nombreuses activités afin d’anesthésier ses pensées. Une autre technique sera de débrancher son cerveau. Le zèbre disjoncte net arrêtant au milieu de son discours.

Il sera impatient. Il sera envieux de la normalité des « autres ». Il ne supportera pas l’injustice quitte à se mettre en colère et à le regretter ensuite. Il cherchera du sens dans tout… et n’y trouvera pas. Il intellectualisera tout afin de se protéger des ses émotions et sera perçu comme froid.

D’après l’auteur, être un zèbre fille semble plus facile car elle se conforme plus facilement à la société. Mais leur intelligence fait peur et les isolent.

Pour élever un zèbre, il faut donner de la stabilité affective et faire en sorte que l’enfant se sente accepté comme il est (par ses parents, professeurs, amis…). Il doit apprendre à exprimer sa sensibilité.

Comment être heureux en tant qu’adulte surdoué

  • Accepter sa nature. Connaitre ses forces et faiblesses.
  • Profiter des petits bonheurs et les magnifier (images ressources et souvenirs)
  • Jouer avec sa pensée. Profiter de sa créativité dans différents domaines.
  • Jouer les « médiateurs » grâce à son empathie.
  • Devenir un artiste grâce à son affinité pour l’esthétique et son gout pour l’harmonie
  • Être dans le don et trouver des causes nobles
  • Utiliser son énergie inépuisable… quand il est motivé par un sujet.
  • Se rapprocher d’autres zèbres.

Avis d’un introverti

« Trop intelligent pour être heureux » dépeint un profil dans lequel beaucoup de personnes peuvent s’identifier. Tous les êtres sensibles, en décalage ou qui se perdent dans leurs pensées ne sont pas forcément des zèbres. Je me demande qu’elle est la part de l’effet Barnum dans l’identification à ces profils. Le profil du zèbre reprend un grand nombre de caractéristiques assez communes. Pour peu que l’on partage quatre ou cinq de ces points, on se sentira forcement un peu zébré.

Cadeau de bienvenue ! – Les conseils de 14 experts internationaux pour vous aider à travers votre introversion !

Never Eat Alone – Keith Ferrazzi

Il s’agit d’un livre sur l’art de rentrer en relation avec les personnes influentes. Vous y trouverez quelques précieux conseils pour introvertis.

Comment fixer les bons objectifs ?

Bien se connaitre pour savoir ce que l’on veut faire plus que ce que l’on pense devoir faire.

Testez vos objectifs. Discutez avec des personnes ayant obtenus ce que vous ambitionnez.

Jouez sur le long terme.

Identifiez les personnes ressources qui peuvent vous aider à rencontrer vos objectifs et trouvez des moyens de les rencontrer.

Comment développer votre réseau en rencontrer des personnes influentes ?

Soyez généreux avec vos proches et collègues.

Renvoyez l’ascenseur et essayez d’aider sans rien demander en retour.

Élargissez votre réseau aux amis de vos amis et rapprochez-vous des personnes pouvant vous aider dans votre projet (personnes actives dans les médias, politique, recrutement…)

Soignez vos relations. Relancez-les pour ne pas vous faire oublier.

Demandez de l’aide quand vous en avez besoin.

Comment convaincre et avoir de l’impact auprès de vos interlocuteurs ?

Préparez vos rencontres

Renseignez-vous sur votre interlocuteur (via les réseaux sociaux)

Demandez plus d’information à vos connaissances communes

Mentionnez vos contacts communs.

Cherchez vos centres d’intérêts communs.

Structurez votre message, soignez votre pitch, ayez une bonne histoire

Travaillez le timing, appelez en début et fin de journée

Faites preuve d’audace, de flexibilité et de persévérance

Comment faire une bonne première impression ?

Travaillez l’art de la conversation dès que possible

Adaptez-vous à votre interlocuteur et à son profil

Posez des questions, n’interrompez pas votre interlocuteur et relancez la conversation

Soyez ouvert, honnête et franc

Parlez avec enthousiasme

Comment bien se vendre et créer de nouvelles relations ?

Travailler votre image de marque et votre « personnal branding ».

Ayez un message clair, bien structuré et différenciez-vous.

Faites-vous connaitre via les réseaux sociaux et les médias.

Participez à des conférences, des salons, des groupes de travails.

