Homme introverti – Comment dépasser vos 5 principaux blocages en entreprise ?

Définition de l’introversion et plus particulièrement du profil INFJ

Il est toujours difficile de trouver sa place en tant qu’introverti, plus particulièrement dans le monde professionnel…

Introverti, vous souhaitez vous épanouir dans votre carrière ? Cet article est fait pour vous…

Premièrement, pourquoi suis-je bien placé pour aborder ce sujet ?

Et bien… je vous parle d’expérience car je suis fortement introverti et plus précisément mon profil suivant les théories de Myers-Briggs est ce fameux INFJ.

J’ai souvent, sans le savoir, été victime de mes réflexes introvertis et cela m’a couté beaucoup d’opportunités professionnelles et personnelles.

C’est pour cela que je prends la peine de partager mon analyse et mon expérience de l’INFJ en entreprise.

Petit rappel sur ce qu’est un introverti et plus particulièrement un INFJ

Tout le monde a déjà entendu parler des introvertis… ces êtres que l’on qualifie souvent de timide ou de peu sociable. Pourtant ces deux qualificatifs sont faux ! On peut très bien être introverti et à l’aise en société …

Introverti veut simplement dire que participer à un groupe, échanger avec ces semblables consomme notre énergie au point d’être épuisé après nos échanges.

Je dis souvent que nous possédons des batteries d’extraversion qui se vide lorsque nous quittons notre bulle de confort introvertie. Une fois épuisé, nous devons nous retrouver dans « nos moments calmes » afin de nous recharger.

Ces moments nous servent à nous recentrer et nous détendre mais également à nous forger des opinions et générer des idées.

Au contraire des extravertis qui s’enthousiasment et se dynamisent à travers leurs relations sociales. Leur créativité s’exprime dans le groupe.

Comme abordé dans un autre article, INFJ est un type de personnalité rare représentant moins de 2% de la population.

Les INFJ sont connus pour leur gentillesse et leur caractère secret. Nous ressentons les émotions d’autrui et nous prenons à cœur de rendre notre entourage heureux.

Pour rappel, le I représente l’introversion ; le N, la vision globale ; le F, l’empathie et le J, l’organisation.

Porté par un sens de la justice fort, nous sommes souvent appelés les avocats.

Vous me direz que ce sont de bien belles qualités mais… il y a un revers à la médaille et nous avons également nos « difficultés » et de nombreux défis qui se dressent à travers notre carrière professionnelle.

Introverti, comment réussir en entreprise?

L’introverti INFJ, un homme sensible

Oui, la sensibilité peut être un atout quand on a appris à la maitriser… Oui, c’est une belle qualité de pouvoir s’émouvoir et de pouvoir sympathiser sincèrement avec tout le monde.

Mais même si la sensibilité est un beau trait de caractère, elle devient souvent pour l’INFJ de l’hypersensibilité et peut constituer un frein à notre évolution.

La sensibilité est souvent et injustement considérée comme une faiblesse, qui plus est pour un homme.

Les choses changent mais je reste, comme beaucoup d’entre-nous, de la génération où les sentimentaux étaient considérés comme faibles…

Des parents qui vous disent de nous endurcir, des « camarades » qui se moquent de nous au point de devenir des harceleurs… Ensuite, des collègues de bureaux auxquels il faut cacher sa vraie nature au risque de devenir une « cible ». Et pour finir devenir un manager « fort » pour entrainer son équipe vers la réussite ses « objectifs ».

Pourtant, un caractère sensible et humain peut être une force et fédérer un groupe… Mais il faut trouver le bon groupe…

Bref, toutes ses injonctions, à croire que la sensibilité est une faiblesse, est devenue une partie de vous-même et vous avez fini par entretenir une « honte ». Celle-ci, entretenue sur plusieurs années et « confirmée » par les mauvaises rencontres, est devenue de plus en plus toxique.

Certains sont restés dans ce mal-être, ayant peur de montrer leur caractère et cultivant diverses angoisses alimentant un cynisme malsain ou pire encore une phobie sociale.

D’autres, ce sont créés un personnage de l’homme dur, dépourvu d’affect… pouvant aller jusqu’au cliché du macho. Évidemment, un tel décalage entre sa nature profonde et ce que l’on reste paraitre n’est pas viable sur le long terme. Un tel jeu d’acteur vous amènera à un épuisement psychologique et vous finirez par craquer.

La solution est comme bien souvent… l’acceptation.

Il faut réinventer sa masculinité intégrant son caractère sensible et sa définition de ce qu’est être un homme.

Il faut jeter les clichés véhiculés par notre société !

Il nous faut nous tailler à costard à notre carrure…

Homme introverti

La carrière de l’introverti INFJ

On touche ici un point très sensible pour moi…

J’ai longtemps souffert du « manque de sens » si souvent rencontré chez les hommes INFJ dans le milieu professionnel.

Pour nous le travail est bien plus qu’un revenu ! Il doit être porteur de sens, être utile à la société et nous amener vers un but plus élevé.

Le job alimentaire n’est pas fait pour nous.

Nous souffrons, plus que d’autres, des structures lourdes et des objectifs dépourvus de sens.

La recherche de l’argent pour l’argent n’est que de la vanité à nos yeux. Certes, il en faut pour vivre mais « aider » les autres, participer à quelque-chose d’utile au monde a bien plus de valeur.

Nous souhaitons progresser dans notre carrière, gravir les échelons car nous pensons que cette « élévation » apportera du sens à notre travail.

Pourtant, je vous le confirme, être promu ne va pas de pair avec être utile. Je dirai même que c’est souvent le contraire car une promotion nous coupe de la réalité du terrain. Souvent les directeurs isolés dans leur tour d’ivoire ne se rende même plus compte de ce qui se passe dans le monde réel.

Une carrière introspective sera plus faite pour nous. Nous pourrions être épanoui en tant que psychologue, artiste ou écrivain… Ce n’est pas pour rien que j’ai débuté ce blog sur la psychologie des introvertis !

Nos sources d’intérêt sont diverses et souvent qualifiées d’étrange. Nous pouvons ainsi combiner une passion pour les sciences tout en gardant une fibre artistique forte.

Une solution qui a fonctionné pour moi a consisté à allier une carrière classique en entreprise avec des activités connexes.

Mon travail principal est source de revenu et peut, par moment, me fournir des défis intéressants ainsi que nourrir mon besoin de relationnel.

Mes activités connexes alimentent mon besoin de nouveauté, étanche ma curiosité et apaise mon besoin d’utilité. Même si ce n’est que quelques heures par jour… cela suffit pour recharger se batterie et vous éviter les craquages… à comprendre : jeter son activité principale faute de reconnaissance ou de sens !

J’ai ainsi pu sortir de ma crise de carrière INFJ !

INFJ, une introversion solitaire

L’INFJ est un introverti par excellence ! Notre besoin de solitude est un socle dans notre vie et nous avons besoin d’introspection pour être équilibré.

Ces moments seuls sont propices à la lecture, à la réflexion et nourrissent ainsi notre créativité.

Ce n’est pas que nous sommes asociaux mais nous ne ressentons pas de manque en l’absence de contact humain. Je dirai même que ces temps de confinement n’ont que peu de prise sur nous.

Face à un défi ou une question importante, nous préférons nous retirer pour approfondir notre réflexion. Ceci peut être très perturbant pour un extraverti qui souhaite rentrer directement dans le vif du sujet et s’empresse de partager (ou imposer) ses idées à brule pourpoint !

Mais vos proches se sont habitués à votre mode de fonctionnement et maintenant les gens ne s’offusquent plus quand vous vous retirer dans votre « grotte » pour méditer.

Il vous faudra jouer de ces moments calmes habilement pour exploiter au mieux votre mode de fonctionnement tout en gardant une certaine sociabilité.

Comme tous les introvertis, il vous faudra organiser des pauses fréquentes après chaque échange afin de recharger vos batteries d’extraversion.

S’aménager un endroit à soi dans lequel on se sent bien et signifier que l’on ne souhaite pas être dérangé à des moments précis vous aideront à vous sentir bien et augmentera votre productivité.

Combiné avec une activité créative (écriture pour moi), ces bulles de calme ont été salutaire. Certes, j’ai besoin de calme mais cela ne m’empêche pas d’être à l’écoute des autres.

INFJ cet introverti invisible

Encore un point que j’ai fréquemment expérimenté… le INFJ est discret au point que l’on peut l’oublier !

Nous sommes équilibrés (quand tout va bien…) et cherchons à maintenir l’harmonie dans le groupe. Bien loin de nous, l’idée de créer des problèmes ou d’être le centre de l’attention. Véritable caméléon, nous nous fondons dans le paysage.

Oui nous sommes à l’écoute. Oui, nous aidons volontiers les autres. Nous sommes des thérapeutes nés… Mais cela ne doit pas être au point de s’oublier soi-même.

La première personne qui doit compter à vos yeux, c’est vous-même ! Oubliez les platitudes et prenez votre place dans le monde. Gardez bien à l’esprit que vous ne constituez que 2% de la population et vous êtes plus que probablement les seuls prêts à vous effacer pour garer « l’harmonie » du groupe.

Les INFJ, un job pour les introvertis

Encore une fantaisie qui peut faire le vide autour de vous.

Le INFJ a un don pour la philosophie et la pensée en générale au point de parfois saouler son monde.

Oui, réfléchir à des sujets complexes est utiles. Mais n’oubliez pas que la plupart des gens ne cherchent qu’à se distraire… Oubliez la philo à la machine à café et restez sur des sujets plus accessibles.

Moi, cela fait bien longtemps que j’ai arrêté les discours trop complexes… du moins dans la vie physique pas sur le blog…

Ma pensée complexe, je la garde pour l’introspection ou la résolution de problème. Inutile d’en faire étalage…

Cette réflexion sera beaucoup plus appréciée à travers un travail créatif et surtout ciblé sur des personnes susceptibles d’être intéressées. Passez à l’écriture… cela aura le mérite de développer votre pensée, les consigner et les partager avec qui le veut sans saouler vos collègues de bureau.

L’introverti au travail

Vous l’avez compris, l’INFJ (et plus largement les introvertis) pourrait passer pour faiblement équipé face au monde du travail…

Solitaire, ayant du mal à se faire remarquer, parlant de sujets complexes mais ayant peu d’intérêt pour la plupart d’entre-nous…

Pourtant, sa force de réflexion utilisée à la résolution de problème, sa vision globale permettant de voir des subtilités que seul lui peu et son organisation peuvent faire pencher la balance.

Pour ce faire, il doit dompter sa nature introvertie en adoptant des temps calmes.

Il doit se rendre plus accessible et comprendre qu’il est l’exception (2% de la population).

Avec un peu d’entrainement, j’ai pu faciliter ma communication et utiliser au mieux ma créativité.

Donc c’est possible !

Hypersensible introverti

Pas plus tard que ce matin, j’échangeai avec une abonnée sur les sujets de l’introversion et de l’hypersensibilité…

Le sujet me touchant de prêt, j’ai eu envie de vous partager mon point de vue dans ce petit billet. Nina merci pour l’inspiration.

L’hypersensible introverti

Hypersensible, une vie qui nous échappe

Souvent, la vie nous submerge. Les émotions sont simplement « trop » !

Les petites choses, les remarques, un regard, une ambiance… autant de petits riens qui nous paraissent insurmontables à nous les hypersensibles.

Et les autres qui sont si insensibles et qui nous jugent… qui nous toisent quand nous réagissons à fleur de peaux au point de paniquer et pleurer…

Certains diront que nous sommes comme cela ! Un cerveau spécifique, des câblages particuliers… une susceptibilité extrême aux stimulus externes. Mais personnellement, je n’ai jamais lu aucune étude sérieuse attestant de ceci.

en revanche, je l’ai vécu.

La sensibilité à la lumière (qui me donne des migraines à coup sûr), les bruits plus sourds que fort d’ailleurs… impossible de me concentrer sur une conversation dans un environnement bruyant surtout quand cela résonne ! Les odeurs qui me refilent des rhinites.

Et puis, il y a les sentiments, les ambiances… Je rentre dans une pièce et en quelques secondes, je porte le poids des émotions de chaque personne dans la pièce.

A cela s’ajoute la rumination mentale si chère (et pesante) aux introvertis.

Car nous sommes sensibles à notre environnement mais également à nos propres pensées…

De l’inné ou de l’acquis

Dire qu’il s’agit d’un comportement inné ou acquis… personne n’en sait rien.

J’ai pu noter qu’il y a des familles d’hypersensibles, tout comme il y a des familles d’HP. Mais je n’ai pas assez de données pour trancher entre la part de génétique et celle de l’éducation.

En revanche, il semble y avoir une corrélation forte entre l’introversion et l’hypersensibilité. On peut ainsi lire que 70% des hypersensibles sont introvertis. Est-ce que l’hypersensibilité induit une plus grande fatigabilité au contact et donc une introversion. Cela me semble logique.

Mais il s’agit de similarité entre profil et pas de preuves anatomico-scientifiques.

Ce que je note aussi c’est que 30% des extravertis sont hypersensibles… ouf !!! Nous ne sommes pas seul (les introvertis) à « souffrir » de nos excès de sentiments 😉

Mais cela c’était avant…

Oui maintenant, j’ai appris à accepter et « apprivoiser » ma nature.

On ne change pas mais on peut apprendre à contrôler ses réactions internes et in-fine externes. On trouve également des forces dans son hypersensibilité… Lorsque l’on ne se laisse plus submerger, cette sensibilité devient une alliée nourrissant notre intuition, notre gout pour le beau et l’harmonie.

La vie devient plus contrastée avec elle.

Et après, on découvre que l’on n’est pas seul et que l’on peut aider les autres. Et puis, on fait un blog…

Mais revenons à nos amis les introvertis sensibles et les problèmes que nous rencontrons.

Un bruit assourdissant

Comme je le disais plus haut, nous souffrons d’une forte sensibilité aux bruits.

Les symptômes sont nombreux : impossibilité de se concentrer, fatigue excessive, maux de tête, énervement. La sensibilité au bruit est courante chez les introvertis et chez les hypersensibles.

Certains diront que tout le monde souffre du bruit mais croyez-moi… cette sensibilité est vraiment insupportable… au point de fuir les groupes de plus de quelques personnes parce qu’elles parlent trop.

Cette sensibilité est aussi valable pour la lumière, les odeurs… toutes stimulations externes.

Le poids des mots

Les mots nous touchent plus qu’ils ne devraient. Les critiques nous clouent au sol. Les reproches nous laissent sans voix.

Impossible de nous défendre ou de ne serait-ce faire une objection.

Nous sommes comme des lapins dans les feux des voitures… sidérés !

Ce n’est pas que nous manquons de verves, mais les mots ne sortent pas.

Au mieux, un bégaiement ou des mots à demi étouffés. 

Le hamster dans sa roue

Autres comportements désastreux pour les hypersensibles : la sur-analyse.

Autant la majorité ne notera pas les détails, les petites choses insignifiantes autant nous… nous en ferons un fait d’importance vitale.

On ne nous dit pas bonjour… qu’avons-nous encore fait ? On nous en veut !

Nous sommes des pros pour trouver des explications à tout, et toujours des explications avec une bonne connotation négative.

Des sentiments qui tâchent

La moindre contrariété, un petit reproche, une moquerie… et nous voilà partit pour les montagnes russes émotionnels. Et pourquoi, il a fait cela… et cela n’arrive qu’à moi et… On creuse, on creuse au point de ne plus pouvoir se sortir de la boucle infernale.

Point de repos

Qui dit fatigabilité extrême dit besoin de plus de repos. Vous tombez comme un mouche le soir venu pour nous réveiller en sursaut au milieu de la nuit parce qu’un « bruit » nous a réveillé. Bien sûr vous êtes le seul à avoir entendu quelque-chose.

Personnellement, je rêvais énormément… Et toujours des rêves anxiogènes ! J’étais somnambule… quand je vous dis que je cumulais ! Ici aussi pas de preuves scientifiques mais du bon sens… si nous sommes plus sensibles aux stimulus, peut-être que notre cerveau n’arrive pas à trouver le repos.

Incapacité à lâcher prise

Même en vacances, vous n’arrivez pas à vous détendre. Stressé par le départ, l’avion, les enfants qui crient, la chambre qui n’est pas top, le temps maussade…

Vous lisez, un livre ? Vous finissez par angoisser à l’idée de la réunion de demain.

L’angoisse de ne pouvoir y arriver

Nous n’avons jamais l’impression d’être à la hauteur. Si l’on nous met un délai un peu serré c’est l’angoisse.

Nous nous comparons toujours aux autres qui sont tellement mieux et tellement plus capables…

Jamais content

Impossible de nous satisfaire pleinement. Oui, les petites attentions nous touchent (parfois plus que de raison…). Mais nous ne sommes jamais pleinement heureux. Il y a toujours quelque-chose qui coince. Et si ce n’est pas le cas… çà va surement arriver !

A fleur de peau

Qui dit stress permanent, manque de sommeil dit épuisement émotionnel.

Parfois nous passons du rire au larme sans même savoir pourquoi.

Nous sommes tout le temps fatigué.

Nous « absorbons » la tristesse d’autrui… comme une éponge ils disent.

Bref, nous sommes à bout.

Le corps rappelle à l’ordre

Eczéma, tachycardie, névralgie, problème digestif… autant de signal que quelque chose coince.

Vous vous jeter sur la nourriture pour vous calmer, pour vous « remplir ». Personnellement, j’avais une forte affinité avec le sucre. La moindre contrariété – stress et hop je m’enfilai une tablette de chocolat.

La cocote minute

Stressé, fatigué et à fleur de peau… nous explosons pour la moindre petite babiole au grand étonnement de nos congénères.

Le nombre de fois que j’ai pris mes jambes à mon coup car je n’en pouvais plus.

Le nombre de job que j’ai sabordé car je ne supportais plus l’ambiance…

Pourtant, il ne faut pas grand-chose pour désamorcer ce mécanisme.

S’émouvoir en bien comme en mal

L’introverti sensible ne supporte pas la violence, la cruauté ou toutes formes de malveillances. Il est incapable de telles actes et ne comprends pas comment de tel comportements sont possibles.

Souvent, il sera surpris par la « noirceur » du monde.

D’un autre côté, il saura apprécier plus qu’un autre la beauté, la douceur, la fragilité… Il sera particulièrement sensible à la nature.

Un introverti sensible ayant réussi à « dompter » sa nature pourra tirer de grande force de son hypersensibilité. Il saura se dresser face à l’injustice et deviendra un combattant féroce s’il découvre « sa » cause.

L’éponge à émotion

Comme dit plus haut, nous sommes des éponges qui absorbons tous les états émotionnels de notre environnement. 

Un parent triste et nous sommes tristes en 30 secondes également. Rien qu’une image peut changer notre humeur…

je suis hypersensible mais je me soigne

Vous l’avez compris … la vie d’un hypersensible est loin d’être de tout repos.

Souvent limitant, ce trait peut devenir une force lorsque l’on sait comment l’exploiter.

Mais cela ce sera l’objet d’un autre article.

Comment les introvertis vont-ils sauver le monde ?

Pourquoi les introvertis peuvent-ils sauver le monde ?

Les introvertis… ces êtres souvent sensibles qui privilégient l’introspection ! Comment pourraient-ils bien apporter des solutions aux maux de notre monde en pleine mutation ?

Comment des personnes aussi « calmes » pourraient faire bouger les choses ?

Certains diraient qu’il nous faut des personnes loquaces et influentes, que seuls des chefs dominants peuvent solutionner les défis de notre époque !

Mais détrompez, les solutions viennent rarement de ceux qui font le plus de bruit. Regardez ce qui se passe outre-Atlantique avec ce triste Donald. Porté par l’opinion, richissime et « fort » … qu’a-t ’il laissé à nos cousins américains ? Si ce n’est que le chaos.

Regardez maintenant des personnes plus posées tel que Obama et Biden (ISTP pour les fan de MBTI) … calmes, introvertis mais d’une efficacité et d’une cohérence toutes épreuves. De nombreux présidents US sont d’ailleurs introvertis. Quelques-uns sont repris ici : 10 présidents US introvertis

Ils ont laissé et laisseront un héritage indéniable alors que POTUS Trump est déjà relégué au status de pire président des États-Unis dixit Gouvernator Schwarzenegger.

Schwarzenegger critique Trump

Ces exemples démontrent bien que les personnalités introverties ont beaucoup à apporter au monde.

On pourrait pousser le raisonnement un peu plus loin en disant que si nous étions plus représentés et si nous arrivions à faire entendre notre voix… les choses iraient mieux.

Dans cet article, je vous invite à découvrir pourquoi les introvertis détiennent les clés d’un monde meilleur, un monde où les gens sont respectés pour leur contribution et non pas pour le bruit qu’ils font.

Voici donc les raisons pour lesquelles le monde a besoin des introvertis.

Les introvertis sauveront-ils le monde ?

Les introvertis sont des spécialistes de la résolution de problème

On nous reproche souvent d’être trop dans la réflexion et pas assez dans l’action !

Et pourtant, vous conviendrez que notre monde est riche en problèmes complexes que seuls des penseurs profonds, analytiques et divergents peuvent solutionner. 

Nous, les introvertis ne prenons pas de raccourcis. Nous considérons un maximum de variables, envisageons diverses situations et essayons d’anticiper au mieux les conséquences.

Nous tachons de faire nos recherches et évitons les décisions hâtives qui pourraient nous conduire à des conséquences désastreuses.

Souvent, nous ne souhaitons pas participer aux réflexions en équipe alias brainstorming si à la mode… Nous évitons soigneusement de nous engluer dans des réunions « stratégiques » sans résultats. Nous esquivons les négociations spectacles ou la recherche de consensus inatteignables.

Mais soyez en sur, quand nous proposons nos solutions ou que nous partageons nos idées, celles-ci sont fondées et pratiques !

L’introverti est, part sa nature même, orienté résultat.  

Pour atteindre de tels résultats, il nous faudra éviter les pièges de la rumination ! Car oui, la pensée analytique est l’une de nos forces… mais celle-ci peut facilement dériver dans l’auto-flagellation et un tempérament maussade.

Cette tendance est d’autant plus forte que le climat ambiant est anxiogène… N’écoutons donc plus ces médias cyniques et catastrophique et axons-nous sur ce que nous pouvons contrôler. Encourageons également tout ce qui peut nous garantir un certain équilibre car la paix intérieure est souvent mère de la créativité.

Finalement, nous pouvons montrer aux autres comment être seuls de manière saine. Les temps seul augmente la productivité, suscite la créativité, renforce la force mentale, vous donne l’occasion de planifier votre vie, vous aide à vous connaître et augmente l’empathie.

Les introvertis écoutent plus qu’ils ne parlent.

Vous l’avez surement déjà entendu… les introvertis sont souvent sensibles et empathiques.

Peut-être chercherons-nous moins le contact, nature oblige.

Mais notre but sera plus de créer des relations profondes que nombreuses. Nous chercherons à créer une vraie connexion et écouterons sincèrement l’autre.

Cette écoute passera également par les émotions. Être attentif aux autres…

Si vous êtes comme moi, cette hyper-empathie peut être handicapante. Je passe d’un état émotionnel à un autre sans parfois même en comprendre la cause. Mais souvent, une cause externe ou de la rumination le justifie.

Mais revenons à notre sujet, en quoi l’empathie des introvertis peut être un outil face aux défis qui nous attendent ?

Peut-être l’avez-vous remarqué mais la société devient de plus en plus sourde… Les politiques sont centrés sur leur nombril et leur future réélection.  Les médias chassent l’audience en semant la peur et l’inquiétude. Les scientifiques même courent après la notoriété garante de subsides et postes de prestiges.

Tout le monde est afféré à servir ses propres intérêts mais plus personne ne prend la peine d’écouter.

Et pourtant, si nous prenions la peine d’écouter nos enfants… nous pourrions prévenir tellement de drames ! Si les politiques passez plus de temps à entendre la voix du peuple, imaginez le monde dans lequel nous vivrions… Certes pas un monde d’élites centrés sur elles-mêmes mais un monde où chacun aurait sa place.

Les introvertis ne voient que les résultats et sont peu sensibles à la flatterie.

Quand nous entamons un nouveau projet, nous ne rechignons pas à nous investir pour obtenir les meilleurs résultat. Nous ne le faisons pas pour nous mettre en valeur mais plutôt par soucis du travail bien fait et de la valeur que nous pouvons apporter.

Personnellement, je vise l’efficacité. J’ai horreur des personnes qui se cachent derrière leur « perfectionnisme ». Il s’agit, bien souvent, que d’une excuse à la procrastination ou pire encore une forme de narcissisme ! Les personnes qui se disent perfectionnistes sont souvent les mêmes qui se disent débordées… Pour moi, il ne s’agit que d’un appel à l’attention. Du genre, regardez-moi je fais tout mieux que tout le monde et je suis indispensable…

Je préfère parler d’engagement. Et nous-autres introvertis sommes engagés quand une cause nous tient à cœur.