Sociabilisez en marge de ces évènements

Ajoutez les nouveaux contacts rencontrés à votre réseau

Faites la publicité des événements.

Avis d’un introverti

Se vendre et créer de nouveaux contacts sont d’ambitieux défis pour un introverti.

Ici encore, une bonne préparation est la clé du succès.

Commencez par les personnes avec qui vous êtes le plus à l’aise et utilisez les réseaux sociaux.

Pas besoin d’être un maitre d’improvisation pour avoir un réseau influant.

Je vous conseille la lecture de La force des Discrets de Susan Cain en complément de ce livre.

Strenghts Finder 2.0 – Tom Rath

Vous ne deviendrez pas forcement meilleur en travaillant plus

Travaillez dur une compétence pour laquelle vous n’êtes pas doué vous fera passer de nul à médiocre. Vous serez de plus frustré et cet effort vous paraitra ennuyant et difficile.

Travaillez une compétence dans laquelle vous êtes naturellement doué, vous fera passer de bon à excellent.

Connaitre ses talents naturels et les exploiter est primordial si vous voulez être heureux.

Ce livre vous permettra d’identifier vos points forts et donc vous donnera la direction à suivre.

Il constitue un bon complément au concept d’intelligence prismatique développé dans un précèdent article.

Les 34 talents repris par catégories

Action et concrétisation

Typiquement des profils orientés concret en intelligence prismatique.

  • Réalisation : Vous êtes productifs. Vous êtes dans le concret. Essayez de visualiser vos progrès et augmentez la difficulté progressivement. Soyez organisé : objectif, timing…
  • Impulsivité : Vous êtes dans l’action. Faites preuve d’initiative et déléguez les tâches trop routinières.
  • Adaptabilité : Vous restez zen en toutes circonstances.  Travaillez votre prise de décision.
  • Leadership : On vous suit naturellement. Laissez de la place aux autres et travaillez votre influence.
  • Esprit de compétition : Vous aimez gagner. Utilisez ce moteur pour vous faire avancer. Ne soyez pas trop agressif.
  • Focalisation : Vous vous fixez des objectifs et ne vous laissez pas distraire. Renforcer ce talent en recherchant le calme et l’autonomie. Ne vous dispersez pas dans trop d’objectifs.

Contrôle et amélioration

Également des talents concrets.

  • Analyse : Vous recherchez les données pour démontrer vos hypothèses. Améliorez vos capacités en recherche de données et logique.
  • Organisation : Vous organisez votre travail naturellement. Cherchez des projets complexes à réaliser.
  • Responsabilité : Vous respectez vos engagements.  N’hésitez pas à déléguer et faire confiance.
  • Récupération : Vous savez réparer, remettre au gout du jour.
  • Discipline : Vous réalisez vos tâches via des procédures et des règles. La routine ne vous fait pas peur.
  • Optimisation : Vous cherchez le meilleur. Vous poussez les autres à se dépasser.
  • Accumulation : Vous collectez tout ce qui pourrait avoir un intérêt. Choisissez une spécialité et documentez les données qui y sont liées.

Relations humaines

Ici il s’agira des profils orientés sujets.

  • Connexion : Vous connectez facilement. Rencontrez un maximum de personnes. Cherchez les métiers de contacts.
  • Empathie : Vous comprenez facilement les autres et ressentez leurs émotions. Restez vous-même et affirmez-vous.
  • Harmonisation : Vous ne supportez pas les conflits et vous avez un don pour pacifier les relations. Ne fuyez pas.
  • Sensibilité : Vous cernez facilement les personnalités et les motivations. Vous êtes doué pour trouver le bon cadeau.
  • Intimité : Vous êtes doué pour créer un attachement durable.
  • Considération : Vous recherchez l’admiration. Soyez à la hauteur de vos attentes.
  • Interaction : Vous parlez facilement.
  • Dénicheur de talents : Vous voyez le potentiel en chacun.
  • Tolérance : Vous acceptez tout le monde.

Valeur et expérience

Ici il s’agira des profils orientés abstrait avec une tendance sujet.

  • Croyance : Vous avez des valeurs fortes
  • Contextualisation : Vous recherchez le sens dans ce qui se passe autour de vous. Apprenez de la vie d’autrui et de l’histoire
  • Réserve : Vous souhaitez maitriser les situations. Faites vous confiance.
  • Assurance : Vous êtes sûr de votre jugement. Vous avez un talent pour convaincre.
  • Equité : Vous détestez l’injustice. Restez flexible.
  • Positivité : Vous vous focalisez sur le positif.

Intellect

En intelligence prismatique, les profils Abstrait s’y retrouveront.

  • Créativité : Vous avez beaucoup d’idée. Structurez-les. Variez les expériences car vous vous ennuyer vite. Confrontez-vous à la nouveauté.
  • Abstraction : Doué pour le raisonnement. Il n’est pas utile pour vous que cela soit concret. Cherchez à concrétiser vos pensées.
  • Apprentissage : Vous êtes doué pour apprendre de nouvelles connaissances en partant de rien. Continuez à apprendre continuellement. Tenez-vous à jour. Sortez de ce que vous maitrisez.
  • Stratégie :  Vous avez un don pour élaborer des plans. Mettez vos plans en œuvre.
  • Communication : Vous savez transmettre les idées de manière précise et inspirante.
  • Vision : Vous savez voir à moyen-long terme. Prenez les actions maintenant. Simplifiez et communiquez.

Comment utiliser vos talents

Cherchez des professions et des activités qui valorisent et développent un maximum de vos talents.

Combinez vos talents pour les mettre en synergie.

Cherchez autour de vous de profils complémentaires aux vôtres. Déléguez les tâches pour lesquelles vous n’êtes pas doués. Concentrez-vous sur les tâches mettant en œuvre vos talents.

Point de vue d’un introverti

Personnellement, je suis IASX en intelligence prismatique. J’aurai donc en talent naturel des compétences de type intellect, relation humaine et valeur.

Ce qui se traduit par des aptitudes à :

  • L’empathie
  • Des valeurs fortes et une intolérance à l’injustice
  • Une forte créativité, une bonne capacité d’abstraction et une facilité à l’apprentissage

L’introversion et l’extraversion ne semblent pas être exploitées dans ce système. Il est probable que ces caractéristiques influent sur les talents. Un introverti orienté objet développera plus facilement des talents d’empathie que de connexion.

Révélez votre talent avec l’intelligence prismatique – Magalie Norrito

Nous avons tous un talent dans lequel nous excellons. Souvent développé durant l’enfance, ce talent est une aptitude naturelle que nous utilisons sans effort.

Bien souvent, nous sous-exploitons cette capacité et nous nous adaptons à un environnement qui n’est pas favorable à notre épanouissement.

Ce livre vous permet d’identifier votre talent principal via un système d’analyse de personnalité et de l’exploiter au mieux dans votre vie.

Ce système d’analyse s’apparente au MBTI. Les critères envisagés s’organisent autour de quatre pôles :

L’énergie (Extraverti : E/ Introverti ; I)

Comment vous ressourcez-vous ? L’introverti aura besoin de calme et de solitude alors que l’extraverti aura besoin de contacts sociaux. Idem que dans le MBTI.

L’information (Concret : C/Abstrait : A)

Comment appréhendez-vous le monde qui vous entoure ? Préférez-vous une approche concrète, pratique ou une approche plus globale et théorique. Ce point recoupe le caractère N/S du MBTI.

La décision (Objet : O/Sujet : S)

Comment prenez-vous vos décisions ? Préférez-vous une approche par les faits ou par serez vous plus sensible à une approche plus humaine

La liberté (Formel: F/Flexible : X)

Avez-vous besoins de maitriser tous les éléments ou être vous capable d’improviser ?

Chaque profil définit par un acronyme de ces quatre lettres correspond à un talent principal.

Les profils introverti – abstrait (IA)

IASF

Personnellement, je me situe entre IASF et IASX.

IASF correspond au INFJ du MBTI.

Points forts : capacité d’innovation et visionnaire, talent pour l’écriture, autonome

Points faibles : Solitaire, insatisfaction liée à l’écart entre sa vision et la réalité, approche trop théorique

Conseils : Faire simple et se baser sur les recettes qui ont déjà fait leur preuve. Faire preuve d’objectivité.

Je confirme que cette description me correspond.