Quand nous sommes pleinement engagés, le temps s’efface et nous pouvons passer des heures sur ce projet qui nous passionne tant.

Cette force est telle que nous pouvons dépasser nos limites d’introverti. Nous ne sommes plus épuisés au contact d’autrui mais galvanisé, porté par ce projet.

Oubliant notre propre personne et nos intérêts, nous pouvons ainsi atteindre des sommets. Regardez Obama ou Mandela… introvertis mais ayant transfiguré leur pays.

Plaçant nos idées avant nous, nous devenons immunisés à la flatterie. Seul compte l’atteinte de notre but.

Pour que nous soyons ainsi porté, notre objectif devra être ambitieux, symbole de justice et d’harmonie.

Nous sommes des champions discrets des causes qui nous tiennent à cœur.

Notre culture confond visibilité et valeur. Mais attirer l’attention n’est pas la même chose que d’avoir un impact.

Les introvertis ont besoin de trouver un sens à leur vie

Voici un point qui me parle particulièrement

Après de « trop » longues études, je me suis retrouvé face à un monde du travail inhumain et dépourvu d’âme ! Les beaux rêves se sont vites dissipés laissant place à la réalité des jobs alimentaires.

Certes, il est toujours possible de trouver de l’intérêt dans son emploi mais ne nous mentons pas… la réalité tient plus de réunions stériles, de mails inutiles et de stress envahissant.

Plus qu’une déconvenue, ma rencontre avec les grandes entreprises m’a plongé dans une remise en question profonde de ce que je voulais et de ce que je pouvais apporter à la Société… je parle de la Société avec un grand S et pas un employeur qui ne se soucie guère de nous.

Cette remise en question, je la partage avec nombres de mes congénères introvertis, ou non d’ailleurs. C’est un peu le mal de la génération Y comme on peut le lire partout… la recherche du sens.

Avant, avoir un job, une famille, des amis étaient suffisant ! Maintenant, il nous faut embrasser de grande cause ou au moins répondre à un sentiment d’utilité sociale.

Certains introvertis se lanceront dans l’humanitaire, d’autres deviendrons scientifiques, d’autres encore artistes.

Il y aura le slasher comme moi qui combineront plusieurs activités afin de combler le sentiment de vide tout en gardant un métier « rémunérateur »…

Mais dans tous les cas, il nous faudra alimenter ce besoin d’utilité pour être des introvertis équilibrés.

Cette quête du sens combinée à l’enthousiasme de la cause juste fait des introvertis un réel moteur du changement.

Les introvertis cherche à s’améliorer eux-mêmes avant les autres.

Nous autres introvertis somment particulièrement sensibles au développement personnel.

Certains diront que cette amélioration de soi n’est qu’une quête romantique sans finalité. Ils diront qu’elle est la manifestation d’une société nombriliste et qu’il est possible de s’abimer toute sa vie dans une introspection stérile.

Mais, personnellement, je ne suis, encore une fois, pas d’accord.

Certes, il y a des dérives… Certains gourous du développement personnel surfent sur la vague et engrangent des millions d’euros sur le dos de leurs clients.

Mais il existe des coachs honnêtes qui ne cherchent qu’à partager leur expérience dans l’intérêt commun.

Curieusement, beaucoup de coachs sont des introvertis ayant souffert de leur « état » et qui ont réussi à faire de leur particularité une force.

Il y a certainement une bonne part de « storytelling » dans leur discours mais on ne compte plus les anciens bègues, timides, maladroits en société qui deviennent, au prix de leurs efforts, de brillants conférenciers… tout aussi brillamment rémunérés.

Mais avant d’aider les autres, nous devons nous améliorer nous-même.

Pour changer le monde, il nous faut nous changer nous-mêmes. Et bonne nouvelle, les introvertis sont doués dans ce domaine.

Pour peu que nous arrivions à dépasser nos faiblesses telles que le trop de sensibilité et la rumination, notre facilité à l’introspection et notre capacité à faire la chose juste font de nous des êtres en constante amélioration.

Autant un extraverti se concentrera sur les autres et sur son image en société, autant nous chercherons à nous comprendre et à nous améliorer.

Nous passerons ainsi des heures à lire, à rechercher l’information utile, à écrire afin de trouver la « solution » ou du moins la bonne idée à essayer.

Certains se sont construit tout un business sur cette démarche d’auto-formation / amélioration. Et nous pouvons voir leur évolution au fur et à mesure de leur montée en compétence.

C’est ainsi que l’excellent Olivier Roland a débuté son activité avec « des livres pour changer de vie », il y a quelques années déjà.

La progression est flagrante entre ses premiers articles et ses dernières vidéos.

L’auto-entrepreneur est devenu un businessman à succès.

Conclusions introverties

Vous l’aurez compris, je suis un fervent défenseur d l’introversion.

Dans un monde, où tout n’est que bruit et auto-promotion, je pense qu’il est impératif de redonner une place aux introvertis ! De laisser leur voix s’exprimer et qu’enfin, nous prenions le temps de nous écouter les uns les autres.

A mes camarades introvertis… exprimez-vous, faites-vous entendre ! Vos idées ont de la valeur… plus que tout ce que l’on peut entendre dans les médias.

Le monde a besoin de vous !

Êtes-vous un introverti sensible ou un narcissique secret ?

Et si vous n’étiez finalement pas des introvertis ?

Et oui… un titre assez provocateur pour quelqu’un qui se défini comme introverti !

Il est vrai que l’introversion est une thématique « à la mode »… un peu à la manière des surdoués et des pervers narcissiques d’ailleurs !

L’introversion sert souvent de fourre-tout dans lequel on assimile sans distinction timidité, phobie sociale … Évidemment, comme nous l’avons déjà abordé dans un article précèdent, l’introversion n’est pas liée à ces concepts qui relèvent plus de la sphère de l’anxiété.

Pour rappel, l’introversion est un mode de fonctionnement inné.

Nous avons besoin de nous retrouver seul de temps en temps pour recharger nos batteries sociales. Une fois ressourcé, nous pouvons rentrer en contact et partager avec nos semblables sans difficulté, ni peur !

Les extravertis, au contraire, ne se fatiguent pas lors des échanges sociaux…   Ils s’en retrouvent énergisés !

Dans les mélanges, on trouve également le méli-mélo introversion – hypersensibilité.

Certains disent que l’introversion n’est pas liée à l’hypersensibilité.

Elle ne serait pas liée à une sensibilité au stimuli sensoriel !

Beaucoup d’introvertis supportent facilement des stimulations telles que les bruits ou les lumières vives. A contrario, des extravertis s’y montrent sensibles.

Ces experts prétendent que cette susceptibilité à l’information est plus étroitement liée à l’anxiété et à l’ouverture à l’expérience qu’à l’introversion.

Personnellement, je mêle l’hypersensibilité avec l’introversion donc difficile de répondre à la distinction entre ces concepts.

Je pense que l’hypersensibilité induit bel et bien une fatigue physique qui renforce l’introversion.

Et finalement, il y a la confusion entre introverti « vrai » et narcissique secret, question qui nous intéresse dans cette article…

Introverti ou narcissique ?

Et si vous étiez narcissiques ?

Le terme est lâché… NARCISSIQUE !!! Celui que l’on taxe d’égotiste, d’égocentrique ou d’autres joyeux qualificatifs. Celui que l’on met au banc de la société parce qu’il fait passer ses intérêts avant ceux des autres.

Et oui… le concept d’introversion se mêle parfois à ce que l’on appelle les narcissiques secrets ou discret.

En effet, l’image de l’introverti sensible est souvent une bonne couverture pour masquer ces traits de caractères moins appréciables

Lorsque l’on pense narcissisme, on voit ces êtres extravertis à outrance, agressifs, sur d’eux, gorgés de confiance en eux, de mégalomanie et de vanité. Appelés « narcissiques manifestes », ils n’hésitent pas  à exploiter leurs semblables pour assouvir leur besoin d’attention.

Nous pouvons les classer un peu rapidement dans la case « pervers narcissique ». Mais ici aussi, on peut nuancer. 

Ce n’est pas parce que l’on est narcissique que l’on prend du plaisir à faire du mal à autrui !

Un petit rappel de ce qu’est un pervers narcissiques dans le lien suivant..

Les pervers narcissiques: Qui sont-ils ? Comment fonctionnent-ils ? Comment leur échapper ? (Comprendre et agir - Les clas...

Mais revenons à nos narcissiques discrets

C’est en 1938 que Henry Murray psychologue à Harvard identifie parmi ses étudiants ce nouveau type de profil narcissique.

Bien qu’ils se disent introvertis et sensibles, ils apparaissent simplement égoïstes ! Ils ne parlent que de leurs problèmes et se déprécient pour attirer l’attention. Ils aiment souligner l’injustice dont ils sont victimes et ne cessent de parler de persécution.

Des profils de ce type, nous en connaissons tous… Nous les qualifions souvent de victime.

Une échelle pour les narcissiques

Dans les années 90, cette distinction entre narcissique manifeste et narcissique secret a été quantifié via des échelles dites de « grandiosité – vulnérabilité ».

Le critère commun entre les deux types de narcissique reste la tendance à faire valoir ses propres besoins en premier sans  tenir compte  ceux des autres.

Évidemment la grandiosité était associée à nos narcissiques manifestes…qui correspondent à nos « extravertis » narcissiques.

Les « introvertis » narcissiques sont associés au critère de vulnérabilité lié à l’hypersensibilité, la défensive et l’anxiété. Pour ce genre de narcissique, il est assez facile de dissimuler son narcissisme sous le masque de l’introversion vraie et de la sensibilité.

L’anxiété et le mal-être ressenti par ces narcissiques secrets est réel… et quitte à être narcissique, il vaut mieux être manifeste, pour soi… pas pour les  autres…

Diverses échelles psychométriques ont été mises en place pour distinguer les introvertis vrais des narcissique secret maladapté… échelle nommée MCNS

23 questions pour savoir si vous êtes introverti ou narcissique ?

Vous trouverez ici la traduction de l’échelle MCNS, telle que définie par Scott Barry Kaufman dans son article 23 signes que vous êtes un narcissique secret déguisé en introverti sensible !

https://blogs.scientificamerican.com/beautiful-minds/23-signs-youe28099re-secretly-a-narcissist-masquerading-as-a-sensitive-introvert/

Cette de 23 éléments a été présentée à la conférence 2013 de l’Association for Research in Personality par Jonathan Cheek, Holly Hendin et Paul Wink.

Le test consiste en une série de questions auxquelles il faut répondre par une appréciation telle que reprise ci-dessous :

1 = Jamais

2 = Parfois

3 = neutre

4 = Souvent vrai

5 = Toujours vrai

Je peux devenir entièrement absorbé par la réflexion sur mes affaires personnelles, ma santé, mes soucis ou mes relations avec les autres.

Mes sentiments sont facilement blessés par le ridicule ou les remarques insultantes des autres.

Lorsque j’entre dans une pièce, je prends souvent conscience de moi-même et je sens que les yeux des autres sont sur moi.

Je n’aime pas partager le mérite d’une réalisation avec d’autres.

Je pense que j’en ai assez sur le dos sans me soucier des problèmes des autres.

Je pense que mon tempérament est différent de la plupart des gens.

J’interprète souvent les remarques des autres d’une manière personnelle.

Je suis facilement absorbé par mes propres intérêts et j’oublie l’existence des autres.

Je n’aime pas être avec un groupe à moins de savoir que je suis apprécié par au moins une des personnes présentes.

Je suis secrètement « décontenancé » ou ennuyé lorsque d’autres personnes viennent me voir avec leurs problèmes, me demandant leur temps et leur sympathie.

Je suis jaloux des belles personnes.

J’ai tendance à me sentir humilié lorsque je suis critiqué.

Je me demande pourquoi les autres n’apprécient pas davantage mes qualités.

J’ai tendance à voir les autres comme étant formidables ou terribles.

J’ai parfois des fantasmes de violence sans savoir pourquoi.

Je suis particulièrement sensible au succès et à l’échec.

J’ai des problèmes que personne d’autre ne semble comprendre.

J’essaie d’éviter à tout prix le rejet.

Mes pensées, sentiments et actions secrets horrifieraient certains de mes amis.

J’ai tendance à m’impliquer dans des relations dans lesquelles j’adore et méprise alternativement l’autre personne.

Même lorsque je suis dans un groupe d’amis, je me sens souvent très seul et mal à l’aise.

J’en veux aux autres qui ont ce qui me manque.

La défaite ou la déception me font généralement honte ou colère, mais j’essaie de ne pas le montrer.