Professions : Inventeur, écrivain …

IAOF ou le perfectionniste

Points forts : Assurance et ténacité

Points faibles :  Difficulté avec la contradiction et l’autorité

Conseils : demandez du feed-back

Professions : travail de contrôle qualité, comptable…

IASX ou l’idéaliste

Points forts : Empathie, curiosité

Points faibles :  Difficulté à dire non, refuse de voir la réalité

Conseils : Acceptez la réalité et restez flexible

Professions : coach, professeur…

IAOX ou le penseur

Points forts : Curiosité, autonomie, visionnaire, sens critique

Points faibles :  Complexité, trop théorique

Conseils : Simplifiez

Professions :  un métier lié à la critique et aux détails

Deuxièmes familles d’introvertis : les introvertis – concret (IC)

ICOF ou le gardien

Points forts : respect des procédures, planification et sens du détail

Points faibles :  rigide et détailliste à l’extrême ; manque de sens critique

Conseils : Soyez conciliant

Professions :  un métier où le respect des procédures est primordial

ICSF ou le protecteur

Points forts : loyal et organisé

Points faibles :  Oublie ses intérêts personnels

Conseils : Pensez à vous et affirmez-vous

Professions :  un métier centré sur l’humain, infirmer, assistant social…

ICOX ou le pragmatique

Points forts :  débrouillard et économe en énergie

Points faibles :  manque d’organisation et vision moyen terme

Conseils : organisez-vous

Professions :  un métier centré sur la résolution de problèmes concrets.

ICSX ou le discret

Points forts :  sociable

Points faibles :  vous ne savez pas dire non et vous vous sous-estimez

Conseils : affirmez-vous

Professions :  un métier de contact à la personne

Les talents secondaires

A chaque talent principal correspond un talent secondaire. Celui-ci est une autre manière de réagir développée avec l’expérience. Pour trouver le talent secondaire, il suffit de prendre le profil complémentaire au vôtre telle que vu plus haut.

Dans mon cas, le talent secondaire d’un IASF correspond au profil ECOX.

ECOX ou le réaliste.

Points forts :  Est dans l’action et adaptable

Points faibles :  trop axé objectif

Conseils : Soyez plus humain

Professions :  Manager

Dans le cadre de mon travail, j’ai effectivement dû développer ces caractéristiques. J’ai parfois l’impression d’avoir deux personnalités : une qui s’exprime dans le privé et une autre dans mon job.

ECSX ou l’épicurien

Points forts :  Optimiste et bon vivant

Points faibles :  Manque de fermeté

Conseils : Canalisez-vous et organisez-vous

Professions :  Animateur

ECOF ou l’organisateur

Points forts :  responsable et organisé

Points faibles :  Critique et pressé

Conseils : Soyez patient et tolérant

Professions :  Manager, Planificateur

ECSF ou le facilitateur

Points forts :  sociable et diplomate

Points faibles :  tendance à oublier ses besoins

Conseils : Pensez à vous

Professions :  Métier de contact humain

EASX ou l’expansif

Points forts :  sociable et enthousiaste

Points faibles :  tendance à oublier ses besoins, manque de constance

Conseils : Pensez à vous et soyez plus discipliné

Professions :  Commercial

EAOX ou l’innovateur

Points forts :  Persévérant et innovant

Points faibles :  trop théorique et esprit de compétition trop poussé

Conseils : Soyez tolérant

Professions :  Entrepreneur

EASF ou l’animateur

Points forts :  Sociable et énergique

Points faibles :  Supporte mal la critique

Conseils : Soyez réaliste

Professions :  animateur, leader

EAOF ou le meneur

Points forts :  visionnaire et stratégique

Points faibles :  autoritaire

Conseils : Soyez moins intransigeant

Professions :  leader

Pour être heureux, il faut pouvoir s’épanouir dans son talent primaire et ne pas abuser de son talent secondaire.

Manager en fonction des profils

Une seconde partie du livre donne des conseils comment manager les équipes en fonction des profils de ses membres.

Quatres styles de management sont présentés en fonction de la composition des équipes

  • Les cadrants (introvertis, formel) : ils ont besoins de consignes claires de leur manager
  • Les entraineurs (extraverti, formel) : ils ont besoin que le manager soit présent physiquement
  • Les impliquants (extraverti flexible) : ils ont besoin d’autonomie
  • Les délégants (introverti flexible) : ils ont besoin du plus haut niveau d’autonomie via une management par objectifs.

En style de management, j’ai personnellement besoin d’un style délégant. Un manager trop présent et des consignes trop strictes sont les meilleurs moyens de me faire fuir. Ce qui est en contradiction avec mon profil IASF… probablement car je reste assez équilibré entre X et F. Les deux extrêmes en style de management.