Faites la somme de vos résultats et vous avez une estimation de votre tendance au narcissisme secret.

La moyenne se situe à 60 pour la population normale. Sachant qu’il y a des chevauchements entre cette échelle et d’autres tests qui mesure l’introversion et la sensibilité… un résultat allant jusqu’à 70 – 75 est normal pour un introverti vrai.

En revanche si vous dépasser les 80, il serait probablement intéressant de ré-envisager votre introversion.

Dans ce cas, je ne peux que vous donner un conseil, intéressez-vous aux autres et arrêtez de vous centrer sur vos problèmes. Vous en sortiez grandis et probablement plus heureux.

Et si être narcissique n’était pas si mal que celà ?

Quitte à être dans la provocation… nous pouvons pousser le raisonnement un peu plus loin.

Il est assez évident que nous sommes programmé pour faire passer l’intérêt du collectif avant le notre ! Au point que certains arrivent à nier leurs besoins propres…

Jeter ainsi la pierre sur le narcissisme est malsain. Un peu de narcissisme est utile et est garant d’une bonne santé mentale.

Le problème vient plus dans les situations extrêmes où le « narcissique » se mêle à une forme de perversion qui se manifeste soit par une nuisance à autrui soit à une nuisance à soi-même.

Le narcissisme est utile ! Nous devons prendre soin de nous et de ns intérêts. Sans celà comment pourrions nous nous occuper des autres ?

Fabrice Midal le décrit clairement dans son livre : Devenez Narcissique

Devenez narcissique et sauvez votre peau !
Introvertis, devenez narcissiques

Comment j’obtiens quasi systématiquement une augmentation de salaire depuis plusieurs années ?

Non ce n’est pas encore un article bidon qui tente de vous vendre une formule miracle ! Il s’agit de mon histoire personnelle qui m’a amené de « manager Introverti » à directeur de service à succès… et cela malgré de nombreuses galères.

Je partage mon expérience car cela m’énerve au plus haut point de voir des personnes compétentes non valorisées simplement parce qu’elles ne savent pas comment s’y prendre. De plus, le blogging est une de mes passions et je trouve ce sujet des plus intéressant à traiter.

Mais revenons à notre sujet… avant j’étais un manager introverti qui n’arrivait pas à se faire valoir !

Même si vous ne vous pensez pas introverti, il y a de forte chance que vous vous allez vous reconnaitre dans mon histoire. Sachez que nous, les introvertis, sommes très nombreux et qu’il y a de forte chance que vous en fassiez partie sans même le savoir ! Alors prenez la peine de lire cet article vous apprendrez certainement quelque-chose d’utile.

La moitié de la population est introvertie et les difficultés dont je vous parle sur le blog sont très couramment rencontrées… je suis sur que vous en êtes victime régulièrement sans vous en rendre compte.

Nous sommes très nombreux à préférer un bon livre au coin du feu, une discussion avec un ami proche ou une balade seul dans la nature plutôt que de grandes assemblées de personnes que l’on connait à peine ! On veut vous faire croire que le fait d’aimer rester seul de temps en temps est « anormal » mais c’est FAUX.

Alors si vous vous sentez parfois en décalage par rapport à la société et que vous n’êtes pas valorisé à la hauteur de votre contribution… continuez la lecture !

Obtenir une augmentation
Photo de Alexander Mils sur Pexels.com

Pourquoi vous n’obtenez jamais d’augmentation salariale ?

Il y a déjà quelques années de cela… j’avais énormément de mal à faire valoir mon travail. En conséquence, je passais systématiquement à côté des augmentations et des promotions !

Pire encore, je voyais certains de mes collègues gratifiés d’une prime ou d’un meilleur poste… alors que leur contribution était moindre.

Je pestais, rageait de voir moins méritant voir carrément profiteur monter les marches de leur carrière. Alors que moi, je restais tout en bas, inerte et malmené.

Puis de fil en aiguille, j’ai compris que les bons résultats n’étaient rien et que seule comptait la valeur perçue.

OUI c’est triste de voir qu’après de longue d’étude et des années d’expérience, sa valeur (salariale) tient plus de jeu politique et de séduction que de son travail. Mais malheureusement, c’est le jeu !

Et à ce petit jeu, j’étais loin d’être le plus favorisé. Introverti, réticent au fayotage, peu enclin à séduire… mes « forces » étaient limitées. Du moins, c’est ce que je croyais !

A force de lecture pertinente et d’expérimentation, j’ai pu construire les compétences sociales utiles à la mise en valeur de mon travail et de fait de moi-même.

Il est clair que pour un introverti, se mettre en avant peut apparaitre difficile… mais il existe des techniques qui permettent de contourner cette « difficulté ».

A travers ce condensé d’expérience, je souhaite partager les quelques pépites qui ont sauvés ma carrière de manager introverti.

Bonne lecture.

Dompter sa nature introvertie

Pour espérer vous faire apprécier et éventuellement décrocher l’augmentation tant attendue, il va falloir vous accepter tel que vous êtes mais également réussir à optimiser votre tendance introvertie.

Être introverti n’est pas un défaut… c’est un mode de fonctionnement inscrit dans la structure même de notre cerveau. On parle d’une inclinaison innée renforcée parles circonstances de la vie mais qui ne peut être changée.

Ceux qui vous disent qu’il vous faut devenir des extravertis pour progresser ne savent pas ce qu’ils disent.

De très nombreux managers et entrepreneurs à succès ont su faire de leur introversion une force ! Il ne suffit que de regarder Richard Branson le célèbre fondateur de Virgin pour s’en rendre compte.

Mais comment en faire une force ?

Susan Cain, nous donne les clés dans son livre. La force des introvertis !!! Allez le lire en suivant le lien suivant… pour 8 euros, vous aurez une mine de bons conseils dont le retour sur investissement est inestimable pour un introverti.

La force des discrets

Faire de son introversion une force

Je ne vais pas vous gâcher le plaisir du livre mais j’aimerai vous donner un des nombreux conseils donnés par cette experte internationale de l’introversion.

Par essence, nous autres introvertis, voyons notre énergie diminuer lors de nos échanges sociaux. Contrairement aux extravertis qui s’enthousiasment lors de leurs contacts… l’introverti aura besoin de retrouver des moments calmes pour se ressourcer et recharger ses batteries « de « sociabilité ».

Plus que se ressourcer, ces bulles de tranquillité nous permettra de mieux nous préparer.

Pour profitez au mieux de ce conseil voici ma technique… j’organise ma journée en tenant compte de mon introversion ! Je planifie des échanges courts avec des points bien définis et je programme régulièrement des moments calmes entre ces interactions.

Bien gérer son énergie sociale et bien organiser ses échanges sont les premières clés.

En utilisant ces astuces simples, vos échanges seront plus productifs et vous serez moins fatigué !!!

Vous paraitrez d’autant plus professionnelUn premier bond vers votre prochaine promotion.

Mais n’oubliez pas de lire le livre de Susan Cain

Construisez de vraies relations

Les extravertis sont à l’aise avec des grands groupes, ne se fatigue pas en société… et donc font de « brillantes » présentations. Ils semblent également très à l’aise à l’improvisation et ne sont pas facilement désarçonnés.

Je me suis senti souvent complexé par rapport à leurs qualités… me demandant pourquoi je n’arrivais pas à faire « aussi bien ».

Puis j’ai compris que je ne serai jamais l’as de l’impro, l’infatigable compteur qui semble tellement ébahir les assemblées. J’aurai beau faire des formations en présentation, en communication, en assertivité, en… rien n’y fera !

Il valait clairement mieux tabler sur mes qualités intrinsèques que de devenir quelqu’un que je ne suis pas.

Mais qu’avons nous à vendre, nous les introvertis ?

La première chose à comprendre c’est qu’une carrière ne se construit pas sur des coups d’éclat mais plutôt sur la constance.

Autant l’extraverti est très bon pour se mettre en avant, autant il se disperse et est assez changeant dans ses relations.

L’introverti au contraire parlera moins mais écoutera plus. Ce sera un ami fidèle sur qui on peut compter.

Si vous souhaitez progresser sur votre lieu de travail, je vous suggère donc de cultiver vos amitiés avec vos collègues.

Je ne vous incite pas à cirer les pompes du patron mais plutôt à établir de vraies relations, de profiter de votre don d’écoute pour vous faire apprécier.

Vous serez surpris de voir que pratiquer une écoute active et sincère… (sans systématiquement vouloir reprendre la parole et avoir le bon mot)… vous rendra « populaire » !

Il s’agit d’un bon conseil du livre « comment se faire des amis? » Livre qui derrière un titre maladroit, vous apportera également beaucoup de valeur (pour moins de 8 euros). Suivez le lien !

Réussir sa carrière en se faisant des amis

Donc organiser des « conversation privilégiées » régulières et en bilatérales avec quelques uns de vos collègues !

Le don d’écriture au service de vos présentations

Une de nos grandes qualités introverties est notre capacité à écrire. Souvent notre gout pour la lecture et notre soucis du détail font de nous des auteurs nés.

Il serait bêtes de ne pas exploiter ce don…

Même si nous ne sommes pas des experts de la parole, nous pouvons faire de superbes présentations ! Bien construites, riches en image et en vidéo.

Ce n’est pas l’objet de l’article… mais une bonne présentation doit avoir un fil conducteur ! Vous devez respecter les règles du « story telling« , ce qui s’apprend facilement. Un bon ouvrage pour vous y aider est le Story telling en marketing de Seth Godin.

Le story-telling, un atout pour votre carrière

Vous devez premièrement capter l’attention via un promesse ou un fait qui sorte de l’ordinaire. Ensuite, faire monter l ‘intérêt et pour finir apporter votre « solution ». Renseignez vous sur le « story telling » et la méthode AIDA bien connue des marketeurs.

Comment le marketing peut sauver votre carrière

Répétez encore et encore et anticiper les questions ! Vous pouvez palier votre faiblesse à l’improvisation par de la préparation. Rassurez vous… des improvisateurs nés sont rares et nous sommes très nombreux à devoir nous préparer de longues heures durant.

L’écriture au service de vos idées

Utilisez votre créativité pour apporter l’idée qui fait mouche. Idée que vous consignerez par écrit et énoncerez à la vue de tous afin de ne pas vous faire piquer le crédit

Le fait de mettre sur papier des idées et ses objectifs nous permet d’éviter la dispersion mais également d’approfondir notre réflexions. Rien que d’écrire cet article me permet de remettre mes idées en place et me donne une nouvelle interprétation de mon vécu et de mon expérience !

N’hésitez plus… consignez par écrit vos pensées et idées.

Si vous combinez une prise de note avec des outils bien connus de la créativité tel que le « mind-mapping », vous deviendrez un expert créatif ! Voici encore un point fort pour une future augmentation…

Développez votre intelligence avec le Mind Mapping par [Tony Buzan]
Devenez un as de la créativité

La prise de note vous rendra également plus professionnel et vous aurez une mémoire d’éléphant ! Je ne vous cache pas qu’avoir toutes les infos utiles et surtout vos réalisations et idées sous la main est plus que positif quand vous devez défendre votre valeur.

Faites vous connaitre

En voilà une mission délicate pour un introverti.

Les occasions de nous mettre en avant ont été peu nombreuses… pire encore, nous n’avons pas su saisir les opportunités qui se sont présentées !

Du moins, c’est ce que je pensais il y a quelques années… Puis j’ai compris que si je n’avais pu réussi à me faire connaitre c’est que les occasions loupées n’étaient simplement pas faites pour moi.

Je ne serai jamais le grand orateur qui fascine… OK. Mais il existe d’autres manière et donc occasions de se mettre en avant !

Vous serez peut-être surpris mais les introvertis sont les champions des réseaux sociaux. Pas en tant que consommateurs frénétiques ou « likeurs » permanents mais en tant que producteurs de contenu. Et n’y-a-t’il pas de meilleur moyen de se faire connaitre que diffuser du contenu ?

A l’époque, le seul moyen de se mettre en avant était de briller en présentation ou en réunion…

Il y avait bien moyen de montrer ses compétences travers un bon rapport bien détaillé… Mais, ne nous cachons pas, la plupart des « chefs » ne lisent pas ou peu les rapports. Donc seul, l’image donnée en société comptait.

PUIS vint les réseaux sociaux.

Une manière géniale de se faire connaitre est de devenir (mais vous l’êtes déjà surement) un expert de votre domainemais surtout de communiquer régulièrement sur votre sujet à l’aide d’un blog, de post Linkedin ou même d’un chaine Youtube ou de podcast.

A force de régularité et de qualité… vous serez repéré et reconnu comme expert. Et lorsque vous serez apprécié par le plus grand nombre, vos « chefs » ne pourront plus nier vos mérites.

Ce qui est « magique » avec cette technique c’est que vous pouvez produire chez vous et à votre rythme sans vous exposer directement aux autres.

Autre point magique de cette méthode est que plus vous communiquer plus vous serez connu, plus vous serez appelé à vous faire connaitre. Si vous vous y prenez bien, vous recevrez des invitations à des conférences ou des propositions de collaborations.

Vive l’effet cumulé !

L’effet cumulé au service votre image

Devenez un as de la rhétorique

Il y aura toujours un moment où vous devrait défendre vos intérêts. Le monde de l’entreprise est dur et il existe de nombreux « prédateurs » prêts à vous spoiler de votre travail ou de vos idées.

Il ne faut pas non plus nous leurrer, le but de nos responsables est d’obtenir un maximum de résultats pour un minimum d’investissement. Obtenir une augmentation dans un tel contexte, est un exploit.

Pourtant, il existe des techniques oratoires qui, si elles sont correctement utilisées, peuvent vous aider à faire valoir votre intérêt.

Plus précisément, je vous parle de la rhétorique.

A l’aide d’arguments et de manœuvres spécifiques, il peut vous être possible de vous défaire des chausses trappes que l’on vous tend. Plus encore, il est possible de mettre en difficulté vos détracteurs et concurrents.

Je ne suis pas « encore » un expert du sujet même si j’y travaille…

Un bon point de départ pour découvrir l’art de la rhétorique est le livre de Victor Ferry : Les 12 leçons de rhétorique pour prendre le POUVOIR.

12 leçons de rhétorique pour prendre le pouvoir : Mettez vos idées en discours et votre public en mouvement
Négocier son augmentation grâce à la rhétorique

une augmentation de salaire quasi à tous les coups

Oui, oui, c’est ainsi que j’ai réussi à obtenir une augmentation quasi systématiquement depuis plusieurs années.

Mais il reste un dernier détail… comment demander son augmentation !

Beaucoup d’articles de blog traitent du sujet mais je pense que c’est un faux débat. Le problème vient plus de votre absence de reconnaissance sur la durée que sur la manière dont vous demandez votre augmentation.

L’équation est assez simple… Quand votre valeur perçue sera améliorée, les opportunités tomberont soit en en interne de votre entreprise soit en externe (pour peu que vous utilisez la technique des réseaux sociaux).

Vos responsables prendront peur … anticipant votre départ ! Ils viendront alors spontanément vers vous pour vous passer la pommade. Et si non, vous recevrez rapidement de nouvelles offres d’emploi… et ils seront contraints de faire des contre-offres !

Vous pourrez dire que je vous ai gâté! Je vous ai livré mes astuces gratuitement… J’espère maintenant que vous en ferez bon usage et que vous arriverez à décrocher votre augmentation tant attendue.

Les temps sont dures et la concurrence va se faire d’autant plus sentir. Mais bien équipé, je ne doute pas que vous serez tirer votre épingle du jeu.

Merci pour votre lecture et à bientôt sur votre blog des introvertis.

Comment supporter des collègues difficiles quand on est introverti ?

Aujourd’hui, un petit article pour vous aider à supporter vos collègues… 😉

problème de collègue

L’introverti et ses collègues

Comme tout bon introverti, vous en avez ras-le-bol des collègues envahissants et bruyants qui ont la fâcheuse tendance à s’approprier le mérite de votre boulot !

Cette situation est assez normale.

Étant introverti, vous êtes épuisé par les échanges sociaux et les environnements bruyants. Allez faire un tour sur le lien suivant pour plus de détail !

Introverti Définition

A l’heure des réunions et des « Open Space », on peut dire que vous n’êtes pas gâté !

A cela s’ajoute le fait que vous avez des difficultés à faire valoir votre point de vue à l’oral et que la société récompense les plus bruyants – visibles… Et vous avez une belle caricature du monde du travail actuel.

Évidemment, je force le trait… mais avouez-le il y a un peu de vrai de tout cela !

L’idéal serait de devenir auteur ou d’avoir une activité vous permettant de vous couper du monde et de vivre sur votre ile. Mais ce doux rêve est difficile d’accès et il va falloir vous adapter à la dure vie en entreprise « extravertie ».

L’une des questions récurrentes des introvertis en entreprise est : « Comment supporter vos collègues de travail ? »

Comme vous pouvez le lire sur le blog, j’ai surmonté pas mal de difficultés dont certaines liées au travail… allant jusqu’au harcèlement

Comment vaincre un pervers narcissique à son propre jeu?

Comment survivre en entreprise quand on est surdoué ?

Mais ici je souhaite plutôt aborder les petites frustrations quotidiennes qui ne rentrent pas dans le cadre d’un harcèlement mais qui peut empoisonner la vie de celui qui les subit.

Avant de vous dire comment apprivoiser vos collègues un peu difficiles, je vous propose de les passer en revue.

Nos collègues préférés

Le râleur chronique

Avec lui, jamais rien n’est positif… le patron qui profite de ses employés, le travail qui n’est pas assez valorisant, sa vie personnelle qu’il étale sans gêne, les collègues qui ne sont jamais assez bien, le salaire qui est insuffisant… tout est bon à critiquer.

Je ne parle pas de celui qui déprime pour un oui ou un non mais plutôt de celui qui prend un malin plaisir à démolir pour démolir.

Très négatif, il a la fâcheuse tendance à vous vider de votre énergie.

Le pinailleur

Alors lui, il va dans les détails ! Pas pour améliorer les choses mais plutôt pour le plaisir de couper les cheveux en quatre et de montrer qu’il est plus malin que les autres.

Il est épuisant et surtout chronophage pour les équipes s’il n’est pas encadré.

La commère

Il passe sa vie à la machine à café à raconter le dernier ragot. Pas bien méchant, il a juste besoin d’échange… Il ne sera pas garder une information pour lui donc méfiez-vous.

Le « mou »

Il n’avance pas, n’a aucune idée ou aucun avis…

Ici, il faut faire la distinction entre :

  • La personne qui manque naturellement d’énergie et qui n’y peut rien. Heureusement que nous ne sommes pas tous des piles électriques d’ailleurs
  • L’introverti qui ne dit rien mais qui a son avis ! Il ne le dira pas en réunion et sans un minimum de maturation mais il en a un…
  • Le fainéant qui veut juste en faire le moins possible.
  • Le fuyant qui évite le conflit. Ou qui devant quelques personnalités dominantes préfère se taire !

Le dictateur

Petit chef, il fait tout mieux que tout le monde. Il ne respecte rien ni personne.

Il maltraitera ses subordonnés mais également ses chefs ! Seul son avis compte…

Le fils à papa

Lui, il doit son poste à un piston !

Il a peut-être les diplômes mais pas l’expérience. Si bien que la compétence laisse à désirer.

Parfois tyran parfois simplement incompétent, il est là pour apprendre…

Le problème est qu’il est rare que ce type de personne ait l’humilité suffisante pour poser ce constat !

Le manipulateur

Il n’hésitera pas à mentir ou à modifier les faits à son avantage. Vous ne pouvez pas lui faire confiance !

Si le manipulateur se double d’une tendance perverse, il n’hésitera pas à vous nuire si cela peut l’aider… quitte à vous démolir si vous lui apparaissez trop dangereux !

Le rigolo de service

Lui, il veut juste plaire et être apprécié. Assez maladroit, il ne se rend pas compte de ce qu’il fait…

Le problème vient plus de s’il se trouve une « victime » préférée…

Maintenant que vous savez à qui vous avez à faire… il est temps d’apprendre à savoir s’en protéger.

Comment gérer les difficultés relationnelles au boulot

Ayez compassion de vos collègues

Tout le monde est humain, avec ses forces et ses faiblesses… Votre collègue peut manquer de confiance en lui, avoir des soucis personnels, une journée difficile.

Peut-être vous lui rappelez quelqu’un ou peut-être voit-t ’il en vous ses propres faiblesses. Ou au contraire, peut-être ne supporte-t-il pas vos qualités.

Bref, le problème ce n’est pas vous.

Bien évidemment, quand il s’agit de harcèlement lourd, le fait de savoir que ce n’est pas personnel ne va pas vraiment vous aider…

Mais en revanche le fait de voir que d’autres personnes sont également victimes du harcèlement donnera une autre dimension au problème. Rien de tel que de se trouver des alliés !

S’il ne s’agit de personnes mal dans leur peau… laissez couler et passez à autre chose.

Ne vous focalisez pas sur le problème

La vie se n’est pas que votre boulot ! Enfin j’espère…

Profitez de votre vie, de votre famille, des autres collègues sympathiques !

Vous n’allez pas laisser un zouave vous gâcher la vie quand même.

Le fait de s’entourer et de se faire apprécier est un bon moyen de se protéger… un bouclier social anti-harcèlement 😉

Si vous vous focalisez sur le problème, vous allez déprimer et devenir plus agressif. Vous allez faire le vide autour de vous et serez encore plus susceptible de subir les piques de vos « méchants » collègues.

Ne cherchez pas à changer vos collègues

On va faire simple… il est impossible de faire changer quelqu’un ! Surtout quand il n’en a pas envie.

Vous aurez beau écouter et conseiller… La personne doit prendre conscience de son problème et décider de changer.

Bon pour un cas léger (le rigolo, la commère…), on peut lui dire gentiment mais pour un cas grave (harceleur), laissez tomber.

Vous trouvez que c’est une drôle d’idée qu’une victime veuille changer son harceleur… et pourtant c’est souvent le cas. On tend la main en pensant que les choses vont s’améliorer et… crac c’est reparti.

Lisez le guide de survie aux cons à l’usage des introvertis

Dans cet article, je vous donne quelques stratégies pour mettre de la distance entre le « con » et vous. Cela marche également pour les collèges difficiles…

Donc changez de bureau, modifier vos horaires, évitez les réunions où il est présent… effacez ces mails si vous pouvez éviter d’y répondre, laissez-le tomber sur la messagerie…

Le guide de survie aux cons à l’usage des introvertis

Comment un introverti peut-il supporter ses collègues ?

Si je n’avais qu’un conseil à donner à un introverti en souffrance professionnelle… c’est de mettre de la distance entre son problème et lui. Il faut garder son espace personnel et surtout ne pas se laisser polluer mentalement par la personne « hostile ».

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Cadeau de bienvenue ! – Les conseils de 14 experts internationaux pour vous aider à travers votre introversion !

Comment réussir un entretien d’embauche quand on est introverti ?

Le stress du chercheur d’emploi introverti

Vous devez passer un entretien d’embauche ? Mais c’est la panique à bord… Vous pensez que vous n’allez pas y arriver, que vous n’êtes pas capable ? Vous avez envie de vous enfuir ?

Rassurez-vous… c’est une réaction normale pour la plupart des introvertis !

Je parle d’expérience car je suis un grand introverti à tendance anxieux 😉

Comme vous le savez, un introverti est une personne qui a besoin d’être seul pour se ressourcer et « réfléchir »… Je pense que vous avez assez de contenu su le blog sans que je rappelle tout ceci ici mais pour ceux qui arrive… un petit lien.

Introverti Définition

L’introverti est souvent calme et a besoin de temps pour se forger une opinion et avoir des idées… il n’est absolument pas « naturellement » bon dans l’art de la répartie !

Pour peu qu’il soit stressé, il aura tendance à se figer de peur de dire quelque-chose qui pourrait lui nuire ! Avec pour effet de paraitre timide ou bizarre…

En entretien, ce genre de réaction est particulièrement négative car l’interviewer vous juge à la va-vite.

Il faut également réaliser que vous êtes en compétition avec des extravertis qui sont des as de la conversation et qui n’hésiterons pas à se vendre voir se sur-vendre. Ce qui, en soi, n’a rien de mal…

Donc le jeu est pipé ! Et il va falloir contrebalancer « vos faiblesses » d’introvertis.

Bien évidemment, vous avez des tas de qualités ! Mais malheureusement, en entretien, pas le temps de les exprimer… et seul « l’esbroufe » va compter ! j’exagère à peine…

Comme dit plus haut, je suis un grand introverti anxieux… et j’ai passé de nombreux entretiens.

Curieusement, j’ai assez vite compris les mécanismes qui se cachent derrière cette « interaction » et j’ai beaucoup lu sur le sujet.

J’en ai tiré quelques règles – conseils que je vais partager avec vous ci-dessous.

Si cela peut aider un d’entre vous tant mieux 😉

Ne pensez pas que l’interviewer verra vos qualités si vous ne les montrez pas !!!