Les critères « information et décision » seront plus en relation avec le type de métier ou tâches à attribuer.

  • Les abstraits seront des innovateurs.
  • Les concrets seront des personnes de terrain.
  • Les objets seront orientés technique.
  • Les sujets seront plus orientés contact humain

Analyse d’un introverti

Il s’agit de l’utilisation du MBTI visant à identifier ses talents. Les quelques conseils en gestion des personnes en fonction de leur profil sont intéressants.

Pour ma part, cela confirme mon envie de m’orienter vers l’écriture et le coaching.

Petite Poucette – Michel Serres

Petite Poucette - Michel Serres
Résumé de « Petite Poucette – Michel Serres » par Introverti

L’essentiel de Petite Poucette de Michel Serres

Nous sommes en pleine révolution et notre monde est en rupture profonde par rapport à celui de nos parents.

  • Le comportement humain et nos habitudes sont en pleine mutation
  • Notre niveau de confort n’a jamais été aussi élevé et notre espérance de vie aussi longue
  • Les nations s’effacent et les pays lointains sont maintenant facilement accessibles
  • Tout le monde peut avoir accès au savoir facilement et n’importe où. Il n’est donc plus utile de mémoriser. Les experts perdent en utilité.
  • Chacun peut s’exprimer et peut mettre en question l’autorité
  • Nous devenons de plus en plus centrés sur nous-même et nous nous coupons du reste du monde et de la nature
  • Nos vies s’accélèrent, nous sommes dans une culture de l’instantané. En conséquence, nous ne savons plus nous concentrer ou voir à long terme.

Bien qu’obsolètes, les structures de l’ancien monde (École, hiérarchie…) font de la résistance au changement.

Le nouveau monde est basé sur :

  • Le partage et l’accessibilité de l’information
  • Les connaissances sont décloisonnées, ce qui stimule la créativité via l’interdisciplinarité.
  • La simplicité. Les systèmes inutilement complexes seront simplifiés.
  • L’évaluation permanente de tout et de tout le monde. Ceci remettra en cause l’ordre établi.
  • L’expression des opinions et revendications libérés de toutes censure ou oppression.
  • La robotisation et l’automatisation qui rendent le travail obsolète.
  • L’esprit de collaboration, qui soutenu par les nouveaux outils technologiques, permettra de nouvelles inventions et créations

Avis d’un introverti

  • Le monde actuel peut sembler de plus en plus hostile aux introvertis. Se mettre en avant et défendre ses opinions et intérêts est de plus en plus impératif.
  • Tout va de plus en plus vite; ce qui n’est pas à l’avantage de l’introverti qui a besoin de plus de préparation.
  • L’accès aux réseaux sociaux est paradoxalement un avantage pour les introvertis. Diffuser son opinion à l’écrit à travers un blog ou des posts ainsi qu’à l’oral via une video Youtube soigneusement préparée est possible.
  • L’accès à l’information permet à l’introverti d’approfondir sa préparation ce qui rendra son avis d’autant plus pertinent.

Le guide de survie aux cons – Robert I. Sutton

Le guide de survie aux cons – Robert I. Sutton
Résumé de « Le guide de survie aux cons – Robert I. Sutton » par introverti

Je relus ce livre ce week-end suite à une prise de bec dans ma belle-famille… les conseils qui y sont repris sont plutôt utiles et m’ont permis de prendre un peu de recul. Ils sont intéressants au boulot.

Le guide de survie aux cons – résumé et conseils

Les cons sont nombreux ne se rendent pas compte de leur état et leur comportement est souvent lié à leur humeur.

Tout le monde peut devenir un con en fonction des situations et il faut se rendre compte quand on en devient un.

Il ne faut réagir aux cons que quand cela en vaut la peine, quand vous êtes lésés, quand le comportement est répété, quand il s’agit de phénomènes de groupe ou quand votre santé est impactée.

Évitez de réagir à chaud et prenez un peu de recul. N’insultez pas le con et faites attention à la surenchère. Ne vous vengez pas non plus.

Ne restez pas seul, trouvez des alliés. Parlez de votre ressenti aux personnes de confiance. Un con isolé perd du pouvoir.