Un des grands problèmes des introvertis est qu’ils croient que les autres finiront par voir leurs qualités… Ceci est malheureusement faux !!!

Si vous ne vous vous mettez pas en avant, personne ne vous verra.

Donc quand vous êtes en entretien, vous montez sur le ring ! Oubliez la gentillesse… vous êtes là pour décrocher le job ! Les autres ne vous feront pas de cadeau… donc n’en faites pas.

Gardez à l’esprit que l’interviewer va voir des dizaines de candidats et que si vous ne sortez pas du lot vous n’avez aucune chance.

Je dis cela parce qu’en tant qu’introverti, nous avons tendance à nous laisser faire, à éviter le conflit, à ne pas faire de vague. En temps normal, cela peut passer… mais en entretien, c’est fatal !

Pour vous convaincre, voici quelques commentaires de nos chers recruteurs adressés à quelques candidats introvertis :

  • Vous êtes trop effacé et vous allez vous faire écraser par le reste de l’équipe…  Bein voyons, pour avoir une équipe qui fonctionne, il faut associer différents profils. Si vous ne mettez que des extravertis forts dans la même pièce, cela va devenir la foire ! Le problème est plutôt que beaucoup de mauvais manager sont incapables de maintenir un équilibre dans leur équipe et finisse par se faire « bouffer » par les dominants du groupe 😉
  • Vous n’avez pas l’énergie pour assumer le job… personnellement, je pense qu’une bonne organisation est la meilleure solution pour abattre les jobs chronophage ou énergivore ! Et curieusement, les introvertis sont souvent doués dans l’organisation.
  • Vous n’avez pas le leadership nécessaire pour gérer une équipe. Voici encore une idée reçue… de nombreux introvertis sont d’excellents leader. Certes on parle de style de leadership moins tape à l’œil… mais cela fonctionne !
  • Vous n’êtes pas un bon communicant. Ce qui devrait être nuancé par vous n’êtes pas un bon communicant lorsque vous êtes en situation d’interview… Dans le travail de tous les jours, les introvertis sont précieux et aident à échanger les informations de manière calme et factuelle !
  • Vous ne vous adapterez pas à la culture d’entreprise. Encore, une réponse creuse… Ce sont les travailleurs qui forgent la culture par leur attitude. Si évidemment, on engage qu’un seul type d’individus, on se retrouve avec une culture déséquilibrée !!! C’est ainsi que certains types d’entreprises comptent de nombreux ISTJ (voir MBTI) dans leur rang. Ce qui est très bien quand on est dans un environnement très « régulé » mais qui est assez catastrophique quand on a besoin d’une solution pragmatique ou une approche globale. Avoir quelques introvertis et quelques profils de type F est souvent intéressant pour balancer un peu ce genre d’équipe.

Bon c’est intéressant mais je dérive un peu…

Vous l’aurez donc compris… il va falloir prendre un peu sur vous et sortir de votre carapace ! Ne serait que le temps de l’interview.

 Je ne vous demande pas de devenir  un extraverti mais d’apprendre à vous vendre.

Pour ce faire, rappelez-vous vos réussites et répétez quelques bonne vielles affirmations positives. Celà ne viendra pas en un jour… ce convaincre de sa valeur est un travail de tous les jours !

La première personne que vous devez convaincre, c’est vous !

N’allez pas dans l’excès de confiance également.

Gonflez votre niveau d’énergie

Un des reproches que l’on fait souvent aux introvertis en entretien… c’est leur manque d’énergie.

Évidemment c’est une ânerie mais cela peut vous couter des points !

Donc en période d’entretien, prenez soin de vous : alimentation, sport, sommeil… tout ce qui est susceptible de remonter votre énergie au top (légalement) est à prendre.

Programmez une rapide séance de sport avant un entretien peut en changer l’issue…

Regardez des vidéos de motivations.

Pensez à la musique !!!

La méditation peut également vous aider.

Ce conseil est simple mais est loin d’être simpliste…

Préparez votre entretien minutieusement

Le minimum est de connaitre l’entreprise, le job et les notions qui tournent autour de celui-ci. Pour cette partie, vous êtes généralement bien préparé…

En revanche, quand il s’agit des questions « bateaux » des RH vous ne savez plus quoi dire.

Alors préparez-vous. L’avantage est que tous les RH posent les mêmes questions… donc si vous vous intéressez à cela vous serez vite parés à presque toutes éventualités.

Alors dans le pire des questions RH, j’ai eu droit :

  • Ou vous voyez vous dans 5 ans ? Comme si on pouvait prévoir ce genre de chose… Personnellement je préfère quelqu’un capable de rebondir et de flexible que quelqu’un qui va vous donner un plan de carrière qui ne se réalisera pas car : « il n’y a qu’en théorie que tout se passe bien » (P. Desproges) . Mais bon préparez une bonne réponse bien bateau…
  • Quelles sont vos qualités et vos défauts ? J’ai eu un introverti qui m’a répondu comme quoi il avait du mal avec les choses nouvelles. Ce qui, en soi, est très honnête mais qui l’a grillé auprès de mon RH.
  • Quels sont vos réussites et échecs ? Ici aussi, une bonne préparation et hop…
  • LE PIRE : racontez-moi une blague… Alors là, j’étais scotché ! Je vais en entretien… sérieux et bien préparé et on me demande une blague.

Je ne vais pas lister toutes les questions creuses des RH mais bon vous avez compris le principe… préparez-vous.

Certains sortent les tests de QI, test de personnalités… donc cela vaut aussi la peine de s’y préparer.

Pour montrez que vous vous êtes préparé n’hésitez pas à poser des questions précises à votre tour … Si vous cadrez la conversation sur des sujets intéressants vous éviterez que le comique de la bande ne vous entraine sur des questions foireuses 😉

Un petit livre sur les questions des recruteurs… pour 5 euros en kindle, je pense que celà vaut l’investissement 😉

Les questions pièges pour introvertis ?

L’apparence

Souvent les introvertis pensent que l’apparence compte peu… Erreur !!!

L’apparence compte pour plus de 50% (probablement plus mais je ne veux pas vous faire peur…) dans les échanges sociaux grâce à l’effet de halo… Personne ne l’avouera mais cet effet impacte aussi bien la sélection en entretien, que les résultats de vos examens oraux ou votre salaire !!!

Donc soignez votre apparence !

Dans le même registre et souvent oublié… soignez votre vocabulaire, votre langage non verbal, votre intonation… bref toutes ces « petites » choses que vous ne considérez que trop rarement mais sur laquelle se fonde la 1ere impression.

N’oubliez pas qu’il s’agit d’un « jeu de séduction » autant qu’un « test d’aptitude ».

Un petit article sur slate pour vous expliquer en quoi l’apparence influence votre jugement…

Comment la beauté influence votre jugement

Votre apparence influence comment on vous juge…

Ne lâchez pas l’affaire

Ici c’est un conseil qui m’a permis de décrocher quelques jobs.

La plupart des gens pensent qu’une fois l’interview terminé, les dés sont jetés… C’est faux !

Il faut garder à l’esprit que la personne en face de vous voit défiler des dizaines de personnes pour un poste et qu’elle oubliera la moitié d’entres elles après quelques jours.

Donc, si vous voulez marquer les esprits, il faut maitriser l’art de la relance.

Laissez passer quelques jours après l’entretien puis envoyez un mail de remerciement ! Dans celui-ci prenez soin de rappeler 3 de vos qualités qui seront des forces pour le travail visé…

Peu de gens font cela donc vous sortirez d’office du lot.

Laissez passer quelques 3-4 semaines, puis relancez à nouveaux par téléphone.

Si vous êtes assez audacieux, vous pouvez indiquer que vous avez reçu d’autres propositions mais que le job auquel vous avez postuler vous intéresse tellement et que l’entretien s’est tellement bien passé que vous seriez heureux d’y travailler… C’est un peu forcé mais vous voyez l’idée !

Cette approche vous mettra de plus en position de force pour la seconde étape… la négociation.

Ne lachez rien et demarquez vous !

N’acceptez jamais la première offre !

Il est impératif de connaitre le salaire moyen de la fonction que vous visez.

Beaucoup d’introvertis seront tellement heureux d’avoir un second entretien qu’ils ne penseront même pas qu’ils ont la possibilité de négocier leur salaire ! Erreur fatale car le salaire de départ va vous impacter pendant toute votre carrière.

Utilisez les outils en ligne pour estimer votre salaire potentiel en considérant votre diplôme et expérience.

Vous devez garder à l’esprit que si vous demander trop peu, vous serez sous-évalué ! Donc ne soyez pas modeste.

L’idéal est que le futur employeur fasse une première proposition. Ensuite vous lui annoncez ce que vous souhaitez… si l’offre est en déviation complète par rapport au salaire du marché. Dîtes-le !

Si cela correspond, vous pouvez ajouter 10 à 20%.

N’oubliez pas les avantages… ici aussi renseignez-vous.

Ici aussi un petit livre à 5 euros pour apprendre à négocier son salaire…

Quand un introverti négocie son salaire…

Dernier conseil pour la route… entrainez-vous !

Plus vous vous mettrez en situation, plus vous serez à l’aise et pourrez lâcher la bonne répartie 😉

Toutes les situations sont bonnes à prendre, que ce soit en simulation d’entretien ou en famille ou entre amis.

Un bon plan pour vous entrainer est de faire un peu de bénévolat… Cela renforcera votre CV et vous donnera un sérieux entrainement pour peu qu’il s’agisse d’une activité un peu sociale.

Faites des formations !

Suivez des cours de langues avec tables de conversation.

Je vous dirai bien de vous inscrire aux introvertis anonymes mais je ne pense pas que cela existe. Et pourtant un groupe de soutien serait intéressant 😉

Entrainez vous pour obtenir le job de vos rêves !

Conclusions d’un introverti pour décrocher un job

Les entretiens d’embauche sont souvent vécus comme une épreuve par les personnes introverties.

Oui, ce n’est pas une activité pour laquelle ils sont naturellement doués.

Mais à force d’entrainement, il est possible de devenir « très bon » dans ce petit jeu des entretiens.

Si je devais ajouter un dernier conseil bonus a cet article c’est qu’il ne faut pas considérer l’entretien comme un événement isolé… Quand un introverti est à la recherche d’un nouveau job, il doit se créer « une routine » spécifique faite de sport, de motivation, de préparation mentale… et considérer l’entretien que comme l’opportunité de mesurer son amélioration ! Il ne faut surtout pas le voir comme un obstacle infranchissable. Qu’il soit positif ou négatif ce n’est pas le plus important… L’important est plutôt le chemin parcouru !

Pour tous ceux qui sont en recherche d’emploi en ces temps « difficiles »…

Gardez à l’esprit qu’il y a des jobs… bien sûr ils ne sont pas tous « visibles » mais avec un peu d’audace et de créativité, je suis sûr que vous allez réussir à décrocher le job de vos rêves !

Voilà… encore un article d’écrit 😉 Un article qui me touche car je connais beaucoup de personnes dans cette situation. Ce n’est pas facile mais c’est surmontable !

Pour finir… un très bon podcast…

Se vendre quand on est introverti

Quelques liens internes qui pourront vous aider…

Le guide de survie aux cons à l’usage des introvertis

Êtes-vous timide ou introverti ?

Et n’oubliez pas de vous abonner pour obtenir votre « petit » cadeau (via le lien ci-dessous) et soutenir l’auteur du blog 😉

Cadeau de bienvenue ! – Les conseils de 14 experts internationaux pour vous aider à travers votre introversion !

Comment savoir si un introverti est amoureux ?

En voilà un sujet inconfortable pour un introverti… le sujet des sentiments amoureux…

Personnellement, je suis en couple depuis un bout de temps et la question ne se pose plus vraiment.

Mais bon, il s’agit d’un thème qui m’a fortement « perturbé » pendant plusieurs années et qui semble intéresser les lecteurs donc abordons le !

Comment savoir si un introverti est amoureux ?

Introverti et amour

Pour ceux qui vienne d’atterrir sur le blog 😉… petit rappel de ce qu’est l’introversion.

Une personne introvertie aura tendance à dépenser son énergie en société et au contraire se ressourcera en étant seul.

Ce besoin de solitude est « fonctionnel » et permettra à l’introverti de reconstituer son énergie mais également de « réfléchir ». Ce temps de réflexion est utile pour se forger une opinion et avoir des idées.

Certains diront qu’il s’agit d’une caractéristique neurologique, d’autres qu’il s’agit d’habitude acquise à travers l’expérience te l’éducation… Personnellement, je n’en sais rien.

Mais je vois l’impact sur ma vie quotidienne et peut confirmer qu’il s’agit de quelque-chose de réel.  

Évidemment un tel fonctionnement influence la vie professionnelle, sociale et fortiori amoureuse.

L’introverti ayant une force tendance à faire tourner en boucle les mêmes idées

Il aura tendance à agir comme une « caisse de résonance » et amplifie tout. D’où des réactions qui peuvent apparaitre de l’extérieur comme disproportionnées ou au mieux bizarre.

Passant de froid et « apparemment » distant à « chaleureux » voir collant 😉, les changements de comportement peuvent en déstabiliser plus d’un.

Avec un peu de pratique tout cela se maitrise mais, à l’adolescence… cela peut poser des problèmes.

Déjà qu’un introverti adolescent est une cible de choix pour les harceleurs en puissance, alors amoureux… c’est pire.

Mais revenons à la question de cet article : comment savoir si introverti est amoureux ?

Pour y répondre, il y a deux cas de figure à considérer… en fonction de si l’introverti se sent en confiance ou non avec vous.

Si l’introverti ne se sent pas à l’aise

Si l’introverti ne se sent pas à l’aise

Dans cette situation, l’introverti pourrait vous sembler scotché… Peu réactif, il feindra l’indifférence (pour les plus aguerris) ou virera au rouge écarlate et ne sera pas capable d’aligner deux phrases.

Il faut comprendre que dans sa tête, l’introverti est toujours en train « d’évaluer la situation » sur base de son ressenti.  

Ressenti qui est souvent faussé car basé plus sur des interprétations que sur l’observation de ce qui se passe réellement.

Sa vision de la situation sera faussée et le conduira à ne pas réagir, par peur de commettre une erreur.

Le problème est qu’en se taisant… vous allez le juger comme timide (au mieux) ou peu intéressant.

Donc, si l’introverti se fige… il est submergé par ses pensées ou ses sentiments et vous pouvez en conclure que vous ne le laisser pas indiffèrent.

Se rendre compte de cette situation n’est pas bien compliqué… il est plus délicat de débloque l’introverti quand il est dans ce cas de figure !

Pour débloquer la situation, il faudra dédramatiser et montrer que vous ne le jugez pas… A force, la relation deviendra naturelle et vous rentrerez dans le deuxième cas de figure.

Si l’introverti est en confiance

Si l’introverti est en confiance

Il partagera son introversion

Dans cette situation, l’introverti est « ouvert » et partagera toute son intériorité avec vous…

Le signe le plus fort est qu’il partagera ses pensées. Il vous donnera son avis sans crainte d’être jugé et vous demandera le vôtre. Il partagera ses rêves, ce qui l’inspire et créera une vraie connexion.

Il baissera sa garde, perdra ses filtres et affichera sa vulnérabilité.

Il jouera les extravertis

Il pourra faire des efforts surhumains pour vous plaire… à comprendre tentera de passer pour un extraverti.

Ce qui est évidement une mauvaise idée… mais on passe tous par là.

Certains diront qu’ils quittent leur zone de confort. Mais pour moi, adopter un comportement qui n’est pas naturel est une bêtise.

Il vaudra mieux qu’il respecter sa personnalité et évite de s’épuiser dans une extraversion contre nature.

Il se montrera romantique

Souvent, les introvertis sont d’indécrottables romantiques… A force de gamberger le sujet, ils développent une vision magnifiée de la relation amoureuse.

Ils vont donc chercher à vous couvrir d’attentions et de cadeaux.

Ce qui est particulier chez un introverti, c’est que cette phase de « petites attentions » ne diminue pas avec le temps et à même tendance à s’intensifier avec l’attachement.

Il ne sera que peu attaché à l’apparence physique ou d’autres stimulations « externes ».

La nature même de la relation et de ce que vous partagez suffira à entretenir le couple. Le sentiment aura tendance à s’amplifier, ce qui explique pourquoi l’introverti est loyal.

Mais également jaloux… car il attendra de vous autant que ce qu’il apporte.

Évidemment, une telle vision n’est pas saine et durable. Il faudra apprendre à calmer le jeu

Faire durer un couple avec un introverti

L’introverti doit garder son individualité et ne pas se perdre dans une conception fausse d’un couple idéalisé.

Le partage est une belle valeur mais il faudra qu’il maintienne un équilibre. Il est important qu’il garde ses moments calmes et une part de son intériorité.

Également, il faudra éviter un attachement démesuré. Pour ce faire, il doit garder des activités personnelles et ne pas tout partager.

Le problème est que, bien souvent, même si l’introverti a besoin de temps seul, il souffre également d’une forme de « solitude ».

Lorsqu’il entame une relation (surtout les 1ere relation) il aura tendance à croire qu’il a trouvé « la » solution à ce « manque ».

L’erreur est que ce manque / vide vient le plus souvent d’une fausse idée (idée que d’apprécier être seul est mal).

D’où surinvestissement dans la relation

Pour remplir ce vide, il est plus souvent utile de se trouver une passion (non amoureuse) …

Une fois équilibré et enrichi pour ses passions, l’introverti pourra entre dans une relation d’échange qui sera plus saine mais c’est une autre histoire.

Conclusion d’un introverti

Il s’agissait d’un sujet assez délicat qui a fait remonter quelques vieux souvenirs…

Ce que je retiens c’est que le jeu de la séduction est particulièrement difficile pour un introverti… tout comme la communication dans son ensemble.

Mais à force de tentatives et avec de la patience, tout finit par s’arranger !

Une chouette vidéo qui résume le sujet…

Comment savoir si un introverti est amoureux

Comprendre le langage corporel et les expressions faciales

Un problème pour les introvertis

Comprendre le langage corporel et les expressions faciales est souvent problématique pour les personnalités introverties.

En effet, le propre de ce type de personnalité est d’être tourné sur son propre ressenti. Dés lors, comprendre les réactions d’autrui devient difficile et peut amener à des erreurs d’interprétation.

J’ai longtemps été dans cette situation. J’étais tellement fixé sur mon propre flux mental que je ne remarquais pas les réactions des personnes qui m’entouraient. Ce n’est pas que leur opinion ne m’importait pas, au contraire. Mais mon manque d’attention me conduisait à des erreurs de jugement et à des réactions non adaptées.

A force de lectures et de formations, je me suis construit une « boite à outil » me permettant de « mieux interagir ».  Je vais vous donner à travers ce rapide article quelques-unes de mes astuces…

Mais commençons par le commencement !

Le non verbal

Qu’est-ce que le langage non verbal et en quoi est-ce important ?

Il s’agit du langage corporel (et donc non verbal) que nous utilisons pour communiquer. Jusque là rien de compliqué…

Souvent on pense que ce sont nos mots qui portent le message… et bien c’est faux !

La majorité du signal vient de notre apparence, de notre non verbal, de notre intonation… les mots exprimés interviennent pour moins de 40% dans le message exprimé. Bon c’est une estimation de psy mais, l’idée est là !

Il est souvent plus judicieux de travailler son apparence et son non verbal plutôt que de perfectionner le contenu de son discours ou de sa présentation !

A contrario, lorsque nous discutons, il est très intéressant d’observer les signaux non verbaux de notre interlocuteur pour mieux le comprendre.

Vous pourrez ainsi noter des incohérences entre le discours et l’attitude… vous mentirait-on ?

Le message doit être considérer dans son ensemble et avec son contexte.
L’analyse du langage non verbal et des expressions faciales sont des outils précieux dans cette remise en contexte.

Expressions faciales et émotions

Les expressions faciales seront particulièrement utiles pour déterminer l’état émotionnel de votre interlocuteur.État émotionnel qui sera d’une importance capitale si vous avez une demande à réaliser… L’importance du timing.

N’allez pas demander une augmentation si votre boss a sa tête du contrarié du lundi matin 😉
Voici quelques exemples d’émotions qui peuvent être exprimées via des expressions faciales : bonheur, tristesse, colère, surprise, dégoût, peur, confusion, excitation, envie, mépris…

L’émotion que vous afficherez aura également une forte importance sur la manière dont vous serez reçu par votre interlocuteur… Adopter un état émotionnel positif et décontracté (et donc la tête qui va avec…) et on aura envie de vous parler et de vous croire ! C’est bête à dire mais tout commence là…

Les expressions faciales

L’expression faciale qui vous rendra digne de confiance implique un léger haussement de sourcils et un léger sourire. Mais franchement, est-ce possible de contrôler ses expressions aussi finement en restant naturel !
Les expressions faciales font également partie des formes les plus universelles de langage corporel. Les expressions utilisées pour exprimer la peur, la colère, la tristesse et le bonheur sont similaires dans le monde entier.

Tout le monde tire la tronche de la même manière…

Plus fort encore… notre visage et nos expressions influent sur le jugement de notre intelligence et de notre compétence !!! Vive l’effet halo…

Un visage fin et une expression de jovialité vous fera passer pour quelqu’un d’intelligent… au contraire des expressions liées à la colère…

Le non verbal de l’impatience

Les yeux

Vous l’avez déjà entendu, les yeux sont les fenêtres de l’âme … en effet, ceux-ci laissent passer énormément d’information sur notre état émotionnel.
Alors lorsque vous engagez une conversation, prenez note des mouvements des yeux de votre interlocuteur.

Par exemple, le regard est-il franc ou évitant ? Un regard direct est souvent signe d’honnêteté… Attention toutefois, un regard évitant peut-être le signe de mensonge mais également de timidité…

Lorsqu’une personne vous regarde directement dans les yeux pendant une conversation, cela indique qu’elle est intéressée et qu’elle prête attention. Cependant, un contact visuel prolongé peut être menaçant.

D’un autre côté, rompre le contact visuel et détourner fréquemment les yeux peut indiquer que la personne est distraite, mal à l’aise ou tente de cacher ses sentiments réels.

N’allez pas trop vite dans l’interprétation… considérez l’ensemble des signaux et vérifier votre ressenti

Il y a également le coup du « je regarde à droite ou à gauche » en fonction que je me remémore ou j’invente… Personnellement, j’ai testé et je n’ai jamais vu de corrélation.

On peut ajouter la dilatation des pupilles en fonction de « l’excitation »… également assez subtil car dépendant de la luminosité !!!

Les gens clignotent souvent plus rapidement lorsqu’ils se sentent angoissés ou mal à l’aise.

Des clignotements peu fréquents peuvent indiquer qu’une personne essaie intentionnellement de contrôler ses mouvements oculaires (ex : les joueurs de pokers…)


L’importance du regard (PIXABAY)

La bouche

Outre le fait de parler, les mouvements de la bouche font partie de la communication non verbale.

Se mordiller la lèvre inférieure peut indiquer de l’inquiétude ou de la peur.

Également, resserrer les lèvres peut être un indicateur de dégoût, de désapprobation ou de méfiance.

Cacher sa bouche (sauf si l’on parle de bâillement ou de toux…) peux signifier que votre interlocuteur tente de vous dissimuler quelque chose ou qu’il souhaite cacher ses réactions.

Plus encore, la bouche est l’organe du sourire ! Sourire qui peut en dire long… allant de la sympathie à la joie ou au contraire au cynisme !

Les plus simples : une bouche des commissures sont légèrement relevées peut signifier que la personne se sent heureuse ou optimiste. Légèrement tournée vers le bas peut être un indicateur de tristesse, de désapprobation… Ah bon …

Lorsque l’expression est forcée… on tombe dans l’ironie ! Surtout si associée avec un regard moqueur…

L’expression de la bouche va de paire avec celle des yeux… pour identifier un vrai sourire il faut d’ailleurs regarder les yeux. Si ceux-ci sont fixes / sans expression… et bien c’est un sourire de complaisance sans émotion !

Attention à l’influence culturelle… en Asie sourire vous fera passer pour un benêt 😉

Le sourire (PIXABAY)

Les gestes

Ici, l’interprétation est assez simple… quoi que, l’impact de la culture est très important également ! Ne vous y risquez pas sans être sûr de l’interprétation culturelle…

  • Poing fermé : colère et menace
  • Pouce en haut : approbation
  • Le signe OK sera bien perçu en Europe mais considéré comme vulgaire en Amérique latine
  • Le signe V sera le signe de victoire au royaume unis mais signe de guerre en Australie.

Bon… je n’ai jamais vérifié ces histoires de signes et personnellement je ne les utilise pas !

Plus intéressant… la position des bras et des jambes peut donner beaucoup de renseignements.

En gros, des bras et des jambes croisées sont un signe de fermeture donc d’aversion ou de gène.  Une attitude fermée pourra être un effort pour ne pas attirer l’attention. Cela peut aussi indiquer qu’une personne se sent défensive.