Face à un combat perdu d’avance, partez ! Ne trouvez pas de prétexte pour rester dans un environnement toxique.

Ne niez pas votre problème, ne trouvez pas d’excuses aux cons et ne pensez pas que cela va s’arranger tout seul.

Repérez les cons !!! Faites vos recherches internet, anciens collègues … Faites attention à l’attitude des potentiels cons, détectez leurs complexes de supériorité et vérifiez que votre interlocuteur n’est pas égocentré.

Prenez soin de vous et soyez convaincu que vous n’êtes pas la cause du problème.

Si vous voulez vous plaindre. Faites attention à la hiérarchie. Le con est habile et pourrait retourner la situation contre vous.

Astuces anti-cons

  • Mettez de la distance physique
  • Changez de bureau.
  • Évitez le contact visuel
  • Ne répondez plus aux sollicitations
  • Changez d’horaire.
  • Cherchez à quitter le bureau de temps en temps
  • Ne vous faites pas remarquer
  • Ne réagissez pas aux commentaires
  • Entourez-vous. Mettez au point une stratégie anti-con. Prévenez-vous quand il arrive.
  • Trouvez quelqu’un qui vous protègera (chef…)
  • Trouvez un espace anti-con. Là où il ne vous trouvera pas.

Avis d’introverti

Nous sommes tous très souvent confronté à des cons de tous genres. Le problème, pour un introverti, est que souvent les critiques et attaques peuvent le déstabiliser. Le manque de répartie à chaud peut paraitre alors une faiblesse. Ce qui encourage le con dans son comportement.

L’introverti ayant moins tendance à s’entourer, il se retrouvera seul face aux cons. Il sollicitera difficilement de l’aide et ne pourra pas relativiser la situation avec ses collègues et amis.

Pour peu qu’il soit hypersensible, l’attaque du con laissera l’introverti en grande détresse.

Pour résoudre (atténuer) le problème, commencez par mettre de la distance : changer de bureau, éviter de croiser la personne…; ensuite entourez- vous : parlez de la situation avec quelques personnes de confiance; finalement : ne rentrez pas dans le jeu en répondant à chaud (ce n’est pas votre qualité première) et répondez à froid devant témoins ou par mail de manière factuelle et posée.

Ces idées qui collent – Chip Heath and Dan Heath

Ces idées qui collent – Chip Heath and Dan Heath
Résumé de Ces idées qui collent – Chip Heath and Dan Heath par introverti

Ce livre vous propose d’augmenter l’impact de votre message.

Pour ce faire, quelques conseils :

  • Simplifiez votre message !!! En une phrase, un slogan, une devise, voir un proverbe.
  • Utilisez des supports visuels, faites des comparaisons et parlez de ce qui est familier au public.
  • Soulignez ce qui vous rend unique, vous et votre message.
  • Jouez sur les émotions. Parlez d’une histoire concrète à laquelle on peut s’identifier. Oubliez l’abstrait et les statistiques.
  • Créez de la surprise et de l’inattendu. Soyez accrocheur et provocant.
  • Suscitez la curiosité, utilisez le jeu, les énigmes …
  • Faites-en sorte que l’image, le sentiment soit en accord avec le message donné.
  • Ne faites pas du déjà vu, soyez original.
  • Donnez des informations fiables et concrètes. Donnez des exemples précis qui intéressent le public. Soyez concrets.
  • Donnez des détails. Faites en sorte que votre publique visualise la scène.
  • Faites vivre une expérience concrète à votre auditoire. Impliquez les dans une démonstration.
  • Faites références à des études, des résultats scientifiques sans entrer dans le détail.
  • Rapprochez le discours de votre public… cela peut vous arriver !!!
  • Montrez l’avis des clients.
  • Faites appel à l’intérêt personnel. Invitez votre public à imaginer les bénéfices de votre proposition.

Avis d’introverti

Bien communiquer est souvent un sacré challenge pour les introvertis. Pour ce faire, une bonne préparation vous permettra de palier aux manques d’improvisation.

Créez des communications visuelles et faisant appel à l’émotionnel. Racontez une histoire plutôt qu’énoncer des faits.

Ce livre est une mine de bonnes idées et m’a permis d’améliorer sensiblement la qualité de mes présentations.

Se rapprocher de son public avec empathie facilite la communication. Considérer les individus séparément comme des êtres humains et non pas un groupe.