Au contraire, une attitude visant à s’élargir (mouvements amples qui vont souvent avec le volume sonore d’ailleurs…) indique que votre interlocuteur veut se donner de l’importance.

Et souvent, doute du message qu’il veut transmettre. Je me rappelle un évènement ou un chef souhaitait me faire une remontrance par rapport à une erreur supposée. Je le revois encore avec ses grands mouvements, limite à se mettre sur la pointe des pieds pour s’agrandir 😉

Il s’est avéré par la suite que son discours n’était que de l’esbroufe utiliser pour masquer sa propre responsabilité.  Donc, les personnes qui essaient de se « grandir » ont souvent un complexe d’infériorité ou ne sont pas sûr de leur discours.

Se tenir debout avec les mains placées sur les hanches (position dite de superman…) peut être une indication qu’une personne est prête à prendre le contrôle, ou cela peut aussi être un signe d’agressivité.

Le fait de serrer les mains dans le dos peut indiquer qu’une personne se sent ennuyée, anxieuse ou même en colère.

Taper rapidement des doigts ou s’agiter peut-être un signe qu’une personne s’ennuie, s’impatiente ou est frustrée

L’importance du croisement bras dans le non verbal

La posture


La posture fait référence à la façon dont nous tenons notre corps ainsi qu’à l’attitude globale d’un individu.

Celle-ci a un impact fort sur la communication non verbale ! Elle nous renseignera sur le niveau de confiance d’une personne et sa tendance à dominer ou se soumettre.

C’est l’un des premiers points à travailler quand on veut améliorer sa communication… et en plus c’est assez facile à faire.

Cela va également de pair avec l’état émotionnel et la condition physique… mais il est possible de « corriger » sa posture ou du moins de se défaire de mauvaises habitudes.

Commencez par vous tenir droit ! Si vous penchez, on va croire que vous vous ennuyez ou êtes peu attentif…
Ayez une posture ouverte… celle -ci s’exprime à travers : les bras et les jambes (voir point précèdent), le regard et le sourire. 

L’astuce ici est de se forcer à s’intéresser à l’autre ! Il est toujours possible de « fausser son ressenti » et de trouver des points d’intérêt.
Éviter les postures hostiles ou agressive… En réalité, on ne communique avec les gens que lorsque l’on est prêt ! Si vous êtes en colère ou de mauvais poil… isolez-vous et allez-vous calmer 😉

Essayez également d’occuper l’espace et d’avoir une posture décontractée… droite mais décontractée. Et surtout essayez de rester naturel… plus facile à dire qu’à faire hein…

La juste distance

Si une personne s’approche trop de vous, vous allez ressentir un malaise… D’où l’importance de trouver la bonne distance d’interaction ! On parle de proxèmique (E.T Hall)

Pour Hall,il y a quatre niveaux de distance sociale

Moins de 50 cm :

C’est la zone d’intimité. Seul vos « proches » sont autorisés à y rentrer.

Entre 50 et 120 cm
C’est la zone d’interaction pour la famille et amis proche

Entre 120 et 300 cm

C’est la distance de communication pour les connaissances, collègues…
Plus vous vous entendez bien avec une personne plus celle-ci acceptera votre proximité.


Au-delà de 300 cm

C’est la distance publique… pour le livreur 😉 Mais bon c’est un peu loin pour interagir… Enfin en temps de corona… pourquoi pas

Ce besoin de distance varie d’un individu à l’autre mais également d’une culture à l’autre !

Par exemple, il existe une différence entre les cultures latines et les cultures asiatiques.

Ici gardez à l’esprit qu’il faut respecter la distance sociale quand vous rentrez en communication… Essayez de s’approcher progressivement tout en regardant l’attitude de votre interlocuteur est une bonne manière de créer du lien. Mais au moindre signe de malaise, éloignez-vous.

Derniers conseils d’introverti sur le langage non verbal

Il n’est pas facile d’interpréter tous les signaux. Il faut les considérer dans leur ensemble. Un petit exercice consiste à regarder la TV en coupant le son. Vous serez obligé de faire plus attention aux signaux non-verbaux !

Également quand vous engagez une conversation, faites attention au regard !

D’un autre côté, quand vous devez avoir une conversation importante… faite surtout attention à votre état émotionnel et votre niveau d’énergie.

Il est possible de corriger un peu son attitude mais croire vous pourrez tout contrôler est faux. Regardez les joueurs de poker… ils sont spécialisés dans la dissimulation de leurs émotions et pourtant ils se laissent encore avoir 😉

Le TRUC ultime pour établir de bonnes relations est de s’intéresser sincèrement aux gens…

Également un dernier point intéressant, il y a un lien entre votre état émotionnel et votre posture… Donc entrainez vous à prendre une posture qui inspire la confiance. Vous serez surpris sur l’impact de celle-ci sur vos sentiments.

Il est possible de faire un cours sur ce sujet… mais je pense qu’avec ces quelques astuces, vous pouvez débuter dans cette « étude » du langage corporel et surtout améliorer le vôtre.

N’oubliez pas qu’à force de répétition, une attitude qui vous semble anormal sur le moment deviendra une nouvelle habitude… donc redressez-vous, ouvrez les bras et souriez 😉

Introverti

Comment aider son enfant introverti ?

Introverti
Aider un enfant introverti

Mon expérience d’enfant introverti

Étant enfant, j’ai beaucoup souffert de cette introversion qui me coupait des autres. L’introversion faisait de moi quelqu’un de « différent »… quelqu’un qui ne s’intègre que difficilement et qui fini par être rejeté, voir harcelé.

Évidemment en grandissant, j’ai fini par dompter « ma nature ». J’ai compris mon mode de fonctionnement et je suis arrivé à me faire apprécier. Mais l’enfance et l’adolescence a été assez difficile.

A cet âge les émotions sont floues et vives. Souvent l’introversion se mêle à de la timidité, de l’incompréhension voir de la colère pour la société qui ne comprend pas le jeune introverti.

Ce n’est pas une situation évidente, surtout pour les parents qui souhaiteraient tant aider leur enfant mais qui ne savent pas comment s’y prendre.

Je me rappelle mes parents me conseillant d’aller vers les autres… mais moi, je n’en n’avais pas trop envie et en plus je ne savais pas comment faire…d’où le sentiment d’être différent, anormal… sentiment qui n’aide absolument pas.

Pourtant les enfants introvertis n’ont aucun problème !!! Comme déjà dit plusieurs fois sur ce site, les introvertis représentent 50% de la population et même s’ils représentent la moitié la moins bruyante… ils ne sont pas anormaux !!!

Ces enfants sont riches d’un grand potentiel et ont besoin que l’on les laisse un peu tranquille… et que l’on arrête de vouloir en faire des extravertis.

Laissez-les bouquiner tranquillement ou simplement rêver.  Ils ne doivent bien sûr pas complètement s’isoler… mais avoir quelques amis de qualité ne vaut-il pas mieux que d’être « populaire » ?

Plutôt que de vouloir changer les enfants introvertis en extravertis, il vaut mieux les accompagner dans leur particularité et leur apprendre à exploiter leurs forces.

Pour ce faire, quelques conseils pour aider les parents des petits introvertis :


Reconnaitre l’enfant introverti et le rassurer

Vous le savez… la norme est l’extraversion. Pas parce que les individus de ce type sont les plus nombreux mais plutôt parce qu’ils font le plus de bruyant ! Sérieusement, les médias n’ont de cesse que de valoriser des individus dont le seul but n’est que de se mettre en avant… c’est assez fatigant !
Votre enfant préfère le calme, la solitude, lire des livres… il y a de forte chance qu’il soit introverti. Et c’est une bonne nouvelle.

Dites-lui que son comportement n’a rien d’extraordinaire et que c’est même une force !

Les introvertis ont une très forte capacité d’analyse et une grande créativité.

Donc pas de panique !!! Votre progéniture ne sera probablement pas le prochain animateur télé mais est-ce vraiment si enviable que cela ?

Prenez le temps de rassurer votre enfant… discutez avec lui de ses difficultés sans le juger ni le forcer à adapter un comportement qui ne colle pas avec sa personnalité (qui reste en construction). Rassurez-le sur sa « normalité ».

Discutez des introvertis célèbres ensemble !!!

Ne laissez pas les professeurs, « amis » ou autres adultes critiquer votre progéniture

Ce qui m’a particulièrement déstabilisé lors de mes études, c’étaient les commentaires assassins de certains de mes professeurs… « il est timide », « il doit se mettre plus en avant »…

Des petits commentaires faciles qui n’ont d’effet que de renforcer le sentiment d’étrangeté et l’isolement.

Alors si un professeur vous dit que votre enfant est anormal parce qu’il préfère lire un livre plutôt que d’être avec une bande d’amis… dîtes lui qu’il se trompe et surtout laisser votre enfant tranquille avec ces commentaires déplacés.

Mais dans la grande majorité, je pense que les professeurs seront ouverts au fait que l’enfant soit introverti…

Favorisez l’auto-apprentissage, la lecture, ses sujets d’intérêt, ses passions

Une des grandes forces des introvertis est leur capacité à apprendre seul.

Souvent ils préfèreront explorer la matière à travers un livre (pour les plus anciens) ou à travers des vidéos…

Notre époque est une bénédiction pour cet auto-apprentissage !!! Tout est sur Youtube, ou dans des MOOC divers et variés. Surtout en ces temps de COVID.

L’enseignement traditionnel qui consiste à écouter un professeur déballer un savoir prémâché est sur le point d’être obsolète… et c’est une bonne chose…

Encouragez votre enfant à aller plus loin que ce qu’il apprend en cours. Encouragez son esprit critique, la recherche de plusieurs sources d’informations

Si j’avais une chose à refaire durant mes études, c’est de ne pas m’arrêter à ce que l’on m’a enseigné !!!

Développer d’autres compétences, passions … est souvent un point fort pour la vie professionnelle et personnelles !!!

Donc, ce n’est pas si mal si votre enfant se passionne pour un sujet au point de délaisser sa vie sociale… C’est peut-être un futur Bill Gate ou un Elon Musk en puissance !

Apprenez-lui à participer en classe 

Non, votre enfant ne va pas spontanément lever son doigt en classe pour donner une réponse préformatée… Mais si on lui laisse l’occasion de préparer un message sur un sujet qui l’intéresse, il n’aura aucune difficulté à en parler !

Il faudrait que l’enseignement encourage plus les passions individuelles et partager celles-ci… plutôt que la restitution d’un savoir usé !

Parfois, il est aussi intéressant d’amener son enfant à comprendre que ce qu’il lui est enseigné en classe n’est qu’une infime partie de l’information. En lui montrant qu’il y a bien plus de chose à apprendre, vous pourriez éveiller sa curiosité et l’amener à s’intéresser.

Vous serez surpris de voir qu’il devient rapidement plus ouvert et loquace quand le sujet l’intéresse.

Respectez le besoin de « temps seul »

Les parents des petits introvertis doivent comprendre que leur enfant a besoin d’être seul pour se construire. Ils ont besoin de réfléchir avant d’avoir un avis ou une réponse. Et qu’il est stérile de les pousser à répondre s’ils n’en n’ont pas envie ou simplement parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent !

Je ne dis pas qu’il faut encourager la grossièreté… mais qu’il faut arrêter de relancer l’enfant s’il n’a pas l’air disposé à répondre. Demandez-lui de réfléchir à la question mais n’insistez pas à avoir une réponse de suite.

Soyez attentif aux signaux de harcèlement scolaire

Les petits introvertis sont souvent des cibles de choix pour les harceleurs en puissance… Évidement leur manque de répartie (à chaud), fait qu’ils sont vites débordés.

C’est le rôle des parents et des professeurs d’empêcher ce type de comportement.

De grâce évitez les commentaires du genre :

  • Il faut que tu te défendes
  • Ou au contraire… tu dois faire semblant de rien car sinon cela va empirer…

Je le répète… ce n’est pas à l’enfant de faire cesser ce comportement bien aux adultes !!!

Personnellement, j’ai eu droit à ma dose de harcèlement scolaire… et cela laisse des marques. On se demande toujours si l’on est normal ou si on ne « mérite » pas ce traitement.

Cela aurait pu finir en phobie scolaire ou en timidité maladive.

En bref, pour aider son enfant introverti :

  • Cessez de vous inquiéter… votre enfant est normal !!! Rassurez-le…
  • Écoutez le et laissez lui le temps de formuler ses idées
  • Encouragez ses passions et l’auto-apprentissage
  • Faites taire les gens qui collent une étiquette négative à votre enfant
  • Protégez-le des harceleurs
Aider un enfant introverti
Aider un enfant introverti

Un chouette article traitant du sujet sur le blog super-parent